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Solène Azelma Sigaux

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Note moyenne : 7.79/10
Nombre d'évaluations : 14

0 Citations 17 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Solène Azelma Sigaux

Sortie France/Français : 2019-02-15

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par AlexianeTh 2018-05-11T15:53:54+02:00
En toute transparence

Pour lire la chronique en entier, c'est par ici :

http://marmiteauxplumes.com/en-toute-transparence-de-solene-azelma-sigaux/

Je remercie l’autrice pour ce service-presse ainsi que pour sa confiance.

Azelma nous propose un petit livre assez court dans le genre fantastique, pouvant s’adresser à partir d’un public préadolescent. Chacun peut y trouver son compte : au-delà du fantastique, paranormal et l’humour qui peut plaire au plus jeune, les adultes peuvent de leur côté être touchés par le message que tend à faire passer l’autrice.

Brenda est une adolescente très effacée, solitaire et mal dans sa peau. On ne peut pas dire qu’elle soit très à l’aise entre ses camarades de classe qui lui mènent la vie dure et sa famille, notamment ses parents, qui sont que peu, voire pas du tout, présents et aimants. La jeune fille finit par ne désirer qu’une chose : devenir invisible pour avoir la paix, respirer à nouveau, s’émanciper de ce monde où le regard des autres prime sur l’identité et le bien-être personnel. Sauf qu’un beau jour, Brenda disparait. Vraiment. Devenue invisible, l’adolescente va découvrir le monde sous un nouveau jour et n’est pas au bout de ses surprises. Il se pourrait que ce ne soit que le début d’une spirale infernale… mais qui pourrait bien bouleverser son existence.

Ce qui est appréciable, c’est que l’autrice ne s’attarde pas en fioritures et son écriture sert à merveille son récit simple, mais lourd de sens, de messages qui peuvent parler à tous. Tout se lit avec une grande fluidité, aidée parfois par un langage un peu plus familier, sans plonger dans le vulgaire. C’est une adolescente qui nous raconte son histoire, ses rencontres ainsi que toutes ses introspections.

Oui, il faut dire que l’on peut se retrouver en Brenda. Qui n’a pas un jour souhaité disparaitre, se glisser dans un petit trou de souris ? Qui n’a pas un jour pensé que ce serait bien de devenir invisible, transparent même le temps d’une petite heure ? C’est la chance — ou pas ? — qu’a Brenda. À travers ses yeux, l’on découvre les aléas d’une telle situation ou encore ses avantages, mais nous n’en dirons pas plus. C’est aux lecteurs de le découvrir !

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Commentaire ajouté par AlexianeTh 2018-07-23T10:33:24+02:00
Absurditerre

En l’an 3000, notre bonne vieille planète a bien évolué. Un futur utopique où l’argent, les frontières, la tyrannie, le racisme, la pollution et tant d’autres fléaux/habitudes de notre propre époque n’existent plus. Afin de perpétuer cette prospérité, plénitude et cette paix, l’Éducation décide d’intégrer un nouveau programme scolaire afin que les enfants comprennent les plus grandes erreurs de l’Humanité et ce qui a permis à la Terre de devenir ce qu’elle est en 3000. Rami, un instituteur du Bois Etoilé, est donc chargé d’instruire ses petits élèves sur l’Histoire de l’Ancien Monde.

Si En toute Transparence pouvait s’adresser à un public assez jeune, Absurditerre demande un peu plus de recul et de maturité pour comprendre le véritable fond de ce récit. Il est néanmoins vrai qu’il peut y avoir deux lectures : une, plus légère et « sans prise de tête », vouée à apprécier la qualité d’écriture et l’imagination, une seconde, plus lourde de sens et de philosophie.

Ici, la narration est fractionnée en plusieurs contes, parfois interrompus par les élèves de Rami qui s’interrogent, s’indignent ou éclatent de rire.

Pour commencer, Azelma Sigaux met en place son Nouveau Monde afin que nous comprenions bien où nous atterrissons et pour que nous appréhendions au mieux les enseignements de l’instituteur. Elle prend le soin de décrire les décors, les nouvelles mœurs et modes de vie. Les descriptions sont passionnantes, loin d’être pesantes ou lassantes ; toutes servent à notre assimilation et immersion. Elles frôleraient presque nos fantasmes de vie idyllique. Aussi, grâce à cette mise en place, nous comprenons pourquoi ce programme sur l’Ancien Monde est imbriqué dans le système éducatif et l’état d’esprit de Rami lorsqu’il doit aborder le premier jour d’école au Bois Etoilé. Ainsi, nous pouvons être mitigés comme enthousiastes à cette idée.

L’autrice nous propose une série de contes en soignant ses diverses transitions : nous basculons de l’un à l’autre en un enchainement logique qui nous permet de suivre le fil sans se perdre. Les thématiques sont abordées avec finesse, intelligence, mais Azelma utilise tous les outils à sa disposition pour retranscrire ses contes qui pourraient inspirer les fables. Une nouvelle De la Fontaine à sa manière ? Il est vrai que les morales soulevées, parfois donc avec les solutions débouchant sur le monde utopique de Rami et ses élèves, poussent à réfléchir et à s’interroger. Toutefois, tous les thèmes ne sont pas évidents et il faut parfois avoir l’estomac quelque peu accroché ; mais il est sans doute question d’une volonté de l’autrice de nous placer face à notre propre hypocrisie et décadence. Un uppercut qui ponctue notre lecture, interpelle et reste en mémoire.

Tout comme le titre le laisse à penser, l’absurde est bien souvent de mise, traitant des sujets tantôt avec humour, tantôt avec une étrangeté qui pousse le lecteur à s’interroger sur la pertinence du conte en lui-même et sur ce qu’il peut amener. Néanmoins, l’autrice sait rebondir avec ses différents personnages nés dans l’Utopie (Nouveau Monde ?) et les fait devenir nos propres interrogations et autres interventions. Rami est surtout là en guise de pont, joignant les faits de l’Histoire et de l’explication de ses échecs, et la translation, interprétation des enfants.

Enfants qui sont loin d’être toujours agréables, hérissés de piquants dans leur verbe qui peut mettre à mal notre égo d’individus du 21e siècle ! Par ailleurs, ils ont tendance à jouer sur les nerfs de leur instituteur qui doit garder son calme et, en soi, c’est un profond indicateur de sa qualité d’être humain, de cette nature qui ne peut changer malgré toutes les bonnes résolutions et l’évolution pluriséculaire. La colère, l’impatience, l’excitation, le rire, la joie, la tendresse… Ce qui peut, en outre, faire le propre de l’Homme.

Le fantastique reste assez présent, voire parfois la science-fiction, couplé à l’absurde que nous avons évoqué plus haut, afin de corroborer le dérouler des contes. C’est donc sans réelle surprise (ou presque) que nous rencontrons un chat qui parle, une énorme machine avec un marqueur géant voué à tracer une ligne sur le territoire de tout un pays, des Aliens… bien sûr, nous ne préciserons pas dans quel contexte ni intérêt tous ces protagonistes et objets s’imbriquent dans le récit.

[Pour lire toute la chronique : http://marmiteauxplumes.com/absurditerre-dazelma-sigaux/]

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Commentaire ajouté par Aryia 2018-08-25T13:14:44+02:00
Absurditerre

Je devais avoir six ou sept ans la première fois que j’ai affirmé à mes parents, avec beaucoup de sérieux et de gravité, que j’étais une extraterrestre égarée sur Terre. Je ne savais pas comment exprimer plus clairement le profond sentiment de « décalage » que je ressentais continuellement : je ne me sentais pas à ma place dans ce monde, dans cette société aux mœurs si étranges, aux règles si compliquées … et à la logique fort peu évidente. Et malheureusement pour moi, les choses ne se sont pas arrangées, bien au contraire : aujourd’hui encore, je me demande où diable ai-je atterrie ! Vous comprendrez donc que le titre de cet ouvrage – joli mélange entre « absurdité » et « terre » qui veut tout dire – a attiré mon attention … Et je suis vraiment très heureuse que l’auteur ait acceptée ma demande de service de presse, ce fut un réel plaisir de découvrir ce petit roman à la couverture si magnifique !

En l’an 3000, les habitants de la Terre vivent en harmonie. Entre eux, et avec la nature. Respect, égalité et générosité sont les fondements de cette société sans frontières ni guerres, sans violences ni gouvernances. Les comités d’éducation, chargés de concevoir les programmes scolaires – identiques pour tous les enfants du globe – font ainsi appel à l’avis du peuple pour entériner leurs décisions … Et comme chacun leur fait confiance, leurs propositions sont généralement adoptées. Cependant, le jour où le sujet du référendum est « Voulez-vous que nos enfants connaissent l’existence des maux qui ont détruits l’Ancien Monde ? » – drames du passé que les membres des comités avaient choisi de taire pendant des siècles –, le résultat est plus mitigé … mais positif. Ainsi, puisqu’il vaut mieux « prévenir que guérir », tous les enseignants du monde devront cette année apprendre aux enfants les catastrophes de l’humanité, afin d’éviter que l’humanité ne reproduise un jour les mêmes erreurs. Mais quelles seront les conséquences de ces révélations ?

Imaginez un monde sans gouvernement, un monde sans argent, un monde sans frontière, un monde sans pollution, un monde sans guerre, un monde sans maltraitance animal … un monde idéal, où chacun respecte chacun, où vous avez la possibilité de faire ce qui vous plait sans avoir à rendre de compte à personne du moment que vous ne dérangez personne, où tout le monde est heureux et où tout le monde aide tout le monde. Et maintenant, imaginez-vous tenter d’expliquer aux enfants de ce monde idyllique ce que c’est que l’argent, que la démocratie ou la monarchie, que le meurtre ou la justice … Et surtout, essayez d’imaginer leur réaction. A votre avis, que penseraient-ils de tout cela ? Plus important encore : mettez-vous à leur place … comment réagiriez-vous ? que penseriez-vous ? Ce livre, il nous invite à prendre du recul, à poser un regard extérieur sur notre monde, sur notre société … et ainsi d’en apprécier toute l’absurdité.

En effet, si nous faisons l’effort de tâcher de nous délivrer de tout l’endoctrinement social que nous subissons depuis notre naissance – qui veut nous faire croire que les frontières sont légitimes, et qu’il est parfaitement raisonnable d’avoir besoin d’une autorisation pour franchir une ligne invisible et imaginaire, décidée arbitrairement par les Grands de ce monde –, alors nous ne pouvons que nous dire « Mais quelle aberration ! ». Nous vivons dans un monde – et l’anecdote est véridique –, où une maman va appeler son fils pour diner par sms interposés, alors qu’ils sont dans la même pièce ! Nous vivons dans un monde où nous ne pouvons rien faire sans « l’assistance » d’une machine : ce sont désormais des bracelets « intelligents » qui nous dictent combien de kilomètres nous devons courir pour évacuer le surplus de calories du repas ! Nous vivons dans un monde où nous torturons des animaux innocents … pour rien, car la surproduction au nom de la sacro-sainte « Croissance » nous conduit à jeter des tonnes et des tonnes de viande. Nous vivons dans un monde où nous courrons après la productivité, après l’argent, après les richesses, au détriment du bonheur : nous passons notre vie à courir dans tous les sens, à stresser, à penser que plus notre compte en banque sera rempli mieux ce sera, alors qu’à côté nous n’avons même pas le temps de jouer au Monopoly avec nos enfants … Nous vivons dans un monde qui se meurt, sur une planète que nous tuons à petit feu, nous détruisant nous-mêmes sans vouloir le voir …

Car voilà ce que dénonce ce livre, également : l’aveuglement volontaire de l’humanité. Nous nous mettons des œillères, pour ne pas voir ce qui dérange. On se dit qu’on ne peut rien faire, à notre niveau, et alors des milliards de veaux et d’agneaux sont égorgés dans d’atroces souffrances chaque jour. On croit nos gouvernements qui affirment que l’électricité est une énergie « propre » – alors qu’il semble évident que les déchets nucléaires sont tout sauf propres ! – et alors on se rue sur les voitures électriques, qui vont nécessiter la construction de nouvelles centrales … Centrales que les ingénieurs ont « l’excellente » idée de construire sur des failles sismiques, alors qu’un minimum de bon sens suffit pour comprendre que c’est dangereux. On suit aveuglément les « modes » vestimentaires, jetant notre collection de jeans datant de six mois à peine pour en acheter de nouveaux, en réalité rigoureusement identiques, mais que « tout le monde s’arrache » … et voici des hectares et des hectares de champs de coton qui finissent à la poubelle ! Les exemples se multiplient, le livre en apporte d’autres, mais ce qu’il en ressort, finalement, c’est bien : allons-nous continuer à suivre aveuglément le troupeau, ou allons-nous choisir de montrer qu’un autre chemin existe ?

Malgré tout, ce roman ne nous oblige pas à être d’accord avec tout ce que dit l’auteur : en tant que croyante, je suis donc parfaitement en désaccord avec le conte abordant l’absurdité de la croyance en un Créateur – mais je suis d’accord avec le fait que les extrémismes sont dangereux ! A chacun, finalement, de se faire sa propre opinion, en fonction de ses convictions, de ses intérêts … Ce livre n’impose rien, il expose. Il expose des situations dont le ridicule est poussé à son paroxysme. Le lecteur est obligé de réfléchir, de faire un travail d’interprétation, d’analyse, d’appropriation du message véhiculé, afin d’en retirer ce qui correspond à son propre cheminement de pensée, à sa propre vision critique de la société. Mais ce livre ne laissera personne indifférent, parce qu’il montre crûment la cruauté, oui la cruauté, de notre monde. C’est un livre coup de poing, un livre qui va très loin pour nous obliger à nous demander : mais voulons-nous vraiment en arriver là ? Car, le retournement de situation final le montre bien : l’humain est, par essence, par nature, attiré par le pouvoir, la violence, la gloire … Même si je ne m’attendais pas à cela, je trouve finalement que cette fin est encore plus évocatrice que tout le reste … et c’est même douloureux de s’en rendre compte.

En bref, un ouvrage très intéressant, très joliment écrit, qui a pour objectif d’ouvrir les yeux du lecteur pour l’inviter à voir plus loin que le bout de son nez. J’ai énormément apprécié le fil rouge du récit : un instituteur qui, par l’intermédiaire de contes subtilement choisis, transmet à ses petits écoliers l’Histoire … et surtout, j’ai beaucoup aimé les réactions de ces enfants. Choqués, mais pourtant fascinés par toutes les atrocités qu’ils découvrent, ils sont tiraillés entre l’éducation qu’ils ont reçus depuis leur naissance et l’attrait de ces terribles choses qui sont notre quotidien … C’est un livre assez dur, certains passages sont même vraiment difficiles à supporter, mais c’est un livre qui ouvre tout de même à l’espoir : tout n’est pas perdu, on peut cheminer vers un monde plus sain, plus harmonieux … Le monde parfait et idéal n’adviendra jamais, car la nature humaine est ce qu’elle est, mais en acceptant une vie plus simple, on pourrait tout de même avoir une vie plus belle !

http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2018/07/absurditerre-azelma-sigaux.html

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Commentaire ajouté par cocomilady 2018-09-05T19:16:36+02:00
Absurditerre

Un livre positif, plein de bonnes idées pour une société plus humaniste.

http://cocomilady2.revolublog.com/absurditerre-p1385752

Ce roman est plus un recueil de nouvelles qu'une véritable histoire.

En effet, nous nous situons dans le futur, à une époque ou la paix règne sur une Terre paradisiaque. La nature y a repris ses droits, les armes et la guerre n'existent plus, ni l'argent qui corrompt le monde. On suit les cours d'un professeur qui, avec d'autres gardiens du passé de l'humanité, va se voir confier la charge difficile d'expliquer et dévoiler aux jeunes humains les erreurs passées qui ont conduit à la quasi extermination de l'espèce humaine.

Dans ces différents exemples, contés sous forme de contes philosophiques, on entrevoit les problèmes et les malaises de notre société actuelle. Les enfants réagissent ensuite à chaque histoire de façon plus ou moins drôle. Il est intéressant de voir qu'il y a en a toujours des bons et des mauvais prêts à se laisser corrompre très facilement.

Le roman est super intéressant, j'ai eu un coup de coeur pour la première histoire, avec ces SDF qui se créent un monde à eux, et je trouverais génial que cette merveilleuse idée soit appliquée dans la réalité via un vrai site d'échanges de services gratuits.

L'auteure a de belles idées, j'ai vraiment été conquise, même si j'aurais encore plus apprécié s'il y avait eu une véritable histoire de fond, une intrigue parallèle où l'on verrait l'évolution de ce nouveau monde et de ses habitants suite à cette révélation.

Mais ce qui est sûr, c'est que ce roman m'a touchée, alors je vous le conseille vivement. Il est édifiant et laisse songeur ! Espérons qu'un tel monde existe dans le futur et que l'Homme apprenne la sagesse, l'empathie et le respect <3

Cocomilady

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Les éphémères sont éternels

Quel crève-cœur que de devoir sélectionner un unique petit extrait pour illustrer cette chronique au détriment de la myriade d’autres passages percutants et magnifiques dont regorge ce récit ! C’est un problème que j’avais déjà rencontré avec Absurditerre de la même autrice : chaque page abonde de petites phrases aussi belles que frappantes qu’on aimerait partager au monde entier ! Je suis définitivement sous le charme de la plume d’Azelma Sigaux, et dans la famille, je ne suis pas la seule : Absurditerre est devenu le livre préféré de Petit frère, pourtant grand réfractaire à la lecture, qui l’a déjà lu plus d’une dizaine de fois (à l’endroit, à l’envers, par chapitre …) et qui semblait intéressé par le résumé de ce nouveau roman, et maman est impatiente de découvrir Les éphémères sont éternels, ayant elle-aussi beaucoup aimé Absurditerre … Bref, autant dire que j’avais intérêt à le lire vite si je voulais pouvoir le terminer avant que quelqu’un ne me le pique !

2042. La mort est abolie : grâce à une découverte aussi prodigieuse qu’inespérée, l’immortalité est désormais une réalité. Au lendemain de leur vingt-troisième anniversaire, âge considéré comme le moment optimal de la vitalité, chaque individu doit recevoir sa première injection de Bogolux, injection qui sera renouvelée tous les trois ans. Parallèlement à cette obligation, l’interdiction d’enfanter est également décrétée afin d’éviter de surpeupler la planète … Mais certains couples bravent l’interdit et donnent illégalement naissance à des enfants. Pour protéger June, ses parents le gardent précieusement enfermé dans la cave. Mais, après dix ans de captivité forcée, le petit garçon s’échappe … Traqué par les forces de l’ordre, qui ont pour mission d’abattre sans sommation tout enfant, June ne doit la vie qu’à l’intervention de Bernie, mortel lui aussi. Le jeune garçon rejoint alors les rangs des Ephémères, poignée d’enfants recueillis par Bernie qui, comme June, ont développé d’étranges capacités extrasensorielles dont ils se servent pour tenter d’éveiller les consciences de ces immortels dépendants et déprimés de leur vie éternelle …

Depuis la nuit des temps, la grande quête de l’homme, c’est l’immortalité. L’abolition de la mort. La vie infinie. Pour ne pas perdre ceux qui nous sont chers. Pour ne pas sombrer dans l’oubli une fois revenus à la terre. Pour gagner quelques années de vie supplémentaire, les hommes sont prêts à tout … Même à disséquer semaine après semaine un malheureux poisson, unique en son genre, immortel et doté d’incroyables capacités autorégénérantes. Parce qu’après tout, ce n’est qu’un misérable animal, et nous sommes des Hommes, donc nous avons le droit de faire souffrir un simple poisson pour servir nos propres intérêts, n’est-ce pas ? Surtout si cela peut rapporter des sous aux puissants de ce monde … Mais ça, bien sûr, on ne le dit pas. Il ne faudrait surtout pas que ces milliards d’immortels en viennent à se rebeller contre l’ordre établi et qu’ils cessent de consommer du Bogolux ! Alors, on leur rappelle continuellement quelle est leur chance : « Le monde leur appartenait. Ils avaient l’opportunité de voir défiler les siècles, ils avaient la chance de ne plus manquer de temps. Ils pouvaient expérimenter tout ce qui leur traversait l’esprit. Ils étaient capables de survivre à toutes les folies. Jamais ils ne connaitraient les bombardements ni les cancers, et encore moins les problèmes de la vieillesse » …

Imaginez un monde peuplé d’immortels, un monde où les maladies n’existent plus, un monde où la vieillesse n’existe plus : tout le monde est continuellement en excellente santé, en bonne forme. On a tout le temps du monde devant soi : même les projets les plus titanesques deviennent réalisables. Alors que les « humains pré-Bogolux » mourraient sans avoir accomplis leurs rêves, faute de temps ! Imaginez un monde où la guerre est impossible : s’il n’est pas possible de tuer ses ennemis, comment voulez-vous mettre fin aux conflits ? Imaginez un monde à l’économie florissante, où il y a du travail et un logement pour tout le monde et où les problèmes financiers n’existent plus. Ça fait rêver, n’est-ce pas ? Je pense que si l’on nous proposait de choisir entre mortalité dans notre monde en perdition et immortalité dans cette société apaisée, on n’hésiterait pas bien longtemps … Même si cela signifie démembrer quotidiennement un poisson pour fournir suffisamment d’élixir de vie éternelle (« après tout, ce n’est qu’un animal ! » diront beaucoup).

Mais si je vous dis que cette vie éternelle se double d’une interdiction formelle d’avoir des enfants, d’une baisse progressive des facultés intellectuelles, d’une obligation de travailler ad vitam aeternam (« pour la vie éternelle », et ce n’est plus une expression), sans oublier une déprime grandissante au fur et à mesure que l’euphorie du début retombe … Cela vous donnerait-il toujours envie ? La vie peut-elle avoir un sens sans la mort ? C’est la première question que nous pose ce livre : « entre un magnifique mandala qui s’envole au moindre coup de vent et un tableau indélébile aux couleurs ternies par le temps, lequel des deux est le plus mémorable ? » … Entre une vie courte mais intense et une vie longue mais monotone, que préférons-nous ? Azelma Sigaux nous présente ici un monde figé, comme si le temps, au lieu de s’étendre comme on aurait pu le penser, c’était finalement arrêté. Chaque jour ressemble au précédent. Et ceux qui auparavant craignaient la mort sont désormais prisonniers à tout jamais de la vie. « Ne jamais tenter de mettre fin à ses jours » par le feu, voici l’une des grandes règles. Condamnés à vivre une vie sans joie, sans espoir, sans rêve. Et désormais, la mort ne viendra jamais les libérer de leurs tourments.

Face à ces immortels, il y a les Ephémères. Ces enfants miraculés, fruits de l’insubordination d’immortels bien décidés à donner la vie. Mortels, doués de capacités extrasensorielles, ces jeunes croquent la vie à pleines dents. Ils ont la tête et le cœur pleins de rêves. Leur vie est loin d’être aussi confortable que celle des immortels : traqués, ils sont obligés de se cacher dans un bunker souterrain, séparés de leurs parents, considérés comme des criminels qu’il faut abattre à tout prix … Et pourtant ils sont heureux. « La vie est courte, mais elle est belle », nous dit Bernie, doyen des Ephémères, qui voit sa fin approcher. Sans crainte, sans regrets. Car il a pris soin de ces enfants, de ses enfants – non pas de sang mais de cœur – et il sait que « la mort fait partie de la vie ». A ses yeux, c’est la peur de la mort elle-même qui « procure l’envie d’embellir notre existence et celle des autres » … Car Bernie ne se bat pas pour lui-même, il se bat pour les autres. Pour ces petits Ephémères qu’il a aidé à grandir, mais aussi pour ces immortels prisonniers de cette immortalité imposée par les autorités, prisonniers de leur esprit en pleine décadence …

En bref, comme je m’y attendais, Azelma Sigaux nous offre une fois encore un magnifique récit qui fut un nouveau coup de cœur. J’aime sa façon de raconter les histoires, et j’aime les histoires qu’elle nous raconte. J’aime l’équilibre qu’elle sait trouver entre récit captivant et éveil des consciences. J’aime la poésie de sa plume, j’aime le rythme de ses intrigues. J’aime ses personnages, attachants et fragiles. Et j’aime les messages qu’elle transmet sans en avoir l’air, j’aime sa manière de nous inviter à réfléchir sur la vie, sur le monde, sur notre société, sur nous-même. Je pourrais parler des heures durant de ses romans, tant ils me secouent, tant ils me passionnent, tant ils m’interpellent. Vraiment, Les Ephémères sont éternels est un roman qui plaira autant aux amateurs de récits de science-fiction qu’aux adeptes d’essais philosophiques, car ici, l’histoire se mêle habilement à la réflexion, et chacun peut y trouver son compte. Alors, n’hésitez plus et procurez-vous ce livre ! Et ensuite, posez-vous la question : préférez-vous le fragile coquelicot qui fane à peine cueilli, ou le solide mais morne bouquet en plastique ?

https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2019/04/les-ephemeres-sont-eternels-azelma.html

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Les éphémères sont éternels

« Si l’homme demeure immortel, quelle est sa raison d’être ? »

C’est par cette citation d’un auteur inconnu que nous débutons cette chronique consacrée au nouveau roman d’Azelma Sigaux. Une citation que nous pensons adéquate étant donné les thématiques de l’ouvrage : l’immortalité… et l’éphémère.

Dans un avenir pas si lointain que cela, l’humanité a atteint l’apogée de ses rêves les plus fous : venir à bout de la Faucheuse, se rire d’elle et préserver une jeunesse éternelle. Oui, l’Homme a accédé à l’immortalité par un coup du sort, une découverte scientifique phénoménale.

Un tout petit, minuscule, poisson : le bogo.

Grâce à lui, à cet être auto régénérant, hommes et femmes n’ont plus à s’inquiéter de rien, dès leur vingt-troisième anniversaire. Il suffit d’une injection tous les trois mois.

Rien de bien grave. Rien de bien contraignant.

Plus aucune maladie, plus de temps, plus de productivité, plus d’argent, plus de… Attendez. Éteignons la télévision qui diffuse les grands discours de politiciens, ces puissants dans le monde qui ne songent qu’aux profits et à l’état de leurs finances. Voilà. Maintenant, admirons-nous dans le jaune des yeux, même si nous ne savons plus quoi dire, qu’il est difficile de réfléchir et d’aligner deux phrases cohérentes. Le cerveau n’a pas l’air très bien, mais rien d’alarmant ! L’immortalité a son prix.

Peut-être, comme celui de ne plus pouvoir donner la vie sous peine que les enfants soient exécutés sur-le-champ, peu importe l’âge, peu importe qu’ils soient encore endormis dans leurs berceaux.

Il ne faut pas surpeupler la Terre plus qu’elle ne l’est déjà. Il faut que notre planète reste viable, propre, saine… à quoi servirait l’immortalité si la Terre n’est plus que décrépitude ?

Mais June est une exception. Un petit garçon mortel né de la persévérance maternelle. Peut-être le cinquante-troisième essai ? De l’égoïsme ou un profond amour de la vie que l’on n’identifie pas ? Mais vivre dans une cave jusqu’à vingt-trois ans, c’est long et ennuyeux.

Alors June s’échappe, il part. Il est traqué par les forces de l’ordre — ces gardiens de la « paix » —, il fuit, il veut vivre. Bernie, mortel lui aussi, lui sauve la vie, comme à bon nombre d’autres enfants comme Accident, Numéro deux, Mars, Loula, Décembre…

Et June est recueilli, protégé, entouré de ces individus ayant eux aussi des capacités extrasensorielles. Mais peut-être n’est-ce pas les mortels qu’il faut sauver en premier lieu.

Peut-être est-ce l’Immortalité qui a besoin des Éphémères.

Azelma Sigaux parvient une nouvelle fois à trouver le juste équilibre entre la fiction et les messages qu’elle souhaite transmettre. Plume écolohumaine, elle réussit à nous emmener dans des endroits, lieux fantastiques qui sont en réalité de l’anticipation. « Si rien ne change, si l’Homme poursuit sa route sans aucune prise de conscience, voici ce qui pourrait advenir de nous. »

Mais là encore, ce n’est pas un matraquage en bonne et due forme de faits, schémas, statistiques, de pointage du doigt si culpabilisant qu’on ne désire plus écouter. À travers l’histoire, les personnages, les tenants et les aboutissants d’un univers et d’un enchainement imaginé, l’autrice nous montre le « possible. »

Dans Les Éphémères sont éternels, Azelma Sigaux traite de la mort, de notre conception de la mort et de la nature humaine.

Deux idées s’affrontent : ceux qui refusent la vieillesse, les maladies, d’assister au trépas des êtres chers… Et ceux qui croquent la vie à pleines dents, qui acceptent chaque ride comme une page écrite de leur histoire, un accomplissement, qui comprennent que la mort est naturelle et indispensable pour le cycle de la vie (non, ne chantez pas le Roi Lion, nous l’aurons dans la tête après.)

Encore une fois, Azelma laisse tout de même une certaine liberté aux lecteurs. Elle lui permet de réfléchir, de se poser des questions sur ces deux idées/convictions, et en soi, de faire son propre choix. Elle garde cependant la mainmise sur le final, mais vous comprendrez pourquoi.

La construction du récit démarre par un jeune homme en proie aux doutes rendant visite à son grand-père. Les premiers cailloux dans la mare sont jetés, il ne nous reste plus qu’à faire un petit saut dans le temps (avant ou après ?). Tout commence en réalité avec June, une fois les premiers ciments de l’univers posés. Il est notre fil conducteur, celui que nous suivons et par qui nous faisons de nouvelles rencontres. Notre point A auquel nous nous attachons et vers lequel nous revenons toujours, même si nous dérivons sur d’autres points comme avec Bernie, Loula, et d’autres protagonistes annexes que nous ne citerons pas ici.

Chaque personnage apporte sa pierre à l’édifice, chacun amène sa sensibilité, son vécu, et apporte un témoignage souvent poignant. Un point de vue qui construit un peu plus le récit et met en place les motivations, les souhaits.

La question sur la notion de la mort et de la souffrance amène l’interrogation sur la notion de la vie. Quel moteur lui donner s’il n’y a plus d’échéance ? Peut-on être ivre de vie quand le verre ne se videra jamais ?

Azelma Sigaux nous plonge dans une intrigue à plusieurs niveaux et donc, plusieurs lectures. Pour le plaisir de lire un roman de dystopie, pour celui de la réflexion, pour la philosophie, pour la prise de conscience. Il en va de la critique de la société, de la conscience écologique, d’alarmes ou d’appels sur la nature humaine.

Si Bernie hurle dans un mégaphone, l’autrice, elle, nous chuchote dans l’oreille.

La plume est à l’image de l’histoire : intelligente. Poétique aussi. Fine. Élégante, pertinente. L’univers riche est soutenu par une lecture fluide, où chaque phrase peut contenir un message important.

Les Éphémères sont éternels s’adresse à tout type de lectorat… parce que nous sommes convaincus que peu importe l’âge, les messages seront entendus, compris et transmis.

C’est la grande force d’Azelma Sigaux : raconter une histoire tout en murmurant à nos consciences.Aussi délicate qu’un mandala qui se dissout au vent… ou qu’un coquelicot offert au soleil dans un champ.

Lien vers la chronique : http://marmiteauxplumes.com/les-ephemeres-sont-eternels-dazelma-sigaux/

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Commentaire ajouté par Chrisbookine 2019-08-09T06:37:50+02:00
Absurditerre

Ce livre est une réflexion sur notre mode de vie mercantile, où l'argent et le pouvoir pourrissent nos rapports humains. La forme adoptée avec des petites fables et anecdotes racontées par un maître d'école à de jeunes enfants à l'an 3000 est originale mais un peu trop didactique à mon goût. Cela reste une belle découverte et un bon support pour s'interroger sur son propre comportement.

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Commentaire ajouté par zoute1 2019-12-11T23:05:49+01:00
Absurditerre

très belle histoire qui nous pousse à réfléchir sur notre monde et notre façon à nous êtres humain, de nous comporter, pour essayer de faire mieux dans l avenir mais surtout d arrêter de se mentir et de regarder nos erreurs en face ! beaucoup d imagination et de métaphore qui pousse à la réflexion aux fur et à mesure des petites nouvelles sous forme de contes inventés mais qui pourtant, pour certaines rappellent des vérités historiques. J ai refermée ce livre en me disant qu il contient une sacré dose de sagesse et d imprévu !! mais j ai beaucoup aimé !! :)

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Les éphémères sont éternels

L'homme cherche à devenir immortel mais n'a réussi qu'à s'en persuader à coup de chirurgie esthétique. A long terme, la vie éternelle ne serait-elle pas ennuyeuse ? Peut être agréable si tout le monde avait de quoi vivre décemment...

Ce livre démontre que la vie vaut la peine d'être vécue même si l'on rencontre des difficultés.

Pour moi, c'est l'amour, l'amitié qui donne un sens à la vie.

Azelma Sigaux a écrit un livre qui amène à réfléchir et à s'interroger sur les vraies valeurs.

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Commentaire ajouté par Zamy 2020-01-06T17:49:48+01:00
Absurditerre

En 3000, certains concepts n’existent plus, comme le meurtre, la télévision, les pièces et les billets, les armes à feu… En 3000, il fait bon vivre sans gouvernement, sans argent, sans violence, en étant proche de la nature et en comptant sur l’entraide et la bienveillance.

Nous suivons donc un cursus scolaire de l’an 3000 dont les cours reprennent les thèmes de l’Ancien Temps (le nôtre). Mais en ravivant les souvenirs de l’Ancien Temps, certaines dérives semblent ressusciter…

À travers l’absurde, ce sont tous les aspects négatifs et les failles de notre civilisation qui sont pointés du doigt : argent, pouvoir, guerre, frontières, justice, maltraitance animale, technologie, fanatisme… Sous forme de contes, les textes lus par le professeur aux enfants ne sont jamais moralisateurs (rien n’est tout blanc ou tout noir) et mènent à la réflexion.

Très critiques, certaines nouvelles se terminent toutefois sur des notes positives qui laissent place à l’espoir. L’humanité est capable du pire, mais aussi du meilleur si elle s’en donne la peine. C’est ce que j’ai aimé le plus dans ce roman que j’ai dévoré : pas de pessimisme, même si la fin vient jeter un voile sombre sur tout ce qu’on vient de lire.

Un livre très bien écrit, fluide, prenant et qui pousse à la réflexion sur les dérives actuelles, à mettre entre toutes les mains !

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Dédicaces de Solène Azelma Sigaux
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Editeurs

Rebelle Editions : 2 livres

Faralonn éditions : 1 livre

H.Tag Editions : 1 livre

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