Akili

Etant donné que j’avais grandement apprécié ma lecture du premier tome de Vampeerz (des vampires lesbiennes ? je signe), j’étais plus que curieuse de découvrir la suite de série et quel plaisir ! Une série avec un mélange de romance surnaturelle et d’atmosphère envoûtante, ponctuée d’action. Je me me découvre une passion immodérée pour les vampires saphiques. Ayant grandi dans les années 2000, la mode du vampire était assez impactante, si bien que j’apprécie encore d’en voir à l’heure d’aujourd’hui dans la fiction. Si on a l’habitude des couples M/F, il en est autrement des couples queer et c’est ce que propose Vampeerz ! L’univers fantastique est à peine effleuré, on en sait très peu et pourtant, pour une raison inexplicable, ça fonctionne très bien. On se retrouve complètement immergé dans l’univers atypique, saisissant et addictif de Vampeerz. On suit l’évolution de la relation entre les deux héroïnes avec une grande curiosité. Il y a un côté décalé, drôle, qui fait que le manga ne se prend pas trop au sérieux (certains moments fonctionnent mieux en termes d’humour et d’autres non). Les dessins de Akili sont très beaux et correspondent parfaitement au manga. L’ambiance vampirique se révèle très bien retranscrite, ce qui explique pourquoi on s’immerge facilement dans son monde fantastique. Si on doit relever des points négatifs, ce serait l’étrange fascination de Akili pour le dessous des vêtements féminins (totalement gratuite et pas du tout nécessaire…) et la notion de consentement parfois floue entre nos deux héroïnes (c’est dit sur le ton de l’humour au détour d’un dialogue mais guère plus). Autrement, Vampeerz se dévore très vite, avec avidité, tant c’est addictif et plaisant à suivre. On en redemande bien volontiers, à l’image d’Aria qui ne rechigne jamais à boire le sang d’Ichika !

C’est avec plaisir qu’on savoure un nouveau tome de la série Vampeerz pour suivre les aventures de nos deux vampires saphiques favorites. Ce troisième tome signe le retour d’un personnage secondaire énigmatique qu’on a aperçu dans le précédent tome, l’étrange vampire aux corbeaux qui semble éprouver une étrange fascination pour Aria, nommée Khara… et qui a intérêt à récupérer le glaive que seule Ichika peut manier. Le ton est toujours décalé, sans prétention, la narration est fluide et efficace, on ne sent pas les pages défiler. Finalement, Khara prend une importance surprenante dans le récit : les anciennes ennemies s’allient, et plus important encore, les rivales… En effet, Ichika et Khara se disputent l’attention d’Aria mais elles se trouvent des points et des centres d’intérêt communs : elles doivent coopérer dans le but de protéger Aria. L’arrivée de Khara s’accompagne de révélations renversantes sur Aria et on ne manque pas de surprises ! Plus encore, ce tome est plus sensuel que le précédent et la relation entre Ichika et Aria continue de progresser. Néanmoins, leur agissement ne correspond pas vraiment à ce qui est indiqué dans le texte : on nous dit qu’Ichika a 14 ans alors qu’elle se comporte davantage comme une fille de 17 ans, surtout avec sa relation avec Aria qui devient de plus en plus intense. Pour autant, ça reste addictif à souhait, efficace et prenant ! Curieuse de lire la suite.

Nous replongeons avec plaisir dans l'univers fantastique et gauthique de Vampeerz ! Les dessins d'Akili sont toujours un régal à observer et rendent parfaitement justice à l'ambiance du manga. Cette fois-ci, les ennemis passent à l'action et kidnappent Khara... ou bien s'agit-il d'un tout autre type d'individu ? Les enjeux continuent de se complexifier, de nouveaux protagonistes font leur apparition pendant qu'Ichika et Aria continuent de se rapprocher. Son amour pour Ichika détourne Aria de ses envies suicidaires, ce qui arrange bien le reste de la bande. En parallèle, de nouveaux mystères apparaissent : comment Aria et la grand-mère d'Ichika se sont-elles rencontrées ? Dans quelles circonstances ? Que va-t-il se passer avec le glaive ? Tant de questions qui devront attendre le prochain tome.

Tout va assez vite mais en même temps cette série se termine en 7 tomes. Par contre certaines planches sont assez.. Dérangeante. (pose suggestive avec une sans raison, ou personnage féminin dessiné en entier écartant exagérément les jambes) J'ai fait quelques recherches pour savoir si l'auteur avait déjà publié d'autres textes et comme je m'y attendais, il a déjà écrit et publié du h*ntai (jusque là rien de répréhensible)... Mais avec des enfants de 13 ans.. je comprends mieux certains dessins/sous entendus... et même si l'histoire est en soi mignonne et "drôle", ce que je viens d'apprendre sur Higashiyama Show (Akali est un de ses nombreux pseudos) me dérange beaucoup... je ne lirais pas la suite et ne garderais pas ce manga chez moi...