Mikaël

BD

"Bootblack" de Mikaël (56p)

Ed. Dargaud.

Bonjour les fous de BD...

J'avais découvert Mikaël avec l'excellente BD " Giant" , et c'est avec plaisir que je me suis plongée dans ce premier tome de " Bootblack".

Les "bootblack" ce sont les jeunes gamin qui, pour 10 cents, cirent les chaussures des nantis.

1945.

Nous suivons Al, fils d'un immigré allemand, et sa bande de petite frappes.

Pas évident de faire son trou quand on dort à la belle étoile, qu'on ne fait que cirer les chaussures ou de petits chapardages.

Mais l'appât du gain est le plus fort et "Al" risque d'y perdre sa liberté tant revendiquée.

Tout aussi excellente que les BD précédentes, nous nous plongeons dans cette Amérique de la fin de guerre.

Graphisme bien maîtrisé.

Texte impeccable.

Vivement la suite .

Un excellent premier tome, qui ne demande que de voir la suite.

L'auteur joue habilement de différentes périodes de temps, et nous attache à son personnage principal qui va passer de cireur de chaussures à petit délinquant. Pour ensuite s'engager dans l'armée.

Les dessins sot joliment réalisés. Les couleurs sont noires, en cohérence avec l'histoire. C'est très bien fait.

Une pépite, en deux tomes, qui donne envie juste d'être lu et relu ...

Coup de coeur pour cette BD qui m'a plongée dans le New York et l'Irlande du début du siècle dernier. Les dessins sont somptueux et la profondeur des personnages, par leurs silences, leur histoire, m'a beaucoup plu. J'avais hâte de lire le second tome après cette première découverte.

Superbe.

Un premier tome qui nous plonge dans un New-York des années 30, où l'on suit un jeune cireur de chaussures. Une histoire qui nous entraine autant pour son scénario, que pour son graphisme. Hâte de lire la suite !

Fin des péripéties de notre bootblack. Un récit qui continue à nous faire traverser les années. Super série !

Dans le New York des années 1930, rien ne laissait présager le succès de Stéphanie St. Clair. Une femme noire, d'origine martiniquaise, qui évolue dans un monde de violence, au milieu des mafieux, vers la fin de la prohibition. Mais Queenie n'est pas une femme comme les autres, elle est forte, indépendante et surtout déterminée à réussir. Elle monte un immense réseau de loterie clandestine. Avec l'argent et le pouvoir, elle règne sur Harlem. Son succès ne va évidemment pas plaire à tout le monde et elle devra en découdre avec des membres éminents de la pègre locale.

J'ai découvert Quennie, un personnage ayant vraiment existé, l'année dernière dans un roman et j'ai tout de suite eu envie de la retrouver dans cette BD. Son histoire bien que romancée est fidèle à la réalité. Une femme énigmatique et fascinante, bien que brutale, froide, ce n'était pas une enfant de coeur. Quand on évolue dans un milieu de gangsters, on est obligé de se salir les mains. Cheffe de gang reconnue, elle lutte pourtant contre la discrimination et pour les droits civiques.

Les dessins sombres et les couleurs ternes rendent divinement l'atmosphère obscure de cette époque. Le peu de nuances donne un côté très mystérieux qui sied à cette ambiance.

J'ai apprécié les flashbacks, avec des planches aux tons bleus et juste une petite touche de jaune, sans bulles, qui nous racontent l'enfance et la jeunesse de Stéphanie.

Une très chouette bd qui retrace fidèlement le parcours d'une femme hors normes à l'incroyable destin. A découvrir.

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C'est l'histoire de Giant, grand gaillard Irlandais travaillant comme riveteur dans un énorme chantier. Son travail est risqué et un jour, un collègue décède. Ses compagnons le charge d'envoyer ce qu'il reste des économies à la veuve de ce dernier, ce qu'il fait. Mais il décide également de se faire passer pour le défunt en lui envoyant régulièrement des lettres ainsi qu'un peu d'argent. Ce que Giant n'avait pas prévu, c'est que Madame Murphy économise jusqu'au dernier dollar pour emménager à New York.

La bande dessinée est magnifique, les dessins très réalistes, ce qui nous permet de nous immerger sans difficultés dans cet univers si particulier. Et le carnet de croquis à la fin est très appréciable. J'attends de voir la suite.

Magnifique, c'est une histoire touchante. Bizarrement j'ai plus aimé le dernier tome sans doute parce que l'on a plus d'explications concernant la vie de Giant (Jack Jordan de son vrai nom), de l'histoire de l'Irlande et de l'avenir de Mary Ann Murphy. Malgré la tristesse, la dureté de la vie, l'Espoir renaît toujours.