Pierre Wachs

On trouve plus d'action dans ce tome. Dans le passé, les cathares tentent de résister aux assauts et aux sièges des croisés, afin de défendre leurs croyances. Dans le présent, les personnages principaux doivent faire face à plusieurs reprises aux attaques des gardiens du sang qui agissent pour que le secret concernant le Christ.ne soit pas dévoilé.

Un tome sans réelle avancée dans l'intrigue. Les gardiens du sang deviennent de plus en plus dangereux pour ceux qui veulent dévoiler certains secrets et pour ceux qui veulent les connaître.

J'ai davantage apprécié ce tome. Le passé passe au second plan et les auteurs mettent en action les différents personnages du présent : le pape, le cardinal De Guilio, les gardiens du sang, Didier Mosèle, Josiane Marlane, Martin Hertz et un mystérieux inconnu.

Cette œuvre fait partie du genre des BD, ce qui ne correspond pas tout à fait au style d’écriture que je lis habituellement. J’ai eu ce livre en tant que récompense à un concours auquel j’ai pu participer et qui avait pour but de mettre les femmes héros en avant. J’ai beaucoup aimé cette BD biographique qui nous apprend beaucoup sur ces héroïnes malheureusement peu connues, qui ont fait énormément pour leur pays durant les guerres.

Le rythme narratif est trop long à mon goût. Les avancées des personnages principaux dans leur quête sont minimes.

Heureusement, ce tome comporte plus d'actions que précédemment. Cependant, le comportement des personnages principaux est parfois aberrant. Ils ne sont pas du tout méfiants et répètent plusieurs fois les mêmes erreurs qui sont lourdes de conséquences pour leurs relations et pour eux-mêmes.

On entend souvent parler de la guerre, et à juste titre, mais l’implication des femmes est parfois, encore maintenant, trop souvent mise de côté. Grâce à ce livre, les auteurs tentent de donner aux femmes leurs justes places.

Ce qui nous est conté est donc centré sur quatre femmes, dont honnêtement, je n’avais jamais vraiment entendu parler ; Amy Johnson, Sophie Scholl, Mila Racine et enfin, Berty Albrecht. Au fil des pages, j’ai découvert ces trois grandes femmes qui ont résisté à leurs manières à l’occupation. J’ai trouvé intéressant de connaître ces femmes à travers la plume d’hommes. Certains diront que cela n’est pas pertinent, mais je trouve que cela donne une bonne première base. Certes, il serait intéressant de creuser encore plus par la suite, mais pour une prise de contact, c’était très bien. On découvre en quelque sorte la biographie de ces quatre femmes, et je l’admets, j’ai eu quelques frissons en comprenant comment elles avaient réussi à détourner la fatalité de la guerre. Mine de rien, le texte donnait à réfléchir tout du long.

Le texte en lui-même était relativement bien écrit avec un vocabulaire accessible. Les illustrations présentes donnaient envie de se plonger encore plus dans la lecture ; les couleurs étaient en adéquation avec ce qui était raconté. Si c’est un sujet qui vous intéresse, n’hésitez pas à vous procurer cet ouvrage, car il est bien construit et amène la découverte ainsi que la réflexion de manière fluide, sans que cela paraisse forcé.

J'ai été directement conquise par cette BD biographique de l'aviatrice britannique Amy Johnson, figure hélas oubliée aujourd'hui. Complexe, forte, talentueuse, elle mérite bien cet hommage et le récit de sa trop courte vie est une entrée fracassante dans la quadrilogie de "Femmes en Résistance", même si la fin est sans doute assez romancée.

Très belle découverte, l'intégralité de 4 histoires, 4 portraits de femmes fortes et resistantes.

Je l'ai trouvé à la librairie du Jeu de Paumes à Paris. Le titres et la couverture à interpeller ma curiosité. Et je confirmes que ma curiosité à bien réagi.

Nous découvrons 4 femmes qui vivent sous l'occupation Nazi et sous la seconde guerre mondiale. 4 femmes que tout oppose, chacune à son combat, et chacune n'ont aucun liens entre elles. Le fil conducteur est une femme allemande, et son carnet que découvre Eve une femme française qui vient de perdre sa tante. Et à travers ce carnet notre héroïne va découvrir la vie sous l'occupation, mais surtout qui est son ancêtre.

Le fil conducteurs, le fond de l'histoire est possible, il n'y a pas d'anachronisme, ni même de contre sens historique.

On apprend beaucoup sur la résistance allemande face au nazisme et au totalitarisme. Un pan de l'histoire allemande que je ne connaissais pas trop.

J'ai passé un bon moment en lisant cette bande dessinée, mais parfois l'aspect roman prend le pas sur l'histoire. La bande dessinée n'essaie jamais vraiment de remettre en cause la légende noire de Catherine de Médicis et je trouve ça dommage.