Sand Canavaggia

Que dire de cette histoire, de cette écriture, une pure merveille. Un bonheur de parcourir ces mots, ces lignes, cette histoire. J'ai frisonné à tous les chapitres, avec des descriptions si bien détaillées, juste comme il faut, ni trop, ni assez.

Tout est parfait dans ce livre où on suit avec délice l'existence d'Isaline Gautier, cette femme hors norme pour cette époque. Histoire de femme, différente mais complémentaire.

Absolument fan de cette auteure à la plume travaillée qui sait nous faire rêver, même dans une époque révolue. cette histoire m'a transportée dans l'univers d'Isaline.

Un grand bravo à Sand Canavaggia qui me rend fan un peu plus à travers ses écrits de sa plume et de ses histoires.

Âme poétique, adorant la belle écriture, foncez sur cette histoire. Vous serez envoûtés tout comme moi.

J’ai lu « Grains de Sel », je l’ai terminé depuis déjà quelques jours, mais c’est seulement aujourd’hui, que j’ai du temps pour poser mon commentaire.

Peut-être est-ce parce que j’ai l’imagination fertile, mais au cours de la lecture de ce livre, les images apparaissaient, défilaient et même se bousculaient. Je dois dire, qu’étant natif de la région, j’ai pu aisément visualiser certains lieux. Je tire mon chapeau à l’auteure pour la véracité de ses descriptions sur l’ambiance de vie de cette époque. Elle est précise et montre un soucis du détail qui m’a surpris agréablement. Sans doute est-elle originaire de la région d’Aix Marseille tout comme-moi ? Il est exact qu’il y avait une ligne de trolleybus qui desservait Marseille et Aix, qu’ils étaient de la marque Vétra et qu’ils avaient une livrée blanche et orange ! Je connais bien l’ancienne route qui dessert Marseille à Aix, en passant par le petit village de Luynes ! Là, il faut vraiment connaitre ! Il est vrai que le long de cette vieille route, (ancienne voie romaine) dans les années cinquante, il y avait quelques auberges et petits hôtels qui la parsemaient. La dernière a fermé il y a quelques années, mais demeure encore présente, les volets clos et son enseigne à la peinture passée, mais encore visible. Pour moi, par conséquent, il n’y a pas eu de mal pour obtenir les images, je n’avais plus qu’à me projeter soixante-dix ans en arrière. Je connais bien le 11é arrondissement de Marseille et je soupçonne l’auteure d’avoir pris comme exemple, un petit bout de la bastide des Millières et un petit bout d’une bastide détruite depuis, mais que j’ai très bien connue lors de mon enfance. La description en est saisissante ! Mais l’auteure est marquée par une forte empreinte de la région et de son paysage d’antan lorsque les cités d’HLM n’avaient pas encore envahi ces magnifiques demeures. Je retiens les personnages qui ne sont pas tous sortis de l’imagination de l’auteure, elle nous remet à jour en nous rappelant l’existence du couturier Jean Dessès, qui a connu ses heures de gloire, du parfumeur Lorenzo Salvaire qui a vécu à Cassis et qui avait créé entre autres « l’Eau de Cassis » elle nous apprend dans quelle circonstance fut créé le Hot Dog et par qui, et où ? Eh bien, à Coney Island ! Enfin, après avoir posé le décor d’un Marseille que j’ai encore connu à la fin des années 60, son centre-ville animé par tous ces commerces, la brasserie la Samaritaine, le marché aux poissons sur le Vieux Port, les établissements Fournier où mon père allait se fournir en matériel de dessin et de peinture ! On a même droit à l’Huveaune, cette rivière qui prend sa source à la sainte Beaume et qui traverse Marseille pour finir de se jeter sur les plages du Prado. Un petit clin d’œil au quartier de la Pauline ! Bravo ! C’est une visite de la ville tout en regardant vivre les personnages.

Isaline Gautier, arrivée de son Ardèche profonde, fille d’instituteurs de Province, un père héros de 14-18, mort plus tard en 40, le destin parfois est têtu ! La mère bonne épouse, également institutrice, mais l’une des premières à obtenir son baccalauréat. Jeune femme au caractère bien trempé , mais néanmoins bardée de doutes, habitée par une passion, il faut en avoir pour parcourir le long chemin pleins d’embûches, nous en avons tous, mais elle, c’est particulier ! Nous avons tous dans notre existence comme dans un jeu de cartes, de bonnes cartes, de moins bonnes et de mauvaises cartes, c’est à nous de savoir quand les jouer. Sa bonne carte ? Valéra de Millière, sans cette grande Dame de la bourgeoisie, ancienne résistante, probablement qu’elle serait restée en bas de l’échelle sociale. Une simple couturière tout simplement. L’auteure relate la difficile ascension d’Isaline, les premiers contacts avec le couturier Jean Dessès, qui ne furent pas faciles, ni même agréables. L’homme ne faisait pas dans la dentelle, concernant les relations humaines. J’avoue que dès la première rencontre avec ce monsieur, j’aurai tout envoyé C…

Mais elle persévèrera, et ça payera, leur relation deviendra finalement une grande amitié teintée de beaucoup d’affections, que le destin peut -être surprenant !

Les personnages sont truculents, je veux dire attachants, oui, attachants, moi qui suis un provençal, j’imagine très bien Honoré, le gardien de la propriété, Suzain, le majordome, habillé comme Nestor, la cuisinière, Emelie, de forte corpulence et Lysmée la gouvernante et son faux air autoritaire, mais fermant les yeux sur les pitreries des jeunes pensionnaires et tout ce petit monde avec l’accent du Midi !

Et puis, il y a cette jeunesse, pleine de promesses, leur qualité artistique qui ne demande qu’à éclore si tenté que quelqu’un se soit penché sur eux. Pour eux, ce sera Valéra ! Zachariel, le pianiste, Edmérise la cantatrice, Alaïse, la danseuse étoile de l’opéra de Marseille ! L’auteure décrit tout ce petit monde qui est unis comme une famille, on a d’ailleurs le sentiment que chacun de ces personnages est orphelin de nature et qu’il a trouvé dans cette demeure, le foyer tant recherché pendant des années. On le ressent très bien chez Loveline, la petite Loveline dirais-je, un petit oiseau mi garçon, mi fille, un air à la gavroche, mystérieuse, Je dirais même secrète, elle aurait mérité plus d’attention de la part de l’auteure. Loveline apparait ponctuellement au cours de l’histoire pour aussitôt disparaitre. Elle clôture néanmoins l’écrit et laisse découvrir une partie de sa personnalité de sa vie, ou du moins, l’on suppose ! C’est pour moi le personnage le plus attachant, en lisant ce récit, vous comprendrez pour quelle raison. Je pense que Loveline aurait mérité une histoire pour elle seule. La fin ? Elle est triste, tout simplement parce que l’on s’est attachés à chacun des personnages et qu’arrivé si je puis dire à nos jours, la plupart d’entre eux sont morts ! Le temps qui passe ne faisant pas d’exception avec eux. La fin est un rebondissement, l’on comprend le type de relation qui liait Loveline et Valéra. On ne s’y attend pas, l’auteure nous arrache des larmes aux dernières pages, des larmes de nostalgie, et c’est le temps qui court ! Rien ne l’arrête, il n’en reste que les souvenirs agréables, sa jeunesse et les bons moments que l’on a passé avec les personnes que l’on a aimé et qui nous ont tant aimés. Merci Sand, encore un récit touchant dans la même veine que la Rue de Blanche, un autre de vos écrits que j’ai tant apprécié dans un recueil, Les nouvelles elliptiques.

J'avais eu beaucoup de plaisir à lire Les nouvelles elliptiques, et ce fut encore le cas avec ce livre. Quelle belle histoire que celle d'Isaline Gauthier, c'est l'histoire de la vie tout simplement. La plume est raffinée, musicale, un vrai régal. J'ai eu le coeur serré car Sand Canavaggia ne nous épargne pas dans ce récit. Et la couverture... mais je ne veux rien dire de plus par peur de spoiler. J'ai pensé à un film qui m'avait beaucoup touché en lisant cette histoire, "Brooklyn". L'histoire en elle-même n'a pas grand chose voir mais j'ai retrouvé dans ce livre l'ambiance du film. Bravo et merci pour ce récit qui m'a émue à de nombreuses reprises.

j'ai vraiment aimé ce livre et j'ai été très touché par toutes les histoires différentes relatées avec beaucoup d'émotion et de sensibilité. Le lien qui unit toutes ces personnes malgré leurs peines,leurs espoirs,la solitude,leurs joies c'est le bonheur d'avoir connu l'amitié,l'amour qui changera leur destin.L'auteure a eu le don de m'avoir ému tout au long de ces récits.Je le recommande vivement

En lisant le résumé de ce roman cela a éveillé ma curiosité. Dès les premières pages j'y ai pris un grand plaisir et également été très émue par toutes les différentes histoires écrites par l'auteure.Toutes ces personnes, qui au cours de leur vie ont vu leurs espoirs,leurs tristesses,leurs douleurs, ont eu la joie d'avoir connu l'amitié,l'amour et leur destin sera meilleur.Félicitations à l'auteure pour son magnifique roman.

J'ai beaucoup aimé le destin exceptionnel de cette jeune femme passionnée par son travail, la couture.Dès les premières pages j'y ai pris un grand plaisir.En arrivant dans le sud de la France dans les années 1950,Isaline a eu la chance incroyable de rencontrer des personnes toutes exceptionnelles qui vont changer le cours de sa vie. Moi qui connaît le sud, j'ai eu le plaisir de reconnaitre des endroits merveilleux et je félicite l'auteure d'avoir fait des recherches très précises dont je ne connaissais pas l'historique de certains endroits. Bravo. L'amitié de ces personnes m'a beaucoup touché par leur générosité et l'amour du travail. Isaline réalise qu'elle a eu une longue vie extraordinaire.Les mots en patois marseillais m'ont fait beaucoup rire car je le parle quelques fois moi aussi.Toutes mes félicitations à l'auteure. Je le conseille vivement.

Ce roman m'a séduit car la belle histoire de cette future couturière chanceuse m'a fait rêver et m'a fait découvrir le monde de la mode.Dès sa première rencontre dans le sud de la France dans les années 1950, Isaline a eu le bonheur de pouvoir connaître une amitié sincère et vivre avec des personnes toutes différentes mais complémentaires dans une maison accueillante et chaleureuse. Je félicite vraiment l'auteure pour le gros travail de recherches si bien détaillées du sud de la France que je connais bien et j'ai beaucoup aimé le patois marseillais employé dans ses écrits, bravo. Sa longue vie fantastique sera faite de rencontres, de voyages, d'amour et son rêve dans l'univers de la couture va devenir une merveilleuse réalité.Un bonheur de le lire. Vous allez l'adorer comme moi.

1950, Isaline Gauthier débarque à Marseille où elle rencontre Caméra de Millième. Et tout commence pour cette couturière. Alors que la place de la femme se résume à tenir son foyer, Isaline gravit les échelons grâce à des personnalités uniques, mais surtout à sa persévérance. Une femme au grand cœur qui aime la vie avec passion. Chaque être qu’elle croise laisse son empreinte dans sa mémoire. Et toutes ses créations ne sont-elles pas nées quelque part grâce à eux ?

Une vie vécue à fond, une héroïne de l’époque qui a su attraper son destin en plein vol. Et c’est à travers la plume époustouflante de l’auteur, travaillée au détail près que nous voyageons avec Isaline jusqu’à New York. Des lettres, des amis, une vie d’ivresse, un voyage, et un amour enflamé, véritable. À 32 ans, l’artiste indépendante est en accord avec ses choix. Et c’est sa force.

De retour à Paris, les années s’effilochent et les rides viennent. Certains partent, des deuils douloureux, Isaline fait le bilan de sa vie. Des instants animés d’une passion qu’elle sent échapper de ses doigts. Le décor des villes changeant à la vitesse d’un Concorde. Le moderne réduit le temps de prendre ce temps de vivre.

Les rebondissements et la force des émotions m’ont transportée. Encore une autrice en autoédition pleine de talents. Une de ses histoires qui vous habite de poésie qu’on n’oublie pas.

Une nouvelle qui concentre un panache d'émotions et vient titiller nos sens. Un thème original, des botanistes amoureux de la flore à la recherche de la fleur rare, l'unique : la Vardarose...mais d'où vient son nom et lequel de ces personnages parvient-il à la créer ? À la rencontre de Florentine, Constance, Violette, Ambroise et Anton. L'autrice construit son intrigue sur un anniversaire surprise, celui d'Anton. Né un 14 février son anniversaire cache une terrible douleur. Pour ne plus y penser, pas question pour lui de le fêter... mais ses collègues ne sont pas de cet avis et au fil des mots, le lien qui les unit devient si fort que les évènements pourraient bien prendre ceux qui croyaient surprendre... Et si vous voulez savoir d'où vient ce nom de Vardarose, lisez cette nouvelle au vocabulaire maîtrisé et un texte si bien documenté ! D'une plume fluide et affirmée le récit m'a profondément touchée, et à la lecture des derniers mots un sentiment de bien être m'a enveloppée. J'ai si hâte de lire son prochain opus ! Bravo pour ces émotions et ces personnages singuliers qui nous donnent la plus belle leçon de vie: celle de l'amitié qui guérit de tout.

Je félicite l'auteure d'avoir su m'émouvoir et imaginer une autre version de ces quatre contes magnifiques. Ces histoires nous font découvrir une autre façon de vivre, savoir donner et recevoir ,espérer, aimer, avoir souffert et trouver la force de se relever pour continuer de vivre.tout perdre et savoir rebondir, utiliser chaque chose négative pour en faire du positif. Quel talent! J'ai vraiment adoré, lisez le. Bravo à l'auteure.