Claire Cantais

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Les bruits chez qui j’habite. Hé non, cela ne parle pas de problèmes mentaux, ce n’est encore moins un roman ! Il fallait lire le synopsis correctement, Zélie ! Ce n’est pas grave, cet album m’a fait rêver. C’est pourquoi je remercie chaleureusement les Éditions L’Edune pour ce service presse.

Claire Cantais et Séverine Vidal. Une illustre inconnue avec une illustre connue. Séverine Vidal m’avait fait rêver avec son roman Quelqu’un qu’on aime. Entre les pages épaisses de cet album jeunesse, nous retrouvons d’ailleurs très clairement sa plume pleine de rêves. Tout est emprunt de poésie, tout est emprunt de douceur. Nous prenons le temps de tourner les pages, de s’attarder sur les détails qu’elles contiennent. Cet album est emprunt d’une tendresse qui réchauffe les coeurs les plus froids, les coeurs trop adultes.

Mais, si Séverine Vidal m’a comblée, j’ai eu un peu plus de difficultés avec les illustrations de Claire Cantais. Ses dessins, surtout. En effet, j’ai trouvé que ses coups de crayons rendent les figures humaines disgracieuses. Ce ne sont pas de beaux portraits. Or, tout ce qui est objet et paysage s’accorde parfaitement avec la plume de notre écrivain. Et parlons de ses découpages, aussi. Ils sont emprunts d’une finesse touchante. Un travail de fourmi minutieux extrêmement bien réussi. Ses planches sont belles, rendant justice au texte à merveille. C’est zen.

Claire Cantais et Séverine Vidal réunies, cela fait des étincelles. J’espère les voir dans une autre collaboration !

Les Bruits chez qui j’habite est un album qui parle de ce fossé, lorsque l’on quitte l’enfance pour l’adolescence. Il nous parle d’une manière très douce, très juste. D’une manière emplie de poésie. La combinaison entre les mots et les illustrations fonctionne à merveille, nous offrant un rendu d’une douce beauté presque nostalgique. Notre narrateur, même si au final, il n’est qu’un anonyme parmi tant d’autre, m’a touché. En moins de cinquante pages, je me suis attaché à lui, à ce bonhomme qui écoute et observe.

Il n’y a aucun faux pas dans ce petit album. Il est beau, plein de poésie, facile à lire, facile à comprendre pour les plus petits. Sa fin, les mots qui achèvent Les Bruits chez qui j’habite peuvent d’ailleurs les faire pousser à la réflexion, peuvent d’ailleurs vous pousser à la réflexion.

Quels ont été les bruits de notre enfance ?

Avec sa plume atypique et entrainante, Claire Cantais nous propose un thriller à la fois haletant et passionnant !

Je ne suis pas spécialement une grande adepte des thrillers et j’en lis très d’ailleurs très peu, mais celui-ci m’a tout à fait convaincue ! J’ai apprécié ce roman principalement pour deux raisons : la plume de l’auteure et l’originalité de l’histoire.

Claire Cantais sait parfaitement tenir en haleine son lecteur ! Une ombre de mystère plane sur tout le roman, semant le doute dans notre esprit et nous donnant envie d’en apprendre plus sur les événements étranges qui apparaissent lors d’un stage de bushcraft estival… Une intrigue palpitante menée d’une main de maître ! Je ne me suis pas du tout ennuyée dans ce roman.

J’ai aimé l’écriture de l’auteure car elle est vraiment recherchée ! La narration est très différente des autres romans que j’ai l’habitude de lire. En outre, le vocabulaire est juste et décontracté ! L’auteure se montre parfois assez crue dans ces propos et j’ai vraiment aimé cet aspect de l’écriture un peu prosaïque !

Nous suivons le quotidien de sept adolescents pendant environ deux semaines. Nous vivons avec eux les dures épreuves de survie, ressentons leurs angoisses face au milieu qui les entourent et aux moniteurs étranges. L’auteure dresse des portraits psychologiques intéressants que j’ai aimé découvrir. Je regrette cependant que nous en sachions plus sur certains personnages que sur d’autres, dont la psychologie et les actes restent assez dans l’ombre.

Au niveau des points négatifs, je regrette un peu le manque de développement que j’ai déjà évoqué brièvement dans le paragraphe précédent. Le roman fait 275 pages et la police d’écriture est assez grande. Je pense que cette histoire aurait pu être encore mieux si elle avait été plus approfondie et moins rapide, si nous en avions appris un peu plus sur les personnages dont la vie nous est très opaque.

Dans l’ensemble, Jours sauvages fut une très bonne lecture. Je vous le recommande vivement si vous souhaitez vous lancer dans une lecture à la fois plutôt courte et dépaysante, atypique et haletante ! Vraiment, n’hésitez pas à vous lancer dans cette lecture !

C'était une lecture assez sympathique. Le mystère planait pendant un bon moment même si il aurait été intéressant qu'il soit un peu plus présent. Les personnages étaient tous assez attachants.

Une bonne lecture en somme !

Comment expliquer l'évolution à un enfant en bas âge ? Ce livre est parfait pour répondre à cette question.

Tout est amené de façon assez poétique. Un joli lien entre l'expansion de l'univers, l'évolution de l'Homme et l'arrivée d'un bout d'chou dans nos vies.

Je trouvais la quatrième de couverture vraiment intéressante et originale et j'avoue avoir été un peu déçue par ce roman.

Il est bien écrit, facile à lire et on a envie de voir où va mener l'intrigue mais au final... pas grand-chose, avec une fin en queue de poisson et plein de questions laissées en suspens.

Côté personnages, j'ai aimé le couple formé par Lucie et Angelo mais j'ai eu du mal à m'attacher aux autres.

En résumé, le roman avait beaucoup de potentiel qui aurait pu être développé et c'est un peu une déception. Dommage...

Survie en pleine nature ariégeoise et plus si affinités.

Nous commençons avec nos adolescents qui vont en stage "bushcraft" dans les Pyrénées du côté de l'Ariège.  Il s'agit d'Angelo, Lucie, Nolan, Moussa, Nouria, Charlène et Eugène. Tous viennent d'horizons différent mais tous vont devoir faire bloc face à la nature de leur stage. Dès leur arrivée dans le camp, ils se rendent compte qu'ils vont devoir suer. Entre les exercices quasi militaires, les repas protéinés, mais surtout ils quittent leurs portables et autres objets technologiques.

Lors de la 1ere semaine, ils se donnent tous corps et âme pour pouvoir participer à la deuxième semaine qui s'annonce très survivaliste. Sauf qu'entre les catastrophes qui leur tombent dessus, les secrets de chacuns, mais aussi les comportements étonnants de leurs moniteurs, à qui peuvent ils vraiment faire confiance. Il faut surtout se méfier de l'eau qui dors. Pas sur que les ados vont garder un souvenir mémorable de ce voyage en milieu périlleux...

J'ai beaucoup apprécié ce jeunesse qui ne nous laisse aucun répit. En effet ici tout est mis en place pour nous tenir en haleine du début à la fin, sans nous laisser le temps de respirer.

L'auteur alterne les points de vue pour nous attirer de plus en plus, de ce fait on ne voit pas les pages se tourner. En effet, on a envie de savoir ce qui va arriver à tel ou tel personnage, et surtout on découvre que finalement certains cache très bien leur jeu et on a envie de dire aux autres de s'éloigner temps qu'ils le peuvent. Mais surtout par moment, l'auteur nous distille le passé d'un personnage dont on ne sais pas grand chose et on se demande qui cela peut bien être, et surtout fait-il partie du camp ou bien es-ce un ancien de passage. J'ai beaucoup aimé ces passages même si j'aurai préféré en avoir un peu plus pour pouvoir cerner un peu plus ce personnage tiraillé.

La partie survivalisme est plutôt bien travaillée même si les ados assimilent plutôt bien la chose alors qu'ils sont censés en baver.

Côté personnages, j'ai trouvé qu'ils étaient tous un peu clichés. Nous avons le responsable du camp qui est un ancien militaire un peu bourru, sa femme qui materne un peu trop ces gamins, le moniteur beau gosse qui plaît aux filles avec ses biceps. Et puis les histoires au sein du petit groupe d'ados montre que malgré leur environnement ceux-ci s'adaptent très bien et continuent de vivre la même vie que chez eux, et que la promiscuité entre eux ne les gêne en aucun cas.

J'ai beaucoup aimé la fin qui nous mène dans les profondeurs de la montagne, où tout les rochers sont des dangers. Je ne m'attendais pas à cela, et l'auteur a sur faire monter la tension durant cette partie.

En bref, un petit jeunesse survivalisme dont la tension monte au fur et à mesure qui plaira aux aventuriers en herbe.

On ne s'ennuie pas du tout et l'auteur nous amène là où on ne pensait pas.

Le style d'écriture est un peu particulier mais on s'y fait.

Jolie galerie de personnages adolescents.

Pour une phobique des cafards comme moi, cette lecture fut un vent de fraîcheur.

Grâce aux multiples insectes présents et aux notes de bas de page, il y a également un côté ludique non négligeable qui sera apprécié des futurs entomologistes.

J'ai soutenu avec ferveur les ambitions musicales de Zek - après tout, pourquoi ne devrait-il en avoir que pour les criquets, les cigales et autres grillons prétentieux ?

Comme pour tout voyage initiatique qui se respecte, la route est longue, les rencontres nombreuses, les amis inestimables et l'expérience inoubliable.

En bref, beaucoup d'humour, de références musicales et la morale d'embrasser sa véritable nature et de croire en ses rêves.

Très certainement, qu'âgée de 11ans environ, j'aurais adoré ce livre. Les petites bêbêtes du jardin sont toujours très passionnantes et sûrement que j'aurai eu un réel plaisir à découvrir ce roman jeunesse. Le personnage principal est attachant et on y apprend quelques petites anecdotes sur les cafards. L'écriture est simple, et puisque le livre est surtout conçu pour les plus jeunes, il y a quelques illustrations sympas.

Cette histoire était vraiment addictive. L'héroïne est touchante, son amie Justine l'est encore plus.