Valerio Evangelisti
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Note moyenne : 6.87/10Nombre d'évaluations : 39
0 Citations 21 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Après une première édition française en 1998, le livre vient de ressortir chez La Volte. Neuf autres romans du cycle Eymerich ont suivi et ont été récompensés.
Afficher en entierbon livre de pirates, on y retrouve bien tout l'univers des pirates que ce soit des mutineries, abordages, viols, meurtres, on y vit pour une liberté sauvage, de plus voir l'évolution d'un religieux au sein de cette horde de sans foi ni loi est fort intéressant et bien raconté
Afficher en entierFascinant... surtout l'amour du jeune héros pour ce qui n'est à l'époque qu'une simple esclave. J'étais septique au début, mais finalement l'écriture et l'ambiance m'ont totalement transportée
Afficher en entierA la base, je voulais être dépaysée par ce livre, qui change complètement de mon style de lecture habituel. Disons le tout de suite: c'est un livre romantique au sens noble du terme, voyage et évasion sont au rendez-vous, sur fond de trame amoureuse. Seulement, cet amour, si passionné soit-il, ne fait pas tout, même s'il guide le personnage principal, Rogério de Campos, dans ses pérégrinations. En effet, la cruauté naturelle des pirates est aussi de mise, ainsi que leur langage tout à fait particulier (aussi bien maritime que coloré au quotidien). Les abordages et batailles débordent également d'énergie, et rien ne nous est épargné: certaines scènes sont très crues. Cela ajoute de la véracité au récit selon moi, car tout cela aurait très bien pu se passer (à noter que certains faits historiques ont beau être romancés, ils n'en restent pas moins véridiques, comme le nom des pirates célèbres, leurs conquêtes, Veracruz ou autres). Il y a peu de temps mort dans l'action, même si certains "répits" des aventuriers peuvent paraitre longuets.
La fin est pour moi un retournement sans nom, teintée d'une ironie amère que j'ai beaucoup apprécié. Pour une fois que je ne regrette pas un écart de lecture, je classe Tortuga directement en Or.
Afficher en entierJe me sens un peu mal, je ne suis pas d'accord avec les autres commentaires :x
J’attendais de Tortuga un récit certes réaliste et cohérent, mais je ne lui aurais pas tenu rigueur de quelques libertés prises avec l’histoire. Les personnages, en revanche, étaient mon exigence principale. Il y a tant à dire sur un sujet aussi fascinant ! Comment et pourquoi devient-on pirate, que se dit-on, pendant un quart de nuit sur le pont, pour justifier à ses propres yeux cette vie dangereuse qui malmène la conscience, quels sont les espoirs d’une après-piraterie. On peut traiter de patriotisme, de liberté, d’avidité, de brutalité, de gloire et de richesse, de tous les idéaux possibles… et de toute l’abjection de l’âme humaine. Chez les pirates comme partout, on trouvait de tout.
Mais le personnage principal est malheureusement incohérent; il a l'air de changer complètement de mentalité à quelques pages d'écart. Les personnages secondaires ne sont pas bien plus logiques : quand on tient un équipage par la menace, ne pas la mettre à exécution reviendrait rapidement à ne plus rien tenir du tout. Sauf dans Tortuga.
Par ailleurs, les dialogues m’ont déplu au premier regard. Les personnages ont la fâcheuse habitude de raconter leur vie ; les informations relatives au contexte et aux événements antérieurs à l’embarquement de Rogério sont négligemment exposées par quelques exclamations artificielles.
Mais ce final ! Il suffit à racheter Tortuga. Je pardonne à Valerio Evangelisti ses dialogues, ses incohérences, ses personnages parfois évanescents. En une trentaine de pages est résumé le plus pur esprit de la piraterie. Ce qui apparaissait jusque-là comme une lecture peu intéressante, voir même une perte de temps, se dédouane totalement et laisse l’une de ces impressions mémorables comme je les adore. Tortuga, c'est 80% d'ennuyeux et 20% de mémorable.
Afficher en entierTout le monde n'est pas Umberto Ecco... Un thriller fantastique médiéval dans une abbaye, forcément, ça fait penser au Nom de la Rose. Donc quand c'est moins bon, ça se voit... Des personnages manichéens, des rebondissements prévisibles.
Afficher en entierPour moi qui adore les histoires de pirate je suis un peu déçu. On y retrouve pour tout décor le pays de la liberté sauvage où on viole et on tue pour se sentir vivre... Tout ça est peut-être réaliste, mais j'attends d'une histoire de pirates qu'elle me fasse un minimum rêver, et de ses héros qu'ils touchent mon cœur.
Là, rien de tout ça. Des incohérences. Un vocabulaire maritime utilisé n'importe comment , à ce niveau là, par moments, pour moi qui suis un spécialiste, c'est vraiment du grand n'importe quoi. J'imagine que le traducteur n'a pas fait l'effort de s'intéresser à la chose...
Donc très déçu !
Afficher en entierDes personnages antipathiques, des remarques antisémites toutes les trois pages, l'auteur veut coller au plus près de l'époque et de la fonction d'Inquisiteur. C'est un choix d'auteur et je m'en suis sentie extrêmement mal à l'aise. Je n'ai pas pu terminer le livre.
Afficher en entierC'était mon premier roman de science-fiction historique et j'ai totalement adhéré. L'auteur mêle habilement trois époques différentes qui se répondent les unes les autres tout en laissant certaines questions irrésolues. De plus, toute la partie sur Eymerich et l'Inquisition sonne tout à fait juste et donne à voir au lecteur contemporain la logique qui se cache derrière ce qu'aujourd'hui on voit comme une épidémie de paranoïa. Je continue donc ma lecture des tomes suivants avec bonheur même si certains passages (ceux dans le futur) restent un peu ardus pour moi.
Afficher en entierUn livre marquant.
Un témoignagne historique édifiant des mouvements ouvriers, sociaux et syndicaux des USA de 1877 à 1914, histoire difficilement accessible par d'autres biais que une littérature scientifique / sociologie de niche.
On y suit un briseur de grève, un espion infiltré du capitalisme pour dénoncer les activistes, les faire virer ou pendre. Un être des plus abjects qui ne peut faire naître qu'un sentiment : Révolte !
La violence et la misère sont partout, sordides au possible. Cependant loin d'un Zola, l'écriture est palpitante, vogue au rythme des grèves et émeutes, actions et suspens garanti.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Valerio Evangelisti
et autres évènements
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Editeurs
Rivages : 10 livres
La Volte : 10 livres
Pocket : 5 livres
Payot : 5 livres
Arnoldo Mondadori : 2 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
France Loisirs : 1 livre
editions libertalia : 1 livre
Biographie
Né à Bologne en 1952, ancien professeur d'histoire, Valério Evangelisti a révolutionné et revivifié en quelques livres la littérature populaire italienne. Best-seller inattendu, les aventures d'Eymerich ont été couronnées en Italie par le prix Urania et en France par le Grand Prix d' l'Imaginaire et le prix de la Tour-Eiffel.
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