Lyliane Mosca

J'ai tout simplement adoré cette histoire ♥

Natacha arrive au bout de sa vie. A 77 ans, et ayant perdu son mari, elle a envie d'un peu de jeunesse dans son entourage.

Elle engage alors Léane pour lui préparer ses repas, et l'aider dans son ménage. Elle découvre une jeune fille tendre, douce et lumineuse.

Son jardinier, Vincent, est plus solitaire et taciturne.

Chacun a des soucis, et tente au mieux de s'en sortir seul: un problème d'alcool pour lui, une peine de coeur pour l'autre.

Natacha va jouer les anges gardiens, et leurs trois destins se trouvent liés l'un à l'autre.

Ce roman est rempli de douceur, de tendresse. Il raconte l'histoire de Natacha, par l'intermédiaire de ses employés. Une histoire tout à fait extraordinaire, nous emmenant de l'Ukraine, pendant la seconde guerre mondiale, à la France d'après-guerre.

Au fil des décennies, contenues dans un journal que la vieille femme a tenu toute sa femme, le parcours de Natacha est retracé.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Il ne me manque qu'une toute petite étincelle de vivacité. J'ai trouvé que la douceur du style d'écriture empêchait de savourer pleinement les descriptions plus dramatiques du récit. Malgré cela, je trouve que l'histoire est très bien construite.

Les personnages sont attachants, et on a envie de les connaître un peu mieux. Léane est fragile et passionnée, Vincent est desespéré et courageux, et Natacha fait preuve de beaucoup de caractère.

J'ai passé un bon moment avec ce livre, que j'ai lu très rapidement d'ailleurs.

Points attribués: 7/10

Roman d'amour et du terroir agréable qui commence à la fin de la seconde guerre mondiale . L'histoire est un peu longue à se mettre en place mais à la fin on s attache à ses personnages tout droit sortis d'un conte de fée. C'est un roman avec des touches historiques où se mêlent secrets de famille, trahison et pardon.

Jeannette a grandi dans l'ombre de sa mère, belle et étrange. Alors quand elle rencontre l'homme de sa vie, elle décide de s'émanciper.

Ce n'est pas chose facile dans un petit village, et les regards en disent longs, bien plus que des mots finalement. Et pour Jeannette, Rachel devient une rivale qu'il faut éloigner...

Bien évidemment, les secrets finissent toujours par être dévoilés...

J'avais déjà lu un premier livre ( la Villa Amarante) de cet auteur. Il m'avait bien plu.

J'ai retrouvé ici sa plume légère, douce, et ayant la capacité de narrer des événements simples ou dramatiques avec la même poésie. En effet, que l'on parle de mariage, de naissance, d'amour ou de disputes, Lyliane Mosca a le don de nous ouvrir son univers d'une manière paisible.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Rachel, bien qu'elle apparaisse à une certaine période de l'histoire comme étant la mauvaise. Mais à côté de cela, elle est une figure tout à fait particulière. Sombre et magique à la fois. Je regrette un peu son absence dans certains passages, parce qu'elle ajoute la touche de piquant dont le livre a besoin.

Pour ce qui est du mystère, nous sommes servis dans ce roman. Un amour coupable, une faute, un bébé, et d'autres secrets sont exploités tout au long du roman. De quoi bien s'installer pour savourer cette atmosphère.

Finalement, Jeannette est le personnage que j'aime le moins. Tendre et dévouée bien sûr, je l'ai trouvé parfois bien niaise, bien effacée face à sa mère ou à son mari. Et je le regrette. J'aurais aimé qu'elle porte un peu plus l'histoire. Mais bon, il fallait bien différents caractères si on ne voulait pas se retrouver avec une histoire explosive.

Pour terminer, j'ai fortement apprécié l'ajout de la petite atmosphère ésotérique, qui entoure Rachel. Dans un roman de terroir, c'est une grande première. En tout cas, je n'en avais encore jamais lu de ce genre.

Dans l'ensemble, j'ai encore une fois passé un bon moment en compagnie de l'un des livres de Lyliane Mosca.

Points attribués: 7/10

Un roman que j'ai trouve inintéressant et j'ai eu beaucoup de mal à terminer

Je tiens à remercier les éditions Presses de la Cité et le site Netgalley pour ce partenariat

J'adore la couverture de ce livre, on y voit une femme de dos assise sur un banc ce qui m'a donner de suite envie de lire le résumé.

L'histoire se déroule en Champagne, on y retrouve la jolie Lara qui dix ans auparavant à vécu un drame, depuis elle est orpheline. Sauf que depuis quelques temps elle étouffe. Lorsqu'elle n'est pas en compagnie de son frère, elle rêve d'amour et de musique. Un jour elle va rencontrer Audran maître verrier en visitant son atelier qui à un passé mystérieux et tomber sous le charme. Depuis la mort tragique de ses parents, elle se referme dans la musique en jouant du violoncelle et donne des cours de musique dans un collège. Elle va être attirée par un lieu dédié aux héros de la résistance qui ont étés fusillés. Un visage va la troubler, celui d'un professeur de vingt ans, est ce celui qui hante ses rêves?

Un livre lu quasi d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si émouvante à certains passages, remplie de suspens et de rebondissements, captivante, addictive et aux personnages si attachants. Hâte de découvrir d'autres de cette auteure qui à une plume addictive.

J'ai beaucoup aimée. Un livre qui se lit facilement qui est accrocheur et qui n'est pas nié pour autant.

L intrigue evolu vite et on se langui de savoir la suite

Une bien jolie histoire romantique à souhait, partant d'un fait historique que je ne connaissais pas : la mise en nourrice de certaines femmes du Morvan. Elle se faisaient embaucher pour allaiter des bébés dans de riches familles parisiennes pour améliorer leurs ressources, mais, en même temps, abandonnaient leur propre bébé et le quittaient pour plusieurs mois. Ce roman raconte l'histoire d'une de ces nourrices, Violette.

Avant tout il ne faut pas oublier que l’histoire se passe en 1963 juste après la guerre d’Algérie, une époque où la vie était plus simple, les jeunes se posaient moins de questions, restaient bien souvent vivre là où ils étaient nés, suivaient la voie de leurs parents et surtout n’avait pas de portable d’internet, et même le téléphone fixe était très cher. Évidement cette histoire n’est pas transposable de nos jours. C’est l’histoire d’un amour fou, un coup de foudre qui balaie tout sur son passage, une véritable tempête à laquelle nos deux héros ne peuvent résister. Un coup de foudre ça ne s’oublie pas, son souvenir résiste à tout, au temps qui passe, à la raison, à toutes les tentatives d’oubli, la cicatrice reste vive, surtout quand aucun des deux amoureux n’écrit le mot fin que c’est le destin, un mauvais génie qui l’écrit. C’est ce qui arrive à Pierre-Marie et Elvira, ils vont vivre cet été la l’amour fou inoubliable. Ils ne voulaient faire de mal à personne avaient une vie toute tracée avant que le hasard les pousse l’un vers l’autre. Ils m’ont bien fait pleurer ces deux-là.

Mais ce n’est pas que leur histoire c’est aussi celle de Marjolaine sa sœur au grand cœur qui garde de sa polio une infirmité qui en fait une jeune fille différente et qui a besoin de se sentir utile de protéger ceux qu’elle aime. Une jeune femme au caractère doux et bien trempé. C’est aussi l’histoire de Kamel jeune harki qui a fuit son pays parce qu’il avait combattu auprès des français, parce qu’il se sentait français et si mal accueilli dans le pays de ses rêves. Une tranche de notre histoire qui n’est pas glorieuse qui est ici raconté de façon juste mais sobre.

Dans les héros de cette histoire il ne faut pas oublier Béatrice qui elle aussi aime d’un amour fou, prête à tout pour garder l’homme qu’elle s’est choisie depuis sa petite enfance.

C’est aussi un voyage en Bourgogne les long des canaux avec cette famille d’éclusiers.

Ne cherchez pas ici de choses spectaculaires, de grands éclats, de scènes hot, c’est une tranche de vie, simple et forte à la fois, dans la lignée des Christian Signol ou des Gilbert Bordes. Une merveilleuse découverte, je l’avais repéré à cause de sa couverture qui m’avait attiré l’œil et je suis contente d’avoir suivit mon instinct ce fût une merveilleuse découverte, je relirai cette auteure c’est certain.

Une histoire d’amour fou qui dépasse les entendements, voilà ce à quoi nous convie Lyliane Mosca ! L’action se déroule en 1963 au bord du canal de Bourgogne. Pierre-Marie, fils de l’éclusier, revient d’Algérie et renoue avec les siens. Il est éperdument épris de Béatrice, sa fiancée, qui l’a attendu sagement. Débute alors une période d’insouciance qui suspend le temps et renvoie les aléas du quotidien à des lieues de leurs étreintes mutuelles. Puis, sans que rien ne puisse prédire sa venue, Elvira, une jeune Allemande, entre dans le nœud de leur complicité. Une jeune fille belle à damner un saint, drôle et douée pour le piano. Elle bouleverse les certitudes de Pierre-Marie qui croyait que son destin était tracé en épousant Béatrice, auprès de laquelle il allait mener une existence rangée sans soubresauts. Ce roman retrace une époque révolue, parle d’une jeunesse qui refusait les principes de leurs parents et qui entendait construire son avenir en s’appuyant sur des repères auxquels elle croyait, baignée d’insouciance et d’envies de libertés nées dans le giron de l’après-guerre. L’autrice fait ici preuve d’un trait fulgurant, avec de belles échappées lorsqu’il s’agit de décrire la beauté du site, sait se montrer pudique pour aborder les émois des protagonistes et raconte, quoi qu’on en pense, un récit universel qui parle de passion et de rêves à deux. Au-delà du temps et des codes qui ont varié, l’amour demeure un compas éternel dont les pointes font valser le monde.