Tamara McKinley

Voyages et paysages grandioses. Portrait de 2 femmes fortes menant un combat acharné chaque jour pour survivre dans un milieu hostile. Secrets de famille. Très belle histoire. Très beau roman

Une éclaircie après l'orage est déjà le onzième tome de la saga de La Pension du Bord de Mer de Tamara McKinley. J'avais bien hâte de replonger dans cette saga qui m'est si chère et de retrouver Peggy, Ron, Cordélia et les autres pour mon plus grand plaisir.

Comme dans chaque tome _ ou presque _ une nouvelle venue fait son apparition et il s'agit ici d'April, une jeune femme de 19 ans travaillant dans la Royal Navy. Cette dernière va se retrouver dans une situation bien compliquée, délicate lorsqu'elle se retrouvera enceinte d'un soldat afro-américain qu'elle aimait mais qui l'aura trahi de bien des façons. Elle perd alors tout mais heureusement, elle ne pouvait pas mieux tomber à la Pension du Bord de Mer, où une nouvelle vie l'attend : réconfort, famille, ami.es, travail, enfant.

Malgré les affres de la guerre, la lumière, l'espoir, la chaleur et la bienveillance sont au rendez-vous et cela se ressent dans chaque tome. Le contexte historique du point de vue de la population britannique est toujours très intéressant, et on apprend toujours plein de petites choses à droite à gauche, sans compter qu'on a des nouvelles du monde entier durant cette terrible guerre. Ce que j'ai trouvé aussi intéressant, c'est de voir à quel point les convenances sont injustes et révoltantes à l'époque. Une jeune femme non mariée et enceinte est très mal vue, sa vie n'en ai que plus difficile sur bien des plans. J'ai d'ailleurs été un peu déçue, surtout au début, de Ron et de Cordélia et je dois dire qu'Ethel est devenue un personnage que j'ai détesté, son comportement étant inadmissible et même si elle fait des efforts à la fin, ce n'est pas pardonnable à mon sens. J'étais néanmoins ravie d'avoir des nouvelles éparses des autres personnages rencontrés au fil de la saga.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture même si ce n'est pas un de mes tomes préférés. Ce fut un véritable délice ! Et il me tarde déjà de lire la suite. Je pense d'ailleurs que l'autrice ira jusqu'à la libération en 1945 et je pense également que ce sera dur de quitter cette saga familiale qui m'a tant apportée.

Un immense merci à Mylène et aux éditions de L'Archipel pour l'envoi de ce délicieux roman.

Les échos du souvenir est un roman historique qui m’a beaucoup plu et qui m’a fait voyager de Londres à Paris en passant par le Pays Basque, à l’époque où sévissait la guerre civile en Espagne. Nous rencontrons Annabelle, une jeune femme anglaise qui fuit Londres pour venir s’installer à Paris chez sa tante. Elle va faire une rencontre, celle d’un poète et d’un peintre, qui va bouleverser le cours de son existence. J’ai mis un peu de temps à entrer dans l’histoire et à m’attacher aux personnages, mais une fois pleinement plongée dans le quotidien d’Annabelle j’ai eu du mal à lâcher le roman. Les échos du souvenir est un très beau roman qui parle d’amour, d’art, de résilience et qui nous mène à la rencontre de personnages brillants, forts, inspirants et courageux. L’histoire est touchante et au fil des pages elle devient de plus en plus intense. J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman historique et j’ai bien envie de poursuivre ma découverte des écrits de Tamara McKinley.

Alors, le début du roman ( l'enfance de Mathilda ) est particulièrement éprouvant à lire.

Ce roman, c'est l'histoire de deux femmes:

- Mathilda, propriétaire célibataire d'une station d'élevage dans l'Australie de l'Entre deux guerres.

- Jenny, citadine de Sydney ayant perdu mari et enfant. Elle hérite de Churinga, la station d'élevage dont Mathilda était la propriétaire.

On apprend à connaître Mathilda à travers ses journaux intimes.

C'est un roman très prenant où passé et présent s'entremêlent. Il y a du suspense, les secrets familiaux sont distillés au fur et à mesure de la lecture.

Tamara McKinley y décrit aussi magnifiquement les paysages australiens.

Bref, je suis tombée sous le charme de Churinga et de l'écriture de cette auteure.

Cela faisait un moment que je voulais découvrir Tamara McKinley, je voyais passer les derniers tomes de sa saga "La pension du bord de mer" avec de très bons avis. J'ai eu très envie de les lire, et je me suis dit que le mieux serait de commencer par le premier tome, même si les livres sont indépendants les uns des autres, afin de mieux suivre l'histoire des personnages et leur évolution.

On est en 1939 en Angleterre. Une période terrible à vivre pour le monde. Sally a 16 ans et s'occupe seule de son petit frère Ernie, atteint de la polio. Leur mère ne pense qu'à sortir et fricoter, et leur père a été appelé à la guerre. Par le biais d'une association, ils vont tous les deux pouvoir quitter Londres et être accueillis chez des gens qui se sont portés volontaires. Ils vont partir ainsi tous les deux pour Cliffhaven où ils vont être pris en charge par Peggy Reilly, propriétaire de sa Pension du Bord de Mer. Polly est mariée avec Jim, vivent aussi dans cette pension ses deux filles et ses deux garçons, Ron, le beau-père de Peggy, et une personne âgée, Mme Finch. Sally va être bien accueillie dans cette famille. Peggy est adorable, bienveillante et très humaine. Sally va trouver un réconfort quasi maternel dans cette pension qu'elle n'avait jamais connu. 

Sally est une jeune fille courageuse, elle réussit à se faire embaucher dans l'usine de textile, elle a appris à coudre avec sa grand-mère, alors elle propose ses services de couturière pour des petits travaux de réparation, et même de la confection, elle travaille très bien, et peut ainsi faire plaisir à son petit frère et mettre un peu d'argent de côté. Elle aide Peggy à la pension. Les temps sont très durs, la guerre fait rage en France, la côte anglaise est touchée par des bombardements. C'est lors de l'un d'eux que Sally rencontrera John, mais ce sera loin d'être facile entre eux deux. 

J'ai beaucoup aimé suivre cette jeune fille, je l'ai vue évoluer au fur et à mesure. Une fois mise en confiance chez les Reilly, elle fera tout son possible pour les remercier de leur générosité. Les personnages sont vraiment très beaux. J'ai adoré Peggy, une femme qui ne faiblit jamais, qui sait se montrer forte devant l'adversité et les problèmes. Elle prend soin de sa maisonnée, de sa famille, essaie toujours d'être positive, et comme ce n'est pas chose facile en ces temps troublés. Elle est d'une très grande humanité et bonté. 

Je me suis très vite attachée à tous ces personnages. Tous ne sont pas gentils, on n'est pas dans le monde de Oui-Oui non plus. Les embêtants et méchants sont détestables à souhait. Je me suis totalement immergée dans l'histoire, j'avais l'impression d'être aux côtés des personnages, j'avais envie de les défendre, de les protéger, d'être amie avec eux. L'autrice les a rendus très réalistes, j'ai vraiment eu la sensation qu'ils existaient réellement et que j'allais les rencontrer. Cet effet est rendu possible grâce au style de l'autrice qui est très bon, beaucoup de fluidité, et justement elle emmène le lecteur dès les premières lignes, les descriptions ne sont pas lourdes, il y a juste ce qu'il faut. Tour se lit très bien, et très facilement. Pourtant les chapitres sont assez longs mais cela ne m'a pas gênée du tout. La narration est à la troisième personne du singulier, ce qui m'a permis de garder tout de même une petite distance avec les personnages, très petite, car j'avais l'impression de les côtoyer de près. 

L'autrice a également très bien situé son histoire dans l'époque. La guerre en toile de fond donne des rebondissements, des peurs aux personnages, et je les ai très bien ressentis. J'ai déjà lu des romans se passant pendant la guerre mondiale, mais pas beaucoup du côté anglais. Je ne me souvenais plus combien ils avaient été touchés sur leurs sols. C'est toujours bon de se remémorer des faits importants de notre Histoire et quand cela se passe en même temps qu'une histoire avec de beaux personnages, c'est encore plus plaisant. J'ai aimé le ton optimiste de l'autrice avec des personnages qui ne baissent pas les bras malgré la peine, la perte d'êtres chers, et la douleur. J'ai beaucoup pensé à mes grands-parents qui me racontaient finalement des anecdotes assez drôles. 

J'ai passé un excellent moment avec ce roman qui est le premier d'une saga qui est très prometteuse. Je me suis d'ailleurs procuré le second tome, "Si loin des siens", que je lirai le mois prochain. Je compte lire un tome par mois, il y en a onze pour l'instant, je vais donc passer l'année 2024, tous les mois, quelques jours à Cliffhaven, pour mon plus grand plaisir. J'ai beaucoup aimé découvrir la plume de Tamara McKinley que je vais relire avec plaisir. 

SI vous aimez les beaux personnages, les belles émotions, les belles histoires, vous serez conquis avec ce roman, je vous le conseille vivement.

Toujours un plaisir de lire la pension du bord de mer.

A travers ce roman et la famille qu'on suit, j'ai découvert l'Australie profonde d'après guerre, c'est très instructif. Les personnages féminins sont très forts, elles ont un caractère d'acier et le rôle de chacune ont de l'importance ainsi que les personnages masculins, dont cet inconnu qui à la fin va faire du bien au petit Danny, la discussion qu'ils ont ensemble est pleine de sagesse, de tendresse, de réconfort et de profondeur. Néanmoins, c'est quand même dramatique de part la guerre et j'aurai bien aimé une autre fin de part l'identité de l'inconnu, mais ça aurait été trop romanesque et moins réaliste j'imagine. En tous les cas, c'est un roman très bien écrit et qui se lit très bien.

Pouah une excellente histoire pleine de suspens

Une découverte de l outback j ai adoré

J aurais juste aime profiter de la romance et de voir un peu plus

En attendant ton retour est déjà le douzième roman de la saga de La Pension du Bord de Mer de Tamara McKinley et c'est à se demander jusqu'où prévoit d'aller l'autrice, bien que je pense qu'on arrive à la fin de la saga, ce qui serait logique au vu des dates qui annonce sous peu la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Une saga que j'apprécie énormément, qui est devenue une série chouchou qui me fait du bien au moral et dont j'ai trouvé comme une seconde famille avec qui je me sens bien. Donc autant dire que j'avais hâte de retrouver Peggy, Ron et les autres personnages. Je remercie chaleureusement Mylène et les éditions de l'Archipel pour l'envoi et la lecture de ce roman que j'ai beaucoup apprécié.

Étrangement, j'ai trouvé ce tome assez différent dans le ressenti par rapport aux précédents. Je m'explique. Comme toujours dans cette saga, nous avons un plus grand aperçu de la vie quotidienne des familles de soldats pendant la Seconde Guerre Mondiale. Mais cette fois, l'autrice nous a permis d'être un peu plus sur le front aux côtés des jeunes pilotes de l'aviation britannique, de par le personnage de Martin, le gendre de Peggy et j'ai trouvé cela très intéressant et enrichissant car cela nous permet de voir la solitude, les conditions de vie des soldats, leurs responsabilités... eux qui sont au plus proche de la mort et loin des leurs. De même, j'ai ressenti beaucoup plus les drames, la lassitude de la guerre, les difficultés quotidienne alors qu'avant, c'était là mais il y avait toujours de l'entrain, des bonnes nouvelles, de l'espoir, de la lumière... il y en a toujours mais le néfaste était ici plus présent. Sans compter, qu'on nous fait part d'un événement majeur de la part des alliés qui devrait se profiler à l'horizon, sous peu et j'ai tout de suite pensé au Débarquement en Normandie en 1944. C'est pour cela aussi que je peux affirmer que nous arrivons tout doucement à la fin de la saga.

Une fois de plus, j'étais ravie de retrouver Peggy et les autres ; d'avoir des nouvelles des uns et des autres durant cette guerre, de tous les personnages rencontrés au cours de la saga, brièvement ou non. Que de changements pour notre héroïne principale, qui veut participer plus activement à l'effort de guerre en travaillant à l'usine, en plus de gérer la pension. Et cette fois, pas de réelle nouvelle jeune femme mise en avant mais il s'agit cette fois de la fille aînée de Peggy, Anne qui vit avec ses deux petites-filles et ses deux jeunes frères dans une ferme dans le Sommerset, ferme qui va accueillir en son sein des prisonniers allemands pour aider à son fonctionnement. Lire un tome de cette série, c'est rejoindre une belle et grande famille, les voir faire face à la guerre à leur manière, en apprendre toujours plus sur cette période historique et tout cela grâce à la superbe plume de Tamara McKinley, si descriptive et foisonnante de détails.

En bref, j'ai beaucoup apprécié ma lecture que j'ai trouvé différente des autres tomes, avec un ressenti plein de lassitude, la guerre commence à être longue pour les personnages, les difficultés n'en sont que plus fortes et les actions s'accélèrent. C'est toujours un véritable plaisir de me plonger dans un tome de La Pension du Bord de Mer !

A chaque nouvelle parution de romans de Tamara McKINLEY, le résumé du nouveau livre m’interpelle et suscite ma curiosité. Je suis à chaque fois tentée de lire l’histoire selon ma motivation du moment sans prendre en compte la série et le lien entre les différents récits… Mais… mais… avouez que ce serait dommage de plonger ainsi au hasard dans le fil de l’intrigue générale !

Alors je débute là où je dois commencer avec le tome 1, Et le ciel sera bleu.

La pension du bord de mer est le lieu central de la série. J’imagine qu’on retrouvera cette maison d’hôtes tout au long des livres.

Elle est tenue par une femme courageuse et dévouée, Peggy Reilly. Au rythme des attaques aériennes allemandes, on apprend davantage sur les personnages, leurs liens et leurs évolutions. L’Histoire se déroule en trame de fond mettant en avant l’expérience de personnages divers.

Le premier tome débute avec Sally, une jeune fille de 16 ans, qui prend en charge son petit frère atteint de polio. La maman a capitulé et ne remplit pas ses responsabilités de mère, elle délègue totalement à son aînée, ne se soucie d’aucun de ses enfants jusqu’à ignorer leur départ de Londres. L’adolescente et Ernie débarquent à Cliffehaven, étrangers et isolés.

Sally est un personnage aimant, téméraire avec un don particulier pour la couture. Elle est jeune mais a la maturité nécessaire dans des conditions de guerre. Elle est l’élément central de ce premier récit. Le roman décrit aussi les tâches de Peggy, de Ron son beau-père (un personnage secondaire qui ne manque pas d’attraits), des enfants et des grandes filles de Peggy. Tout se met en place gentiment.

Ce premier tome est agréable.

La romance de Sally est assez rapide et peu profonde mais l’essentiel est là pour passer un moment de détente. Sally est un personnage attachant que l’on a forcément envie de suivre.

J’ai apprécié tous les moyens de compensation que les Reilly ont trouvé pour le handicap de son petit frère, cette volonté de l’aider à dépasser les obstacles en favorisant son autonomie.

Ce qui m’a le plus plu est le contexte historique même s’il n’est pas détaillé outre mesure. L’auteure met un point d’honneur à nous relater le quotidien des Anglais sous les bombardements.

J’ai aussi aimé lire le déroulé et les aléas vécus par le couple Martin/la fille aînée des Reilly et surtout le courage d’Aleksy, l’aviateur polonais.

BILAN : Ce fut un plaisir de lecture qui est tombé à pic, pile au bon moment dans mon parcours, léger avec des valeurs intéressantes. J’ai beaucoup apprécié cette entrée dans La pension du bord de mer.

Je pense lire chaque tome selon l’intérêt que je porterai aux personnages et à l’aventure qui les attend… certainement, un par un, fidèle à la chronologie dictée par les tomes et par Tamara McKINLEY.

Ce qui est sûr, c’est qu’il me faudra l’humeur légère, l’esprit à ce genre et l’envie de passer des instants tranquilles et doux. J’accepterai certains clichés pour un happy-end bienvenu.