Grégoire De Tours
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Note moyenne : 7.25/10Nombre d'évaluations : 4
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Document primordial de l'histoire de France et du haut moyen age en général, parfois un peu difficile à lire mais toujours historiquement passionnant. Un livre unique !
Afficher en entierJ'ai étudié ce livre dans le cadre de mon mémoire d'histoire du haut Moyen âge et je peux dire que ce livre a été une grande découverte.
C'est une lecture passionnante, l'un des récits les plus complets sur les débuts de la Gaule en tant que nation franque avec l’avènement et la pérennisation des rois mérovingiens.
C'est également un récit assez drôle par certains aspects notamment dans la manière dont Grégoire de Tours décrit les païens et leurs pratiques, il semble plus relater ce qu'on lui a rapporté que des faits qu'il aurait vu lui-même.
Néanmoins, pour bien apprécier cette lecture, il faut connaitre un minimum les événements majeurs de l'Antiquité et du début du Moyen age car Grégoire de Tours écrit pour un public qui est censé les connaître.
Afficher en entierUn classique de l'historiographie française, à lire pour les spécialistes ou les curieux.
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Gallimard : 1 livre
Biographie
Grégoire de Tours, ou Georgius Florentius Gregorius (Georges Florent Grégoire), né à Urbs Arverna2 (aujourd'hui Clermont-Ferrand) vers 5393 et mort à Tours en 594, fut évêque de Tours, historien de l'Église, des Francs et de l'Auvergne.
Il est issu, par son père Florent (Florentius), d'une famille aristocratique arverne : son père et son grand-père Georgius (ou Georgins) avaient été sénateurs, et son oncle paternel Gallus ou saint Gal Ier, évêque de Clermont. Par sa mère, il est apparenté aux évêques de Lyon Sacerdos et saint Nizier d'une part, et aux évêques de Langres Grégoire et Tetricus d'autre part. C'est d'ailleurs de Grégoire de Langres qu'il tient son troisième nom, celui par lequel il est connu.
Son père meurt jeune. Élevé par sa mère près de Cavaillon, puis successivement par son oncle Gal († 551) et par l'archidiacre Avit à Clermont, Grégoire achève son éducation auprès de son oncle Nizier, à Lyon où il est envoyé en 563. Durant sa jeunesse, il est sujet à divers maux : un pèlerinage sur le tombeau de saint Martin à Tours (en 562 ou 563) l'aurait, d'après la légende, guéri de l'un d'entre eux.
Peu après, il est ordonné diacre et réside à la basilique Saint-Julien, à Brioude. Il y vit jusqu'à son élection comme évêque de Tours, en 573, probablement à l'instigation de la reine Brunehilde et du roi d'Austrasie, Sigebert Ier4.
Succédant à son cousin maternel Euphrone dans cette dignité, Grégoire prend alors en charge l'un des plus importants sièges épiscopaux de Gaule. Durant son épiscopat, il est gêné par les querelles des souverains francs, qu'il n'hésite pas à fustiger. Il tient notamment tête au roi Chilpéric Ier, puis à la reine Frédégonde qu'il accuse d'être responsable du meurtre de l'évêque Prétextat.
Il s'éteint à Tours, peut-être le 17 novembre 5945. Selon Bruno Dumézil, les arguments en faveur de cette date ne sont pas assez solides pour assurer une date exacte et la mort peut être reculée ou avancée d'un an6. Il est vénéré dans cette ville et dans celle de Clermont.
Parmi les auteurs antiques que cite Grégoire se trouvent Virgile, Salluste et Pline ; certains des ouvrages qu'il évoque sont aujourd'hui perdus. La théologie dont il fait preuve reste simple ; il argumente contre les juifs. Il réfute également l'arianisme.
Une Vie de Saint Grégoire a été rédigée au Xe siècle par l'abbé Odon de Cluny.
Wikipédia.fr
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