William Irish
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Note moyenne : 7.55/10Nombre d'évaluations : 56
1 Citations 40 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
L'heure blafarde se lit sans difficulté. Malgré quelques faciltés scénaristiques et la perspicacité exagérée des personnages, cela reste une oeuvre agréable à lire.
Afficher en entierJ’ai bien aimé ce livre parce que les six nouvelles qu’il contient ont des atmosphères, des longueurs et des styles variés. Par exemple, dans la cinquième nouvelle (One drop of blood, Une seule goutte de sang) l’enquêteur cherche LE détail qui permettra de confondre l’assassin, la troisième nouvelle (Speak to me of death, Dans la gueule du lion), avec la prédiction d’un décès, fait intervenir le thème de la voyance et la dernière nouvelle (It takes only a minute to die, Il ne faut qu’un instant pour mourir) relate à un rythme haletant l’histoire d’un cambriolage qui tourne mal.
Afficher en entierbof bof bof pour ce recueil de nouvelles dont seule la première m'avait vraiment attirée, j'avais entendu parler du film et généralement j'utilise les nouvelles pour voir si le film pourrait me plaire mais cette fois-ci ça ne sera pas le cas. C'est braiment trop court pour se faire une idée et les 6 autres nouvelles sont également trop brève pour apprécier le talent de l'auteur.
Afficher en entierbien à lire
Afficher en entierUne histoire policière qui donne envide continuer jusqu'à la fin sans s'arrêter !!
Afficher en entierEn voyant la couverture vieillotte, on n'imagine pas le contenu de ce petit livre de poche. On croit à quelque chose de ringard mais ce n'est pas du tout le cas. C'est un recueil de cinq nouvelles policières publié en 1966.
"The dog with the wooden leg" raconte l'histoire de Dick, berger allemand avec une jambe de bois. Ce chien accompagne Marty Campbell, son maître aveugle chaque jour au parc. Le vieil homme en profite pour mendier à l'insu de sa fille. Il ignore qu'il va être mêlé à un trafic de drogue à son insu et qu'il est en danger...
"Too nice a day to die" raconte l'histoire de Laurel Hammond, une jeune femme lassée de la vie et qui tente de se suicider. Or, elle survit à sa tentative et se promet de recommencer le lendemain. En attendant, elle profite de son dernier jour sur Terre... Où tout peut arriver !
"The poker-player's wife" raconte l'histoire de Bettina, l'épouse de Joe, joueur de poker invétéré qui organise des rencontres dans des hôtels. Un soir, il perd tout ce qu'il a et sa femme va l'aider...
"Story to be whispered" est racontée par son héros sans nom. Le jeune narrateur dans la vingtaine découvre la ville de San Francisco pleine de pièges. Il nous révèle ses souvenirs et surtout comment il s'est fait aborder par une jeune-fille... D'où les débuts de ses ennuis !
"Boy with a body" raconte l'histoire de Larry Weeks, jeune homme qui veut absolument éviter à son père la prison. Celui-ci vient d'assassiner sa seconde épouse très volage et qui le trompait. Comment Larry va-t-il se débarrasser du corps de l'affreuse victime ? Rien n'est simple !
Ces petites histoires restent encore actuelles et certaines sont passionnantes. Je conseille donc la lecture aux amateurs de mystères.
Afficher en entierJ'ai aimé le style d'écriture de ce roman qui est intrigant dés le début. J'aurais aimé terminer ma lecture sur une certitude, c'est le seul défaut de l'histoire pour moi.
Afficher en entierJ'avais déjà vu le film il y a quelques années et j'avoue que je ne me souvenais plus de toute l'histoire. Ainsi racontée, elle m'a agréablement surpris. J'ai été happé dans l'intrigue sans problème, je trouvais la plume de l'auteur très élégante, poétique par instants, et j'ai donc savouré cette lecture. Le prologue est très accrocheur, un peu ambigu même et le fait de le retrouver à la fin, clos à merveille le livre, sans réellement donner le fin mot de l'histoire. C'est à nous de décider qui est le responsable. Patricia et Bill Hazzard sont attachants et même si j'ai un peu de mal à croire à certains événements, j'ai passé un agréable moment avec cette imposteur...
Afficher en entierLa Sirène du Mississippi, Waltz into Darkness dans la version originale parue en 1947, traduit par Georges Belmont, a été publié par les éditions Gallimard dans la collection Blême en 1950; réédité par Le Livre de Poche Policier en 1964, puis par les éditions Folio en 1973 et en Folio Policier en 2001. Le style de l'auteur est tantôt haché, les mots étant séparés par de nombreux points-virgules, presque télégraphique,: "Grand soleil et ciel bleu; au mois de mai; La Nouvelle-Orléans était un vrai paradis; le paradis ne pouvait être qu'une réplique de La Nouvelle-Orléans: car imaginer plus beau panorama était impossible. Dans sa garçonnière de Saint-Charles Street, Louis Durand s'habillait. Il ne procédait pas à sa toilette matinale: le soleil était déjà haut; notre homme était debout depuis des heures; il était sorti, rentré." (Page 9)..."Ce n'était pas elle. Une autre femme. Pas elle: le mari suivait sur ses talons. Ensuite, toute une famille, dans l'ordre hiérarchique. Une femme encore; et l'espace d'un instant...Non, pas elle." (Page 26)...
...Alternant avec des passages dans une langue plus choisie: "Poing sur la hanche, il inclina le bras, l'offrant avec un sourire et un galant rond de taille qui voulait passer sans doute pour un persiflage badin, mais où l'on pouvait cependant déceler une intention sincère." (Page 37).
Construction: les chapitres assez courts s'enchaînent à un rythme oscillant entre lenteur et accélération du récit, comme une danse suit la cadence musicale.
Thèmes: usurpation d'identité; manipulation psychologique.
L'intrigue:
Mai 1880. Quinze après la mort de sa fiancée, Louis Durand, lassée de sa solitude, veut se marier. Voyant les années défiler inexorablement, cela devient une urgence. Il répond à une annonce matrimoniale. C'est ainsi qu'il entre en contact avec Julia Russel de Saint-Louis. Ils se rencontrent et se marient dans la foulée.
Le jeune couple s'installe dans la maison que Louis a fait construire pour eux et dans leur nouvelle vie. Tout se passe pour le mieux. Mais d'infimes détails, comme de minuscules grains de sable invisibles à l'oeil nu, s'immiscent dans leur existence lisse et lumineuse. Le café que Julia dit adorer alors qu'elle lui avait écrit ne jamais en boire; son canari qu'elle néglige au point de le laisser mourir de faim; sa malle dont elle prétend avoir perdu la clef et qu'elle semble si peu désireuse d'ouvrir...
Un jour, Julia reçoit une lettre de sa sœur dont elle ne semble pas reconnaître l'écriture...Et à laquelle elle n'a pas écrit depuis son arrivée à La Nouvelle Orléans et son mariage. Bizarre!! Louis reçoit à son tour une lettre de la sœur de Julia qui déclare que la lettre que Julia lui a envoyée n'est pas de la main de sa sœur. Elle menace d'alerter la police. La foudre s'abat sur le jeune homme. Si Julia n'est pas celle qu'elle prétend être, qui est cette femme qu'il a épousée? Et surtout, qu'est-il advenu de la vraie Julia?
Le +: Un chef d'œuvre de suspense mis en scène par William Irish, notamment la scène de la visite de la maison par l'agent de location qui nous ferait presque couler la sueur sur le front et se crisper notre estomac d'appréhension.
Un roman qui mérite d'être re-découvert et apprécié à sa juste valeur: suspense et tension dramatique, descente aux enfers, manipulation psychologique, un portrait de femme très fouillé. A chaque instant, on se demande si Jane est seulement une femme sans scrupules prête à tout pour parvenir à ses fins, si elle est le jouet des circonstances de la vie qui l'ont poussée à commettre l'irréparable ou si elle est une criminelle pervertie jusqu'à la moelle. A vous de voir...
Afficher en entierL'auteur a une écriture plaisante, très poétique par moment. Sa manière de raconter les événements est assez originale.
J'ai préféré le film au roman, pour la simple raison, que le film a une fin. Ici, on commence avec des doutes et on termine avec les mêmes doutes. ça peut plaire, ça n'a pas été mon cas.
Une très bonne lecture dans l'ensemble, mais une fin qui me laisse insatisfaite.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de William Irish
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Presses de la Cité : 20 livres
Gallimard : 14 livres
10/18 : 13 livres
Presses pocket : 7 livres
Pocket : 6 livres
LGF - Le Livre de Poche : 4 livres
Omnibus : 3 livres
Rivages : 2 livres
Biographie
William Irish est le pseudonyme de Cornell Woolrich, écrivain américain né le 4 décembre 1903 à New York, où il meurt le 25 septembre 1968.
Né dans un milieu aisé, il suit son père, ingénieur des travaux publics, au Mexique, à Cuba et aux Bahamas. Après le divorce de ses parents, à l'âge de 15 ans, il rentre à New York pour vivre auprès de sa mère, pianiste, et termine ses études en 1925 à l'université de Columbia. Il écrit son premier roman, Chef d'accusation en 1935, influencé par l'œuvre de Francis Scott Fitzgerald. Il est engagé comme scénariste à Hollywood pour travailler sur l'adaptation de Les enfants du Ritz, paru en 1927. Il se marie en 1930 avec Violet Virginia Blackton (1910-1965), fille du producteur de film muet. J. Stuart Blackton., mais cette union est un échec et il divorce au bout de trois mois. Il retourne alors vivre chez sa mère avec qui il vivra jusqu'à sa mort, dans le même appartement d'Harlem. Jusqu'en 1940, les éditeurs refusent de publier ses livres, il publie dans des pulps près de trois cent cinquante nouvelles sous trois noms différents : William Irish, George Hopley et son vrai nom. Il connaît le succès à partir de 1940, avec La mariée était en noir. En 1954, il reçoit le Grand prix de littérature policière en France pour Un pied dans la tombe. Sa mère meurt en 1957, il s'isole de plus en plus, sombre dans l'alcoolisme. Il est amputé d'une jambe atteinte de gangrène. Il meurt d'une attaque en 1968.
De nombreux metteurs en scène ont porté les œuvres à l'écran de ce maître du suspense, notamment Alfred Hitchcock pour Fenêtre sur cour, d'après une nouvelle, et François Truffaut pour La sirène du Mississippi et La mariée était en noir. William Irish a également écrit des récits fantastiques. Les œuvres de William Irish sont parues en France dans la collection Série blême de Gallimard, et ont également été éditées par La Découverte et Rivages.
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