Sarah Dunant

Sarah Dunant reconstitue avec beaucoup de talent la splendeur et la décadence de la Renaissance italienne. Le roman est bien documenté, les personnages interessants et l'histoire prenante.

Un roman agréable à lire, qui aurait sans doute mérité d'être plus developpé, car la fin est un peu rapide.

Très bon roman historique. C'est très bien écrit et ça se lit très bien. On apprend beaucoup de choses sur cette époque.

Un roman magnifique !

Comme vous avez du le constater, je suis depuis quelques temps passionnée par la famille Borgia, cette famille sanglante qui à régnée sur l’Eglise de la Renaissance Italienne pendant une dizaine d’année. Cette passion m’est venu de la sublime série TV « The Borgias » de Neil Jordan, et elle à été ensuite alimenté par l’autre série, « Borgia » de Tom Fontana qui bien qu’un peu moins bien à mes yeux, est quand même excellente. Depuis, j’ai lu pas mal sur cette famille. Le Lucrèce Borgia de Victor Hugo (quel pièce magnifique !), Les Borgia d’Alexandre Dumas (un peu déçue…), Le Sang des Borgia de Mario Puzo (un très beau livre), Les Borgia de Juliette Benzoni (une bonne petite nouvelle) où encore la série Francesca de Sara Poole qui est aussi très bonne… et maintenant, Sang & Beauté : Le Roman des Borgia. Qui est certainement l’un des meilleurs.

Rome, 1492. La fumée blanche apparaît de la Chapelle Sixtine. Elle annonce ce que le monde entier attend avec impatience : l’Eglise Catholique à un nouveau pape ! En la personne de Rodrigo Borgia. Avide de pouvoir, ambitieux, Rodrigo souhaite se crée un empire Borgia via la papauté. Mais c’est aussi un homme qui aime beaucoup trop ses enfants : le froid et implacable Cesare, l’insouciant et incontrôlable Juan, la douce et bienveillante Lucrezia et le banal Jofré…

Dans chaque œuvre, les Borgia sont abordés d’une différente manière. Bien souvent considéré comme une famille de tyrans où l’adultère, la luxure, le meurtre et l’inceste aurait régnée, on les à beaucoup calomnié bien que beaucoup des faits soit vrais. Dans ce roman, Sarah Dunant représente cette famille comme une famille ambitieuse qui n’hésite à rien pour conquérir le pouvoir mais dont l’amour est aussi très fort les uns pour les autres. Mais pas toujours assez fort pour résister à l’ambition. J’ai beaucoup aimée Cesare, qui est ici très souvent insensible et sans cœur, sauf quand il s’agit de sa soeur Lucrezia, bien que je l’ai trouvée souvent dure avec elle aussi. Leur relation incestueuse est un peu abordée dans ce roman, mais pas autant que dans certaines œuvres. Lucrezia est une femme forte, emportée par les manipulations des hommes de sa famille et bien souvent, c’est elle qui en fait les frais. On ne peut que l’admirée et l’adorée. J’ai aussi été quelques fois touchée par le personnage de Rodrigo, qui est celui qui à tendance à me décevoir le plus dans les œuvres sur les Borgia, mais ici il m’a bien plu.

Ce roman est magnifiquement écrit. La plume est à la fois légère et profonde, et l’auteur respecte vraiment bien la véritable histoire des Borgia. Elle à réussie à faire de ce roman une plongée palpitante dans la Rome sanglante et violente de la Renaissance, au cœur d’une des familles les plus sanguinaire de l’Histoire. Ce livre rappelle aussi, par bien des côtés, le style de la série TV « Borgia » de Tom Fontana, avec une petite touche de l’autre série, « The Borgias ». Les fans de l’une où de l’autre où des deux aimeront ce roman, j’en suis certaine. Ce roman est donc un petit coup de cœur, j’ai été captivée et passionnée par l’histoire – que je connais par cœur pourtant à force de lire sur les Borgia – et sa plume m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page. J’ai pu replonger dans cette famille Borgia qui me fascine tant et cela à été un vraie régal et ce livre satisferait tout ceux qui, comme moi, veulent un roman sur cette famille si intéressante !

Un très beau livre, que je conseille vivement à tous !

Livre prenant qui raconte l'histoire d'une jeune fille amoureuse qui veut sortir du couvent.

Je conseille ce livre pour ceux qui aime les histoires ce passant en Italie au 16e ou 17e siècle, plongeant dans la vie dure des religieuses de cette époque.

Entre espoir et désespoir.

Seigneur… Quel roman époustouflant.

Je ressors de ce livre toute tremblante et lessivée, vidée de mes émotions. Que dire de ce livre sinon qu’il m’a rappelée à quel point la lecture est merveilleuse, à quel point un livre peut être un voyage palpitant qui nous emmène dans des endroits qu’on ne pourra jamais voir en vrai ? Rien peut-être, à part qu’il est magnifique. Parfait. Excellent. Une fois La Naissance de Vénus ouvert, on dit adieu à notre pour plonger dans la Renaissance des années 1490/1500, en plein Florence, dans le règne sanglante du moine Savonarole. Déjà, un contexte historique de fond réelle et fort pour un roman sublime.

Nous voilà donc dans la célèbre Florence de la Renaissance, où l’art grandit et se fait une place majeure dans la république de Toscane. Parmi tout ces artistes, on trouve une jeune fille de noble famille : Alessandra Cechi, qui ne marche pas dans les pas d’une jeune fille droite mais montre son intelligence à tous, désespérant ses parents et poursuit son rêve de devenir peintre comme les grands artistes. On suit le destin surprenant et fort de cette jeune femme hors du commun et de sa famille qui l’aime et la soutient malgré le fait qu’elle l’a désapprouve au moment où Florence tombe dans une descente aux enfers en commençant par la mort de Laurent de Médicis, mécène et chef de la ville, ce qui laisse leur nouvelle Athènes entre les mains du dangereux moine Savonarole…

En dehors des faits historiques réels qui sont repris d’une manière fidèle et parfaite, l’auteur à su créer des personnages d’une telle intensité ! On s’attache, on adore même, à tout les personnages les personnages, même les plus ignobles, Sarah Dunant à su leur donner une telle vie, une telle âme qu’on se sent connectés à chacun d’entre eux, qu’on vibre avec eux ! Et le plus grand personnage bien sur est l’héroïne, Alessandra, une jeune femme forte et terriblement intelligente, trop intelligente pour une femme dans son époque, mais elle n’a peur de rien et certainement pas des lois et des mœurs, rien ne l’empêchera de poursuivre son rêve. Puis il y’a son peintre, qui se révèle être au final être Spoiler(cliquez pour révéler)le grand Michel-Ange, nom gardé secret jusqu’à la toute fin du roman, et leur relation est passionnante. Ce jeune peintre est fascinant, mené d’une main de maître surtout quand on sait de qui il s’agit. J’ai adorée leur couple. J’ai également adorée le frère d’Alessandra, Tomaso, qui malgré les malheurs qu’il lui inflige, reste un personnage fort et captivant je trouve. Sa relation avec Alessandra est un mélange de haine et de tendresse, de rivalité et d’amusement qui m’a énormément plu. Je me suis également terriblement attachée à la soeur et la mère d’Alessandra, des femmes fortes auquel on s’attache, de même qu’à tant d’autres personnages ! C’est tellement fort, tellement.

L’univers de la Renaissance est dépeint avec une telle perfection, une telle finesse qu’on s’y croirait, l’auteur à approfondi son sujet, cette période terrible où le moine Savonarole prit possession de Florence et la condamna aux pires actes, condamnant chaque plaisir et provoquant son célèbre « Bûcher des Vanités ». Sarah Dunant connaît son sujet et sait très bien le manier, sans pour autant faire de ce roman un de ses gros livres bourrés de détails sur les faits historiques au point qu’ils en deviennent terriblement lents et ennuyeux, non pas du tout, elle à su fusionner faits historiques et fiction avec majesté et perfection. C’est un talent rare. Voir cette période de l’histoire à travers les yeux d’une jeune fille Florentine, qui est entraînée dans cet engrenage infernale malgré elle, c’est fascinant, mené d’une main experte et passionnée. Cette magie est agrémentée par des personnages forts aux relations encore plus fortes, tout est tellement travaillée, approfondie, complexe et grandiose… J’avais déjà pu lire un roman de cet auteure, qui s’appelait « Sang & Beauté : Le Roman des Borgia » que j’avais déjà adorée et « La Naissance de Vénus » me prouve à quel point Sarah Dunant est une auteure merveilleuse. En bref, ce livre est à mes yeux une perle, un bijou, qui vous plongera sans limite dans la Renaissance Italienne avec des histoires de famille, d’amour, d’art et de passion, de religion et d’horreur.

Ce livre est un triomphe, un pur chef d’œuvre.

Je pensais qu'il y aurait plus d'action dans ce livre qu'il y en n'a réellement. La lecture était fluide donc ça ne m'a pas pris trop de temps à passer au travers des quelques 400 pages. J'aime beaucoup la trame historique dans laquelle les personnages évoluent. Les mœurs du temps sont aussi bien décrits. Bref, je conseille ce livre à ceux et celles qui aime voyager dans le temps et dans un pays où l'art était son essence.

Trois période racontées en parallèle, qui permettent une immersion importante dans la vie d'Anna avec ses doutes et ses émotions.

Le seul bémol est la fin qui est trop rapide.