Camille Leboulanger
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Note moyenne : 7.09/10Nombre d'évaluations : 66
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Eutopia est l’histoire d’Umo, que nous découvrons dans l’enfance et que nous allons suivre jusqu’à la fin de sa vie. Umo n’a rien d’exceptionnel, mais il va être un guide extraordinaire pour nous faire découvrir une utopie en marche.
Son monde est le nôtre, après l’effondrement, après le temps des camps où se sont retrouvés enfermés les réfugiés. Ces camps dans lesquels les oubliés ont recréé une nouvelle société dont la forme politique a remplacé toutes les autres après « La déclaration d’Antonia ».
C’est donc cette nouvelle civilisation qui a déjà quelques siècles qu’Umo va nous faire découvrir. Une utopie ? Peut-être, mais c’est une utopie en marche, comme un système écologique où le lent mouvement d’évolution à la fois conserve et transforme un équilibre instable par nature.
Le fondement de cette utopie est l’absence de propriété. « Il n’y a de propriété que d’usage ». Et c’est à partir de ce premier article de « La déclaration d’Antonia » que toute la société s’est construite.
Si la base de ce roman est bien politique, ce n’est cependant que le support du roman d’une vie, la vie d’Umo. Umo qui nous relie aux personnages, aux lieux, au passé, au futur, à travers ses actions, ses réflexions, ses voyages et surtout ses rencontres et ses amours.
Je vous invite à découvrir ce livre, comme un livre d’aventures, sans héros ni coups d’éclat. Aventures quotidiennes, qui par petites touches successives, comme un tableau pointilliste, nous laisse découvrir une aventure collective encore plus grande.
Pour finir.
Il est des livres singuliers, Eutopia en fait partie. Singulier, ce roman l’est à plus d’un titre comme vous le découvrirez.
Roman post-apocalyptique, puisqu’il se situe après l’effondrement d’un monde, il se distingue du genre en se plaçant après la reconstruction d’une nouvelle société.
C’est un récit à la première personne, une vie entière de la petite enfance à la vieillesse, un cheminement individuel à travers un monde futur d’où l’urgence a disparu.
Umo, notre guide dans ce nouveau monde, n’est ni un héros, ni son opposé. Son chemin est fait de rencontres et c’est toujours à travers ses rencontres que nous découvrons sa vie.
Deux devises sous-tendent l’ensemble de l’ouvrage. « Nous avons le temps » et « Le travail, c'est de l’amour. L’amour, c'est du travail. »
Le monde décrit dans « Eutopia » est trop beau pour être vrai et pourtant tellement vraisemblable, aimerez-vous y vivre autant qu’Umo ?
Afficher en entierLe premier chapitre a été un peu complique pour rentrer dans l'histoire, mais nécessaire. Ensuite j'ai beaucoup aimé. Transformé (voir détruire) un héro mythique en anti-héros à cause de sa brutalité et sa vanité c'est vraiment pas mal.
L'effet conteur qui nous raconte l'histoire est génial (juste eu du mal avec ses nombreuses aparté pour ravoir de la bière).
Afficher en entierMalgré ses nombreuses qualités, ce roman n'a pas su me captiver et l'histoire du chien du forgeron m'a laissée indifférente. Tant pis...
Afficher en entier"Eutopia" était la lecture dont j'avais besoin : une semi-utopie moderne qui montre qu'effectivement, il existe des alternatives, d'autres manières de penser la société. L'auteur nous permet d'enrichir notre réflexion sur le monde d'après et c'est rafraichissant. Son monde est "semi-utopique", car il n'hésite pas à critiquer sa propre création (ce qui prouve selon moi que c'est une œuvre réussie). A lire si vous trouvez que les discours autour de vous tournent en boucle et semblent incapables de proposer quoi que ce soit d'utile ou d'intelligent.
Afficher en entierUn livre qui reprend les codes des contes racontés autrefois si ce n'est que celui-ci ci au lieu de dépeindre des héros s'évertue à déconstruire la figure héroïque, décortiquer les valeurs telles que l'honneur, la gloire, la virilité. Ce fut un bon récit j'ai vraiment apprécié de retrouver cette façon de conter qui désincarne les personnes en personnages, j'ai aimé la morale même si je n'ai pas trouvé de surprise ou d'effet coup de poing dans son contenu. L'écriture est bien mais manque de fluidité on retrouve la volonté d'user du vocabulaire précis pour mentionner les faits mais ça manquait un peu de naturel, de spontanéité. Une chose m'a un peu dérangée ce fut le format que j'ai trouvé un peu long pour un conte. La morale est perceptible très rapidement et il y a bien des moments une sensation de redondance, de répétition. En somme une bonne lecture qui change.
Afficher en entierQuelle bonne surprise !
L'histoire du Chien est prenante et intéressante à suivre.
Le fait que l'histoire soit racontée tel un récit au coin du feu avec un conteur est bien fait et nous plonge totalement dans l'intrigue.
Afficher en entierEutopia, gros pavé dans lequel Camille Leboulanger imagine un futur différent, présenté à travers l’histoire d’une vie somme toute assez banale.
Je m’étais fait la réflexion il y a déjà quelques temps qu’il était rare de trouver, en littérature, de nouvelles sociétés imaginées dans un futur plus ou moins proche qui ne donnent pas lieu à une dystopie. Comme si on ne pouvait pas imaginer une société différente sans se focaliser sur comment elle pourrait mal tourner – ou a minima comme si on ne pouvait pas raconter quelque chose d’intéressant dans une société alternative sans que celle-ci soit à la source des problématiques. C’est ici un contre-exemple flagrant : le but de l’auteur est clair, réfléchir à une société qui pourrait fonctionner, et qui sert de cadre plus que de moteur à l’intrigue – bien que, ne nous leurrons pas, cette réflexion reste le sujet premier du livre, et l’intrigue vient plutôt servir d’excuse pour en montrer les différentes facettes, dans une sorte d’inversion des dynamiques habituelles, mais sans tomber non plus dans l’écueil du scénario sans intérêt qui se contente de balader le lecteur pour lui montrer des choses, que je reproche souvent à des « livres-univers » (je ne citerai personne). Un équilibre difficile à trouver, en tout cas pour qu’il me satisfasse, mais c’est réussi ici : même si la vie d’Umo n’est pas trépidante, il ne s’agit pas uniquement d’une suite de péripéties artificielles, et j’ai aimé me plonger dans son histoire, le suivre dans les grandes étapes de sa vie, de son enfance à sa vieillesse, accompagné par une galerie de personnages secondaires forts attachants. Et ce, malgré le fait qu’il s’agisse d’un narrateur, racontant son histoire à la première personne (!) et malgré parfois quelques tendances à un peu répéter certains éléments.
Sur la société présentée, donc : tout d’abord, il faut l’admettre, je doute que ce livre puisse convaincre quiconque ne souhaite pas l’être. Il serait facile de choisir certains éléments, certaines imprécisions ou certaines facilités, et de dire « Nananère, ça marche pas » ou autres « Pfff n’importe quoi ». Mais pour quelqu’un conscient·e des problématiques actuelles et comprenant que la décroissance et le changement radical de modèle sont les seules alternatives viables, alors le cadre est extrêmement intéressant, en ce qu’il présente, sous beaucoup d’aspects, une proposition de société répondant à ces problématiques – sans s’abstraire du passé, et donc en tenant compte de l’existant. Et même si, oui, certains points semblent démesurément facilités et paraissent invraisemblables à l’homme d’aujourd’hui (en particulier, l’acceptation et la bonne volonté de chacun·e), c’est une vision optimiste qui fait plaisir, tout en faisant réfléchir : pourquoi cela parait-il si invraisemblable ? Et si j’ai regretté l’absence quasi-totale de certains sujets de société dont il m’aurait paru intéressant de réfléchir à leur imbrication dans cette « eutopie », comme la place des personnes âgées dépendantes, on peut se réjouir du fait que tout conflit et tout résistance n’est pas occultée, et qu’à plusieurs reprises apparaissent des individus ou des groupes entrant en désaccord avec les principes fondamentaux de cette nouvelle société.
Au final, la plus grosse tache au tableau pour moi est dans le travail d’édition : derrière cette jolie couverture, j’ai trouvé qu’il restait beaucoup de coquilles, mots manquants ou surnuméraires, et autres détails qui auraient dû disparaître après les relectures.
Afficher en entierIl est des livres dont on comprend dès les premières pages qu'ils seront marquants. Impossible de demeurer indifférente à la lecture de celui-ci. L'auteur annonce d'emblée la couleur avec un constat : il est plus facile actuellement d'imaginer la disparition de la nature et de notre planète que d'imaginer la fin du capitalisme. Son récit est l'autobiographie d'un homme qui vit dans un monde futur qui aurait réussi cet exploit. Un monde où les humains se préoccupent davantage de leur impact sur l'environnement, sur leurs possibilités d'apprendre et d'être ensemble. L'univers proposé est crédible, les évènements narrés tous à fait vraisemblables. C'est très étonnant, et pourtant basé sur des travaux réels de chercheurs et de collectifs. Ça fait du bien à lire. Ça questionne aussi. Les multiples propositions de l'histoire mériteraient de passer des heures à les débattre, dans des clubs de lecture, de philosophie, de sociologie, tant ils bousculent notre rapport aux autres, au matériel, au travail, entre autres...
J'ai trouvé des choses intéressantes, même logiques en lisant le récit de la vie d'Umo. Certaines choses m'ont un peu rendue perplexe, comme l'utilisation de l'herbe et les choix sociétaux liés aux enfants. J'ai beau avoir compris le pourquoi ça n'empêche que la question reste en suspens, tout comme la proposition Amistad... Mais ça me plaît bien comme ça, je peux continuer à y réfléchir par moi-même !
Bon sinon l'histoire elle-même suit un rythme que l'on pourrait qualifier de paisible, qui prend son temps. Ne soyez surtout pas impatients en lisant, ou vous pourriez bien vous perdre. Certains moments de description sont absolument magnifiques, comme cet orchestre presque à la fin du roman (un superbe exemple de collectif) ou le voyage d'Umo et Ulf dans la zone rendue.
En bref, ce livre va vous faire voyager dans un monde et un futur qui pourraient bien exister. Et ça, ça fait du bien, car il existe très peu de romans qui ne parlent pas de catastrophe, qui parlent plutôt de reconstruction et qui proposent des possibles. Rien que pour ça, il mérite d'être lu et apprécié à sa juste valeur.
Afficher en entierle chien du forgeron me laisse mitigée, j'ai trouvé ça long sans doute à cause du style narratif
J'ai par contre apprécié de découvrir ce mythe celte même si le héros et les personnages secondaires ne sont pas attachants
Voilà je l'ai lu mais je ne vais pas en garder grand souvenir je pense
La fin est bien écrite ce qui m'a permis de fermer le livre satisfaite quand même
Le chien du forgeron est un grand guerrier, sans empathie, il y a beaucoup de scènes assez violentes, bon évidemment, c'est un guerrier fougueux et rageur, même les personnages féminins ne m'ont pas séduite
Le narrateur avait mis tout ce qui fallait pour inciter à continuer la lecture, un reproche les chapitres étaient très longs 50 pages et toujours narratifs , il y avait très peu de dialogues
Cela m'a freinée dans ma lecture
En revanche l'écriture est de qualité, avec l'utilisation de mots bien choisis et de belles phrases, ce qui assoit l'atmosphère du conte, du mythe
Contente malgré tout d'avoir pu découvrir plus en détails ce mythe celte qui fait partie de ma culture étant bretonne 🤗
Afficher en entierJ'ai trouvé la nouvelle peu claire, difficile à suivre, ce qui fait qu'on s'intéresse difficilement aux différentes "histoires".
Afficher en entierLes gens aiment aussi
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Editeurs
L'Atalante : 4 livres
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Libretto : 1 livre
Critic : 1 livre
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Editions 1115 : 1 livre
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