Aurélie Valognes

Un très beau roman décrivant la vieillesse et la maladie au travers de la relation d'un grand-père et de son petit fils.

Une histoire de correspondance entre deux femmes dont l'une pourrait être la grand-mère de l'autre. Une histoire d'amitié. Une histoire d'amour. Entre elles, parce qu'elles se confient et créent un lien à travers leurs courriers.

Et d'amour de la littérature et des livres. Malgré tout.

Louise démarre dans le métier, en se demandant si elle est légitime, si elle mérite son succès et si cette passion ne va pas l'étouffer au détriment d'autres parties de sa vie.

Leurs échanges donnent à Madeleine le goût d'écrire à nouveau, elle qui était romancière à succès, alors que Louise démarre dans le métier en rencontrant aussi les écueils que Madeleine a connu 50 ans plus tôt.

L'une enrichit l'autre et cette relation les nourrit mutuellement.

J'ai apprécié cette description de l'écriture, du processus créatif et les doutes de ces autrices autour de leur oeuvre et de leur vie.

Je me suis reconnue dans bien des réflections de chacune. Et leurs doutes.

Ce format de roman est un chouette choix pour donner une dynamique différente à l'histoire et restaurer un format que nous oublions, mais qui est savoureux et nous rappelle l'attente devant la boîte aux lettres pour recevoir un courrier.

A recommander à tous les amateurs de correspondance et de vie d'autrices.

En savoir plus sur :

https://youtu.be/18hlHl33_D8

C'est un bon roman, j'ai passer un bon moment. Les personnages sont attachants et les petits enfants de Bernard et Brigitte sont trop marrant pour leur âge. Ça parle d'écologie.

Huitième livre que je lis de cette autrice que j'apprécie beaucoup. Elle en a écrit 10 donc on peut dire que je suis une de ses lectrices assidue ! Pour autant, celui-ci me laisse perplexe. J'ai mis pas mal de temps à me plonger réellement dedans, décontenancée par l'écriture à deux voix de cette histoire.

Celle de Gabrielle, mère dévouée venant d'un milieu défavorisé et Lili, fille avec une soif de réussir titanesque. Je l'avoue, j'ai autant adoré Gabrielle que j'ai détesté Lili ! C'est bien la première fois que cela m'arrive d'ailleurs, d'avoir autant de rancœur pour un personnage littéraire.

Pourtant au départ, je me suis plutôt retrouvée dans cette histoire, moi-même issue d'une famille monoparentale et ayant une relation fusionnelle avec ma mère, je me suis trouvée quelques points communs avec Lili, jusqu'à ce qu'elle tourne le dos à tout ; à son milieu, à sa propre mère et même à sa nature profonde pour devenir une caricature de tout ce que j'exècre personnellement ! J'avais envie de la secouer et de lui faire comprendre qu'elle n'allait pas où bon endroit, qu'elle se mentait à elle-même et surtout qu'elle ne se rendait pas compte qu'elle perdait du temps si précieux avec sa mère.

Évidemment, l'évènement qui lui remettra les idées en place a fini par arriver et même si elle a compris ses erreurs et rectifié le tir, je n'arrive pas à avoir de la sympathie pour elle. Il est donc difficile d'aimer un livre lorsque l'un de ses personnages principales vous agace grandement ! Cela ne change rien à la plume de l'autrice, toujours juste et authentique, mais ce roman ne m'a pas procuré le plaisir habituel d'une œuvre d'Aurélie Valognes. C'est la seconde fois que je suis un peu déçue d'ailleurs (Le dernier en date étant "La Ritournelle") et j'espère que l'adage ne se vérifiera pas, moi qui compte quand même compléter ma collection avec "Le tourbillon de la vie" et "La lignée" !

Je viens de terminer ce livre. Je ne savais pas du tout de quoi ça parlait quand je l'ai ouvert et j'ai été agréablement surprise, était ergothérapeute auprès de petits patients avec difficultés d'apprentissage. Une jolie histoire, pleine de positif, d'espoir, de compassion pour cette maman qui fait tout ce qu'elle peut pour aider son garçon. Je le conseille !😊

Comme tous les livres d’Aurélie Valognes ou presque, ce livre est une pépite. Un vrai coup de cœur.

C'est un livre qui traite de sujets difficiles. On y parle de décrochage scolaire, de difficultés d’adaptation, de harcèlement, de l’abandon des adultes face aux difficultés des enfants. Le livre, malgré sa plume légère, nous rappelle que ce n’est pas à l’enfant de s’adapter à l’école, mais bien à l’école d’essayer de s’adapter à l'enfant. On y retrouve aussi des enseignants à bout, pour qui leur travail, si passionnant soit-il, perdent toute envie de le poursuivre devant le manque de moyen, de considération, ou de changements de la part de leurs supérieurs hiérarchiques et du rectorat.

La citation d’Albert Einstein, que l’on retrouve dans le livre, trouve ici toute sa véracité : « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera toute sa vie à croire qu’il est stupide ».

Bonne lecture à vous

Ce livre est une véritable perle de sincérité, de tendresse et d'amour. Il nous plonge au cœur des doutes et des peurs de Louise et Madeleine, tout en célébrant leur courage et leur quête d'authenticité.

« 𝐿𝒶 𝐿𝒾𝑔𝓃é𝑒 » est sans doute le roman le plus intime d'Aurélie Valognes, et il m'a profondément touché par son exploration subtile des émotions humaines et de la complexité des choix de vie.

Si vous cherchez une lecture riche et émouvante qui explore la complexité de la vie d'écrivain et la puissance de la liberté personnelle, « 𝐿𝒶 𝐿𝒾𝑔𝓃é𝑒 » est parfait pour vous. Une lecture qui résonnera longtemps après avoir tourné la dernière page.

Un roman qui se lit rapidement, une histoire de vie, bref un roman qualifié de feel-good. Moui. À choisir je préfère Mémé dans les orties, qui m'a semblé plus profond, plus rigolo.

En voiture Simone narre le quotidien d'une famille lambda qui se retrouve lors d'événements clés. Et comme dans toute famille ou presque, les repas se déroulent dans une joyeuse mais non moins caustique cacophonie. Le rôle et l'insertion des belles-filles dans la famille sont au cœur du roman ainsi que les accrocs qu'un mariage de longue durée peut engendrer.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages que l'on ne découvre qu'en surface, leur vie n'est pas particulièrement détaillée, leurs émotions à peine décrites. Je n'ai pour ainsi dire pas ressentie grand chose, n'ai émis qu'un sourire en toute fin du roman. Le beau papa au verbe mordant est un peu cliché, je l'ai trouvé agaçant (c'était d'ailleurs peut-être le but) et les éléments perturbateurs trop vite balayés. J'ai la sensation que les mots se sont déposés là sans approfondissements.

En somme, petite déception pour ce roman dont j'espérais un peu plus d'humour et d'émotions.

Une lecture pleine de douceur.

Fernand est seul, s'étant retranché derrière son caractère de cochon. Un drame le fera sortir de sa coquille.

J'ai aimé m'attacher à ce personnage qui, petit à petit, apprend à ouvrir son coeur.

Quant à Mme Suarez, je l'ai trouvé détestable au plus haut point!

Les expressions en début de chapitre rajoutent un plus.

Une très belle histoire entre une mère et sa fille. Aurélie Valognes arrive toujours à casser les codes et nous faire poser les bonnes questions. On ne peut pas toujours suivre le chemin que notre mère aurait souhaiter pour nous.