Jacques-Olivier Bosco

Le corps est en pièces détachées. Il manque des morceaux. La tête a été arrachée, c’est celle d’un gamin de 9 ans. Un gamin de la cité de Meudun. Si c'est un chien qui a fait ça, c'est du très gros gabarit. Le froid n’empêche pas les familles de s’attrouper autour du carnage. C’est chez eux, après tout. Ici, la police n’a pas sa place.

« Pas de paix sans que Babylone paie, est-ce que tu le sais ? »

Jef Lenantais et Hélène Lartigue vont devoir jouer des coudes pour faire leur boulot, et pas seulement avec les habitants du quartier – on ne refile pas une enquête criminelle à un commissariat de banlieue. Mais le duo est teigneux, et ni Jef ni Hélène n’a quoi que ce soit à perdre : l’un a plus que touché le fond, l’autre a disparu derrière ses gnons au corps et à l'âme. Sorti de nulle part, le commandant Lettalec, perso secondaire qui prend du galon au fil des investigations, vient parfaire le tableau. Dans un climat de violence extrême, le Bien va flirter avec le Mal (ou l’inverse ?) sans vous demander de choisir un camp : vous avez commencé ce bouquin ? Alors vous en êtes.

Et c’est le moment où je vous dis qu’il y a ces livres où la tension va croissant, comme un ciel bas qui s’apprête à déverser ses trombes d’eau, où l’ambiance s’esquisse page après page. Puis qu’il y a ces livres qui vous laissent l’espérance de vie d’un piéton sur l’autoroute et qui vous ravagent comme un poids lourd en pleine face. Laisse le monde tomber appartient à cette seconde catégorie. C’est se couper du monde que de mettre les pieds dans cette histoire. Et mieux vaut avoir le cœur bien accroché. Tant pour arpenter les scènes de crime que pour se trouver confronté à la douleur des personnages. Bosco ne fait pas dans la dentelle.

J’ai aimé ? J’ai adoré ! L’auteur a ce truc particulier pour mêler action, réalisme et tragédie, sans coller d’étiquette à personne. Un put*** de cocktail qui fonctionne à chaque fois. Sous-couvert de fiction, la société et ses malversations en prend pour son grade, car il n’oublie jamais de nous rappeler que derrière un meurtre atroce, il y a des flics qui bossent dur, dans des conditions déplorables, et que derrière ces flics, il y a des hommes et des femmes, maris, épouses, des parents, des frères ou des sœurs, qui mettent leurs désillusions de côté pour remplir leur devoir. Et côté atrocité, il nous a gâtés, JOB ! De quoi rendre fière Lise Lartéguy.

Sans édulcorant, sans pitié, sans temps mort, avec le style aiguisé qu’on lui connaît, Jacques-Olivier Bosco nous offre un nouveau roman noir, hostile, exacerbé. Ma 6-T va crack-er.

Un thriller que j’ai clairement adoré lire.

C’est addictif. Plutôt bien écrit !!!

Le côté psychologique de l’histoire a été un gros plus concernant mon avis. J’ai adoré suivre ce personnage de Lise, totalement tourmentée. En apprendre plus sur elle, sur son passé etc.

Certains passages sont assez gores et presque insoutenables mais le plaisir de lire et d’en connaître plus, dépassait tout ça.

Hâte de découvrir « brutale » et les autres romans de l’auteur !

Lise est flique comme son père et son grand-père avant elle. Son métier c'est toute sa vie, punir des meurtriers et de violeurs, elle ne voit pas ce qu'elle pourrait faire d'autre...

C'est un peu sa rédemption car elle sait au fond d'elle que les rôles aurairent pu être inversé si son père n'avait pas mis au point la "Méthode" pour la sauver.

-?

Lise a , depuis ses 8 ans, des pulsions de violences qu'elle ne contrôle pas, qui la domine, qui la contrôle et qui explose. Elle a besoins de frapper, d'extérioriser, de hurler. C'est à partir de là qu'elle a commencer les escapades de nuit...

Les traumatismes d'enfances restent ancrés en nous tels des cicatrices. On peut les oublier un certains temps mais ils nous rattrapent toujours, nous tourmentent... Lise a toujours refusé de parler de cet événement qui a changé sa vie à jamais. Sa mère en est revenue plus folle, sa fille plus réservée et violente. Son père s'est sentir incompétent et son frère victime collatérale. Leur vie de famille était déjà brisé mais à partir de ce moment-là elle menaçait d'exploser telle une bombe a retardement.

Or Lise garde un secret en plus dont personne ne soupçonne l'existence... quel événement sa jumelle a bien t'elle pu provoquer ? -?

Alors le jours où son métier et son passé rentre en collision, Lise a peur... Elle a peur de ce qu'elle a déclenché, pour ses proches et pour elle-même.

Que vient faire sa "jumelle" dans toute cette histoire ? Pourquoi la bête semble éteinte? ...

Lise a enfoui son passé tout au fond de sa mémoire, a refusé d'y faire face mais pour pouvoir résoudre son enquête et garder son travail , elle va devoir y faire face et l'affronter.

-?

Une enquête qui nous touche au plus profond de nous. Un drame psychologique qui ne nous laisse pas indemne rythmé par des courses poursuites à moto, de combat aux corps à corps.

Lise n'est pas la flique parfaite avec une morale infaillible. Elle a ses démons comme n'importe quel être humain. Son histoire m'a fait verser quelques larmes ?

A quel sacrifice sont prêts vos proches pour votre survie ou encore pour précipiter votre chute ?

Pour la lecture commune de juin du blog, j'avais choisi le premier roman d'un de mes auteurs chouchous que je n'avais pas encore lu (il ne m'en reste plus qu'un maintenant^^). Apprécié par l'ensemble des lecteurs, je vous en dis plus et dommage pour ceux qui n'ont pas participé, vous êtes passés à côté d'une très bonne lecture ;)

Cette lecture m'a beaucoup impressionnée pour un premier roman, par la plume de l'auteure déjà, qui est très visuelle, très cinématographique et fluide.

Nous suivons dans ce livre en deux parties la famille Ranzotti, une famille d'influence à qui tout réussit et où l'argent coule à flot. Le "Parrain" engage la famille dans une vendetta sanglante et sans concession lorsque sa fille, Maria, est retrouvée morte d'une overdose, un business auquel la famille ne touche pas...

Dans sa soif de vengeance, une bavure va être commise et lâcher sur eux Le Maudit, un tueur, à la retraite, qui va faire couler le sang dans les rues niçoises...

Si dans la première partie, j'avais l'impression d'être dans un Tarantino, avec chaque chapitre-saynète, la deuxième partie m'a plongé dans un Scorsese, pour rester dans les références cinématographiques.

Ce roman est un condensé d'action, très 70-80, où l'honneur, la fierté, la famille et l'amitié sont des valeurs incontournables.

Cruel, cru et violent, Et la mort se lèvera n'en oublie pas d'être humain et bien que ennemis, Lucas et Franco se ressemblent beaucoup, ce qui rend leur face à face percutant.

Si le thème du roman n'est pas original, la plume de l'auteur, avec ce premier bébé, se démarque déjà.

Du concentré de roman noir avec fric, drogue, gangsters, femmes fatales, honneur et trahison, du bon, du vrai.

Jacques-Olivier Bosco est un vrai auteur de polars qui vous fait vivre des émotions.

Dans ce roman noir, Jacques Olivier Bosco a réussi à me faire avoir de l'empathie et même de la sympathie pour Lucas, tueur professionnel. L'auteur nous entraine dans les milieux pas très recommandables de la prostitution en France, du trafic d'êtres humains en Croatie et dans le monde des cartels colombiens. Nous suivons Lucas, un tueur professionnel , mais avec une éthique (ni femmes ni enfants), et un certain panache. Une histoire dure, mais malheureusement réaliste. En France, les difficultés dans un début de vie qui vous pousse vers la prostitution, la Croatie et l'enlèvement de ces toutes jeunes filles, emmenées dans des "fermes d'élevage" pour devenir dociles et la Colombie, ou les barons de la drogue nagent dans l'opulence, ou corruption et argent mène le pays. Je n'ai pas été déçue par la fin, mais j'aurais souhaité que le récit se prolonge un peu pour mieux connaitre les états d’âme de Lucas suite aux évènements.

ouah ! Même si ce livre a pas mal de passage gore je l'ai trouvé fantastique de par le fait que nous pouvons assister à la transformation de ce personnage et aussi à son mécanisme psychologique assez torturé. c'est un univers sombre mais qui est très intéressant et dépeint l'horreur des conditions de la jeune fille avec une manière qui nous amène à la prendre en pitié pour ce fardeau qu'elle porte tous les jours mais aussi à l'admirer pour sa force et son caractère. Je le conseille vraiment (pour ceux qui ont l'esprit et le cœur bien accrochés ! ).

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman déménage. On a une héroïne unique en son genre, de nombreuses scènes d'action (attaque de gendarmes, poursuite, infiltration du milieu du grand banditisme, guet-apens, combats armés et à mains nues) et en parallèle, il y a le mystère de jeunes vierges retrouvées mortes, vidées de leur sang.

J'ai trouvé cette suite différente de Brutale. Les scènes d'action sont moins nombreuses et moins spectaculaires, il n'y a pas de combats, l'héroïne se contrôle beaucoup plus et elle est plus sociable. Cependant cette suite est complémentaire puisque l'auteur détaille la psychologie, le passé familial et personnel de la jeune femme.

Un vrai pur bonheur de lecture.

Cela valait le coup et j'ai même trop attendu.

Bravo Jacques Olivier Bosco ici on est rouge

Je ne vous parlerai pas de Lise, lieutenant de la PJ, de ses pulsions, de ses excès, de sa rage, de son parlé brut de décoffrage.

Je ne vous parlerai pas de son frère Camille et de l'amour qu'il lui porte malgré le passé de Lise.

Je ne vous parlerai pas de cette enquête ou de jeunes vierges se font vider de leur sang.

Je ne vous en parlerai pas car tout le monde a lu ce thriller.

Je vous dirai juste que j'ai adoré le personnage central de Lise.

Cette jeune femme forte indépendante, qui retient la bête qui est en elle, qui la maîtrise et la fait ressortir au moment opportun.

Et pourtant Lise est intérieurement si fragile.

Donc comme je ne vous parlerai pas du livre, ceux qui ne connaissent pas n'ont plus qu'à se précipiter pour l'acheter.

Car c'est addictif, envie de ne plus lâcher le livre, mais pas envie qu'il se termine !!

Merci Jacques Olivier Bosco pour cet excellent livre