Tristan Egolf
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.5/10Nombre d'évaluations : 16
0 Citations 6 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Non je n'ai pas lue ce livre c'est ma mère et ma tante qui l'ont évaluée car je voulais leur montrée le fonctionnement de booknode pour qu'elles y adhèrent !
Afficher en entierJe suis tombée sur ce livre par hasard. Ou est-ce lui qui m'est tombé dessus? J'ai passé outre les mentions du 4ème de couverture, qui n'avaient vraiment rien pour me plaire (mammouth ? Midwest ? Et le pompon : burlesque ! Vade retro...) Le titre sans doute, le sous-titre peut-être: "Le temps venu de tuer le veau gras et d'armer les justes".
Le premier chapitre fut sacrément difficile à passer. Je me suis demandé dans quelle galère j'étais embarquée. Le terroir français, oui, ça me parle, mais ma fille que fais-tu à lire une histoire chez les rednecks de la Cornbelt ? Présentés comme dégénérés, bigots, obtus, racistes, alcooliques, bornés, injustes (surtout, injustes !).
Et après, scotchée. J'ai lu (et relu, avant même de finir le livre) le récit des exploits de John tenant la ferme à bout de bras. Serré les dents à la maladie de la mère et aux nouvelles catastrophes. Halluciné à l'abattoir. Quand au grand affrontement des "boueux"...
Fichtre. C'est du livre, ça. Dans mes 2% de diamant, sans hésitation.
Chapeau au traducteur (Rémy Lambrechts), il a du s'amuser.
Afficher en entierComment Tristan Egolf faisait-il pour écrire ces romans, dans lesquels il m'est à la fois si difficile d'entrer... et de ressortir. Pour le Seigneur des porcheries, j'ai failli ne pas dépasser le premier chapitre, et j'ai commencé à relire avant d'avoir fini. Pour Jupons et violons, je n'ai franchi que quelques marches avant de le reposer (je le reprendrai, un jour...) Pour ce "Kornwolf", voilà encore un environnement marqué par des conventions sociales plus que rigides (beaufs et amish. Plus fort que les rednecks du "Seigneur des porcheries") et traversé par des incursions qui tiennent de la superstition la plus crasse...ou du fantastique ?
Rugissant.
Afficher en entierJohn naît sous la pire étoile du monde, à Baker, la ville la plus abominable du Midwest, un cocktail amer d'alcool frelaté, de misère et d'intolérance. Sa malchance incroyable et son caractère exceptionnel le conduisent, rapidement, à devenir un paria honni par une société répugnante et omnipotente.
Le Seigneur des porcheries présente sans concession les ravages du mépris de la différence et de la haine de l'autre dans une bourgade sinistre de la Corn Belt et la spirale de violence aveugle qui la dévastera. Avec un style élégant et râpeux, tout en listes, gradations, métaphores et paradoxes du plus bel effet, l’œuvre oscille et entraîne le lecteur dans un rythme frénétique et décousu, entre action délirante et plongée vertigineuse dans la psychologie dépravée des épaves humaines qui en constituent les personnages. Ce pamphlet cru et amoral contre le racisme, le fanatisme et toute forme d'ostracisation s'est rapidement hissé au rang des classiques de la littérature américaine, et ne m'a laissée aussi ravie que bouleversée.
Afficher en entierJamais Owen Brynmor n'aurait pensé revenir dans sa ville natale de Stepford, un coin rural de Pennsylvanie que l'on nomme par dérision le Pennsyltucky (contraction de Pennsylvanie et Kentucky pour souligner le caractère « plouc » de cette région entre Philadelphie et Pittsburgh).
C'est pourtant ce qui arrive quand Owen, qui exerce la profession de reporter, se fait virer de la rédaction du journal qui l'employait en Louisiane. Le voici donc affecté à la rubrique faits divers du journal local, le Stepford Daily Plea.
Son directeur le charge d'enquêter sur une série de faits-divers inexpliqués (incendies, attaques de bétail, effractions ...) touchant une communauté d'Amish et de Mennonites qui tentent de se préserver de l'influence du monde moderne.
Owen n'espère pas grand-chose de cette enquête. Il est pourtant à l'origine d'un scoop retentissant, quand il publie la photo prise en forêt par un chasseur d'une créature digne d'un film d'horreur, mi-humaine, mi-animale.
Les imaginations s'emballent, l'article d'Owen est cité dans toute la région, puis dans tout les États-Unis. On évoque des créatures comme le bigfoot.
Mais pour la communauté locale, cela rappelle plutôt la créature assimilée aux loups-garou qui avait défrayé la chronique au milieu des années 70. Elle avait commis de nombreuses agressions, avant de disparaître du jour au lendemain sans laisser de trace ; pour les Amish, le Démon de Blue Ball est de retour.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Tristan Egolf
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gallimard : 5 livres
Biographie
Tristan Egolf est né à San Lorenzo del Escorial, en Espagne, le 19 décembre 19711. Son père, Brad Evans était journaliste à la National Review, et sa mère peintre. Après le divorce de ses parents, il prit le nom de famille de son beau-père, Gary Egolf. Il a une sœur actrice, Gretchen Egolf. Il a grandi à Washington, dans le Kentucky, puis en Pennsylvanie où il fit son lycée et un bref passage à l'université de Philadelphie (Temple University)
Acteur et écrivain, Tristan Egolf publie Le Seigneur des porcheries en 1998, également publié en anglais et en allemand, un premier roman qui le fait connaître du grand public. Son manuscrit a pourtant été refusé par plus de soixante-dix maisons d'éditions américaines. Pour gagner de l'argent, il fait du théâtre, de la peinture et s'installe à Paris où il joue de la guitare sur le pont des Arts. Il est repéré par la fille de Patrick Modiano. Celle-ci l'héberge et présente son roman aux éditions Gallimard, qui le signent. En 2002 il écrit un deuxième roman Jupons et violons, puis Kornwolf, publié à titre posthume. La critique le compare à John Steinbeck et William Faulkner. Activiste politique, l'écrivain affiche au grand jour ses convictions. En juillet 2004, il est arrêté par la police en Pennsylvanie. Lors d'une visite du président George W. Bush, il forme, avec d'autres hommes en string, une pyramide humaine pour dénoncer les tortures dans la prison d'Abou Ghraïb en Irak. Tristan Egolf, que l'on disait dépressif, se suicide à l'âge de trente-trois ans, au moyen d'une arme à feu.
Afficher en entier