Franck Thilliez

LABYRINTHE

Franck THILLIEZ

Mai

Fin magistrale de la trilogie de Caleb Traskman. J’avais déjà lu ce roman sans savoir qu’il faisait partie d’une trilogie et je l’avais trouvé bien, sans plus. En ayant lu Le manuscrit inachevé et Il était deux fois avant, ça change tout.

Les chapitres se succèdent en changeant à chaque fois de personnage principal. On suit en parallèle une journaliste, une ancienne psychiatre intolérante aux ondes et une jeune artiste. C’est prenant, c’est logique et c’est vraiment bien ficelé.

Cette trilogie est pour moi le chef d’œuvre de Franck Thilliez et je la place largement au-dessus des Sharko et Hennebelle que j’ai lu pour l’instant.

Je conseille vraiment vraiment de lire la trilogie dans l’ordre.

Le combat des femmes dans l'enfer blanc du grand nord. Une enquête palpitante et.. rafraîchissante !

Un bon thriller qui vous tient en haleine et vous glace de bout en bout. Un huis-clos dans le grand Nord canadien, où personne ne sera épargné. Et on découvre avec effroi le triste sort des amérindiens qui se sont vus dépouillés de leurs terres et de leurs traditions...

Assez déçue par ce petit dernier. Habituée aux œuvres de l'auteur, je m'attendais à une lecture assez active, où on peut se creuser la tête mais que nenni pour celle-ci. On devine dès les premières pages qui est le meurtrier ( à cause d'un focus de l'écrivain trop important sur ce personnage là, avec beaucoup de sous-entendus), de ce fait le suspense tombe à plat. On ne se creuse pas la tête, on lit sans saveur, on se laisse couler entre les pages. Je trouve cela vraiment dommage. On peut aussi relever une écriture plus édulcorée, moins violente dans les descriptions et les termes...

Comme d'habitude plaisir de retrouver le commandant Sharko, le lieutenant Hennebelle

Roman d'ambiance du grand Nord.. j'ai frisonné

Une lecture qui prend aux tripes.

Nous suivons le personnage de Léonie qui va devoir retourner dans sa ville natale afin de résoudre un meurtre d'une violence sans nom et Teddy, venu chercher des réponses au meurtre de sa fille.

Franck Thilliez a une plume telle que je me suis imaginée à Norferville, cette ville éloignée de tout où les températures peuvent atteindre -50° et dans laquelle les habitants peuvent devenir fou. La ville est partagée entre les "blancs" et les autochtones.

J'ai apprécié le fait que l'auteur ait mis en avant ce que subissent ces peuples innus, la transformation de leurs terres et mode de vie contre leur gré mais aussi la violence qu'ils subissent.

Le récit est choquant. La première moitié du roman est plutôt calme car elle permet de situer l'action avec les nombreuses description du paysage. C'est à la seconde moitié que ça se gâte... Les révélations s'enchaînent, la tension présente depuis le début atteint son paroxysme. La violence dont peuvent faire preuve les êtres humains entre eux est, de mon point de vue incompréhensible, choquante. Je ressors de cette lecture tremblante face à tant de brutalité.

J'ai retrouvé Thilliez dans son écriture absorbante, un voyage garanti ! Cependant côté polar je n'avais pas l'impression de m'y retrouver, je n'ai pas retrouvé le côté noir des romans précédents et tous les rebondissements qu'il peut y avoir, Spoiler(cliquez pour révéler)je m'attendais même à ce qu'un des 2 personnages meurt 😅 venant de l'auteur ça ne m'aurait pas étonné 😑. J'ai tout de même aimé cette lecture où je me suis laissée prendre, mais j'ai trouvé ça différents de ses précédents livres.

Comme beaucoup, je suis adepte des romans policiers nordiques. La neige, faut croire que ça inspire plus les meurtriers que le grand soleil. C’est vrai que l’été, on va à la plage, on fait des barbecues, on prend l’apéro, ça ne laisse pas vraiment le temps de tuer des gens! L’hiver, par contre, suffit que notre voisin de plaid renifle de travers pour que des envies meurtrières remontent à la surface!

J’étais donc dans mon élément et c’est vrai que dans, Norferville, le froid fait intégralement partie de la narration. L’auteur ne manque pas de vous rappeler que ça caille sévère et que si vous passez trop de temps dehors, vous perdrez votre nez, vos orteils ou la vie.

Et puis, les mines, les barrages, les villes paumées dans le grand nord, ça m’inspire pas mal aussi. Ajoutons à cela la réputation de Franck Thilliez, je partais donc avec un a priori très positif. Et le début ne m’a pas fait mentir! Très vite happée par l’histoire, j’ai aussi sauté dans le train pour Norferville. Sauf que voilà... Il ne se passe pas grand chose une fois qu’on est arrivé sur place. Les personnages vont mollement d’un endroit à l’autre, disent qu’il fait froid et se tournent autour sans que beaucoup de nouveaux éléments ne viennent étoffer l’enquête.

Je me suis accrochée car séduite par l’atmosphère et le propos - les crimes impunis contre les autochtones - et j’ai bien fait car tout semble se débloquer dans le dernier quart. Ah quand même, un peu d’action… Mais pas suffisamment que pour renverser totalement la vapeur de cette chronique, je le crains.

Un retour un peu mitigé mais je sais que l’auteur est aussi capable du meilleur, donc je ne m’inquiète pas trop!

Quant à la version audio, je suis encore une fois séduite par la narration de Lila Tamazit. Elle arrive parfaitement à donner le bon rythme au récit.

De l'excellent Thilliez, connaître les début du célèbre Sharko, ses premiers pas au 36 quai des Orfèvres, une enquête qui tient en haleine, bref je recommande