Laurence Sellin

L’affaire de la rue Soufflot

Auteur Laurence Sellin

Edition : Polar Impulse

Dans ce roman d’enquête on suit le jeune Yannael, officier de police judiciaire fraichement diplomé dans sa première affaire. L’affaire dites de la rue Soufflot, navigant entre le passage à tabac d’une brillante jeune femme et la disparition de l’ambulancier qui la découvre.

J’ai bien aimé l’idée du récit qui navigue entre les différentes étapes de l’enquête. Chaque chapitre s’attardant sur un point précis que ce soit la découverte de la victime, les interrogatoires ou encore l’analyse psychologique autant de Lauriane que de ses potentiels agresseurs.

J’ai néanmoins eu beaucoup de difficultés à entrer dans le récit. Effectivement je l’ai trouvé assez « froid » dans la mesure où s’il est très proche de la réalité, des faits en eux même il y a, de part la présence de nombreux compte-rendu, énormément de répétitions qui font que le récit manque de rythme et a tendance à tirer en longueur.

Il m’a également manqué le côté « thriller psychologique » peut-être à cause de ce côté proche des faits qui empêchent la création d’un réel suspens. Il n’y a pas de fausses pistes ou d’erreurs qui nous donnerait envie en tant que lecteur de mener notre propre enquête au fil des lignes. Les interventions notamment de la psycho-criminologue m’ont semblé assez long et ardus à décrypter et m’ont empêché de savourer pleinement l’enquête.

J’ai finalement regretté le manque des personnages dans l’enquête. Il n’est finalement que très rarement questions des protagnistes. On ne parvient ni à entrer dans la vie de Yannaël, ni celle de la criminologue à peine dans celle de Lauriane. En somme une fois entré dans le poste de police on n’en sortira guère.

Toutefois j’ai bien aimé la cristallisation croissante de la tension, de l’emprise de certains personnages sur d’autres. lors de la rencontre de certains suspects. Dommage que cela ne dure que quelques pages.

En conclusion un roman policier pour les amateurs d’enquêtes, ceux qui souhaitent en découvrir plus sur la manière dont se déroule le système judiciaire.

Un premier roman audacieux qui nous plonge, à travers deux enquêtes, au cœur même du système judiciaire et de la complexité du travail des officiers de police.

Pour sa première mission, Yanaël Marceau, affecté au troisième DPJ de Paris, sera confronté aux versants les plus sournois de l’âme humaine et devra, avec l’aide d’une psychocriminologue, assembler les pièces de deux affaires tout aussi troubles l’une que l’autre.

Des chapitres sous formes de procès-verbaux au vocabulaire judiciaire pointu nous accompagnent sur une centaine de pages.

Un regret peut-être en lien justement avec ce choix de narration : les discussions et les moments hors enquête auraient gagnés, à mon sens, à sortir de cette rédaction un peu laborieuse par moment pour nous ramener au cœur des personnages principaux plutôt que de nous tenir hors de leur portée tout au long de notre lecture. J’aurais aimée éprouver plus d’empathie pour Yanaël ou Lauriane là où je n’ai ressenti que de l’intérêt pour leur histoire et leur évolution.

Mais je pense que l’auteur n’en a pas fini avec les aventures de son jeune OPJ et l’équilibre se mettra tout naturellement en place au fil de ses écrits.

En bref, la plume nerveuse de Laurence Sellin sert à propos un récit où l’émotion laisse volontiers la place à l’observation sans concession d’individus psychologiquement fragiles et aux dérives de leurs comportements poussés à l’extrême.

« L’Affaire de la rue Soufflot » est un court thriller (moins de 150 pages) divertissant et original.

Je remercie sincèrement l’auteur pour m’avoir permis de découvrir sa première œuvre.

Petit point avant de débuter, laissez Toulouse tranquille pour… ça.

On commence cette histoire avec un psy qui a besoin d’une thérapie…

Il y a des raccourcis faits qui n’ont ni queue ni tête, comme montré dans les extraits relevés. Je vais d’abord parler des grandes lignes.

Lauriane représente encore une fois des stéréotypes très ancrés, c’est une personne faible qui lorsqu’elle n’a pas le dessus se sent persécutée… toute l’histoire avec la DRH de résume à ça c’en est assez gênant. Inclinez vous Lauriane est là.

Dès les premières pages, nous avons des répétitions, ce qui ne s’arrange pas par la suite… comme pour le T1, de grands mots sont employés à tout va sans donner plus d’importance aux actions, cela rend juste le récit plus lourd qu’il ne l’est.

Tout comme pour le T1 les retranscriptions d’auditions sont lourdes, les dialogues entre 2 personnes sont alourdis par « DRH: » « moi-même: »… bref on s’endort

L’histoire tarde à avancer, parsemée de « telle est l’histoire que je vais vous raconter » oui, bon allez.

J’ai pas mal buté avec la DRH puisqu’elle n’a pas une attitude déplacée, elle est supérieure à Lauriane et Lauriane remet ce statut en jeu à la moindre conversation ce qui entraîne des conflits. C’est une entreprise assez familiale et cela démarre avec un « secret Santa » où elle se sent obligée d’en faire 1 tonne.

Il est m̂ question de SÉQUESTRATION !? Lauriane est juste coincée dans son bureau, finissant plus tard que les autres, petite erreur de planification. Surtout une erreur de l’équipe de sécurité qui n’arrive pas à débloquer le système. Ça partait dans tous les sens en accusant la DRH, je ne trouve pas ça justifié.

Ce sont les enquêtes de Yanael mais il apparaît 2 chapitres, tout comme au T1, je ne comprends pas l’intitulé puisqu’on s’apitoie, enfin en théorie, sur Lauriane. Lorsqu’on nous parle de lui, il pécho une fille qui arrive dans l’équipe et ont un gosse… euhhhh ? Oui mais non, on fuit..

Pareil pour l’ambulancier qui considère sa patiente comme amie, et Lauriane qui croit que sa copine peut être jalouse d’elle !?!?!?? Euhhhhh non…

Tout le monde à son petit trouble dans l’histoire, ça n’a aucun sens. Tout comme les morts : tous une balle dans la tête ? Ahahaha.

Le meilleur : passons aux extraits pour illustrer tout ça

« elle pensait que parce qu’il lui avait porté secours, sa compagne aurait pu par jalousie vouloir attenter à sa vie » non, il fait son travail rien à voir.

« - Je ne savais pas que vous étiez écrivain

Je ne le savais pas moi-même »

Ça devient compliqué

« En tant que salariée, handicapée, protégée par le code du travail » Visiblement profite de son « statut » pour qu’on ne lui dise jamais non

On termine par une perle « en attendant que la vitre fut remplacée, je terminai l’année 2021 en prenant un arrêt maladie »

Ce deuxième volet (mais qui peut être lu indépendamment du premier) des enquêtes de Yanaël et des mésaventures de Lauriane est construit de manière originale, sous forme de plusieurs récits qui s'interpénètrent et qui finissent par se rejoindre.

On y découvre des personnages nuancés, en demi-teinte : un psychiatre, qui a des scrupules et qui ne prétend pas tout savoir mieux que tout le monde ; une jeune femme un peu rigide, mais qui ne mérite pas tout ce qui lui arrive ; un journaliste curieux , qui... (là, il ne faut rien divulgâcher) ; un policier à qui on ne la fait pas, mais qui est conduit à prendre pour son enfant une décision qui n'est peut-être pas la bonne ; des professionnels de la santé passablement pourris, mais qui ont peut-être des excuses...

Des thèmes intéressants y sont abordés, notamment celui des troubles du comportement chez les jeunes enfants, lesquels peuvent être sinon suscités du moins considérablement amplifiés par un entourage insuffisamment formé ou informé.

La fin est elle aussi nuancée, sans manichéisme mais non sans profondeur quand il s'agit des conséquences de l'enquête qui se termine.

Bref, un bon livre à mon avis : agréable à lire, comportant plusieurs facettes et prometteur.

Paris, septembre 2017.

Lauriane Émans, personne à mobilité réduite et étudiante en master de droit à la Sorbonne, est sauvagement agressée à son domicile. Découverte par l'un de ses ambulanciers, inquiet de ne pas la voir arriver, elle est rapidement emmenée à l'hôpital.

Yanaël Marceau, fraîchement diplômé de l'École de Police, est chargé de l'affaire. La nature inhabituelle de cette agression agite les hautes sphères du pouvoir politique et les médias.

Une énorme pression va s'abattre sur le jeune lieutenant qui voit très vite arriver des obstacles dans son enquête.

1er polar de cette auteure. La plume de Laurence Sellin est dynamique et fluide. Elle m'a entraîné avec son doigté juridique dans un récit poignant se basant sur des faits réels. L'originalité de son écriture réside dans sa façon de retransmettre les témoignages recueillis par son personnage de Yanaël. Le suspense n'a pas été oublié !

Les personnages principaux sont attachants.

Lauriane Émans est une jeune fille réservée qui malgré son handicap est une battante. Elle mène de front et avec courage de multiples activités.

Yanaël Marceau, doit se débrouiller seul dans cette enquête et s'il manque d'expérience il n'en est pas moins tenace dans ses investigations, surtout lorsqu'elles le conduise à aucune piste tangible. Il s'avère qu'il va être amener dans une double enquête dans laquelle aucune épreuve ne lui sera épargnée.

Au fil des chapitres suite à divers rebondissements pour mener à bien ses investigations, Yanaël doit bien saisir toutes les implications psychologiques de l'affaire. Oublier les méthodes académiques apprises à l'École de Police. L'affaire de la Rue Soufflot est hors norme.

Entre méprise et emprise, il va (comme le lecteur) être conduit dans les tréfonds de l'âme humaine.

Va-t'il en ressortir indemne ?

PS: J'attends avec impatience le volume 2 des enquêtes de Yanaël Marceau !

Paris septembre 2020 :

Trois ans après L'affaire de la rue Soufflot , Lauriane Émans revient à Paris pour un poste de transcripteur de réunions, au sein de la filiale française d'un laboratoire américain. Elle va devoir s'intégrer au sein de cette entreprise spécialisée en recherche et développement dans les technologies innovantes de santé.

Paris mai 2022 :

Le journaliste Benjamin Marshall, correspondant de presse pour les journaux américains, est froidement abattu devant chez lui. Le capitaine Yanaël Marceau va mener l'enquête.

Toulouse décembre 2023 :

Le psychiatre Arnaud Wagram, désabusé, cesse son activité et entreprend de raconter comment il en est arrivé à de telles extrémités.

Quel est le lien entre ces trois histoires ?

Ma 2ème lecture de cette auteure. C'est toujours avec son doigté juridique, qu'elle m'a entraîné dans un nouveau récit lui aussi poignant.

Cette fois-ci, Lauriane après s'être refait une santé suite à ses déboires de la rue Soufflot, intègre une entreprise. Pour elle, qui est dans un fauteuil roulant et qui a du mal à faire confiance aux autres, ce travail est une chance d'être enfin acceptée comme elle est. Mais c'est sans compter sur une DRH acâriatre et des manquements à l'éthique médicale.

Suite au meurtre du journaliste, Lauriane va se retrouver sur le chemin de Yanaël Marceau qui doit faire face à une enquête qui mal menée, peut engendrer un incident diplomatique.

Ce roman raconte les dérives médicales, les troubles comportementaux, les égos exacerbés et les erreurs de management.

Au fil des chapitres, la plume de l'auteur aborde son récit par un échange de témoignages de chaque protagoniste, ce qui m'a permis de me faire une idée sur la psychologie de chacun et d'avoir l'impression de m'immiscer dans l'enquête.

Lauriane va une nouvelle fois rencontrer des écueils. Vont-ils la briser ?

Pourquoi, Arnaud Wagram cesse son métier ?

Yanaël va t'il résoudre son enquête à temps ?

Les réponses sont dans ce roman ! 😉

Imaginez que chaque coin de rue puisse cacher une vérité que vous n’êtes pas sûr de vouloir connaître. Que chaque rencontre pourrait être un piège. Que chaque indice pourrait être le dernier. Yanaël Marceau, notre enquêteur fraichement sorti de l’Ecole de Police, est votre unique guide dans cet enchevêtrement de mensonge où chaque secret est une porte ouverte sur une nouvelle énigme.

Avec une plume aussi tranchante, Laurence SELLIN dissèque les illusions pour révéler une réalité dans laquelle rien n’est ce qu’il paraît être. Elle nous offre une histoire dans laquelle la paranoïa devient une seconde peau. Une histoire où la distinction entre victime et bourreau est aussi floue que la brume sur la Seine.

Cet ouvrage est une expérience, un défi intellectuel. C’est un thriller psychologique qui s’immisce sur votre peau et s’accroche à votre esprit.

Laissez-vous capturer par « L’Affaire de la Rue Soufflot : entre méprise et emprise ». Découvrez jusqu’où vous êtes prêt à aller pour démêler le vrai du faux.

Attendez-vous à être manipulé !

Attendez-vous à douter de tout, sauf d’une chose ! Chaque page de ce roman est un pas de plus vers une vérité que seule Laurence SELLIN pouvait imaginer. Mais le plus important encore : survivez à l’expérience !

« L’Affaire de la Rue Soufflot » vous attend. Etes-vous prêt à affronter ses ténèbres ?

Chronique complète : https://charlenemalandain.fr/laffaire-de-la-rue-soufflot-laurence-sellin/

Éditions Polar Impulse : https://www.editionspolarimpulse.com/index.html

Pour l'acheter : https://www.amazon.fr/Laffaire-Rue-Soufflot-m%C3%A9prise-emprise/dp/2958636917/ref=cm_cr_arp_d_product_top?ie=UTF8

Je viens de terminer la lecture de ce roman et j'ai beaucoup apprécié son originalité. Habituellement, lorsqu'on lit un polar, l'auteur entraîne le lecteur sur le terrain et le fait participer à l'enquête. Dans ce roman, ce que j'ai trouvé particulièrement bien fait, c'est sa rédaction très factuelle. J'ai eu le sentiment d'avoir sous les yeux un rapport d'enquête, détaillé, précis, circonstancié. J'étais en quelque sorte à la place du juge d'instruction prenant connaissance des différents éléments recueillis par l'enquêteur. Cela change vraiment du style habituel. J'ai hâte de lire le tome 2 pour savoir ce qui est véritablement arrivé à l'ambulancier. Laquelle de mes trois hypothèses sera la bonne? ...

Lorsque j'ai ouvert ce deuxième ouvrage consacré aux enquêtes de Yanaël Marceau, je n'ai pas pu le lâcher. J'avais hâte de savoir si mes hypothèses concernant la disparition de l'ambulancier intervenue dans le tome 1 étaient justes et l'auteur a réussi le tour de force de trouver encore une autre explication. La façon dont le récit est rédigé, très factuelle, peut dérouter, mais c'est aussi ce qui fait l'originalité de cette série. On lit des témoignages, ce qui permet au lecteur d'échafauder ses propres théories. Et encore une fois, l'auteur arrive à nous surprendre. On passe un agréable moment de lecture.

Etes-vous prêt à plonger dans un monde où le suspense rencontre la science, et où chaque décision peut être une question de vie ou de mort ? « Big Pharma, Big Drama : manager n’est pas jouer » est le thriller que vous ne pouvez pas vous permettre de manquer.

Par le biais d’une histoire saisissante, dès les premières pages, Laurence Sellin nous invite à suivre Lauriane Emans dans son combat pour la reconnaissance et la justice au sein d’une multinationale pharmaceutique. Ce roman est un labyrinthe de mensonges, de pouvoir et de secrets dans lequel Lauriane Emans déploie son humanité pour faire triompher l’espoir et le courage.

C’est une expérience qui vous conduira à vous poser des questions sur la moralité du monde contemporain et vous tiendra éveillé jusqu’aux petites heures de la nuit. Les personnages sont si réels que vous sentirez leurs douleurs, leurs luttes et leurs victoires comme si elles étaient les vôtres.

La plume de Laurence Sellin est un scalpel qui dissèque les ténèbres de l’industrie pharmaceutique. Chaque chapitre dévoile une nouvelle couche de l’intrigue. Ne ratez pas l’occasion de détenir un bijou littéraire. C’est un voyage intensément émotionnel et intellectuel qui ne laisse personne indifférent. Ouvrez votre exemplaire « Big Pharma, Big Drama : manager n’est pas jouer » et préparez-vous à être bouleversé, éclairé et captivé.