Albert Ducloz

J'ai toujours aimé les romans qui racontaient la condition paysanne. Adolescente, j'ai adoré "le pain noir", "Jacquou le Croquant", "La petite fadette"... L'histoire du violon d'Or ne raconte pas l'histoire de la future musicienne, mais l'instrument est celui par qui tout arrive.

J'ai trouvé l'histoire simple (comme du bon pain), avec un brin de sensualité et de culture. C'était chaud, franc, direct.

J'ai, par contre, un peu moins apprécié le style de l'écriture. Je trouve que parfois, les phrases les plus humbles restent les plus accrocheuses et qu'il n'est pas nécessaire de vouloir leur donner des effets de rondeurs qui, pour un roman aussi chaleureux que celui-ci, l'étouffe plus qu'elles ne le libèrent.

En tout cas, j'ai apprécié cette lecture, autant que l'auteur que j'ai rencontré un jour où j'étais partie faire le plein de romans. C'est un homme passionné et passionnant. Il m'a m'a donné envie de le découvrir à travers ses romans et si un jour je le recroise (il habite ma région), je ne bouderai pas le plaisir d'aller lui serrer la main, ni de lui demander de glisser un autre de ses romans dans ma pile de livres.

Aurore a perdu sa mère lors de la guerre d’Algèrie. Elle ne sait pas où se trouve son père, et à six ans seulement, ne connaît plus son nom de famille.

Adoptée par un couple sans enfant en France, elle grandit dans un petit village, parsemé de cancanneries et de coups de main amicaux.

Si Aurore n’oublie pas son père, et s’efforce même de le retrouver par ses maigres moyens, elle prend ses marques malgré tout et tombe amoureuse de son voisin, qui lui voue une véritable adoration.

De son côté, son père, ayant été dans le coma durant 10 jours, a perdu la trace de sa fille.

Un chassé-croisé de recherches s’effectue tout au long du roman…

L’idée est belle, la fin heureuse est là, les protagonistes jouent bien leurs rôles. Malgré tout, je ne peux que voir que le décor est en carton, que les souffleurs doivent dicter les textes de loin, et que les pas sur la scène sont parfois hésitants. Ce que je veux dire par là, c’est que c’était parfois cousu de fil blanc.

Bon le départ est bien fait : les révoltes en Algérie, la séparation du père et de sa fille, et les recherches entamées.

Là où ça devient vraiment trop …. Simple en quelque sorte, c’est que tous les deux se retrouvent comme par hasard dans la même région, dans deux villages pratiquement voisins ! Les rencontres entre ces deux-là ne peuvent que se provoquer par la force des choses, et il s’en faut toujours de peu pour qu’ils se retrouvent. Le chemin pour ces retrouvailles est tellement tiré en longueur qu’on attend qu’une seule : que ça se termine.

Bon , à côté de ça, j’ai passé un bon petit moment malgré tout.

Même s'il y a un moment que j'ai lu ce livre, j'en garde un bon souvenir,celui d'une lecture agréable et facile qui permet de se concentrer sur l'histoire intéressante.

Cette histoire nous permet de nous détendre et elle est plutôt simple de lecture. Les personnages sont très attachants et la description des paysages nous permet d'imaginer a la perfection ou se passe cette intrigue.

Vous pouvez retrouver ma chronique complète sur mon blog :

https://lemondeenchantedesespritsdulivre.wordpress.com/2019/02/16/la-promesse-de-lucile-dalbert-ducloz/

Un roman magnifique et émouvant. L´auteur nous propose une ode à l’amour, au courage et à l’espérance. Le lecteur ne restera pas insensible à cette histoire d’amour dépassant les frontières et les mœurs de l’époque.

Je relirai ce livre sans hésitation.

Il serait réducteur de reléguer La Promesse de Lucile dans le genre "roman d'amour", bien qu'il le soit indéniablement, mais en même temps tellement plus. C'est un magnifique roman exaltant le courage, la détermination et l'abnégation d'hommes et de femmes qui n'ont pas hésité à lutter contre l'envahisseur afin de préserver l'indépendance et la liberté de notre nation.

Le +: La puissance d'évocation qui permet au lecteur de voyager dans le temps afin de se retrouver dans la vallée du Rhône aux heures sombres de son histoire: "Durant les jours et les nuits qui précédèrent le 29 août, Valence vécut l'enfer. Décollant d'Algérie, les bombardiers alliés remontaient la vallée du Rhône, écrasaient les défenses allemandes à commencer par la Kommandantur. Pour couper les possibilités de retraite aux forces allemandes, les forteresses volantes s'acharnaient à viser le pont sur le Rhône mais, comme elles lâchaient leurs bombes de très haut pour ne pas risquer de se faire toucher par la DCA ennemie, nombre des bombes explosaient sur les quartiers construits au long des berges du fleuve. Les morts et les blessés se comptaient par centaines. Même la préfecture fut détruite." (Page 211).

La Promesse de Lucile, une belle découverte: le destin des "filles" de Lucile raconté parallèlement aux événements historiques, mêlant harmonieusement réalité et fiction , au point qu'on pourrait croire que les personnages du roman, broyés par des événements qui les dépassent, sont directement issus de ce passé trouble que chacun a vécu à sa manière: collaborateurs passifs ou actifs, résistants...et tous ceux qui ont subi sans rien dire, frôlant le danger et la mort à chaque instant. Sans juger, car qui sait comment il réagirait dans une situation extrême comme la guerre? 

Quel dommage! Ce livre est truffé d'incohérences, d'anachronismes, etc

L'histoire aurait pu être belle mais elle est gnagna. Bref roman à l'eau de rose pour midinette sans cervelle

Exemple : Page 17 le drame ... l'année de ses 3ans. Sandrine a 1 an. Jacques et Robert respectivement 9 et 11. VS Page 20 Maintenant Nathalie à 8 ans. Jacques et Robert ses 2 frères 12 et 14 ans ! Heureusement Sandrine a 6 ans !

Une lecture agréable pour ce livre qui relate les retrouvailles d un couple franco- allemand confronté aux 2 guerres mondiales.

Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2022/02/le-violon-dor-albert-ducloz.html

Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions de Borée pour ce service-presse. J'ai sélectionné ce roman lors de la masse critique à cause de son résumé qui me tentait énormément.

Dans ce roman, on fait la connaissance de Juliette, l'institutrice du village qui joue du violon à ses élèves. Dans sa classe, elle a remarqué Nathalie qui semble avoir un certain talent pour la musique. Alors elle décide d'en parler au père de Nathalie et de le convaincre d'accepter qu'elle donne des cours de violon à sa fille. Philippe, qui est veuf et qui élève ses quatre enfants avec l'aide de sa mère tombe rapidement sous le charme de l'institutrice, mais certains secrets familiaux vont compliquer cette idylle...

Je n'ai malheureusement pas du tout aimé ma lecture que j'ai abandonnée au bout de 220 pages.

J'ai trouvé l'histoire hyper prévisible et j'ai compris très rapidement ce qu'était le secret mentionné dans la quatrième de couverture.

De plus, la romance m'a fait très souvent lever les yeux au ciel tant elle est niaise et pas du tout crédible. Tout s'enchaîne beaucoup trop rapidement. Alors que Juliette plait à Philippe, il l'invite à déjeuner avec lui et le soir même, ils décident de se marier. On ne voit pas les sentiments arriver et se développer. J'ai clairement eu l'impression d'avoir raté un épisode.

En bref, une lecture que j'ai finalement abandonnée au bout de 220 pages tant l'histoire est prévisible et la romance pas du tout crédible.

Après, si le résumé vous tente n'hésitez pas à le lire pour vous faire votre propre avis.

Amélie, originaire du hameau de Fonteysse à proximité du Mézenc, étudie le droit à Clermont Ferrand. Elle y rencontre Samuel, un jeune canadien qui élève des saumons dans le Manitoba près du lac Winnipeg. Les amoureux décident de partir s'installer au Canada dans la famille de Samuel. Elle apprend que les ancêtres protestants de la famille de Samuel sont originaires d'un hameau au pied du Mont Mézenc et qu'ils ont été persécutés par les dragons de Louis XIV et se sont alors exilés au Canada l

Après avoir perdu l'homme de sa vie dans un accident tragique, elle revient auprès de sa mère. Lors d'une promenade en forêt sur les terres familiales, elle découvre une ancienne bâtisse enfouie dans la végétation.

Voilà le point de départ pour Amélie d'une quête vers ses origines et de nombreux secrets qu'elle tentera de percer.

Alors que l'idée de départ et le 4ème de couverture aiguisaient ma curiosité, j'avoue avoir été fortement déçue par ce roman.

Tout d'abord la promesse historique n'est pas au rendez-vous. Les éléments historiques sont vraiment saupoudrés et ne se basent que sur les dragonnades suite à la révocation de l'Edit de Nantes sous Louis XIV. Cet évènement majeur qui a marqué à jamais l'histoire des protestants français en particulier d'Ardèche, des Cévennes, du Gard….. n'est que petit prétexte pour mettre en scène ces secrets et le rapprochement d'Amélie et sa famille canadienne.

Ensuite, je m'attendais à toucher ces beaux endroits du Mont Mézenc que j'aime tant ! Mais je suis restée sur ma faim. Peu de paysages sont décrits.

Puis, que de coïncidences dans cette histoire un peu rocambolesque : Amélie rencontre dans sa région un amoureux canadien dont la famille est originaire également du Mézenc, puis une jeune femme qui tombe du ciel et qui accompagnera Amélie dans son projet, la soeur de Samuel qui vient s'installer un temps dans la ferme d'Amélie avec son piano et elle est accompagnée d'un Dimitri , son frère amoureux transis d'Amélie etc etc…..

Il n'y a aucun problème qui se pose dans cette histoire ! Tout est résolu ! On trouve toujours la bonne personne pour vous aider, pour vous aimer et surtout on trouve toujours l'argent qu'il faut !!!!

Vraiment, cet amour à l'eau de rose, ces histoires farfelues, le manque de profondeur des personnes, ne m'ont pas permis de faire de cette lecture, une lecture mémorable et intéressante.

Ce n'est ni un roman de terroir, ni un roman d'amour, ni un roman ….

C'est toutefois un roman qui se lit rapidement avec un style facile, un roman pour les amateurs de roman