Les Fables O

⚠️TW : mention de maladie (cancer), suicide, mort

✒️La poésie nous plonge tout de suite dans un monde particulier. Avec des jeux de mots et des sonorités, le texte en devient une mélodie, relatant des émotions sans filtre. C'est ainsi que le poète Alexandre nous laisse à nu ses émotions, relatées avec une certaine fantaisie appréciable.

💀J'ai pu découvrir les différentes fables du recueil, que j'ai lues au cours d'un après-midi glacial de ce mois de janvier. Les histoires, tantôt divertissantes avec un avare qui compte un peu trop ses sous et une sorte de lutin farceur, se teintent de notions plus abstraites, faisant référence à la #mort de multiples manières.

🪶J'ai eu une préférence pour la deuxième grande fable, avec l'attente de la délivrance et la référence aux grues de papier. La fameuse légende japonaise, que j'adore, permettrait de guérir quelqu'un si une personne confectionne pour elle 1000 grues de papier. J'ai pu profiter des instructions pour me remettre à l'origami, et réussir ma première grue de papier. Étant soignante moi même, j'ai été sensible à la vision des aidants, qui accompagnent les personnes malades, et qui en oublient leurs vies pour être présents auprès de leurs proches. L'auteur explique son parcours personnel, à la fin de l'ouvrage, qui lui a inspiré cette fable d'une très belle manière.

⚰️J'ai eu du mal à saisir toutes les subtilités de la troisième fable, qui se voulait plus satyrique. Les personnages se mélangent, même si j'ai pu comprendre le sentiment de rédemption à chaque nouvelle personne se présentant aux enfers. Un détail m'a un peu interpellée cependant, au sujet de la représentation des femmes de l'ouvrage. La posture, douce et prévenante de l'infirmière, devient sensuelle et langoureuse dans un passage de la 3ème fable. J'aurai peut-être apprécié une représentation plus globale, montrant la force et l'abnégation, constantes récurrentes dans le parcours de nombreuses femmes.

📚Ce recueil m'a donc sortie de ma zone de confort, et je remercie chaleureusement l'auteur pour sa confiance.

Le titre intrigue : fables oui, mais comment ? Circulaires (comme le suggère la couverture et comme le cycle de la vie ? Originales, en tout cas.

Je suis toujours très admirative des talents de versificateur d’Alexandre Majorczyk. C’est un véritable tour de force que de créer des rimes croisées (et même embrassées) et de développer de surcroît un rythme narratif soutenu, voire didactique, puisqu’il s’agit, ni plus ni moins, dans la deuxième fable de construire une grue cendrée (le symbole, ô combien salutaire, du retour cyclique à la vie) en origami.

Quand « acacias » rime avec « sépia » et « médecin » avec « écrivain » (« Les yeux clos, paisiblement/

Tel le bel au bois dormant »), ou « fuligineux » avec « vertigineux » (même si c’est triste), je frémis de bonheur !

J’ai hâte de lire la suite de vos « rêves poétiques » Alexandre !

Les fables d’O

Auteur :Alexandre Majorczyk

Auto-édition

Résumé : 3 poésies. 3 Univers. 3 Morts. Une incroyable épopée poétique.

Ce très court recueil poétique (une soixantaine de pages) à la couverture très sobre m’a autant transportée que surprise. L’incroyable et très sensible plume du poète nous transporte tour à tour dans trois mondes différents.

Le premier, digne d’une fable mythologique et cynique est celle que j’ai peut-être eu le plus de mal à comprendre, ceci est néanmoins largement compensé par l’univers tissé par les mots et l’humour quelquefois macabre souvent grinçant.

Ma préférée demeure la seconde qui m’a particulièrement émue. Même si, aparté, je ne connaissais pas cette manière de plier une grue. L’artiste mêle avec justesse l’effrénée course à contre sens pour grappiller des instants de vie, d’achever l’inachevable et celle inexorable du temps qui passe .

A chaque poésie on observe la création d’un monde, avec ses personnages, son Histoire propre, tour à tour similaire au notre ou à l’image d’une fable, quasiment fantastique. Ces poèmes sont presque des nouvelles à part entière qui nous emmènent dans leurs intrigues, nous prennent dans la toile des sentiments et problématiques, jusqu’aux vices, de leurs protagonistes.

Un récit qui se délecte plus qu’il ne lit. Il faut prendre le temps. Celui de savourer les mots. Celui de comprendre. D’apprendre. A l’occasion d’ouvrir un dictionnaire. De se délecter des sensations, des paysages, de ces petites guerres émouvantes dont le quotidien est rempli. De rire, de pleurer, ou de s’amuser du cynisme d’un certain Grigol.

Alexandre Majorczyk est un auteur de poésies.

Passionné, il a autoédité ses 3 recueils : écueils de poésie, musiques en acrostiches ainsi que fables O.

fables O est un recueil de poésie qui a pour thème principal la mort.

Grâce à son vécu il écrit en vers en utilisant les bons mots, sa plume est magnifique.

il transmet les émotions de façon très fluide, il y a des petites illustrations en bas de la page qui fait vivre ce recueil rempli de mort.

Les émotions passent si vite que l'on ne s'en pas rend compte directement.

Fable O est divis en 3 fantaisies fantastiques qui elles-mêmes sont divisées en parties.

j'ai dévoré recueil, je pense que cet auteur devrait avoir plus de notoriété.

mon poème préféré a été les fables origami même s'ils ont toutes quelque chose de particulier.

ma note est sans surprise ⭐⭐⭐⭐⭐/5 j'ai dévoré ce recueil qui aborde ce thème avec tant d'émotions que l'on oublie que l'on lit, je conseillerais à toute personne aimant la poésie et voulant ressentir des sentiments si puissants.

Résumé :

1/ Fable Onomatopéique : Les aventures de Zayv Zeggarrdenn, gardien de la forêt qui tombe nez à nez avec un avare.

2/ Fable origami : Un écrivain très malade, à l’hôpital, en fin de vie

3/ Fable outretombe : Le veilleur d’âmes, qui surveille l’ascenseur qui mène les âmes au paradis ou à l’enfer

Mon avis : La première fable est une ode à la nature, en vers, écrite de façon légère, très allègre qui inclut une belle morale. Une sorte de conte onirique, comme une fable de La Fontaine. Un récit Ô combien merveilleux !

La deuxième fable raconte de façon singulière et émouvante, le combat contre la maladie et la fin de vie, entremêlé d’un pliage origami qu’on retrouve en entier à la fin. Certes le sujet est plus triste, mais traité avec sensibilité et intelligence, grâce à cet origami, qui se plie, se replie et déplie ses ailes ? Un récit Ô combien émouvant !

La troisième fable nous emmène après la mort, quand les âmes errent et attendent de connaître la destination finale, certaines riment surprennent, le sujet devient plus léger, raconté avec humour. Un récit Ô combien captivant !

Toutes ces nouvelles sont écrites en vers, toutefois, même si on n’accroche pas avec la poésie, ces contes sont tellement fluides, beaux, qu’on peut les lire comme de simples nouvelles sans être rebuté par les vers. Peut-être une occasion pour les non habitués de se mettre à la poésie en douceur.

L’auteur a un style sublime, côté vocabulaire, on frôle la perfection. Malgré les sujets tristes, on sourit et le rêve reste présent, l’espoir rôde. La quatrième de couverture laisse présager un recueil lugubre, ce n’est pas du tout le cas. J’ai personnellement vraiment apprécié ces histoires, le seul reproche ? J’en aurai bien lu encore une quatrième, voire une cinquième, on ne s’en lasse pas. C’est un petit recueil, à lire et à relire !

En bref, n’hésitez pas une seconde et mettez un peu de poésie et de rêve dans votre vie en courant acheter ce recueil. Parce que Ô c’est magnifique, Ô c’est que c’est beau, Ô quels textes enchanteurs !

À lire avec de la limonade en grignotant des noisettes, des noix et des pièces d’or en chocolat, bien installé(e) sur des coussins en écoutant Camille Saint-Saëns en sourdine.

La poésie. J’adore. C’est de l’art littéraire. Les mots chantent, pleurent, souffrent, croquent la vie à pleines dents, en rimes, en alexandrins, etc. Les mots sont ciselés en filigrane, avec des césures, des rythmes qui se déclament à haute voix, juste pour leur musicalité. Des fables qui racontent l’irracontable. Des fables qui se déclament pour nous inviter à une promenade. Que racontent-elles? A qui s’adressent-elles? Elles sont remises au goût du jour. Les avez-vous déclamées, seul, dans une pièce? Avez-vous écouté les mots, leur force?

Dans ce recueil, je le dis le sourire aux lèvres, voire la tristesse au cœur, parfois, les sentiments mêlés. L’auteur a ciselé son art. Ce qui lui permet de refléter le monde des sentiments, des humeurs. De leur donner vie en toute simplicité. Parler de la fin, de la mort, de l’outre-tombe, avec humour, légèreté, réalisme. Telle est la prouesse de l’auteur. Une prouesse qui se fait de manière si belle, si simple, si humaine. Et, que dire des jeux de mots (Sayv Zegarden)! Un bonheur intellectuel qui assoit le personnage et son rôle. Qu’en est-il de la fin, de la mort si abhorrée, si souhaitée, si présente? Des rimes faites de rythmes, de morgue, de légendes réalistes.

Peu importe la table de matières. Les fables se lisent dans l’ordre souhaité. La première fable n’a rien à envier à Jean de la Fontaine. Chacune des trois fables nous raconte une histoire, avec humour, avec réalisme, avec justesse. Ces histoires sont imbriquées l’une dans l’autre et se complètent. L’auteur, dans ce recueil, a écrit ses meilleurs poèmes : poèmes-tendresse, poèmes-humour, poèmes-souffrance. Les mots sont d’une grande beauté, d’une grande force. C’est un recueil qui se déclame à l’infini, encore et encore. Avec bonheur. Goulûment. Avec avidité. Que du bonheur!

J’ai bien aimé ces trois histoires poétiques. Ce qui m’a plu est le côté peu ordinaire. C'est justement ce qui est intéressant parce que finalement, pourquoi aller faire comme tout le monde ?

L’auteur a trouvé son style avec cet humour noir sur la mort. Pour ma part, j’ai eu une préférence pour la première histoire qui est une fable mais elles sont toutes très bien écrites. J’ai eu beaucoup de mal à lire la deuxième dans laquelle il évoque un combat contre la maladie. Je ne suis pas des plus douée pour expliquer ou raconter des poésies mais lors de cette partie du livre, j’avais l’impression que les mots utilisés avaient une sorte d’impact sur moi. C’est la preuve que le poète arrive à faire passer parfaitement des sentiments dans ses écrits.

C'est une jolie découverte et je suis contente de découvrir une nouvelle belle plume auto-éditée.

Je ne vous en dis pas plus car il faut toujours garder un certain suspense pour les futurs lecteurs 😉.

Bravo Alexandre ! 👏👏👏👏Je vous souhaite le meilleur et beaucoup de succès. Vous le méritez vraiment !

Je reviens aujourd’hui avec cette nouvelle lecture, l’auteur m’avait déjà fait découvrir l’un de ses autres livres que j’avais littéralement dévoré du premier coup. Cette fois-ci dans un autre registre, très spécial et très prenant. Des thématiques pas toujours facile à lire mais intéressantes !

De quoi se laisser bercer au fil des pages et se laisser aller dans des réflexions sur la mort mais aussi la vie.

Le recueil comporte trois fables dont une petite originalité amusante pour la fable « Origami » : les indications au fil des pages pour réaliser une jolie grue en origami !

Malgré les thématiques touchantes, la lecture est fluide, les mots toujours bien choisis, les phrases bien construites.

Quand on connait le parcours de l’auteur, on ne peut que se laisser prendre par cette jolie lecture pleine de sens.

Pour ma part, c’est une lecture qui me parle beaucoup étant donné que je fais partie du personnel soignant et ses mots résonnent dans mon esprit.

Recueil à s’offrir ou à offrir !

Virginie S.

Une fable interpellante, très perturbante, versifiée en trois parties très différentes les unes des autres mais gravitant toutes sur le même fil: celui du funambule oscillant dans un univers onirique sur fond de maladie, de réflexion sur l'existence, d'angoisse mêlée d'espoir à l'approche, réelle ou fantasmée de la mort.

Le ton est envoutant, presque hypnotique, l'entrée dans cet univers se réalise comme dans un rêve et l'on finit ce parcours en se réveillant en sursaut, sans s'être vraiment rendu compte à quel point ce récit nous a mis à bout de souffle.