Cécile Coulon
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Note moyenne : 7.25/10Nombre d'évaluations : 300
1 Citations 142 Commentaires sur ses livres
Interview
Les derniers commentaires sur ses livres
Lu d'une traite car je ne pouvais pas m'arrêter en cours...
Afficher en entierUn roman brut, presque poisseux qui vous fera vous sentir mal d'aimer suivre ces personnages durs et déplaisants. Une histoire d'amour passionnelle qui ne peut que finir dans la douleur. Une vie à la ferme où le labeur est prioritaire à tout le reste et où les sentiments, quand ils existent, virent à l'obsession.
Afficher en entierComme d'habitude chez Cécile Coulon, l'histoire s'inscrit dans un lieu, un village rural coincé entre deux collines qui ne laissent que rarement passer la lumière du soleil, et seulement pour brûler. Ce huis-clos psychologique se déroule sur une nuit, une nuit au cours de laquelle "le fils", appelé pour guérir un enfant, va prendre la place de "la mère", sorte de guérisseuse appelée par les villageois en dernier recours, quand la médecine et la religion ne suffisent plus. On assiste à l'initiation du fils, qui va devoir embrasser son rôle et trouver sa place par rapport à la mère, absente physiquement mais pourtant omniprésente. Pour ce faire, il va devoir faire un choix. Dans ce récit court proche du conte, et contrairement aux autres écrits de l'auteure, les personnages ne sont pas nommés et le seul nom présent tout au long du récit sera celui du lieu, le Fond du Puits.
Le style est très poétique, imagé, très sensoriel. Peu de choses se passent, encore moins se disent, et pourtant tout se ressent.
Initialement circonspecte devant le caractère fantastique des pouvoirs de guérison, il est rapidement évident que le propos du livre n'est pas là. Pas question ici de crise mystico-ésotérique ou de rejet de la médecine au profit de pratiques chamaniques supposément plus naturelles. Le fils et sa mère sont des guérisseurs, point. C'est un constat, et c'est pour ça qu'ils sont appelés auprès des hommes, pour les libérer (?) des non-dits et des peines qui traversent les générations.
La fin -de multiples fois remaniée- est surprenante mais cohérente. Spoiler(cliquez pour révéler) La mère, et son fils après elle, ne sont pas là pour sauver les hommes d'eux-mêmes, mais pour rétablir l'équilibre.
Un changement de forme réussi.
Afficher en entierDddjdjdjrjjrifir jejjdSpoiler(cliquez pour révéler)[spoiler][/spoiler]
Afficher en entierhttps://saginlibrio.over-blog.com/2024/03/la-langue-de-choses-cachees-de-cecile-coulon.html
Je découvre cette autrice avec ce roman qui m'a énormément plu. La manière dont elle mêle l'histoire qui se passe dans des temps anciens (bien qu'on ne sache pas vraiment) et un peu de fantastique par le biais des capacités extra psychiques du jeune-homme et de sa mère.
Ce dernier est envoyé dans un village pour y remplacer sa mère souffrante. Il va devoir accomplir certains gestes pour sauver un enfant. Mais lors de son passage, il va entrer en contact avec des personnes ayant déjà eu à faire avec sa mère et ce qu'il va découvrir sera complétement déstabilisant.
J'ai adoré la manière dont elle raconte cette histoire. C'est prenant, touchant et crispant à la fois. On ne sait ni le nom du fils et de la mère. Mais ils perçoivent ce qu'il se passe au sein des maisons, des corps, des cœurs. Le bien comme le mal.
Le fils sait qu'il ne doit pas interférer autrement que par l'équilibre des choses, mais sa jeunesse laisse un chemin à la rancœur, à une certaine vengeance que lui seul peut se permettre.
C'est passionnant et noir. J'ai été subjuguée par ses mots, sa façon de décrire la profondeur de ses personnages.
Enjoy!
Afficher en entierJe retrouve avec bonheur la plume de Cécile Coulon, d’une beauté incroyable et d’une poésie si maîtrisée que j’avais découvert dans « Seule en sa demeure ».
Le fils et la mère, la langue des choses cachées, c’est si violent, si brutal.. un roman presque d’apprentissage que j’ai dévoré.
Afficher en entier« Tout ce que je voulais c’était courir »
C’est ce que martèle Anaïs QUEMENER dans ce livre. C’est un récit, son récit de sa vie qui aurait pu être celle de Mme TOUTLEMONDE, si d’abord, elle ne s’était pas illustrée en courant et en aimant ça, si ensuite, elle ne s’était pas battue contre ce cancer du sein qui l’a stoppée dans sa vie de jeune fougueuse insatiable comme peut être n’importe quel jeune peut l’être, enfin, si elle n’avait pas choisi de continuer à courir envers et contre tout, accompagné par son père et sa « Meute », avec enfoui dans sa tête et son cœur son grand père. C’est à eux qu’elle dédie d’ailleurs son livre.
Ce livre aurait pu être un récit banal d’une vie qui ne l’est moins ; mais c’est bien autre chose. C’est le récit de ces valeurs qui tiennent à cœur Anaïs QUEMENER : se battre contre soi, les préjugés, les inégalités mais pas en faisant contre mais allant pour. D’abord par ce métier qu’elle s’est choisi car dans le mot « aide soignante » , il y a le mot « Aide ».
Et l’aide aux autres, on la trouve dans tout le livre qui aurait pu s’appeler « Tout ce que je vis, c’est par solidarité ». Solidarité avec sa famille et plus particulièrement ce père qui l’a élevée et avec qui elle entretient une relation passionnée ; solidarité avec sa mère qui, même si elle a été peu présente dans sa vie, constitue une branche de son arbre au point de ne pas vouloir la laisser sur son lit d’hôpital à la veille de son dernier Marathon à Séville et au poing de l’avoir auprès d’elle avec, entre autres, ce bracelet qui tinte sur la foulée de ses pas. Solidarité avec ses deux familles : l’une bretonne, l’autre réunionnaise, dans lesquelles elle retrouve les racines de cet arbre qui fait sa force. Solidarité avec ses potes, ceux de son enfance, ceux qui portent les couleurs de la banlieue du 9-3 , ce tricolore de la diversité qui en fait sa richesse qu’elle porte avec elle, par elle , sur elle. Solidarité envers celles qui sont atteints du cancer du sein et qu’elle soutient par de vibrants témoignages authentiques et vrais. Solidarité envers ceux qui souffrent, notamment ceux de l’hôpital où elle travaille mais lus généralement tous ceux qui souffrent par leur maladie ou leur vieillesse. Solidarité aussi et forcément vis-à-vis de tous ceux qui courent : vieux ou jeunes, athlètes de haut niveaux ou coureurs d’une fois le dimanche , tout ce mélange qui constitue ce club atypique, créé avec son père et qui se rend déferlant sur toute compétition dans laquelle chacun s’engage à la mesure de ses possibilités, de ses objectifs, de ses ambitions et de ses plaisirs.
Alors forcément, lire ce livre fait le plus grand bien car il fait comprendre que chacun n’a qu’une vie et qu’elle peut vite s’arrêter. Alors autant profiter de l’instant présent, tout en restant attentif aux autres et l’avenir fera le reste. Ce livre, véritable cri de vie d’une jeune femme qui ne demande qu’à vivre, de ne pas être vue comme différente car elle a été malade mais qui reste bien différente par son empathie, sa bienveillance, sa soif de vivre et sa belle humeur.
Alors, pour tout ça, merci pour ce beau livre.
Je vais le passer à deux de mes filles, sportives à leur niveau, et je le leur dédie « Tout ce que je veux, c’est courir avec vous. .. » Avec elles, c’est loin d’elles en coureur mais aussi spectateur de leurs délires.
Afficher en entierAprès avoir vu une interview d'Anaïs Quemener, j'ai eu envie d'en savoir plus sur cette athlète et son parcours hors du commun. C'est un très beau témoignage, très touchant, plein de force, de courage, de résilience et surtout d'espoir.
Afficher en entierL'intrigue est bonne mais assez mal amenée. Beaucoup de longueurs également. Dommage.
Afficher en entierUn court roman , ou l'on plonge dans univers d'une extrême noirceur, comme dans un conte.
C'est tellement bien écrit, lyrique, poétique, on se laisse embarquer dans cette histoire hors du temps...
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Cécile Coulon
et autres évènements
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Editeurs
Viviane Hamy : 5 livres
L'Iconoclaste : 5 livres
Points : 3 livres
J'ai lu : 3 livres
Le Castor Astral : 3 livres
Libra Diffusio : 1 livre
Belfond : 1 livre
Seuil : 1 livre
Biographie
Née en 1900 , cette jeune auteur (24 ans) d'origine auvergnate est passionnée de cinéma, de sport et de littérature.
Elle publie son premier livre Le voleur de vie aux éditions Revoir à 16 ans.
Elle gagne le prix Coup de foudre des Vendanges littéraires (de la ville de Rivesaltes) et le prix Mauvais genres dans la catégorie fiction pour Le roi n'a pas sommeil publié en 2012 aux éditions Viviane Hamy.
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