Jean-Guy Soumy

Nous apprenons beaucoup de choses grâce à ce "petit" livre (un peu plus de 200 pages. La justice pour les morts supectes ne rigolait pas au temps de Louis XIV et j'avoue que bien que passionnée par ce siècle je ne connaissais pas ces pratiques

Tout d'abord, j'ai beaucoup apprécié le contexte historique décrit dans ce roman (la fin de la seconde guerre mondiale) et surtout découvrir un aspect de ce conflit que je ne connaissais pas : le rôle de l'armée fantôme américaine utilisée pour détourner l'attention de l'armée allemande des vrais déplacements de l'armée américaine. J'ai aussi apprécié d'avoir le point de vue d'une jeune allemande car, dans ce genre de roman, je suis surtout habituée à lire des histoires mettant en scène des résistants français et française, des soldats allemands (plus ou moins sympathiques) ou même des russes. Cela fait donc plaisir de découvrir les aventures d'une jeune allemande. En résumé, la force du livre découle de ces choix de personnages et d'événements à développer.

Cependant, ce livre a ses faiblesses et je dois dire que le résumé y est pour beaucoup. On nous promet une grande et belle histoire d'amour passionnée alors que celle-ci ne se développe que dans le dernier tiers du livre et n'est pas vraiment fouillée. La relation des personnages n'en est qu'à son début alors que le résumé met l'accent sur son issue. On n'a pas le temps de craindre pour l'histoire entre les deux héros car elle arrive, à mon avis, trop tard. Certes, l'aspect romantique de l'histoire n'est pas déplaisant à lire mais j'aurais aimé qu'il soit traité autrement.

Ce livre reste malgré tout une très belle découverte qui donne envie d'en savoir plus sur les événements décrits et rien que pour cela il mérite d'être lu. Il est cependant vrai que certains aspects peuvent paraître peu développés ce qui donne malgré tout au livre une impression de projet inachevé.

Ce merveilleux roman est un coup de coeur.

D une écriture savoureuse, et richement documentée, l auteur nous plonge dans les quartiers chics pour une rencontre hors du commun qui bouleversera la vie des personnages.

Mathilde et Raphaël m ont transportée, vivant à leur rythme la passion dévorante qui se meut en une étrange promesse.

On comprend petit à petit la profondeur de leur attachement, sans oublier la force de l amour de ceux qui les entourent.

Cette histoire aborde beaucoup de thèmes de société, comme des plus désuets mais qui ont cette place importante dans le parcours de ces deux amoureux.

Les références tant littéraires de Mathilde que musicales de Raphaël, l univers feutré et bourgeois ou le monde des cités et le métissage, l une lit des heures et l autre frappe avec ses poings, nos deux personnages diamétralement opposés auront malgré tout un point commun et ce ne sera pas celui que l on croit..

J ai été conquise.

(J'ai partuculierement apprécié le parallèle entre l Aubrac/l univers médiéval et le décor urbain des quartiers/son rap. Des jolis "paradoxes" qui s emboîtent à merveille.

Et cette comparaison également entre l amour courtois et la surge. Apprendre encore et toujours sur les techniques amoureuses, de séduction plutôt, d antan et d aujourd'hui.)

Un très beau roman qui suit l'histoire d'une famille sur plusieurs siècles. Chaque génération nous dresse un portrait de femme forte et courageuse face à l'adversité. Alors certes, certains personnages ont des destins plus éclatants que d'autres. Certaines prennent part à une révolution quand d'autres doivent " simplement " réussir à nourrir leurs enfants. Mais chacune, à leur manière, possède ce feu qui leur permette de continuer à lutter. On est pris dans cette fresque historique, on a peur que cette famille finisse par s'éteindre.

Et en même temps, ce livre nous permet une plongée dans l'Histoire de France passionnante.

Je tiens tout d’abord à remercier Marie-Jeanne des « Éditions des Presses de la Cité » pour m’avoir fait découvrir ce livre de la « Collection Terres de France » et pour sa confiance. J’ai été plus que charmée par l'écriture de Jean-Guy Soumy. Je n’ai pas lu ses autres romans, mais « Le voyageur des Bois d'en Haut » est à la fois émouvant et plein de richesses. Lorsque l’on se plonge dans l’histoire de Camille, on sent immédiatement (et cela se vérifie tout au long de notre lecture) que l’auteur a fait un énorme travail de documentation. Nous sommes immergés en plein pays limousin et nous faisons la connaissance de notre héros et des hommes qui partaient, comme saisonniers, sur les chantiers de maçonnerie. L’hiver revenu, ils reprenaient leur métier de paysan auprès de leurs femmes et enfants et retrouvaient le calme et la chaleur de leurs foyers. Si j’ai trouvé ce roman aussi touchant, c'est tout d’abord pour la plume de l’auteur, sensible, pleine de douceur, de force, de douleurs, mais surtout de vérités. C’est aussi et avant tout une histoire de secret de famille, d’acceptation, de choix et de pardon. Nous sommes ici en présence d’une lecture addictive qui nous fait voyager entre la France et l’Italie. Un roman social et du terroir qui agit sur le lecteur comme un voyage dans le temps et qui rend hommage à des personnes pleines d’humanité. C’est donc, comme vous l’aurez compris, une lecture que je vous recommande vivement. À lire !

#Virginie

Très belle histoire, malheureusement méconnue sur ce site. A découvrir, vraiment.

Je tiens à remercier les éditions Presses de la cité et le site Netgalley de m'avoir permis de lire ce livre.

On y retrouve Blanche qui dans les années 1980 vit une belle retraite à Draguignan. Sauf qu'un jour un inconnu sonne chez elle et le passé resurgit. Il s'agit de Pauline la vingtaine, elle souffre de ne pas savoir ce qui est arrivé à sa mère dans le passé surtout depuis qu'elle est décédée. Blanche le sait, c'est son histoire à elle aussi. Cela c'est passé en 1942 où Blanche à sauvé Hélène, orpheline juive, du camps de Rivesaltes et des nazis. Blanche à pu les cachés tous dans la Creuse au risque de ce mettre en danger. Pauline va partir avec Blanche sur les traces de sa mère.

Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si émouvante à certains passages, captivante, prenante, addictive, remplie d'intrigues, de suspens et de rebondissements avec des personnages très attachants. J'adore la plume de l'auteur.

Parce que ce livre, je l'ai très clairement abandonner. Pourquoi ? Tout simplement parce que je trouve l'histoire plate sans intérêt, totalement ennuyante à lire. J'ai essayer pourtant de persister, mais rien à faire, je n'arrivais pas à me plonger dedans donc j'ai préféré arrêter la pour ce roman et bien entendu, c'est un véritable coup de 🎈 le tout premier de l'année. Quoiqu'il en soit ce livre, je le classe dans ma liste: *Pas apprécié*. Et je vais me plonger désormais dans une toute autre histoire.

Alors que rien n’était écrit dans son horoscope, Jeanne décide de fuir sa condition modeste de paysanne et d’aller sur les routes. Si cette aventure aurait pu mal tourner, il n’en est heureusement rien. Chemin faisant, elle croise Florimont, un photographe qui l’adoube. A deux, ils se mettent à vivre de leur art en se rendant sur toutes les foires de la région et en passant de village en village pour immortaliser celles et ceux qu’ils croisent. Puisque nous sommes en 1860, la photographie n’en est qu’à ses balbutiements et, aux yeux de certains, elle peut apparaître comme de la magie. Au-delà d’une belle description des mœurs du XIXe siècle, Jean-Guy Soumy nous propose un récit d’émancipation extrêmement coloré et nous emporte dans l’univers itinérant des artistes. Le tout servi par une écriture délicate sans être précieuse ni prétentieuse, à l’instar du clair-obscur des clichés en noir et blanc avec les mille et une nuances de gris, d'ombres et de lumières que les protagonistes saisissent lorsque l’occasion se présente. Leurs douleurs, leurs failles et leur urgence de vivre font de cet ouvrage un véhicule romanesque a découvrir sans appréhension, d’autant plus que le plaisir de lire n’est jamais entravé.

"L'école de Brive"; un groupe d'auteurs qui pris séparément, sont tous talentueux.

Ce recueil est difficile à positionner tant les nouvelles sont différentes. Toutefois il se lit très vite et chacune de ces "rentrées des classes" a son parfum de vieux temps retrouvé.