Olivier Mak-Bouchard

Certaines fins de chapitres trainent en longueur, mais on finit par s'habituer à ces scènes de fouilles, puis plus tard de rêves qui nous immergent dans les détails. Mais quand on vient de passer 350 pages dans le Lubéron, on est soi-même énervé par ce Mistral. De belles légendes provençales accompagnent ces histoires autour de la femme calcaire. Le rôle du Hussard laisse un peu dubitatif.

Roman atypique, qui mêle récit contemporain et traditions, intrigue et contes locaux. Une belle histoire d'amoureux du Lubéron, dont on découvre la géographie, la faune, la flore au fil des pérégrinations du narrateur, qui se retrouve embarqué dans une drôle d'aventure lorsqu'un orage éboule le mur de son voisin. Tous deux découvrent des vestiges d'un autre temps, celui du peuple gaulois des Albiques, et font connaissance avec leurs croyances et leurs légendes : le mont Ventoux, le dieu Vintur, son fils Mistral, capricieux et espiègle, que seule la toutouro peut parfois calmer... C'est une lecture rafraîchissante et pittoresque.

Face à l'invasion de personnes qui dérangent, tout s'emballe et l'histoire se répète : il faut les identifier, les quantifier, les enfermer, et pourquoi pas, les exterminer...

Face à un régime qui opprime, il faut à nouveau choisir son camp: collaborer, subir ou résister ?

Roman très déroutant qui interroge les nouvelles technologies et nous rappelle que les hommes restent les mêmes...

C’est en lisant la critique de @michel69004 que j’ai eu envie de lire ce livre.

Au début j’ai été gêné par la narration faite par un jeune adolescent et puis de fil du temps on se laisse happer par l’histoire.

Ce petit groupe d’ami(e)s grandis et l’arrivée des grêlons vont chambouler leurs vies et le reste du monde.

Un récit inattendu, qui m’a tout de même donné froid dans le dos.

Je ne regarderais plus jamais les appareils photo de la même manière…

Bonne lecture !

Le dit du mistral par olivier Mak Bouchard

Sorti en 2020

332 pages

J'ai lu ce livre au format papier

Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ? L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.

S’il se nourrit des œuvres de Giono et de Bosco, Le Dit du Mistral n’est pas un livre comme les autres. C’est le début d’un voyage, un roman sur l’amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir. C’est un récit sur le refus d’oublier, une invitation à la vie où s’entremêlent histoires, légendes et rêves. C’est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d’un univers, un télescope aimanté par les dieux.

Mon avis

Je n'ai pas apprécié complètement ce livre. Autant j'ai beaucoup aimé la première partie autant je suis passée,à côté de la seconde.

Au lieu de partir sur le monde des légendes, u rêve et de l'imaginaire, j'aurais préféré rester sur la suite du thème de la première moitié

Je n'ai pas , non plus, compris qui était le personnage principal.

Je pense que cette situation vis à vis de ce livre vient de moi. Je l'ai commencé peu de temps après mo, retour de l'hôpital et mon rythme de lecture n'était pas géniale.

Malgré tout je retenterais l'expérience de lire un autre titre de l'auteur

Comtes et légendes du Lubéron. Histoire qui se laisse lire.