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Chris Red

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Biographie

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Note moyenne : 6.9/10
Nombre d'évaluations : 39

0 Citations 48 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Chris Red

Sortie France/Français : 2023-01-22

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Yserei 2020-09-13T14:54:49+02:00
Karmenyta, Tome 2 : L'Union sacrée

Quel plaisir de retrouver l'univers et les personnages dans ce second tome intitulé : L'union Sacrée.

L'imagination de Chris Red va de nouveau nous faire voyager au cœur d'une intrigue qui va rappeler Léonida et Esteban sur le terrain.

Leur tranquillité fut vraiment de courte durée ... mais est-ce vraiment une mauvaise chose ? Pas pour le lecteur en tout cas !

Une nouvelle vague d'enlèvement sévit, tout cela aurait pu passer inaperçu, mais il fallait que le nom de "Oscar Maltanar" apparaisse dans le registre des disparus pour que tout s'anime autour de nos protagonistes.

Encore une fois, l'auteur va nous entraîner dans une course contre la montre des plus intrigantes. Complots, trahisons et suspense sont une fois à l'honneur dans ce second tome.

La plume de l'auteur est toujours aussi agréable à lire, les descriptions vont nous faire plonger au cœur de cette intrigue avec une facilité redoutable.

Le rythme est soutenu, peut-être davantage encore que durant le premier tome !

Je me suis d'ailleurs prêté au jeu d'enquêter avec nos protagonistes pour tenter moi aussi, de découvrir qui était le fauteur de trouble de cette histoire, mais je dois avouer que j'étais loin de me douter que cette conspiration avait pris une telle ampleur !

J'ai également apprécié le changement d'ambiance durant ma lectrice, nous passons d'un sentiment positif à un sentiment d'angoisse en un claquement de doigts. L'atmosphère est également sujette à ce changement, nous plongeant de ce fait encore plus aisément dans l'intrigue.

Ce second tome est vraiment addictif et très bien construit. Autant en termes de descriptions que de rebondissements, l'imagination de l'auteur va nous faire vivre une formidable aventure !

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Les Quatre Éléments, Tome 1 : Une ère nouvelle

j ai vraiment trouvée se roman sans intérêt. Je n est pas reussis en rentrer dans se mon piste apocalyptique. J e n est pas réussie a m attacher aux personnages . Il m as été compliquer de finir la lecture et je ne continuerais pas cette serie

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Les Gardiens des mondes infinis, Tome 1 : Les Portes de l'éveil

Encore une lecture de Chris Red, un auteur qui nous entraîne souvent dans la science-fiction. Je crois que j'ai lu tous ses livres, tout du moins une bonne partie et je viens de vérifier, je ne suis jamais descendu en dessous du 17/20 et par ailleurs il n'y a qu'un seul de ses livres qui a eu cette attribution, les autres étaient au-dessus. Tout cela pour dire que je connais bien sa plume en plus de sa générosité. Il est comme ça Chris avec les gens, ils donnent énormément et avec cette histoire, ce premier tome, il s'est surpassé. Il m'a bien eu aussi, mais cela, c'est pour un peu plus tard.

Ulysse/Yumiko a vu son père se faire tuer alors qu'il n'avait que 12 ans. 12 ans !!! Un âge où on ne pense qu'à jouer aux jeux vidéos (merci mon fils de me faire subir ça!) au lieu d'aller à l'école, par exemple. Ulysse adore la réalité virtuelle et son alter ego est Yumiko recherchant le moyen d'arriver au but ultime du jeu. Car la réalité virtuelle n'est qu'un jeu, pas vrai ? Faux ! Ici il s'agit d'un monde crée de toutes pièces où la mort entre les codages équivaut à la mort réelle. Point final. Terminé. Plus de sons, plus d'images. La mort. La Grande Faucheuse. OK, vous avez compris ce que je voulais dire. Bref, Ulysse a 12 ans et les derniers mots de son père sont de disparaitre dans un vortex pour arriver sur Terre sans oublier de détruire cette porte, et ainsi avoir une chance de vivre longtemps. Ulysse est un garçon qui veut vivre et disparait des radars des pingouins tueurs avec les preuves du travail de son père. Les années passent, il est pris en charge par des humains, fait semblant d'être amnésique jusqu'à ce que la jeune fille qui fait battre son cœur est enlevée. Ulysse a maintenant 16 ans et une quête afin de réussir à sauver bien plus que les fesses de sa dulcinée !

Des mondes parallèles (Sliders ! j'adore !) de nouveaux mondes comme il sait si bien les créer, de nouvelles créatures (ce qui est logiques si nous voyons toujours les mêmes bestioles cela serait ennuyeux, pas vrai ?) Bref, de quoi appâter la plupart des lecteurs qui sont demandeurs de tout cela et même un peu plus, car pour nos personnages, nous sommes en présence (cela fait super solennel là, tant pis) d'adolescents, voire de presque adultes qui vont rencontrer des méchants bien adultes et bien timbrés aussi. Cette nouvelle création de mondes est complètement folle et logique à la fois. Il ne s'agit pas de portes des étoiles comme dans Stargate, mais bien d'un vortex invisible pour passer d'un monde à l'autre. La Terre est celle que nous connaissons, nous avons une base pour ne pas nous perdre totalement et puis nous avons les autres mondes, ceux avec des êtres différents. Ils peuvent communiquer d'une manière, ressembler à des êtres humains ou complètement à part. Chacun à des caractéristiques bien précises et des conditions de vie adaptées, sauf si un vilain passe par là pour voler toutes les couleurs du monde. La quête est le moyen de découvrir ceux qui vont être de véritables gardiens des mondes, ils doivent apprendre à les connaître, à les gérer eux ainsi que leurs émotions.

Chaque monde est à part, pensant qu'il n'y a qu'eux dans le monde, ce qui est totalement faux, à moins que tout ne soit qu'imagination ? Car qui pourrait croire que deux ados "tombent" de l'Olympe sur Terre par un vortex invisible afin qu'ils sauvent tous et toutes ? La camisole ne serait pas loin, je vous l'assure et je peux même l'apporter : Bonga. Bonga. Bongaga ! Dans tous les cas l'imagination est totalement débordante et plaira autant aux ados, qu'aux adultes. Nous sommes bien tombés chez les fous, mais pas autant que le lièvre et ses tasses de thé pour Alice ! Le texte est à la fois léger et complexe, il ne cherche pas à simplifier pour prendre les plus jeunes pour ce qu'ils ne sont pas et j'ai trouvé cela très bien. Le mélange science-fiction young adult est, pour ma part, très bien réussi. Les personnages y sont pour beaucoup, il faut bien admettre que suivre les traces d'un petit Ulysse de 12 ans et de le voir grandir si vite pour qu'à ses 16 ans il soit obligé de faire un choix crucial pour sa survie et celles de ceux qu'il aime est complètement fou. Le début est rapide, avec juste ce qu'il faut pour en apprendre plus sur lui.

Ulysse est capable de sauver sa peau, de cacher les travaux de son père, de retrouver une famille, d'avoir une vie quasiment normale sur Terre (à Mimizan), d'être un ado comme les autres, si ce n'est cette fichue paire de lunettes ringardes qu'il veut absolument garder et qu'il pourrait passer pour un geek comme son meilleur ami Hector. Ulysse va se retrouver confronter à tout ce qu'il déteste et pourtant il ne va pas hésiter une seule seconde à retourner dans la réalité virtuelle pour accomplir cette quête auprès de Wolkaiw alias, non, il faut le lire pour le découvrir. Ce surnom me plaît beaucoup et pour cause, il me fait penser à une copinaute de blog. Wolkaiw est une jeune fille qui est très douée en jeux et sera la compagne idéale pour Ulysse afin d'arriver jusqu'aux portes des gardiens des mondes. Chaque fois qu'ils arrivent devant une porte, une mission leur est donnée, une de celle qui montrera s'ils sont capables de faire partie des leurs et surtout s'ils resteront en vie.

Alors qu'une partie du livre se situe en plein cœur des différents mondes, les uns après les autres, nous suivons Hector qui sera à son tour propulsé dans cette quête d'une manière différente. Rechercher des informations est crucial et va lui permettre de faire avancer les choses sur Terre. Ce jeune homme va se lier à la douce et tendre d'Ulysse afin de contrer les œuvres du Mal, du Malin, ou tout simplement de ce Cornelius Kerjo, Cornelius Barjo oui qui s'amuse avec des pingouins tueurs pour obtenir les travaux de feu papa. Qui est-il réellement ? Un monstre tout simplement qui veut du pouvoir, du pouvoir et encore du pouvoir ! Sur Terre, Hector et la Douce font de nombreux choix, de ceux que je ne suis pas certaine de faire à leur âge (bon le mien est obsolète vu que je suis bien au-delà des 17 ans, ils sont bien trop loin !) Cela donne une vision de l'adolescent qui se fait "attraper" sans s'en rendre compte, laissant tout derrière soi pour aller à la rencontre de son destin. Sera-t-il funeste ? C'est bien possible, cela reste à voir. Cet abandon de l'ado envers ses parents, sa famille, est indiqué à plusieurs reprises, montrant bien la peur de ne pas les voir revenir. Les nombreuses recherches et les ennuis qui peuvent en découler sont bien expliqués. C'est un thème important à mes yeux, car nombreuses sont les fois où j'entends dans le collège où je suis que les parents sont débiles, qu'ils ne comprennent pas et que certains aimeraient fuir leur vie ? C'est très bien tourné sans que personne ne s'en rende compte.

Ulysse et Wolkaiw vont aller de monde en monde, découvrir de nouvelles civilisations, c'est ainsi que l'on devient grands, tenter de sauver ceux dont ils ont la charge. Plus ils vont avancer et plus leur duo va s'agrandir jusqu'à devenir un petit groupe. La confiance est plus important que l'apparence, même si Skeletor doit franchement se retourner dans sa tombe. Et puis, il faut bien admettre qu'à un moment donné je suis tombée sur un personnage excentrique, complètement disjoncté qui saute partout. Au vu de son nom, ou prénom, je me suis arrêtée quelques secondes, me grattant la tête, me disant que c'était une blague. Euh, non, ce n'en est pas une et une fois au bout du récit, dont j'ai eu le sourire durant pas mal de temps, j'ai compris. Il est totalement faux, mais alors TOTALEMENT FAUX, je ne suis pas du tout ainsi. Je suis douce, sage, gentille, me cachant derrière mon écran en maudissant toutes les sorcières pour que mille maux retombent sur l'auteur, euh oups, je m'égare. Comme je l'ai dis plus haut, le physique ne compte pas, mais j'admets que j'ai bien cette, comment dire, façon de réagir par moment. Un peu (beaucoup) folle sur les bords et au milieu. Je suis très flattée, honorée d'avoir une place aussi grande dans ce récit. Le passage préféré de ce personnage est celui où Viszs indique que ce sont les hommes qui font les bébés. J'ai trop imaginé comment ils pouvaient sortir, mais les caractéristiques de ces mopoks sont particuliers.

Des personnages il y en a quelques uns de plus, mais je vais m'arrêter là, il faut en laisser à découvrir et il y a de quoi faire. Les actions ne manquent pas, la réflexion également. Les rebondissements sont nombreux, car lorsque l'on se dit, mais comment ils font, la réponse est derrière. Tout comme le fait que c'est tellement trop facile pour eux de trouver... Sincèrement, chaque épreuve est vraiment facile ? Non parce qu'il faut penser à survivre dans le monde irréel pour rester en vie, éviter les poisons, les pièges des bestioles, trouver les solutions pour sauver des peuples, récupérer des amis pour qu'ils évitent un drame et à un moment donné l'auteur indique que c'est trop simple par le biais d'un personnage ? Bien sûr... Et dire que le final de ce premier tome fini en cacahouètes et que tous les efforts semblent vains. Attention, j'ai bien mis semblent, car il y a toujours une petite lueur d'espoir, même si pour Ulysse, la forme et la couleur grise devant son nez à son réveil ne va pas lui être d'une grande aide, au premier abord.

En conclusion, déjà merci pour cette lecture une nouvelle fois, merci pour tout Chris pour cette aventure et de m'avoir fait participé de cette façon. Comme toujours, c'est un premier tome qui est très complet, avec de nombreux thèmes important sur l'adolescence et ce qui en découle (alcool, cigarette, fugue...) Le fait d'avoir une quête, un but à atteindre va les faire grandir, sans compter les nombreux voyages qu'ils vont effectuer. J'ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures, car le récit promet d'être mouvementé !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-gardiens-des-mondes-infinis-tome-1-les-portes-de-l-eveil-chris-red-a204941970

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Les Gardiens des mondes infinis, Tome 1 : Les Portes de l'éveil

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Chris Red pour m'avoir à nouveau proposé la lecture de l'un de ses livres. La science-fiction n'est pas mon genre de prédilection, mais je sais que je vais toujours passer un très bon moment entre les pages des livres de cet auteur. Alors je me lance les yeux fermés. ^^

Concernant la couverture, je la trouve très jolie, collant tout à fait avec l'ambiance science-fiction du livre. J'aime vraiment beaucoup l'effet de lumière qu'elle rend, ainsi que ses couleurs.

J'ai été ravie de retrouver la plume de Chris Red, que je trouve toujours aussi fluide et agréable, malgré quelques répétitions et quelques coquilles (le tout signalé à l'auteur, et ne vous inquiétez pas, il est très réactif à ce sujet ;-) ). Une petite chose à noter aussi, j'ai parfois été un peu perdue dans certains dialogues où les verbes d'actions étaient absents, ne sachant pas toujours qui parlait.

J'ai adoré le fait que Chris Red soit le propre narrateur de son livre et qu'il s'adresse directement à nous, lecteur. Ça donne un petit quelque chose en plus, je trouve.

Il m'avait annoncé un côté young adult un peu plus prononcé et je l'ai effectivement ressenti, tant au niveau des personnages adolescents que du vocabulaire employé. Je trouve que le tout fonctionne très bien.

Ulysse est un adolescent de douze ans, accro aux jeux vidéos et plus particulièrement à celui des Mondes Infinis où il incarne un avatar du nom de Yumiko. Sa jeunesse ne le préparait pas à assister en direct au meurtre de son père ni à devoir s'enfuir d'Ithaque, son monde, pour rejoindre la Terre et ainsi à échapper à Cornelius Kerjo, un mégalomane commandant des pingouins tueurs.

Le jeune garçon arrive donc par un vortex dans un monde inconnu, en plein océan ! Il va être secouru par une jeune fille et son père et va rester à leurs côtés pendant quatre ans. Il va ainsi retrouver une famille, se faire un meilleur ami, Hector, et trouver une amoureuse qui ne sait même pas qu'il existe, Pénélope. (Oui oui, Chris Red est taquin ! lol) Mais, vous vous doutez bien qu'il y a un mais, parce que sinon cette histoire n'aurait pas vraiment d'intérêt. ;-)

Mais, le passé d'Ulysse va le rattraper et l'adolescent de seize ans va devoir supporter de lourdes responsabilités, comme sauver tous les mondes parallèles de la destruction en devenant l'un des Gardiens des Mondes Infinis.

Mais l'adolescent est-il prêt à endosser à la fois cette bénédiction et ce lourd fardeau ? Heureusement pour lui, il ne sera pas seul et ses voyages vont le mener dans biens des univers différents, parfois magiques, parfois avec des personnages délirants, souvent avec du danger à affronter.

J'ai bien aimé le personnage d'Ulysse, avec lequel l'auteur met en scènes les problèmes typiques des ados : le rejet via une différence, l'amitié, le premier amour... Mais aussi le lien très fort qu'il peut y avoir avec sa famille (même d'adoption) et l'inquiétude permanente des parents qu'il arrive quelque chose à leur rejeton (c'est d'ailleurs pour ça qu'il y a des règles à respecter !).

On retrouve un peu la même trame avec Hector, sont meilleur ami. Un geek comme lui. Un peu couvé par sa mère, un tempérament calme, mais à l'amitié et à la fidélité indéfectibles. Moins tête brûlée, plus posé, il réfléchit plus avant d'agir et pense beaucoup au ressenti de ses parents.

Pénélope est un personnage que j'ai eu plus de mal à cerner et à apprécier. Il y a quelque chose chez elle qui ne rendait un peu mal à l'aise, méfiante. A voir ce que la suite va donner la concernant.

Wolkaiw (quel honneur d'avoir un rôle principal, mais tu le mérites largement !) est une jeune femme qui n'a pas forcément eu la vie facile. Elle aussi aime les jeux vidéos et les mondes virtuels qui lui permettent sans doute de s'échapper de son quotidien. Avec son tempérament assuré, elle respire la confiance en elle (même si parfois ce n'est que de façade) sans pour autant être imbue d'elle-même et elle n'est pas la dernière à avoir des répliques piquantes ni un bon sens de l'humour.

Mais il n'empêche que ma préférence va à Selvina, cette magnifique créature empathique, douce, mature, mais pas dénuée d'humour non plus. Ni d'une patience à toute épreuve. Je trouve qu'elle a une présence apaisante. Je n'oublie pas non plus Ejemyrê, ce Mopok facétieux et plein d'énergie qui m'a beaucoup faite sourire. J'ai hâte de les retrouver.

Quant à Cornelius Kerjo, il faudrait que ce type aille faire soigner sa mégalomanie et sa soif de pouvoir, sérieux ! Je suis certaine que quelques petites pilules pourraient lui faire le plus grand bien. lol Il a beau être le grand méchant, son trait de caractère un peu forcé fait qu'il amène une petite touche d'humour supplémentaire.

Ce livre est plein d'action, d'aventures, de réflexions, de personnages très différents. J'ai aimé l'idée des quêtes et des portes à franchir pour que les personnages puissent s'éveiller peu à peu.

J'ai eu un doute à un moment sur l'identité d'un personnage via un anagramme presque parfait, mais alors là, j'ai été complètement soufflée par la fin de ce premier tome que je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout vu venir ! Chapeau !

Mention spéciale à la blague sur Dracula, j'ai adoré ! ^^

Mais le gros truc en plus de ce livre, cette petite surprise qui ne touchera que les personnes concernées (dont je fais partie, vous avez bien deviné), c'est le clin d'œil que Chris Red fait et l'hommage qu'il rend aux blogueuses et aux blogueurs qui chroniquent ses livres. En effet, bon nombre d'entre eux apparaissent dans son livre, que ce soit pour une page, ou pour des rôles plus importants. J'ai été ravie, pour quelques lignes, d'entrer dans la peau d'un Mopok mâle qui venait de donner naissance à une petite fille (j'aimerais bien que cela soit prophétique, et je ne parle pas d'un changement de sexe lol). ;-)

Chris Red m'avait annoncé une petite surprise, j'en ai en fait trouvé trois, même si je pense que les deux autres étaient complètement le fruit du hasard (retrouver mon prénom, du moins une variante (même si je n'ai jamais été celle à l'opulente poitrine qui faisait fantasmer tous les garçons de sa classe mdr), ainsi que mon lieu de travail dans un nom de famille). lol

En tout cas, merci à toi de nous faire voyager dans le puissant courant de ton imagination !

En résumé, j'ai beaucoup aimé ce livre de par la richesse de son univers - de ses univers devrais-je plutôt dire - la diversité de ses personnages et l'attachement que l'on ressent envers eux, la plume fluide et agréable de Chris Red, sans compter un savant mélange de réflexion, d'humour, d'action, et d'émotions justement dosé.

Vu la fin de ce premier tome, j'ai hâte de pouvoir lire le second. ^^

Je n'ai plus qu'une seule chose à dire : Bonga ! Bonga ! Bongaga !

P.S. : Je ne pouvais pas terminer cette chronique sans : #TeamPainAuChocolat ! lol http://booksfeedmemore.eklablog.com/les-gardiens-des-mondes-infinis-t1-les-portes-de-l-eveil-chris-red-a205131012

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Karmenyta, Tome 3 : Les Voyageurs du temps

Nous avions laissé Esteban et sa douce Leonida dans une posture plus que dangereuse, aux mains des amazones. Alors que nous pensions qu'ils allaient réussir à tout détruire, à faire en sorte que les femmes arrêtent ce jeu de massacre, il n'en est rien. Leonida et Esteban ont fort à faire et déjà ils va leur falloir se débrouiller pour s'en sortir en un seul morceau. Et pendant ce temps là, Terra IV est en très mauvaise posture, enfin surtout les hommes.

LE POUVOIR AUX FEMMES ! Quoi ? Qui est contre ? Non franchement, personne n'a envie de contrer des femmes qui sont capables de tout. L'idée que nous (car oui jusqu'à preuve du contraire je suis une femme) sommes capable d'obtenir ce que nous désirons, sans subir d'outrage. Que ce soit des hommes qui se prennent pour des Dieux, les malhonnêtes, les violeurs, les menteurs, nous en avons assez. Une vision radicale de la société dans laquelle nous vivons en ce moment même, mais qui est tout de même assez approchant. Il n'y a pas une semaine dans n'importe quel journal où une femme a été battue par son mari, violée par un voisin et c'est sans compter sur les faits qui ne sont pas écrits. Oui, l'homme est un loup, un animal qui ne sait pas se tenir, il faut lui mettre des laisses, le frapper pour qu'il comprenne que ce qu'il a fait c'est mal et le tuer s'il n'arrive pas à comprendre et à se soumettre surtout. Il y a des extrémités qu'il vaut mieux ne pas approcher et pour tout vous dire, en étant une femme forte (dans tous les sens du terme) et indépendante je suis contre le fait d'enlever des hommes et les réduire à de simples esclaves.

Changer la vision du monde oui, faire attention à la nature, vivre mieux, tout cela est quelque chose qui me convient parfaitement, mais de là à aller à de telles extrémités, non. Il y a du bon en chaque homme comme en chaque femme, comme le fait qu'il y a du mauvais partout. Nous ne pouvons pas nous amuser à créer une société où les femmes seraient au pouvoir en écrasant les autres. Pourtant cela pourrait être sympa si et seulement si il y avait d'autres méthodes prises. Chris nous entraîne de nouveau dans ce périple où les hommes subissent les foudres des femmes bafouées, oubliant leur "humanité". C'est un sujet où chacun à son avis, ses mots et sa façon de voir. Ici les Amazones nous montrent ce dont elles sont capables pour obtenir leur but ultime : la paix pour toutes les femmes et la technologie au plus bas. C'est amusant comme ce point est bien indiqué par moment et le fait que justement celles qui sont au cœur de ces machinations les utilisent. Parce qu'elles en ont cruellement besoin pour arriver à leurs fins. Cette contradiction entre les mots et leurs gestes montre l’ambiguïté entre ce qu'elles veulent et leurs actes.

Alors que Leonida et Esteban arrivent à s'en sortir non sans dégâts et font un sacré saut dans le temps, nous suivons certains qui ont réussis à s'enfuir, pour mieux trouver une solution. Oscar, Dalfo, les roi Gola et Kamuni partent pour Animotopia et rencontrer le roi Leonidas et la reine Yaëlle. La demande d'aide est en marche, malgré des différends, malgré des positions instables et surtout le fait que l'un des traitres est à leurs côtés sans le savoir. La délégation ne se rend compte de rien et commence à voir qu'il va y avoir de nombreux combats pour retrouver leurs planètes comme avant. Cette partie est très intéressante car elle montre les dessous de la royauté et qui tire réellement les ficelles. Le paraître est aussi important que la couronne et tout ce qui se passe en coulisse n'est pas toujours bon à dire. Oscar en a bavé, mais il reste un homme prêt à défendre sa position. Les choix de la reine Yaëlle sont à la fois impressionnant et plein de sagesse. Sa vision des choses est écoutée et respectée, comme quoi tous les hommes ne sont pas forcément mauvais.

La plus grosse partie du livre est sur le voyage temporel de Leonida et Esteban. Ces quelques jours à chercher une manière de rentrer chez eux, de partir à la rencontre de personnages qui font partie de l'histoire depuis le tout début est enrichissant. Certains personnages ont déjà un destin tout tracé et rien ne pourra y changer cela. C'est comme vouloir retourner dans le passé pour y changer une petite chose qui nous a dérangé et une fois revenu le monde entier a changé ? C'est exactement ce que nos deux tourtereaux vont tout faire pour éviter qu'un drame n'arrive. Ils n'ont pas eu le choix de changer de temps, mais à quel prix ? L'enquête qu'ils vont devoir mener, récupérer de quoi rembourser les travaux à faire sur leur papillon, sans oublier les nombreuses recherches pour mieux comprendre ce qui se passe dans leur monde montre l'influence que l'un peut avoir sur l'autre et inversement. En plus de des aventures qu'ils vivent, ils sont dans une telle connexion que j'en suis jalouse. Esteban démontre que même s'il n'est pas enquêteur comme sa dulcinée, il n'a rien à lui envier au vu de la façon dont il gère certaines situations. Je n'en dis pas plus sur ses capacités car il faut vraiment les découvrir dans ce tome, même si nous avions un avant-gout dans le précédent.

Je ne sais absolument pas qui détient le pouvoir chez Chris, mais maintenant je ne me pose pas de questions. Avoir le pouvoir sur quelqu'un c'est comme obtenir quelque chose, hors nous sommes tous des êtres vivants. J'allais dire humain, mais les diverses espèces que composent cette série est vraiment diversifiées. Sirène, humain, centaure, rhino, guépard et bien d'autres encore, il y a de quoi faire et de quoi découvrir. Chacune des espèces à une manière de vivre, de se parler, de s'adapter à l'une ou l'autre des planètes. Chacun à sa manière de présenter les événements comme il veut, comme il le perçoit, comme il l'entend. L'heure est grave et il va falloir que tous se serrent les coudes. Cela risque d'être compliqué, car les 4 femmes qui sont à l'origine de tout cela ont de la répartie et surtout une envie d'enrôler un maximum d'autres femmes dans leur rang. Ce ne sont plus des épouses aimantes, ou des femmes emplies de joie, elles deviennent des guerrières sans pitié. Qu'est-ce qu'un peu de sang étalé sur les routes ou les murs si on peut obtenir des esclaves hommes ? Et dans n'importe quelle espèce, bien entendu. C'est si amusant de les voir ramper pour demander d'avoir le droit de vivre... Hum, pardon je m'égare !

La liberté des uns ne doit pas empiéter sur celles des autres et vouloir un monde meilleur ne signifie pas qu'il faut aller jusqu'à assouvir une certaine catégorie pour y parvenir. Chris nous emmène dans un combat qui n'est pas simple. Il y a ceux qui ont souffert et qui réclament vengeance et il y a ceux qui ont utilisé le pardon pour continuer à vivre. D'un côté comme de l'autre, il y a de bonnes raisons, il s'agit surtout de comprendre que la manière forte ne donne jamais de bon résultat. La façon dont la dernière cavalière est mise dans le jeu des 4 est très intéressante. Elle montre le fonctionnement de Medusa et la façon dont elle a plus ou moins accepté de faire partie de ce grand plan. Sa véritable vie, son mode de fonctionnement, son envie de bien faire en tant que guérisseuse et tout ce qui va avec. La rencontre avec l'une d'entre elle et les petites phrases insidieuses qui vont et viennent dans l'esprit pour mieux distiller la sensation qu'elle fait partie des leurs.

C'est un ensemble d'événements qui font que chacun des personnages avaient déjà un destin tout tracé dans ce combat. C'est amusant d'apprendre qui ils étaient plus jeunes et comment ils ont pu parvenir à ce qu'ils sont devenus. Les vies sont entrecroisées de telles manières qu'il faut faire attention où mettre les pieds. Au-delà de ces quêtes incessantes de vérité, nous avons aussi l'amitié à un certain niveau. Entre ces "soeurs" il n'y a pas de jugement, seul un but d'adoucir leur vie. Soudées comme jamais, les 4 ont démontré qu'elles savaient s'écouter et surtout comprendre ce que l'oracle pouvait bien leur révéler. Les sciences exactes et les sciences occultes qui se mêlent afin de tracer une ligne temporelle. Et si quelque chose avait réussi à ne pas laisser le destin avancer correctement ? Et si cette fameuse ligne était sur le point de se détruire, vers quoi vont-ils tous ? L'amitié est un point fort, tout comme l'amour. Leonida et Esteban ont le droit à leur intimité et fermer la porte du vaisseau pour les laisser tranquille est une très bonne idée. Nous n'avons pas besoin de détails dans ce type de lecture, c'était donc parfait. Leurs sentiments sont assez forts pour ne pas s'encombrer de scènes intimes qui n'apporteraient rien. Au contraire, les voir si soudés est ce qu'il y a de plus beau.

C'est un troisième tome qui nous montre les débuts de l'hécatombe. Comment des êtres vivants en arrivent à ce point ? De nombreux événements qui se sont enchaînés, des moments clés, des idées partagées et bien d'autre choses encore. Jeter la pierre à ces femmes bafouées n'est pas non plus la solution, car il y a un fond de vérité pour chacune d'entre elles. Le temps est un ennemi et ce n'est pas la présence de cristaux blancs flottant dans l'air devant les yeux de Mamadou qui diront le contraire : les mots s'envolent les écrits restent, mais pas toujours. Est-ce que le résultat sera le même ? Et si le pire était à venir ? Je suis bouche bée face à la manière dont Chris à su mettre en place les enchaînements et à m'emporter dans les aventures des uns et des autres. En conclusion ? Si vous ne connaissez pas encore cette série : foncez ! Elle dégage bien plus que de la science-fiction, et nous apporte de nombreuses valeurs qu'il ne faut pas oublier. Et surtout une chose : le jugement est facile lorsque nous ne sommes pas dans leurs souliers.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/karmenyta-tome-3-les-voyageurs-du-temps-chris-red-a207050468

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Commentaire ajouté par GabrielleViszs 2021-05-09T17:01:16+02:00
Zombie Pandémia

Je ne sais pas si je dois remercier Chris pour cette nouvelle lecture, mais c'est la coutume alors voilà :p

Cela doit faire loooongtemps que je n'avais pas lu un livre de Chris (Ouais, vous le voyez bien mon gros oeil xD), mais comment dire non à des Zombies affamés de graisse (et j'en ai tellement que je pourrais prier pour qu'ils viennent m'en bouffer un peu) en ces temps de confinement/vacances forcées décalées ? Je suis une faible femme (cela ne se voit pas comme ça) et impossible de dire non à une lecture si attrayante. Promis, je n'ai bu qu'un café, un jus d'orange et encore un café avant d'entamer l'écriture de cette chronique, même si un whisky aurait été sympa durant la lecture, mais il vaut mieux éviter de trop divaguer (pas besoin d'alcool pour ça !) Quand Chris écrit une histoire, il y met ses tripes et pas que virtuellement. Ici, n'essayez pas de penser que cela ne pourra jamais arriver et l'inverse est exactement vrai. Qui ne nous dis pas qu'un jour nous seront terriblement dans un jeu qu'il nous sera impossible d'en sortir ? Dis comme ça, cela ressemble à Jumanji, sauf que non, Chris va au-delà du simple jeu avec plusieurs vies et l'entrée en matière est terrible. Une expérience unique en son genre (tu parles qu'elle est unique !)

Erwan et Cédric sont dans un magasin de jeu vidéo afin de trouver LA perle rare qui donnera le sourire à la femme d'Erwan, Natacha. C'est une soirée spéciale, car Cédric va présenter sa nouvelle copine (une fois de plus) à ses amis. Il se pose plus de questions que d'habitude et pense que c'est peut-être la bonne. Donc la soirée doit être parfaite et quoi de mieux qu'un jeu vidéo qui peut tous les rassembler autour ? C'est LA boite spéciale qui va attirer les regards et qui sera parfait : Zombie Pandemia. Natacha adore tout ce qui touche à ses bestioles que l'on peut dégommer et lorsque le vendeur vous le vend avec des fusils d'assauts et la certitude qu'il n'y en a qu'un comme celui-là en magasin. (Tu m'étonnes qu'il n'y en a qu'un !) Bref, c'est le jeu par excellence que personne n'a encore mis la main dessus (Et on se demande bien pourquoi !) qui a été comme qui dirait une faveur au vendeur (Bah voyons !) 60 euros pour un jeu pareil ? Franchement, ils auraient pu leur offrir vu ce qui va se passer.

Chloé est présentée à Natacha et Erwan et la soirée se passe plutôt bien. Une bonne bière, de la nourriture bien grasse, quelques légumes et le jeu est mis en route. Casque sur les yeux, fusils en main, le générique du début s'enclenche et la présentation entraîne déjà les quatre amis à St Quentin, la ville où ils habitent (celle-là même qui est à quoi, 30 minutes de chez moi, grrrr). Quelqu'un les appelle au secours, ils doivent rejoindre un bâtiment officiel pour constater des dégâts. La viande est avariée par une bestiole qui bouffe tout sur son passage et transforme les humains en zombies affamés de chair tendre et fraiche. Hum la bonne viande dans la rue sur patte. Pas besoin d'argent ou de cuisine pour un repas tout aussi savoureux que sanglant. Le choix est rapide, tant que le sujet est sain et en bonne santé, un petit coup de crocs, une petite éventration et hop le repas est parfait. Plus besoin de couverts à nettoyer ! Arrivés au central, ils vont découvrir que le virus se propage à grandes vitesse et que la population est en grand danger.

Ils sont obligés d'appréhender le jeu avec l'odeur d'un corps mort mis de côté. Erwan retire son casque, il ne se sent pas bien et regrette presque d'avoir pris l'apéro car tout est en belle flaque au sol. Cédric, Natacha et Chloé ont été secoué également, mais ce n'est qu'un jeu, pas vrai ? Le réalisme est parfait pour s'y croire et permettre aux autres sens d'imaginer les odeurs, les râles de souffrances entre autres. (Personnellement je n'ai jamais senti une odeur de bon pain grillé dans un jeu vidéo, donc là...) Dix minutes plus tard ils reprennent le jeu qui a continué sans eux. Les chiffres ne sont pas bons, de plus en plus d'habitants sont transformés en créature mangeuse de viande fraîche. Alors que tous les quatre doivent sauver leur ville et probablement le monde, l'introduction s'arrête pour laisser place au jeu en lui-même. Oui, non, une réflexion aurait dû s'imposer, malheureusement ils foncent dans le tas.

Sueurs froides, si Erwan se pose des questions, les autres pensent être dans un jeu quelconque. Être dans un jeu, déjà là, cela devrait les faire tiquer, et puis des questions se posent : où se trouve leurs casques de simulation ? Et les armes ? Et si c'est un jeu, perdront-ils une vie et reviendront-ils ou c'est juste la fin de partie ? Game over... ou pas, car il s'agit bien d'un jeu : celui de survivre dans la réalité. Une immersion totale qui emporte les quatre amis dans un monde de violence. Il va falloir survivre, le jeu devient si réel que les personnages deviennent eux, à moins que ce ne soit eux qui deviennent les personnages du jeu lorsqu'ils sont proches de leur bureau. Un scientifique, un inventeur, une chasseuse, une assistante, voila ce à quoi ils vont devoir se confronter : un autre eux, un autre moi, un dédoublement de personnalité dans le même corps. Deux personnages dans la même entité et si l'un est follement amoureux de Chloé, la seconde partie semble attirée par quelqu'un d'autre. Réalité contre virtuelle, la psychologie des personnages est mise en avant, même si elle est double.

Zombie es-tu là ? Oui et il n'est pas seul, ils sont plusieurs, ils ont faim et dévorent tout sur leur passage. Vifs et espiègles (Oh comment tu les caractérises, des espiègles ? Eh oui mon pauvre monsieur, ils sont joueurs ces petits là) ils sont terriblement affamés et leur ventre se tord si violemment qu'ils ont besoin de nourriture. Rien ne les arrêtera, pas même un écrivain en mal de sensations qui tente de s'enfuir. Non, celui-là, il peut bien aller se faire bouffer de suite, cela aurait été mieux, parce qu'il a des idées vraiment noires. En même temps, s'il y passe, pas certains d'avoir un jour la suite de toutes ces aventures alors, dilemme quand tu nous tiens ! Passons ce détail, revenons à nos moutons tueurs. Pas le temps de s'attacher à l'un d'entre eux, les caractéristiques sont précises pour savoir la gueule qu'ils ont. Yeux injectés, bouche ouverte sur un sourire carnassier, griffes en avant, ils rampent, sautent, s'accrochent, perdent des membres (tiens donc, euh aussi...), perdent la tête par moment et vomissent des trucs vraiment ignobles. Le feu va devenir mon ami, je vous le garanti !

Miam miam et tout ce qui va avec, Chloé, Natacha, Erwan et Cédric vont devoir se battre. Peur ou non, ils n'ont pas le choix, leur vie est en jeu. Oui, oui, en jeu avec une quête bien déterminée. Peuvent-ils revenir en arrière ? Bien entendu que non, le jeu les a prévenu, soit ils vont jusqu'au bout, soit ils meurent. Pas de quartier ! Chacun des personnages doit appréhender le jeu, très sympa pour tout dézinguer, jusqu'à ce qu'ils comprennent. S'unir pour survivre, sacrifier pour survivre. Le temps n'est plus à la réflexion, mais au combat acharné chacun avec leur moyen réel et virtuel. Attention, ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains, il y a du sanglant comme dans un vrai jeu. La plume va avec ce défi, nous entraîner dans un combat à mort, pas besoin de tournures alambiquées pour cela, ou de mots pompeux (là franchement cela m'aurait bien emm...) du naturel, des chapitres courts, des événements qui se suivent, de la recherche scientifique pas trop poussée (imaginer que des fruits, légumes et autres plantes pour sauver le monde, pourquoi pas surtout que c'est la viande qui vient mettre son grain de sel là où il ne faut pas), pas le temps de s'arrêter à un excès de gore, les actions vont vite et au vu de ce qui se passe, il vaut mieux ne pas rester longtemps à terrain découvert.

Nous ne savons plus si c'est du cauchemar ou la réalité, tout ce que nous savons c'est qu'il vaut mieux courir, savoir viser, tirer et tenter de sauver sa peau. Un petit brin d'humour par ci, une petit morceau de chair par là, nous n'oublions pas que les personnages tentent la dérision par moment et cela fait du bien, même si j'avais plutôt envie de leur dire de se dépêcher de finir de préparer plus vite leur matériel pour se protéger ou abattre ces bestioles. Je ne les vois plus comme des humains, mais grand bien leur fasse s'ils pensent qu'il y a encore quelque chose derrière. Les quatre amis vont resserrer leur lien et apporter du renouveau à chaque fois. La fin alternative est particulière, je me serais bien arrêtée à la première faim ^^. Et puis vu où travaille Chloé, forcément qu'ils se sont déjà vu, pas vrai, hein ? Non et puis sincèrement, c'est quoi cette idée de jeu vidéo ? Sincèrement, je ne l'achèterai pas ce postapo, cela ne sent toujours pas bon cette histoire. Chris, Chris, Chris, je sais que tu as des idées folles, mais attention, tu risquerais de te faire enlever la prochaine fois ! Saleté de patronyme, pas vrai ?

En conclusion, avant de lancer un jeu vidéo, vérifiez bien qu'il y en a plus qu'un sur le marché. Il ne faut surtout pas arrêter d'être parano, les coïncidences n'existent pas et gardez vos mains dans vos poches. Ayez peur de tout et sérieux, faites ça ailleurs que proche de chez moi, je vous en conjure ! Ah oui, arrêtez le massacre avec la viande et mangez des pommes, c'est bien les pommes, ça peut servir comme aliments et projectiles, sait-on jamais !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/zombie-pandemia-chris-red-a207543906

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Commentaire ajouté par Coetseslivres 2021-05-12T13:48:24+02:00
Zombie Pandémia

Je lis peu de « zombie-lit » (on dit bien bit-lit ou chick-lit ,alors pourquoi pas zombie-lit ?) parce que justement tous se ressemblent plus ou moins, et trop. Quelques-uns sortent du lot, et celui-ci en fait partie. Un « je ne sais quoi » m’avait attirée, je me suis écoutée et j’ai eu raison. J’ai passé un excellent moment. Naviguant comme les personnages entre illusion et réalité, j’avais très envie de savoir ce que l’auteur avait réservé à ses personnages. Et c’est ainsi que je suis arrivée au bout du livre. Où m’attendait une autre surprise. Je ne vous en dirai pas plus, mais je vous donne un conseil. Lisez jusqu’à la toute dernière page…

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Karmenyta, Tome 3 : Les Voyageurs du temps

Ce troisième tome de la saga Karmenyta va enfin nous délivrer du terrible suspense laissé durant les dernières pages du second opus : L Union Sacrée.

Souvenez-vous, nos protagonistes étaient dans de terribles situations dont l issue restait totalement incertaine, surtout en ce qui concernait Leonida et Esteban, prisonniers des Amazones.

D ailleurs, il semblerait que celles-ci n est pas chômée, Terra IV est colonisée, les hommes sont traqués et asservis pour servir d esclaves tandis que les femmes sont capturées pour grossir les rends de ces femmes combattantes.

L auteur va de nouveau nous entraîner dans une course contre la montre pleine de rebondissements et de suspenses. Le lecteur va trembler, s émouvoir, être surpris ou soulagé devant la conclusion de certaines actions, ou pire d ailleurs ! N allez pas croire que notre cher Chris Red sera forcement clément avec ses personnages. Il n y a qu à voir les Amazones vis-à-vis des hommes.

J ai d ailleurs fortement apprécié ce thème assez difficile et complexe au sein du troisième tome. La différence homme/femme, les chemins extrêmes qu emprunteront celles-ci pour ne plus être inférieures, maltraitées, abusées et bien d autres atrocités. Cependant, j ai adoré le dilemme que posent cependant les méthodes utilisées par les Amazones. Faut-il mettre tout le monde dans le même panier ? Comment faire la part des choses ? Leurs méthodes ne sont-elles pas, au final, similaires à celle des hommes tortionnaires ? C est une question de société, mais qui dans cet univers a pu s épanouir de façon plus violente et surprenante.

La plume de l auteur semble évoluer avec ses personnages, son récit et son univers, c est toujours agréable à ressentir et à lire.

Que dire en définitive de ce troisième tome ? Actions, suspenses, émotions, rebondissements, cette suite nous entraîne dans un récit dynamique et surprenant, avec des découvertes, de nouvelles planètes à visiter, de nouvelles races à rencontrer. Une excellente suite qui va happer le lecteur jusqu à la dernière page.

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Les Cités de cristal, Tome 1 : Kilimandjaro

Je remercie Chris Red pour cette lecture, par le biais du site simplement.

Le résumé en dis un peu, mais vraiment très peu sur ce qui se passe réellement dans le récit. Et pourtant cela semble déjà pas mal du tout. Découpé en trois parties, le livre nous entraine dans une double aventure en suivant deux personnages qui n'ont absolument pas les mêmes aspirations, mais plus une passion commune : réussir ce qu'ils entreprennent. Je vais passer de suite à ce qui m'a fait rire dans le résumé : "Attention : Ce roman contient des scènes sexuelles et érotiques explicites." Alors, comment dire qu'une fois le récit achevé je me suis demandée si le café n'était pas trop fort ? Non, mais sérieux, Chris ? Explicites ? C'est très léger en comparaison de tout ce que j'ai déjà pu lire qui ont des scènes intimes et en plus elles ne durent pas des chapitres. 15 ans est l'âge minimum pour cette histoire, donc tout va très bien. Mais franchement, je me suis bien marrée avec ces quelques mots. Allez, passons au plus sérieux tout de même.

Martin se cherche, aussi bien dans sa vie professionnelle que privée. Il est au stade de la découverte et si ses études s'arrêtent à cause d'une femme, c'est grâce à un homme qu'il va trouver sa véritable voie. Sexuellement, il ne sait pas vraiment ce qu'il aime, il tâtonne, laissant sa tête chercher à le raisonner alors que son corps lui réagit. Les non-dits, les attentions, les mots des autres, les gestes et les regards qui font mal lorsqu'ils apprennent la vérité font de Martin un homme complexé par ce qu'il veut, ce qu'il désire. Ce mal-être se traduit par des relations éphémères, de gros moments de doutes, une envie de travailler pour oublier ses déboires amoureux. Martin me fait penser à un adolescent qui ne sait pas vraiment comment survivre à son cœur et en grandissant n'a pas encore trouvé la bonne personne qui lui montrerait la voie : la sienne bien entendu. C'est un être complexe, doué d'énormément de gentillesse et lorsque nous lisons ce qu'il y a après ce premier tome, il est clair dans mon esprit que celui qui "joue" ce rôle est parfait pour cela. L'envie de découvrir, de comprendre ce monde, la gentillesse qui le personnifie, cette envie de ne plus ressentir la solitude, beaucoup la ressente encore. Le travail de Martin qui aurait d^devenir un simple assistant va le grandir, lui montrer que son équilibre est en danger. Cette petite voix qui lui dis de faire attention, de ne pas s'engager trop vite, de ne pas trop en dévoiler, c'est amusant la façon de mettre un Jiminy Cricket de cette façon.

Gloria veut servir son pays par n'importe quel moyen, alors quand un groupe secret lui propose une nouvelle porte, elle accepte. Entraînement intensif physiquement et mentalement, elle se doit d'être la meilleure pour aller sur le terrain, celui-là même qui pourrait faire d'elle un beau cadavre si elle n'y fait pas attention. Noémie est un personnage vicieux qui va dévoiler Gloria en tant qu'humaine. Tuer ne fait pas partie de ses priorités et cela chagrine Noémie, pour ne pas dire autre chose. Première mission de Gloria et déjà elle se retrouve entre les griffes acérées d'une sacrée veuve noire. L'aventure démarre fort pour elle qui en désirait qu'une chose : protéger le monde des méchants. Mais est-elle dans le bon camp et surtout est-ce qu'il y en a un qui vaut mieux que l'autre ? Telle est la question. Ce qui intrigue cette jeune femme, c'est ce document dont tout le monde pale, mais que peu de personnes ont pu avoir l'occasion de voir. Et ce qu'il contient pourrait changer la face du monde. Les scientifiques en mangeraient leur propre idée. Des secrets bien cachés sur une réalité qui ferait peur, des idées reçues et cette part de... sommes-nous vraiment seuls dans l'univers titille les esprits qui s'ouvrent peu à peu au fait que l'hypothèse la plus folle serait la plus proche de la vérité ?

Cette part de science-fiction démarre très légèrement, pour rester le plus proche possible d'une quête de vérité. L'archéologie a un travail énorme sur les civilisations anciennes, celles-là même qui n'ont pas de mots comme ceux que nous connaissons, mais un langage différent. Pas de hiéroglyphes comme en Égypte, mais des pans entiers de "dessins" présents sans avoir le code en Afrique, si ce n'est dans la tête de Martin grâce à un phénomène bien particulier. Ce don est bien vu, ou mal vu, mais il se doit d'être exploité. Le jeune homme est en quête de renouveau, de changer sa vie, d'apprendre à savoir qui il est et si c'est par le décryptage d'un site ou d'un autre, pourquoi pas ? Surtout lorsque son premier chef se rend bien compte qu'il est honnête, ce qui est vraiment rare dans son métier. Les découvertes sont si intenses que des traitres peuvent se cacher n'importe où, pour la gloire, pour un bout de papier, alors que seule l'information est importante. Une part de mysticisme va entourer nos personnages en plus des autres. La curiosité scientifique nous attire, nous avons envie de savoir ce qui se cache derrière tous ces secrets.

Artur Mathibo, mécène de mes, hum pardon, grand homme qui a beaucoup d'argent et qui veut s'approprier les plus beaux trésors, n'hésitant pas à faire torturer le groupe adverse, menacer de mort quiconque ne veut pas travailler pour lui quitte à mettre la tête d'une famille sous le coude (cela sert toujours dans ce cas). Bref, le type même du méchant qui ne le cache pas, contrairement à d'autres qui ont le sourire et qui se croit intouchable. Nos deux personnages principaux (chacun ayant un chapitre à tour de rôle) ont de nombreuses rencontres. Je pense à Allan et Indiana qui ont un rôle important auprès de Martin. Leur quête, leur soif de connaissance est telle qu'ils font fi de la jalousie pour s’entraider. Markus qui va lui donner une chance de monter les échelons plus vite. Quant à ceux qui tournent autour de Gloria, je reste sur cet homme de main Benjani qui cherche un peu plus que le fait de suivre les ordres, même s'il le fait pour éviter de se retrouver dans une toile d'araignée.

Ce premier tome mêle à la fois les émotions et les recherches archéologiques, saupoudré d'un brin de vie d'ailleurs. Le point gênant, pour ma part, est le fait que j'ai eu l'impression que Martin s'excusait d'être ce qu'il est, dans cette quête d'identité générale. (dans le sens où il pense souvent à ses préférences et cherchant toujours à prouver qu'il aime les femmes et non les hommes) C'est dommage, parce que c'est ce qui fait son charme et le fait que toutes ces rencontres ont fait de lui ce qu'il est. Le côté recherches, fouilles avec ce soupçon de science-fiction est vraiment bien amené, à se demander si ce n'est pas la réalité. Deux êtres qui ne se connaissent pas, qui ont un but bien différent et pourtant (non point de romance dans ce premier tome) vont travailler de concert sans le savoir. L'Aventure avec un grand A est bien au rendez-vous, tout comme les services secrets de certains pays, des organisations de l'ombre, des personnages qui n'auraient jamais pensé que leur découverte allait surement un jour changer la face du monde. Beaucoup d'éléments ont été mis de côté dans mon avis, car je trouve déjà que j'en dis pas mal sans pour autant vous apporter le tout sur un plateau.

En conclusion, un premier tome riche en événements, en fouille archéologique, en quête d'identité. Les personnages ne sont pas infaillibles ni parfaits. Tous cherchent leur voie tout en restant fidèle à leur cœur. J'ai passé un bon moment de lecture en leur compagnie et j'ai hâte maintenant de savoir où ils vont aller, car le Kilimandjaro n'était, semble-t-il qu'une étape au vu du point final.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/les-cites-de-cristal-tome-1-kilimandjaro-chris-red-a211854765

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Les Gardiens des mondes infinis, Tome 1 : Les Portes de l'éveil

Incroyable, j'adore lecture addictive

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