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Une aventure d'Hippolyte Delay, Tome 3 : Tu ne tueras point !



Résumé

L’un des derniers Frères des Ecoles Chrétiennes a été retrouvé mort, assassiné, au sein de la prestigieuse Institution Saint Jérôme de Toulouse. Le commandant Vidal, alcoolique notoire, va mener l’enquête, flanqué d’un consultant dont il se serait bien passé : Hippolyte Delay, agent immobilier et détective à ses heures.

Mais en fouillant dans la vie du Frère André, on découvre que la réputation du saint-homme est mise à mal par quelques rumeurs sulfureuses. Hippolyte ne peut pas croire ce qu’il entend à propos de la victime qu’il connaissait bien pour avoir suivi toute sa scolarité dans l’établissement.

Pascal Neufville nous livre ici son quatrième roman, après « Homicide au Bloc Opératoire », « Volutes Kidnappées », et « Fac-Similé ». Une expérience de retour en enfance pour Hippolyte Delay qui va (re)découvrir son établissement scolaire, vu sous un autre angle.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Chapitre 1

Il était à peine plus de huit heures en ce lundi matin, dans le quartier résidentiel de la Côte Pavée, à Toulouse. Le temps était calme. De ces matins de début de printemps où l’on se demande comment s’habiller. Frais, mais sans doute chaud dans l’après-midi. La journée s’annonçait donc paisible et radieuse quand le smartphone de Marie-Christine de la Forge sonna. Le nom qui s’afficha sur l’écran était celui de Clotilde Levasseur.

 Allo ?

À l’autre bout du fil, un silence. Enfin, après deux ou trois secondes, une respiration, et des gémissements.

 Allo, Clotilde ?

 (Sanglots…) Marie-Christine ?

 Oui…

 C’est Clotilde !

 J’ai vu, oui ! Bonjour Clotilde ! Que se passe-t-il, vous pleurez ?

Les hoquets de Clotilde reprirent avec plus d’intensité. Il était difficile de comprendre ce qu’elle voulait dire :

 Marie-Christine, c’est affreux ! Venez vite ! C’est votre frère !

 Quoi mon frère ? Qu’est-il arrivé ?

 (Sanglots…) je ne sais pas… Il y a du sang partout !

 Bon, Clotilde, ne touchez à rien, j’appelle le docteur Rougemare, notre médecin de famille !

 (Sanglots…) Ce n’est plus la peine…

 Comment ça, qu’est-ce que vous dites ? Je ne parviens pas à saisir, avec vos pleurs, là…

Clotilde se mit à hurler :

 Il est mort ! Vous ne comprenez pas ?

Un silence se fit. Marie-Christine fut surprise d’entendre Clotilde crier. C’était la première fois. Et puis la phrase prononcée lui parcourut le corps dans un frisson… En un quart de seconde, la sœur du défunt, en femme autoritaire et pragmatique, considéra déjà la suite des évènements. Elle se reprit bien vite et demanda :

 Bon… Euh… Êtes-vous certaine qu’il soit bien ? Enfin…

 Il est tout froid…

 Mais alors, vous l’avez touché ?

 Évidemment, je voulais voir s’il respirait encore ! Et là, ce n’est plus le cas et… il est glacé !

 Dans ce cas, n’y touchez plus ! D’ailleurs, ne touchez plus à rien ! J’appelle quand même le docteur Rougemare : si mon frère est mort, c’est à lui de constater le décès. Restez sur place, j’arrive !

 Oui, mais… patienter… à côté du Frère André… Sans vie…

 Eh bien, je ne sais pas, moi, sortez dans le couloir et interdisez à quiconque de pénétrer chez lui !

 Snif… D’accord, je vous attends…

Marie Christine raccrocha, puis composa immédiatement le numéro du médecin, dont le cabinet se situait avenue Jean Rieux. C’est Catherine, la secrétaire qui répondit.

Les deux femmes se connaissaient bien, car le docteur Rougemare soignait aussi Marie-Christine.

 Allo, Catherine ? C’est Marie-Christine de la Forge à l’appareil !

 Ah bonjour Marie-Christine ! Vous êtes bien matinale ! Et d’ailleurs, vous avez de la chance de me trouver, je viens d’ouvrir le bureau, j’ai encore le manteau sur le dos !

 Catherine, il faut que le docteur Rougemare se rende chez mon frère. Je crois qu’il est mort !

 Quoi ? Mais, mais… le docteur n’est pas encore là, il ne devrait plus traîner maintenant, je… Je vais quand même l’appeler pour être sûre, et je l’envoie à l’institution ?

 Oui, dans son appartement, à Saint-Jérôme !

 Très bien, je lui dis. Mais qu’est-il arrivé ?

 Ne perdons pas de temps Catherine, je vous raconterai plus tard !

 Désolée, bien sûr, comptez sur moi !

Marie-Christine raccrocha prestement. Elle faisait d’ailleurs à peu près tout rondement. C’était dans son caractère. Une femme tout en nerf. Pressée. Perpétuellement pressée. Elle n’avait pourtant jamais eu à subir les contraintes d’une activité professionnelle, car elle n’avait jamais occupé d’emploi. Mais c’était en elle, elle avait besoin de tout faire rapidement.

Marie-Christine était, du haut de ses soixante-huit ans, une belle femme. Elle avait également été une très jolie jeune fille. Elle avait éternellement été très mince et paraissait, aujourd’hui, presque maigre. Les joues creusées, les cheveux courts argentés, habillée sobrement, et de façon très classique, des petites lunettes rondes ornant son visage, elle dégageait une allure de grande classe.

Pour l’instant, il lui fallait affronter une terrible épreuve : son frère venait de mourir, elle devenait donc la dernière la Forge vivante. Elle n’avait pas eu d’enfants, n’ayant pas trouvé l’homme qui aurait pu être leur père. Elle avait bien eu une brève histoire d’amour avec un garçon, mais il n’était pas libre. Elle l’avait néanmoins toujours attendu, en cachette. Elle ne lui avait avoué ses sentiments qu’une seule fois, il y a longtemps. Mais il était engagé et ne répondit pas à la déclaration de Marie-Christine. André, son frère aîné, lui, ne s’était pas marié non plus puisqu’il avait choisi de devenir Frère. Quant à Jean, son frère cadet, il était mort trop jeune pour avoir eu le temps de fonder une famille. Personne ne porterait plus ce nom qui fut jadis prestigieux lorsque la dernière fille du clan disparaîtrait à son tour.

Au volant de sa petite voiture, elle approchait de l’institution Saint-Jérôme en même temps que le docteur Rougemare qui avait été prévenu par sa secrétaire. L’un et l’autre parquèrent leur auto sur les passages piétons ou le trottoir. C’est en courant qu’ils franchirent tous deux les deux portes battantes qui étaient déjà grandes ouvertes pour accueillir les élèves qui continuaient d’affluer. Le gardien les vit traverser le porche rapidement, mais ne sortit pas assez vite de sa loge pour leur demander quoi que ce soit. Pas sûr qu’il eut été mis au courant du drame qui venait d’avoir lieu. Les deux visiteurs gravirent quatre à quatre les marches de l’escalier de bois massif. En arrivant sur le palier, Marie-Christine avisa Clotilde, assise sur une chaise et toujours en larme. Elle s’arrêta près d’elle. Le docteur Rougemare entra dans le petit appartement. Dès qu’il aperçut le corps allongé du Frère André et le sang coagulé entourant la victime, le médecin s’empressa de pousser le verrou de la porte. Il devait faire les premières constatations médicales et ne souhaitait pas que la sœur du défunt découvre ce funeste spectacle. Ayant hélas déjà travaillé sur des homicides, il savait également qu’il ne devait pas polluer ce qui, visiblement, ressemblait à une scène de crime.

En effet, pour le praticien, il ne fallut qu’une seconde pour se rendre à l’évidence : le frère André avait été assassiné. De multiples plaies sur le thorax et l’abdomen étaient le signe d’un acharnement de la part du meurtrier. Une autopsie serait donc nécessaire, mais compte tenu de la température du corps et des raideurs cadavériques, il paraissait évident que le septuagénaire était mort depuis une dizaine d’heures. Le médecin pénétra dans la chambre contiguë et en sortit un drap qu’il disposa sur le défunt, ne laissant apparaître que la tête. Il ouvrit la porte et fit entrer Marie-Christine. Quand elle vit la dépouille de son frère recouvert d’un tissu blanc, elle tressaillit. C’est alors qu’elle aperçut une flaque de sang coagulé dépassant du linceul. Le docteur Rougemare eut juste le temps de se précipiter pour rattraper la malheureuse avant que sa chute ne se termine sur le parquet.

Quelques instants plus tard, Rougemare donna ses instructions : il ordonna à Clotilde de fermer la porte à clé et de rentrer chez elle.

 Clotilde, savez-vous combien de personnes possèdent un jeu des clés de l’appartement ?

 Eh bien, à ma connaissance, à part le frère André, je suis la seule. Et vous, Marie-Christine, en avez-vous un double ?

 Non, pourquoi voudriez-vous que je détienne les affaires de mon frère ?

Le médecin reprit la parole :

 Bon, très bien, moi je préviens la police. Marie-Christine, pouvez-vous m’accompagner chez le directeur ?

 Oui, bien sûr !

 Auparavant, restez avec moi, le temps que j’appelle le commissariat.

Marie-Christine, qui ne tenait pas en place, faisait les cent pas dans le couloir. Elle qui était toujours très nerveuse semblait surexcitée. Elle ne fumait pas, mais demanda une cigarette au docteur Rougemare. Il lui tendit le paquet en ajoutant :

 C’est bien la première fois que j’encourage un patient à en allumer une ! D’ailleurs, je ne pense pas que cela soit autorisé dans l’enceinte de l’établissement…

Marie-Christine ne répondit pas. Au demeurant, elle n’entendit même pas la remarque de Rougemare.

 Le commissariat, j’écoute !

 Bonjour, pourrais-je parler au commandant Vidal s’il vous plaît ?

 Je ne sais pas s’il est là, je vais voir… C’est de la part de qui ?

 C’est personnel…

Après trente secondes d’attente, on perçut une voix rauque :

 Vidal à l’appareil…

 Bonjour commandant, ici le docteur Rougemare, nous avons travaillé ensemble l’année dernière sur un homicide…

 Oui, je me souviens, comment allez-vous ?

Le médecin prit soin de s’éloigner de Marie-Christine. Il connaissait le vocabulaire de Vidal comme assez vert et ne voulait pas choquer la sœur du défunt.

 Je vais bien, merci. En tout cas, mieux que celui qui est allongé par terre devant moi ! Un meurtre mon cher ! Un de plus, devrais-je dire !

 J’aime bien votre humour, Rougemare ! Vos plaisanteries sont dignes de la police. Vous auriez dû embrasser notre carrière, au lieu de traiter des rhumes !

 J’y penserai, j’y penserai ! Alors vous pouvez envoyer quelqu’un à l’institution Saint-Jérôme ?

 À Saint-Jérôme ? C’est un gosse ?

 Non, c’est un membre de la direction, un frère !

 Un frère ? C’est quoi ça ?

 Bon… Vidal, vous venez ou pas ?

 Oui, oui, je vous dépêche quelqu’un ! Non ! Attendez… Tout compte fait, je viens moi-même ! Je ne peux pas dire que j’apprécie les curetons, mais je suis curieux de voir ça ! Ne bougez-pas, j’arrive !

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Date de sortie

Une aventure d'Hippolyte Delay, Tome 3 : Tu ne tueras point !

  • France : 2023-06-19 (Français)

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