Madeleine Roux

Ce premier tome d'une série d'horreur pour adolescents est intéressant à lire. Quelque peu décousu par moment, parce que la mise en contexte est longue et les événements très rapides, mais plutôt facile à suivre, presque prévisible.

La quatrième de couverture laissait espérer un récit plus intense, plus terrifiant qu'il ne l'est réellement, ce qui est décevant, mais il convient très bien au public recherché.

Au début, c'est vraiment la couverture qui m'a accrochée (je l'adoooore)!!! J'ai adoré l'histoire et le suspense de ce livre, mais puisque ce roman est le premier tome d'une série, j'ai l'impression de n'avoir aucune réponse à mes questions... La fin de l'histoire est bonne et nous donne vraiment envie de lire la suite, mais, selon moi, il y a trop d'intrigues qui n'ont pas été conclus!

Le style d'écriture est simple et très facile à lire (j'ai fini ce livre en une journée haha). Par contre, je trouve que l'auteure n'a pas assez élaboré sur l'évolution des personnages, ce qui m'a moins porté à m'accrocher aux personnages...

Finalement, ce livre est une bonne lecture pour les adolescents qui cherchent un roman rempli de suspense et d'intrigues (mais qui n'est pas vraiment un roman d'horreur selon moi).

Grosse déception.

Franchement je m'attendais à mieux en commençant ce livre. L'idée du blog est originale mais je n'ai pas adhéré. J'aurais préféré lire un vrai roman, avec une histoire approfondie et beaucoup plus travaillée, que celle que j'ai lue.

À part suivre la survie des personnages, on ne fait rien d'autre. Comment les gens ont été infectés ? Énormément de points restent sans réponse. Pour moi, l'intrigue n'est absolument pas travaillée.

Quant à l'héroïne, je l'ai trouvé très antipathique car trop froide. Elle ne se ressent rien. Rien ne la touche. Un vrai robot. Les personnages secondaires sont plus attachants.

Coup de cœur pour cette histoire de zombies racontée à la manière d’un blog sur internet par Allison. Le dernier rempart qui permet de maintenir un certain lien, un semblant d’humanite, et d’espoir entre des survivants dispersés de part le monde...

On suit les aventures au jour le jour de cette jeune femme et de son groupe qui évolue au fil du temps, les galères, les pertes, les moments d’accalmie, de joie... on suit leur trajet jusqu’à cet Eldorado qu’on leur promet.

Et à chaque fin de post, d’autres survivants commentent et témoignent. Ça rend ce livre vivant et vraiment captivant !

J’ai vraiment adoré !

Y a-t-il une date de sortie prévue en France ?

Nous suivons le personnage qui suivit dans un monde rempli de zombie tout en racontant son histoire dans un blog ce qui est totalement originale.

N'étant pas fan des zombies de base, ce livre n'a pas réussi à me faire changer d'avis. L'idée du blog était intéressante mais malheureusement elle n'est pas assez exploitée. Il ne se passe pas grand chose dans ce livre, les personnages secondaires apporte un petit plus mais je n'ai pas vraiment accroché avec celui d'Allison qui finit par beaucoup trop se lamenter sur ses histoires de cœur.

C'était une lecture sympathique, même si ce n'était pas un coup de cœur.

L'histoire s'adresse clairement aux fans et/ou joueurs de World of Warcraft, il faut connaître un minimum le lore pour s'y retrouver, en particulier la fin de Battle for Azeroth. Je n'ai pas eu ce problème, en revanche ayant lu ce roman alors que Shadowlands touche à sa fin, ça m'a tué tout le suspense puisqu'on n'est pas censé savoir ce que Sylvanas compte faire. Après, objectivement, si je ne l'avais pas su je pense que j'aurais été très surprise par la révélation finale, d'autant plus qu'elle est amenée par plusieurs indices au fil de l'histoire.

L'intrigue elle-même offre peu de rebondissements, elle est classique mais tout de même efficace, tout comme l'écriture qui est de qualité et incarne à la perfection les divers personnages de la franchise, mais laisse peu de place à la créativité. D'ailleurs, la doléance à Talanji pour un mariage lesbien est tombée comme un cheveu pour la soupe et m'a donné une impression de décalage assez malvenue. Quoi qu'il en soit, le plus gros défaut de l'histoire, à mon avis, est son morcellement pendant les deux tiers du livre. On suit les points de vue de nombreux personnages différents, qui vaquent tous à diverses occupations, et même si à la fin tout se regroupe en un seul fil directeur qui prend tout son sens, j'ai eu l'impression que l'histoire s'éparpillait un peu trop et j'ai eu du mal à rentrer dans ma lecture.

En outre, avec ces multiples narrateurs, il y en a forcément qui sont plus intéressants que d'autres. Pour ma part, j'ai adoré les passages avec Flynn et Mathias, j'adhère totalement à ce qu'a proposé l'autrice. J'ai aussi beaucoup aimé le traitement d'Anduin, qui montre un côté beaucoup plus nuancé, torturé et même très sombre à un certain moment. L'intrigue politique des Zandalari m'a laissée un peu plus mitigée : autant j'ai adoré Bwonsamdi, autant Talanji m'a agacée. Même si c'est volontaire pour montrer son cheminement personnel et qu'elle finit par s'améliorer, sans surprise, je l'ai trouvée insupportable pendant les deux tiers du récit. Le dernier tiers a été le plus intéressant pour moi car tout converge enfin et je l'ai lu d'une traite.

L’histoire reste plaisante mais elle a été assez laborieuse pour moi vu le nombre de narrateurs. Aussi, je n’ai pas trop compris le but de l’intrigue, l’auteure se perdant trop souvent dans des passages peu importants, et l’histoire pouvant, finalement, se résumer en quelques chapitres seulement. Je reste quand même ravie d’avoir pu retrouver cet univers que j’adore en version livre !

Je remercie les éditions Larousse pour l'envoi de cet ouvrage reçu lors de la dernière masse critique organisée par @babelio_

Les illustrations de Tim Probert sont fines et drôles. Le roman est illustré à chaque entête et pied de page de chapitres et est enrichis de doubles pages colorées agréables pour le lecteur. Ces dernières sont toujours au service du récit donnant un livre jeunesse agréable à parcourir. Les illustrations donnent aux personnages un certain charisme et une vraie identité.

Le ton est très jeunesse (entre 7 et 11 ans, je dirais) mais l'autrice ne prend pas pour autant son lectorat pour des imbéciles. L'humour et l'aventure sont omniprésentes. Madelaine Roux ne manque pas d'imagination : l'univers ressemble certes à l'univers bien connus de Dongeons et dragons mais il propose un bestiaire fort original.

L'histoire mêle plusieurs thématiques fortes tel que la quête d'identité, l'acceptation de la différence, l'amitié, l'adoption...

J'ai aimé chacun des personnages. Ils sont très drôles et ont chacun une faiblesse qui les rend attachants. Ici pas de super héros sans failles mais des personnages remplis d'humanité. Ils forment une troupe hétéroclite surprenante qui va se révélé au fil des pages.

Le travail éditorial est fort sympathique, la couverture et l'objet livre sont magnifiques. Une coquille est cependant passée au travers des relectures puisqu'une illustration mange tout un coté d'un chapitre rendant la lecture difficile voire impossible.

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman jeunesse