Marine Stengel

Encore une dystopie qui me réconcilie avec le genre !

J'ai cependant mis quelques dizaines de pages à accepter de rentrer dedans. Le postulat de départ de surpopulation me semblait bancal et résultant d'une analyse géopolitique peu poussée, ce qui rendait toute l'histoire invraisemblable.

Si je compare à un Hunger Games, par exemple : on sait qu'il s'agit d'un futur où la société (voire l'humanité) s'est effondrée, mais on ne nous explique pas les causes exactes de cet effondrement. Ici, oui, et c'est ce qui coince. Il vaudrait mieux éviter tout lien trop direct avec le monde réel, je pense.

Le seul bémol que je trouve à ce roman c’est que l'idée de base est intéressante mais selon moi trop bancale dans sa construction. J'ai en effet trouvé qu'il y avait de nombreuses incohérences et illogismes dans la construction de l'univers.

Je ne vois pas comment et pourquoi un gouvernement qui dispose de si peu de ressources peut se permettre de faire grandir des jeunes dans deux instituts au lieu de se débarrasser d'un dès le début selon leur principe de l'enfant unique. Élever et éduquer deux personnes au lieu d'une implique des moyens et ressources démesurées dans un tel contexte.

Cependant, cette première impression est vite passée car ces explications données sont rapidement remises en question par les personnages et par des indices de plus en plus grands.

Ça fait vraiment froid dans le dos de se dire une seule soeur ne peut survivre.

Sincèrement, la plume de l'autrice arrive à nous plonger directement dans ce monde. Certes, certains pourraient trouver certains passages long comme j’ai trouvé parfois, mais je trouve tout de même qu'on ressent vraiment cette angoisse de leurs épreuves.

Le retournement de situation vers la fin ma laisser un peu perplexe. C'était certes surprenant mais peut-être trop prévisible. Après j'ai vraiment une préférence pour les passages dans les instituts.

Les personnages ont une belle évolution et sont attachants par leurs forces et leurs faiblesses. Kaya a la rage de vaincre, est forte et déterminée. Callie, elle, est intelligente, courageuse et gentille. J'ai adoré le rythme du récit avec le changement de points de vue. Concernant les personnages masculins, j'ai beaucoup apprécié Neal.

J'ai autant apprécié la profondeur des personnages que les fondements de l'univers. L'intrigue est très prenante et pour une fois, je me suis laissé surprendre à de nombreuses reprises.✨

Le résumé me donnait très envie et en effet, j'ai adoré ! Une très bonne dystopie qui m'a fortement fait penser à Hunger Games 😊

Ici nous sommes donc dans un monde où l'Europe obéit à la loi Systra, loi de l'enfant unique. Les familles avec plus d'un enfant se les voient retirer et ils sont élevés dans des instituts différents pour leur apprendre à survivre à leur Appel, jour où ils devront s'entretuer. Mais les instituts enseignent des choses radicalement différentes... ce qui peut sembler injuste au début, même si on se doute où l'autrice veut aller et nous montrer que tous les types de connaissances peuvent être utiles.

On suit dans ce livre Callie et sa soeur Kaya qui vont donc devoir à terme s'éliminer afin que seule la meilleure survive. le roman est très bien construit et alterne le point de vue entre les deux soeurs. Nous les découvrons dans leur institut respectif, avec quelques flash-back, puis arrive le fameux jour de l'Appel et nous allons les suivre, toujours en alternance, dans cette chasse et cette soif de survie imposées par le gouvernement.

Il n'y a aucun temps mort dans le livre, on ne s'ennuie pas une seconde et cette alternance entre les deux protagonistes nous donne toujours envie de continuer un peu, d'autant plus que les chapitres ne sont pas très longs.

Au niveau des personnages, je me suis fortement attaché aux deux soeurs, bien que leur personnalité soit totalement opposée. Mais les deux ont su me toucher à leur manière, et j'étais révolté par la situation dans laquelle se trouvent tous ces jeunes... 😠 Il y a très peu d'autres personnages, on va dire trois autres importants seulement, ce qui évite de se perdre, c'est très bien. Et là, par contre, deux ont su gagner mon coeur, tandis que le troisième, m'a surpris (choqué ?) dans son comportement. Très bien pour l'histoire certes, mais j'ai eu envie de le frapper ! (euphémisme 😇😂)

L'autrice nous propose aussi des rebondissements que je n'avais pas spécialement vu venir. Pas de grosses surprises, mais ça reste très efficace !

Pour conclure : cette lecture a été excellente, l'autrice a su dépeindre un univers dystopique comme j'aime (même si je me pose des petites questions sur des types de familles particulières^^), terriblement efficace et qui fait peur pour l'avenir. Les personnages sont très attachants et j'ai donc vraiment hâte de découvrir le second tome de cet univers 😊

Pourquoi personne en parles???? C’est incroyable ! Vraiment une vibes hunger games mais entre 2 sœurs qui doivent s’affronter au péril de leur vie !

On suit les 2 points de vue de chacune. Vie si différente et à la fois si similaire ! Je valide fort ce premier tome d’une duologie🥰

J’ai été hypé par le début, la découverte d’un monde en pleine crise, avec de nombreuses thématiques qui font notre actualité. On est d’accord, pour l’instant, il a tout pour plaire et as de bonnes idées. J’ai dévoré une centaine de pages, c’était intrigant, entraînant, fluide, avec des vibes à la Hunger Games.

Mais, un défaut commençait déjà à pointer le bout de son nez, ma Némésis littéraire : les répétitions. Les deux points de vue des soeurs créées énormément de passages redondants, les mêmes informations sont répétées parfois mot pour mot et c’est lassant.

Bien que le livre soit plutôt court il me semblait extrêmement long, j’avais l’impression de ramer à contre-courant pour arriver à une action ou une information nouvelle. Et les idées ressemblaient déjà à ce qu’on avait pu voir, même si bien exploitées, cela aurait pu être plaisant.

Beaucoup de choses ne faisaient pas sens pour moi, pourquoi nourrir des ados pendant 21 ans si les ressources s’épuisent, si le pays est à l’agonie et doit être sous la loi de l’enfant unique ? Juste pour les faire combattre ? Et après, les illettrés, que deviendront-ils dans la société ? Peut-être que c’est un ressort de l’intrigue, mais je l’ai abandonné avant de le découvrir.

Plusieurs fois j’ai trouvé la construction de l’univers un peu bancal, avec des incohérences. Tout cela à participer au fait que je n’arrivais pas à me plonger dans le roman et j’ai préféré abandonné plutôt que me forcer.

J’avais l’impression de tourner en rond alors que je n’étais qu’à 40% de l’ebook…

Un second tome satisfaisant ! Tessa est un personnage intéressant, même si je ne me suis pas attachée à elle. Nolan par contre est tout choupi. Je suis contente d'avoir retrouvé Callie, Neal et Kaya. Il y a de l'action et du suspens jusqu'à la fin. Ce tome se lit très rapidement. Quand à la fin, elle est satisfaisante, mais elle nous laisse un sentiment de non achèvement. - bon j'aime pas les fin ouvertes xD -

Une bonne duologie !

Ce deuxième volume est encore plus captivant que le premier. La première section, qui se déroule aux États-Unis avec de nouveaux personnages, est tout simplement incroyable. J'ai été enthousiasmé par le récit de Tessa et de son petit frère Nolan alors qu'ils luttent pour survivre dans ce monde difficile, où ils doivent éviter d'être désignés pour la purge toutes les deux semaines. Le gouvernement les contrôle et les oblige à regarder à la télévision le meurtre de nombreuses personnes. Angoissant...

On découvre comment les autres continents gèrent la surpopulation, ce qui est vraiment effrayant. Le continent qui reste mystérieux est l'Océanie, et j'aurais aimé en savoir plus dans l'épilogue. Peut-être se sont-ils isolés du monde pour une raison valable. Cela m'a fait réfléchir à la façon dont l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont géré avec succès la pandémie, souvent en avance sur les autres pays. Peut-être que dans le roman, ils n'ont pas eu besoin de recourir à des protocoles aussi drastiques. C'est une idée intéressante à explorer...

La deuxième partie m'a vraiment captivé, avec la découverte de la rébellion et le retour de nos quatre héros, deux ans après les événements du premier tome. Le dénouement pour le retour de la paix est tout simplement parfait. Les différentes missions étaient passionnantes, et je n'ai pas pu décrocher avant les dernières lignes, qui étaient très émouvantes. C'était une surprise inattendue mais vraiment saisissante.

Les personnages traversent des épreuves difficiles, et même si Tessa se révèle forte, intelligente et déterminée, surtout dans sa volonté de sauver son frère, elle est loin d'être aussi intrépide que Kaya. Pourtant, elle reste indispensable à la mission principale. Le retour de la petite bande de quatre m'a profondément touché, en particulier la relation entre Callie et Kaya, qui est tout simplement adorable. On voit Callie apprendre à se défendre tandis que Kaya apprend à s'ouvrir aux autres, ce qui était vraiment magnifique à observer. Ces personnages vont vraiment me manquer.

La dystopie est définitivement mon genre de prédilection pour susciter toutes sortes d'émotions. Ce roman est une véritable pépite, même s'il reste prévisible. On est rapidement plongé dans son atmosphère sombre et angoissante. Je le recommande vivement à tous ceux qui, comme moi, sont passionnés par la dystopie. C'est une lecture à ne pas manquer.

"La Rose de Ronces et de fer" est une sorte de réécriture mélangeant des références à plusieurs contes pour créer une intrigue et un univers assez unique. Ainsi, de "La Belle et la Bête" on retrouve le beau jeune homme qui se transforme en bête et le symbole de la rose qui est omniprésent dans le roman. De "Blanche-Neige" est tiré le personnage de la Méchante Reine et ses miroirs magiques. Je trouve d’ailleurs que l’esthétique et l’histoire du personnage rappellent fortement ceux de la Reine imaginée dans le film « Blanche-Neige et le chasseur » de Rupert Sanders : une femme pleine d’ambition à la recherche du pouvoir et de jeunesse éternelle et dont la grande beauté lui permet de se marier au roi malgré ses origines misérables. Enfin de "La Belle au bois dormant" est tirée la malédiction du sommeil qui frappe les citoyens ainsi que le pouvoir des ronces.

L’ensemble donne une histoire plaisante, surtout lorsque l’on est attaché à ces histoires d'enfance. J’ai particulièrement apprécié l’habilité de l’auteure à intégrer des éléments tirés de contes tout en laissant parler sa propre créativité.

Avec sa dystopie écologique, Marine Stengel propose d’emblée assez de contenu que pour donner à réfléchir ses lecteurs, quitte à se baser sur des règles plutôt bancales.

À ce petit jeu, Systra ne rate par le rapprochement avec Hunger Games, l’univers manque de fraîcheur. Ajoutez à cela des répétitions à travers les points de vue, qui laissent encore plus entrevoir les trous dans la logique, et me voilà à terminer ma lecture en pendant la langue.

Systra reste divertissant, en le prenant à la légère.

Cette seconde épreuve continue dans les pas de la précédente.

Un second tome qui est, une fois encore, l’occasion d’aller piocher çà et là des petites idées ayant déjà fait leurs preuves dans des franchises à succès.

La promesse est cependant tenue avec une tension présente et une chouette fin bouclant le tout.

Après bien des Noëls catastrophiques, Adèle n'était pas préparée à ÇA.

Une très jolie romance.