Écueils de poésies

Nous retrouvons ici le poète Alexandre MAJORCZYCK à ses débuts.

Ce recueil regroupe les poèmes de 1996 à 2004, autrement dit les écrits de la jeunesse, puisqu’il avait seulement dix-huit ans en 1996.

Alors, vous allez me dire que les premiers émois d’un jeune qui sort à peine de l’adolescence et qui jette quelques mots sur du papier risquent de ressembler à une petite bafouille sans intérêt (bon d’accord, je l’ai un peu pensé aussi et comme j’aimais bien Alexandre, j’ai eu peur d’être déçue)…

STOP ! Que nenni ! « Il est jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années! » (pour ceux qui n’auraient pas reconnu, ce n’est pas de moi, j’ai cité Corneille).

Mon cher Alexandre, vous m’avez étonnée, je suis bluffée ! Si jeune et déjà si talentueux, c’est à en crever de jalousie !

J’ai été surprise des thèmes abordés ; des rêves, des espoirs d’accord, mais des regrets, le temps et la mort ? Si jeune ? J’ai parfois senti de la révolte, ce qui me semble tout à fait normal à cet âge, mais aussi une âme tourmentée qui se pose beaucoup de questions et qui cherche les réponses (enfin, c’est mon ressenti). Dans la première partie surtout, beaucoup de poèmes sont empreints de mélancolie. Évidemment, il y a aussi de très beaux textes sur l’amour…

De temps en temps, il y a un poème dédicacé à une personne célèbre ou inconnue…

Pour le dernier chapitre, nous avons droit à un poème « La fin n’est que le début » qui doit détenir le record de la longueur puisqu’il fait plusieurs pages, mais c’est beau et bien écrit alors on lui pardonne…

Que dire de plus ? La plume reste délicate et « poétique » (bon c’est normal, c’est un recueil de poésie) mais on sent souvent les émotions et la tendresse sourdre des phrases et c’est parfois émouvant.

J’ai cherché à dire un truc négatif mais je n’ai pas trouvé. Ah, si ! Il y a quand même un bémol, mon cher Alexandre, vous auriez pu dédicacer « Le Dauphin » à Brigitte Bardot ! Et tac !

Bref, un recueil de poésie qui va vous entraîner dans un maelstrom d’émotions fortes, à lire pour la découverte et à relire rien que pour le plaisir…

À lire en écoutant Jeff Buckley, installé(e) dans un sofa, avec un verre de vodka (avec un zeste de citron) et quelques Krouchtikis ; et n’hésitez pas à déclamer votre poème !

J’ai toujours admiré le travail des poètes. J’aurais aimé réussir à écrire moi-même de la poésie. Je trouve cet exercice bien compliqué, mes petites citations sont bien loin de ce travail d’artiste. Écrire un roman me semble une tâche plus simple 😅.

J’ai été touchée par de nombreux poèmes d'Alexandre Majorczyk . J’ai pris le temps d’en découvrir quelques uns chaque jour. Une lecture agréable et sans pression. Je vous recommande vivement ces recueils. Je garde le secret de leurs contenus en espérant que cela vous donnera davantage envie de les découvrir. Je ne veux pas prendre le risque d’être en décalage avec le travail d’Alexandre car chaque poésie peut être interprétée de manière différente en fonction du lecteur. La poésie ça se vit, ça se ressent.

Les poèmes Énigme, ou Chamane sont mes préférés dans Musiques en acrostiches. Dans Écueils de poésies, ma préférence s’est dirigée vers Rêves d’un passant, pluie musicale et déception. Alexandre parvient à nous faire ressentir des émotions à travers ses poèmes. Il n’y a que les personnes entières et passionnées qui parviennent à cet exercice.

J’espère que cet avis vous donnera envie de découvrir son travail. Il le mérite vraiment ! N’oubliez pas que c’est important de soutenir les auto-édités car sans vous, nous n’existerions pas. N’hésitez pas à vous abonner également à son compte.

Je vous conseille aussi Les fables O du même auteur.

Un très beau recueil de poésie, aux accents verlainiens, doté d'une magie assez particulière, presque musicale. Le sentiment est fort, puissant et dénué de toute sensiblerie mièvre ou inutile. Majorczyk parle de thèmes universels dans un style impeccablement maitrisé, avec autant de force que de délicatesse et surtout, avec beaucoup d'authenticité.

Tout commence par une jolie couverture... à la fois simple et épurée, qui tout de suite suggère la réflexion. Celle-ci m'a tout de suite attirée visuellement, de plus quand j'ai vu qu'elle renfermait des poèmes, je n'ai pas pu résister.

Écueils de poésies est l'ouvrage de l'auteur et poète Alexandre Majorczyk et regroupe divers poèmes sur des thématiques sensiblement différentes les unes des autres mais permettant un choix de lectures en fonction de ses humeurs et ses envies. Chacun peut être directement touchés par l'un ou l'autre de ces poèmes.Sa plume est fraîche et à la fois délicate, les thèmes abordés peuvent être aussi bien dramatiques qu'attendrissants ou même laisser rêveur... Ce recueil peut vraiment réconcilier les réticents de l'écriture poétiquePour ma part, certains poèmes m'ont vraiment touchés et m'ont permis un instant une certaine évasion, une réflexion ou un moment de douceur.En effet, il s'agit d'un recueil qui je pense plairait à un large public, homme, femme, couple, parents,... car les sujets abordés sont variés et tout le monde peut s'y retrouver.Alexandre nous fait voyager au gré de ses pensées et nous fait part de ses ressentis vrais et sincères qui permettent de s'identifier.Je ressens dans ces écrits la sincérité du coeur qui parle et les justes mots couchés sur le papier. Virginie S.

J'ai cité le poème « Pacification » et deux amis lecteurs ont réagi en écrivant « fable poétique cruellement juste » et respectivement « cruellement beau ». Il y a effectivement une certaine cruauté de la beauté dans ce livre qui chante si bien « La mort de l'artiste ».

En effet, ce recueil c'est 44 fois le mot « mort » (ou morts) contre seulement 29 fois le mot « vie ». Mais c'est aussi 9 résultats pour le terme « amour » et 6 pour « paix ». Détrompez-vous, ces chiffres (somme toute assez « équilibrés ») sont là pour vous rendre curieux et non pas pour tenter une quelconque explication. Je vous invite tout simplement à succomber comme moi « au doux son silencieux du roulis de la mer » et lire ce recueil rempli de grâce !

J'ai aussi fait une recherche sur le mot « écueil » du titre et j'ai découvert qu'il signifiait non pas seulement un « obstacle dangereux », mais aussi « un rocher, banc de sable à fleur d'eau contre lequel un navire risque de se briser ou de s'échouer ». le titre me paraît dès lors, fort bien choisi.

Composé de trois petits recueils lui-même, ce recueil met en valeur le talent d’Alexandre. Ecueils de poésies est un de ces livres qui fait voyager comme les poètes classiques. Nous avons l’impression d’être revenus au XIXe siècle. Les poèmes d’Alexandre sont riches de vocabulaire, de rimes et de figures de style. Ils sont mélodieux, chantent dans notre tête, rythme notre lecture. La musique enveloppe ce recueil comme elle enveloppe la vie de l’auteur. Une fois plongé dans son univers, il est difficile d’en sortir. Le recueil est divisé en trois parties et chacune d’elle a son thème propre.

Les âmes perdues est le premier petit recueil de ce livre. Sur le thème des perditions, chaque poème fait vibrer notre âme. Les émotions de l’auteur se ressentent à chaque mot lu. Ses pensées divaguent et les nôtres vagabondent, rythmées par la musicalité des rimes. En voici un que j’ai aimé :

La dame des pluies

Elle chevauche les vents

Elle traverse les ombres

Elle survole les champs

Et d’en haut, voit le Monde

Elle est reine des airs

Elle aime ces nuées

En bas, c’est l’enfer

Là-haut, l’éternité

Princesse des éclairs

Elle a éparpillé

Les gouttes d’eau claire

Sur les âmes brûlées

En dehors du temps

Dans la pénombre

Au dessus des gens

Elle lave le Monde.

Vision dans l’étang, et tant de pensées est le deuxième petit recueil de ce livre. Inspiré par son environnement, l’auteur écrit ses émotions à l’aide de métaphores naturelles superbes avec toujours autant de mélodie. En voici un que j’ai aimé :

L’étang aux cygnes

Un dernier rayon se multipliait

A travers les branches tombantes

Des saules pleureurs fatigués.

Il dispersait des lumières plongeantes

Sur l’étang, aux vaguelettes brillantes

C’était un soir de printemps

Peut-être un signe des temps

Que ce couple de cygnes, sur l’étang

Qui voguait lentement, nonchalant…

Et les racines des arbres s’enfonçaient

Au bord de l’eau, pleine de vie débordante.

Et, leurs mains verdissantes pendaient

Se balançaient, dans une danse lancinante

Le long de leurs troncs, à l’allure penchante

C’était un soir de printemps

Peut-être un signe des temps

Que ce couple de cygnes, sur l’étan

Qui voguait lentement, nonchalant…

La fin n’est que le début est le troisième petit recueil de ce livre et de loin celui que j’ai préféré. Ici, on suit l’histoire d’un marin, Omen, qui retrouve la sépulture de sa femme sur une île abandonnée alors que la fin de l’espèce humaine est proche. Sur un fond d’apocalypse, Alexandre nous conte l’histoire de ce marin et de son amour éternel. L’originalité de cette histoire réside dans le fait qu’elle est écrite en vers et rythmée par de belles rimes. Un suspense s’y installe, amplifié par ces deux vers : « L’heure approche / L’heure tourne… ». Nous connaissons déjà ce genre d’histoires en vers libres, notamment Moon brothers de Sarah Crossan, mais ici c’est totalement différent. C’est un tout autre style de poésie. L’histoire devient mélodieuse et chantée, elle est tragique mais sublime.

Ce recueil fut une magnifique découverte. Amateurs de poésie classique ou contemporaine, ce livre vous ravira autant qu’il m’a ravi. Des poèmes mélodieux et riches !

Ce fut un plaisir de lire « Écueils de poésies » ! J’appréciais déjà l’originalité se cachant derrière « Musique en Acrostiches » mais j’ai été doublement conquise par ce recueil ! La plume de l’auteur et surtout les sujets profonds qui sont abordés m’ont réellement plu ! J’aimerais vous partager tellement de poème, mais vous n’auriez plus rien à découvrir. De ce fait, je vous en partage un parmi tant d’autres qui m’a plu !

La face cachée dans le café

Dans le noir de mon café brûlant

Je vois mon visage déformé

Ce monstre informe, comme une réalité

Sombre défiguré, aux yeux déments

Dans les lentes rotations de ma cuillière

Cette figure se transforme, rentre en mutation

Et montre la face caché de l’illusion

Comme une valse folle, solitaire

Dans les méandres sinueux de mes rides

Seuls signes de beauté illusoires

Ma jeunesse reste entachée, livide

Un simple désespoir, limpide

Grimace floue qui se laisse entrevoir

Dans l’élégance d’une danse d’idée noires

Comme dit plus haut, de nombreux sujets sont abordés dans ce recueil : confiance en soi, dépression, et tant d’autres. Ces sujets et la manière d’écrire, m’ont réellement plu, je vous le recommande sans hésitation ! C’est pour moi superbement bien écrit !

Un grand merci à Alexandre Majorczyk pour son recueil !

C’est donc avec plaisir que j’ai pu découvrir la plume d’Alexandre Majorczyk à travers son premier ouvrage qui est un recueil de poèmes aux sujets très variés : ce qui m’a le plus sauté aux yeux c’est l’amour du poète pour la musique qui se ressent dans chacune de ses rimes, il la couve et transmet sa passion. Celle-ci se ressent aussi, que ce soit par la maîtrise des textes, de la typographie ou encore de la finesse de ses mots, elle est là, dans chaque écrit.

J’ai aimé certains poèmes plus que d’autres, particulièrement ceux qui avaient comme thème principal les astres (j’adore 😍) ou les sentiments. Il y a aussi bien évidemment des registres plus variés, tel que l’amour, le désamour, la mort et des sujets de société qui nous touche tous.

Je pense en toute sincérité qu’il est impossible de ne pas trouver son bonheur dans ce recueil et on fini forcément, comme moi, par mettre des post it partout pour pouvoir retrouver les poèmes qui nous on fait vibrer.

Plus concrètement le recueil est divisé en trois parties bien distinctes, les écrits diffèrent, selon moi, en fonction des épreuves vécues par l’auteur.

J’ai passé un doux moment aux côtés de ces écrits 😌🖤

Un livre que j'ai eu la chance de recevoir en service presse, j'ai beaucoup aimé à vrai dire, ce n'est pas si étonnant vu le talent de l'auteur. J'ai cru retrouver cette poésie qu'on avait perdu au fil du temps, par moment je crois voir ces poètes modernes et à d'autres ces poètes anciens, j'ai vraiment beaucoup apprécié ce mélange. Entre beauté, passion , douleur et hommage, ce livre nous fait voyager, dans son âme et dans la notre. J'aime beaucoup aussi le fait qu'il y ait des petits textes dédiés à des artistes aujourd'hui disparus. Comme Marilyn Monroe ou encore Nietzsche, avec des petits clins d'œil à leur travail. L'auteur a une plume douce et belle et les mots utilisés sont vraiment adaptés. Ce livre n'est cependant pas vraiment pour tous car il faut une certaine maturité pour le lire et le comprendre réellement. J'ai vraiment passé de bons moments en sa compagnie en tous cas et je le recommande à tous les amoureux des mots.

Pas mal du tout.