Beatrice Blue

Qui pourrait ne pas aimer cette charmante histoire où deux enfants intrépides et ouverts d'esprit, vont à la rencontre d'un dragon solitaire, victime des préjugés et bouc -émissaire par excellence des hommes? Où deux enfants vont, par la chaleur de leur amitié et la pouvoir des livres, faire naître le feu qui caractérise aujourd'hui les dragons? Où ce même feu apportera la joie au sein du village des deux enfants?

" Ne point juger sans avoir pu prendre acte soi-même des faits", en voilà une belle leçon! "Passer par dessus les préjugés" en est une autre. J'aime aussi le fait que nous traitions ici de la solitude, surtout celle engendrée par l’ostracisation. Ce pauvre dragon est en effet victime de sa réputation, une réputation dont il n'est d'ailleurs pas responsable. Ah, et j'adore que les livres aient également la tribune comme activité de groupe et comme source de réconfort. Le plus important, cependant, est le fait que les livres doivent évoluer pour s'adapter aux réalités sociales et aussi se renouveler pour dénoncer les fausses réalités ou rétablir une vérité, comme c,est le cas dans cet album. Les livres sont à l'image des sociétés que les produisent et de ce fait, doivent suivre les valeurs des générations naissantes aussi ( ici, les dragons peuvent être des figures positives).

Après cette allègre extrapolation, je souhaite terminé en soulignant les magnifiques dessin et ce dragon, qui est sans aucun doute l'un des plus adorables que j'ai vu. Il a même une apparence plus "orientale" avec son long corps . Mention aussi à ces deux enfants égaux dans leur genre, un garçon et une fille aussi courageux et sensibles l'un que l'autre, merci bien!

Avis aux amateurs d'histoires pertinentes et de jolies frimousses de dragons!

Troisième membre de la fratrie "Il était une fois..." de l'autrice Beatrice blue, après "Le feu du dragon" et "La corne de la licorne", cette fois, on le devine, il est question de sirènes!

Théodore adore les créatures de la mer, parce qu'elle ont de jolies écailles. Il les collectionne dans divers contenants de verre plus ou moins étroits, qui s'amassent dans sa chambre. Un jour, il trouve dans l'océan une petite créature humanoïde à la chevelure d'algues, en suspension dans une sphère translucide. Celle dernière est brisée. Croyant pouvoir en prendre soin, Théodore se fait néanmoins interpeler par une mystérieuse voix, qui l'enjoint à ne pas sortir la petite créature hors de l'océan, mais en vain. Une fois chez le jeune garçon, l'entité aquatique dépéri progressivement et un jour, elle semble avoir trépassé. Accablé de remords, Théo entend à nouveau la voix impérieuse qui l'avait mit en garde, cette fois pour lui apprendre qu'il est la voix de l'Océan lui-même et que pour sauver ce petit être, il lui faut regagner son habitat naturel. Théo regagne donc l'étendu d'eau, déchaîné par la colère et finit projeté sous les flots. Il attend que la petite reprenne de la vigueur, mais cela semble vain. À un moment, un poisson s'approche et confie à la petite une écaille. Un autre vient faire de même, puis un autre. Bientôt, la petite créature reprend vie, sous les traits d'une créature à longue queue d'écailles multicolores: une sirène! Depuis ce temps, si Théo veut profiter des beautés de l'océan, il n'a qu'a le rejoindre. Tous ces pensionnaires capturés ont regagner le large et c'est parfait ainsi.

Une histoire sur le respect de la nature, donc, qui rejoint la joyeuse mêlée d'albums et documentaires innombrables sur le thème de la préservation des océans. Quoique cette fois-ci on nous épargne le plastique très souvent associé. Ici, on reste dans quelque chose de sobre: l'enfant collectionneur de créatures vivantes. Ah, les enfants qui collectionnent araignées, insectes et autres petits êtres dans de vieux pots de beurre de cacahouètes, on connait et on a souvent la même fin: ils meurent desséchés et affamés. Les enfants oublient ou ignorent que les êtres vivants sont au final toujours mieux dans leur habitat naturels, avec leur espace, leur sources de nourriture et leur biodiversité.

Un autre bel album tout en couleurs fabuleuses et au graphisme doux dont il est difficile de ne pas être sensible. J'aime beaucoup le rendu de la sirène, avec sa peau bleue, ses yeux un peu étranges et sa chevelure en algues. Aussi, le passage où les poissons offrent une écaille pour la sauver un un moment touchant, en plus d'être une belle leçon de partage.

À voir!

Pour un lectorat à partir du préscolaire (4-5 ans).

Livre super sympa pour les enfants. Je suis ravie.

Dessins sublime histoire touchante.que du positif. Mon fils adore.

Une jolie histoire pour enfants, tant au niveau dessins et couleurs qu'au niveau de la moral.

Un hymne à la douceur et à l'entraide.

Une magnifique histoire sur la diversité et le respect de chacun agrémenté par de sublimes graphismes et une palette de couleurs toujours aussi poétique.

Un très beau roman graphique pour éduquer les enfants au respect de la nature et à la biodiversité.

Toujours avec une ambiance poétique à couper le souffle.

Une jolie leçon sur le fait de ne pas se fier uniquement sur les qu'en dira t'on et les apparences.

La sublime palette de couleurs et les tres beaux dessins ne font que donner du poids au message que l'on souhaite véhiculer.

Un sublime album jeunesse ! Les illustrations douces et colorées véhiculent ( à dos de dragon !) d'autant mieux le message de l'autrice qui est de ne pas se fier aux rumeurs mais plutôt d'écouter son cœur. (on y trouve aussi le pouvoir des histoires et c'est magique ♥)

C'est un album magnifique plein de couleur avec de très beaux dessins qui parle d'écologie, mais aussi du rapport à la nature. J'ai beaucoup aimé la fin qui permet d'expliquer comment est née la première sirène. Un livre à lire et à partager !