Mathilde Tamae-Bouhon

Un livre aux allures de conte.

L'histoire est calme, nous donne à réfléchir.

Un moment en dehors du temps.

C’est une suite de nouvelles charmantes reliées entre elles par un fil conducteur (la vie des cafetiers). Parfois le procédé semble répétitif mais l’impression générale est celle d’une grande douceur baignée des traditions et du bien vivre japonais.

Les sujets abordés dans ce tome sont lourds, émotionnellement parlant, mais pourtant ils sont traités de manière douce, presque poétique. On en ressort chamboulé mais pas traumatisé en somme ^^

Un sentiment de déculpabilisation plane sur ce volume. Ce n'est pas grave de continuer et d'être heureux, au contraire, c'est normal et même nécessaire. Belle leçon de vie, même si si dans la pratique ça peut s'avérer plus long pour certains que pour d'autres.

Par contre, avec tous les personnages et aller-retour dans le temps, il faudrait une frise / listing pour ne pas se perdre >.<

J'ai beaucoup apprécié cette petite lecture sympathique faite pour les amoureux des livres et des chats. Le livre soulève des questionnements littéraires essentiels, tout en restant léger dans son approche. Le comportement du chat m'a fait rire, c'est bien un matou caractériel ! Et si le héros m'a parfois agacée avec son comportement lâche et passif, j'ai apprécié son duo avec Sayo, qui le sort de sa carapace.

J'ai été un peu moins séduite par ce tome-ci, j'ai largement préférée le tome 1 ou je suis passée par beaucoup d'émotion. Je pense que je l'ai lu trop tôt après l'autre. Je lirai néanmoins la suite plus tard car j'aime retrouver ce petit café où l'on peut voyager dans le temps

Retour au Funiculi Funicula... Vous savez ce petit café perdu dans une ruelle de Tokyo et dont la particularité a d'avoir entre ses murs une table occupée par un fantôme et qui permet de voyager dans le temps.

Le premier tome (Tant que le café est encore chaud) m'avait beaucoup plus de par son originalité, sa fraîcheur, des tenanciers bien sympathiques.

Ce deuxième tome est dans la même lignée. On en apprend beaucoup plus sur les responsables du café, sur l'histoire du fantôme qui occupe la place.

A part cela, rien de neuf. Toshikazu Kawaguchi reprend les mêmes ingrédients que le premier volume. Ce fut un plaisir de retrouver l'écriture de l'auteur, les personnages mais peut-être un peu trop répétitif.

Je lirai tout de même le troisième tome (Le café où vivent les souvenirs), peut-être en m'attendant déjà à relire les mêmes choses.

Toutefois j'ai passé un bon moment de lecture.

Premier roman japonais, je n'ai pas autant accroché que je l'aurais voulu. C'était agréable et j'ai apprécié les messages autour du monde littéraire mais je n'ai pas non plus était transporté.

J'y ai un peu retrouvé l'ambiance d'un film de Mamoru Hosoda entre monde réelle et réalité fantastique.

J'ai beaucoup aimé ce petit roman. C'est presque dommage qu'il ne soit pas un peu plus long, car la boucle narrative a du potentiel. Mais dans l'état, ce roman est une magnifique réflexion sur l'acte de lire et de collectionner les livres. Il pousse intelligemment à s'interroger sur la consommation que nous en faisons.

Ce livre ce lit vite et les histoires sont aussi touchantes que dans le premier volume. Les personnages comme la petite Miki mettent du baume au cœur, je ne me lasse pas de lire cette histoire.

Après avoir lu tant que le café est encore chaud, j’ai retrouvé cette plume tellement douce remplie de belles phrases philosophique sur la vie.

C’est un roman qui reste assez monotone, les histoires changent mais le principe reste le même, il y a eu qu’une seule histoire où le récit était un peu long.

Sinon, cela reste une belle découverte, je vous le conseille 😊