Fabienne Blanchut

Décidément, cette petite Zoé est incorrigible et ne fait que des bêtises. Un livre très bien fait avec de jolis dessins hauts en couleurs

Cette série de livres pour enfants est très bien faite et montre ce qu'il faut et ne faut surtout pas faire. Dans celui-ci, Zoé fait des caprices

Une série de livres tous plus délicieux les uns que les autres, de petites friandises pleines de douceurs et de couleurs acidulées. Je recommande!

Un livre très moyen comparé à sa collection, on nous avait habitué à mieux, une liste de bien et de pas bien... Sans nous expliquer ce qu'est le mensonge et le plus important pourquoi ne pas en dire. Pour ne pas perdre la confiance de nos proches... le sujet n'est pas abordé pour moi. Je suis donc très déçue.

@ambrounette

J'ai passé un excellent moment avec cette découverte. Lecture très agréable afin de passer un bon moment de détente. Un bon feelgood à lire entre deux thriller. Lecture fluide, chapitre court.

"Magique Péri", paru juste à temps pour Halloween, est ce que j'appelle affectueusement un "Univers Ténébreux Sympathique", un style halloweenesque qui rappelle ceux de <a href="/auteur/Tim-Burton/3446" class="libelle">Tim Burton</a>, mais aussi les séries telles que Amélia Fang, Fingus Malister et Mortina.

Péri est la troisième génération de sa famille de sorcières, avec sa mère Énora et sa grand-mère Ajosta, ainsi que Squelette, le majordome qui porte bien son nom. Péri a en outre un familier corbeau, Farrow, qui aime dialoguer en rimes. C'est bientôt le premier bal de Péri, occasion à laquelle on doit normalement terrifier un "limité" ( Un humain ordinaire), mais la petite sorcière trouve cette tradition désuète et refuse d'y prendre part. Elle a cependant une idée à la fois novatrice et originale: festoyer comme les humains, le 31 avril, une sorte d'Halloween inversé, le Helloyou, où seront de mise vêtements typiquement humains, friandises sucrées et bisous baveux. Si les humains ont pu intégrer un pan de leur culture, pourquoi en serait-il autrement pour les habitants de ce monde magique? Il est plus que temps pour les sorcières d'entrer dans le monde moderne!

L'univers en présence reprend vraiment les codes de ce "genre" qui n'a pas nom ( autre celui que je lui prête en attendant) : termes inversés comme "Mauvais jour" ( Bonjour), "Malvenue"( Bienvenue), "Pour l'amour de la Terre"( Pour l'amour du ciel), etc. La nourriture est composée de trucs répugnants, les êtres partiellement vivants ou pas-tout-à-fait mort abondent parmi les héros secondaires et tertiaires, les héros/héroïnes sont ténébreuses, mais gentilles. Petit détail nouveau: les cheveux sont aussi inversés, avec des chevelures blanches en enfance et des cheveux noirs au troisième âge. On a également le décor typique avec des cimetières, les créatures enchantés et tout le bric-à-brac de sorcellerie qu'on connait: chaudrons, vieux châteaux, ingrédients éparses, plantes étranges et autre bidules. On a aussi cette fenêtre et ses références au temps des sorcières de la fin Moyen-Âge/début Renaissance, notamment la ville de Salem. Finalement, et ça aussi c'est assez présentatif du genre: on fait un chassé-croisé entre le monde magique et celui des humains avec la thématique de la modernité et des générations.

Ici, nous avons un court roman pour les lecteurs plus jeunes, mais pas trop. Comme l'a fait remarquer une autre lectrice, le livre qui se classe lui-même pour les 6-9 ans est trompeur: la présence de mots plus soutenus et la construction des phrases conviendrait soit à de bons lecteurs de la fin de la 2e année et de la troisième année au primaire, soit 8-9 ans. Mais bien sur, pour les 6 ans, on peut demander à Papa ou Maman de lire.

Je constate que l'intérêt des autrices et auteurs pour l'univers des sorcières/sorciers ne s'est pas tari depuis l'avenement des Harry Potter. Sans parler des autres Ténébreux Sympathiques, de nombreuses séries reprennent la sorcellerie, telles Starfell, Pétronille Inc, Une pincée de Magie, Aliénor ( Fille de Merlin), Seth Seppi, et les très nombreuses BD destinées aux filles. J'imagine donc que cette série suit cette vague.

J'ai un gros coup de coeur pour les images. On doit à Mme Delrieu la BD "Les sortilèges de Zora", dont le piètre scénario avait au moins été sauvé par des illustrations intrigantes. Ici, il me semble que son coup de crayon est plus maîtrisé et elle sait habiter les espaces. J'adore le look des personnages, dont plusieurs sont craquants. Les couleurs sont sobres et le tout regorge de détails si on y prête l’œil, j'aime beaucoup. Péri a d'ailleurs la même chevelure indiscipliné que Zora.

Donc, sans dire que c'est original sur le genre, c'est agréable et sur le fond, avec cet Helloyou fort amusant, ces personnages mignons et la qualité du vocabulaire. Ce pourrait être une excellente porte d'entrée sur ce genre d'univers et pour les lecteurs pas encore assez avancés pour engagé la lecture des Starfell ( 10-11 ans), encore moins les Harry Potter (12-13 ans).

"Magique Péri" comptera une suite, dont deux tomes sont déjà parus.

À voir.

Un livre jeunesse très mignon, j'aime particulièrement l'attention accordée aux pages, elles sont très bien illustrées ! L'histoire est intéressante et envoie un message sur le changement, se poser la question s'il est bon ou pas entièrement, j'ai trouvé ça de circonstance en tout cas

Un troisième tome pour cette adorable série du genre "Ténébreux sympathique".

Péri observe sa grand-mère fustiger son robot culinaire ( littéralement), prénommé Gastro, qui a la fâcheuse manie de cuisiner de délicieux mets quand il est sous pression. Or, on le comprendra, avoir une tablée de mignons hors d'oeuvre et de gâteaux est honteux pour une famille de sorciers qui se respecte. La jeune sorcière propose une alternative en permettant à son père, Wilbur, un cuistot de grand talent, d'être chargé des galas et autres réceptions à la place du petit robot. Mais la mère de Péri refuse de voir son époux au fourneaux. Péri, rusée, plaide sa cause auprès de sa grande-mère, matriarche de la famille et propose une sorte de concours culinaire afin de dégoter le parfait cuisiner infâme digne de leur palais peu raffiné. Ce sera l'occasion de faire goûter la cuisine de son père dans que celui-ci dans l'anonymat ( même si la mère de Péri s'en doute, au fond). S'affronteront donc trois duos de sorciers, de momies et d'êtres invisibles, dont les immondes concoctions et recettes rivalisent d'abomination. À vos sinistres fourchettes!

Une fois encore, j'adore les illustrations, un mélange entre jolis frimousses et d'un décor à la famille Adams bien halloweenesque. Un régal! Sans jeux de mots.

Cette fois, on introduit le papa de Péri, aux abonnés absent dans le premier tome, et même son petit frère, curieusement en développement dans un gros pot Masson. Une bonne idée, ma foi, de mettre le père aux fourneaux! Un autre personnage qu'on a pas vu dans le tome 1 est Gastro, le mignon robot culinaire dont la technologie contraste joyeusement avec cet univers si typiquement sorcier.

Le tome 3 partage la même approche que le tome 1, c'est-à-dire qu'il met de l'avant la progression des moeurs et met en évidence la bêtise de garder des traditions qui sont nuisibles ou désuètes. C'est une fois encore une initiative de Péri qui est derrière le changement.

Côté texte, le début est quelque peu imprécis sur le "pourquoi" Gastro est au coeur de la colère d'Énora et de "Mamygale" ( la Grand-mère et matriarche). Reste que j'apprécie le niveau de langage de cette série, avec pleins de mots élégants et de jeux de mots. Ces derniers sont souvent associés aux nombreux éléments inversés pour être horrifiants, ce qui inclut les expressions, comme "Mauvais jour" ( Bonjour), "Mauvaise poisse" ( Bonne chance" ou même "Sand-witch".

Les "Magique Péri" sont les romans de petit format que j'aime introduire aux lecteurs de 7à 9 ans, avant qu'ils ne s'attaquent aux Starfell et ultimement aux Harry Potter. Ils présente un univers très coloré, humoristique et sont souvent dans un axe moderne où faire évoluer les mentalités constitue le cheval de combat de l'héroïne.

Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans.

Quatre récits de vie de nos compagnons à quatre pattes !

Bobby, Balto, Hachikō, Laïka. Quatre chiens célèbres dont vous avez peut-être entendu parler. Dans ce recueil, on découvre leurs histoires, leur amitié naissante avec leurs maîtres, et la loyauté qui les a rendus tristement célèbres...

Chaque nouvelle est très documentée, avec une grande part de fiction mais qui est toujours justifiée par l'auteure. Sa plume nous emporte en Écosse, en Alaska, au Japon, en Russie. J'ai aimé découvrir ces quatre histoires qui mettent en lumière nos amis canins.

Je connaissais vaguement Laïka et Balto, et c'était très intéressant de creuser davantage leur parcours. Quant à Hachikō et Bobby, je n'en avais jamais entendu parler et, malgré leur différence d'époque et de pays, la raison de leur célébrité est finalement très similaire.

Je ne m'attendais pas à une dimension aussi triste, puisqu'on suit ces chiens de leur naissance à leur mort. Chacun d'eux, malgré son amour sans bornes, a plus ou moins été victime de la bêtise humaine.

Ça se lit vite et c'est très instructif !

La première de couverture est magnifique, en plus (oui, ça c'est totalement subjectif)

Magnifique