Jean-Bernard Pouy

Camille est responsable des achats du rayon frais dans un hypermarché de Cassel. Petit à petit, il s’est lié avec les zadistes d’à côté. Mais lorsque ceux-ci obtiennent la victoire, ils sont malgré tout jetés hors de la zone manu militari, ce qui envoie Camille au poste. Revenu chez lui, licencié, quitté par son amie, tabassé par des gars du coin, le voilà bien remonté. Lorsqu’il rencontre la jeune Claire qui a elle aussi des griefs contre la famille Valter, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Ce roman est assez court et je suis rentrée facilement dans l’écriture parsemée d’humour, de calembours plus ou moins réussis et drôles, mais qui apportent une certaine fraîcheur et originalité au roman. Par contre, l’intrigue m’a peu séduite, j’ai même mis du temps à comprendre où tout cela allait mené. Et je ne suis du reste pas convaincue par le voyage.

Au bout d’un moment, j’ai été lassée par l’humour à répétition, les actions peu réalistes et par le personnage lui-même.

Bref, comme vous le comprenez, pas un coup de cœur, mais peut-être suis-je passée à côté. Néanmoins, j’ai apprécié le style du début, ça m’a changé d’air et ce roman plus noir qu’il n’y paraît peu sans doute plaire, notamment grâce aux sujets plus profonds et actuels qui sont le fond du récit !

Un livre plein d'humour et une belle satire à travers des propos formulés d'une façon absolument magique. Keelt est l'auteur fictif créé par POUY, et le résumé présente très bien le ton, à la fois délirant et très sérieux, du reste du livre. Quand au mystère de la dernière phrase... ;)

Comme le dit très bien la "chronique écrite" du site de la "Salle 101" :

" "Le merle" est en effet une satire de l'humanité, mais peut tout aussi bien servir de recueils d'aphorismes, ou de rassemblement hétéroclite de délires très sérieux."

Je recommande vivement à qui possède un esprit ouvert à cet humour subtile et souhaite passer un bon moment.

C'est mon premier roman de Jean-Bernard Pouy, c'est un auteur que j'avais envie de lire. Lorsque j'ai vu ce roman en librairie, je n'ai pas hésité, la thématique m'intéressait beaucoup.

J'avais beaucoup envie de découvrir la vie dans une Zad, son fonctionnement, ses codes, ses combats ... En fait, la zad ne sert que de toile de fond et on n'apprend pas grand chose de ce point de vue. En fait, il s'agit de l'histoire centrée autour d'un personnage, Camille qui prend cher malgré une certaine désinvolture. La narration est à la première personne tout au long du récit

J'ai, malgré tout, trouvé cette lecture agréable, on retrouve des traits d'humour et du second degré, le dialogues sont assez tranchants.

Par contre, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans la peau des personnages et dans l'histoire. Il n'y a pas vraiment de suspens et de rebondissements. Certes, on se laisse porter, mais ça reste assez prévisible et en conséquence un peu fade.

Bonne lecture mais sans plus qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, je retenterai J-B POUY car je suis convaincu qu'il a fait mieux.

Deux auteurs, deux plumes, deux styles différents mais oh combien jubilatoires pour notre plus grand plaisir, malgré les sujets graves.

Deux parties, chacune étant le reflet de l’autre, chacune mettant en lumière ces personnages torturés par la vie qui aspire.

C’est tout à la fois caustique et lumineux et c’est franchement bien écrit ! Que demander de plus à une lecture qui aborde des sujets de société, parfois bien moroses…

https://julitlesmots.com/2021/05/10/la-mere-noire-de-marc-villard-et-jean-bernard-pouy/

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. J'ai apprécié le début, l'histoire a été prenante tout le long mais j'en sors indifférente.

le premier livre d'une série atypique. A chaque roman, un nouvel auteur. Mais la trame du roman et le héros ne change pas.

Gabriel Lecouvreur dit « le poulpe » mène des enquêtes à travers la France et le monde sur des faits divers qu'il lit dans le journal.

l'enquête n'es que prétexte à une aventure rocambolesque. tout est prétexte à des jeux de mots. Un livre qui se lit rapidement et qui fait sourire.

Quelle claque, quelle réussite !

Bon certes, la fin vous laissera sur votre faim, mais il serait injuste de laisser 2 pages en ternir 144. Donc ce sont ces 144 premières pages qui l'emportent.

On ressort de cette lecture en ayant vu un film, des images très claires dans la tête, ce qui est déjà très fort.

un gentil polar ,poetique en diable sur l'univers des groupes rock ,sympa

Si vous voyez ce livre, dans une librairie ou une bibliothèque, lisez les première pages, ça vaut le détour.

(7.5/10)

Un excellent bouquin drôle et désabusé où les personnages sont bien dessinés et attachants. Style décontracté avec de nombreuses digressions drolatiques et "lamentables" au second degré.

Une lecture distrayante. À J-B Pouy, je dis Oui.