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Marie Potvin

Auteur

514 lecteurs

Activité et points forts

Biographie

" J’ai étudié en lettres, oui, le temps d’une session au Cégep. En 1989, à l’époque où on pouvait encore fumer au café étudiant et dans nos chambres de résidence, à même le bâtiment du collège, à Valleyfield. J’ai lu du Proust, Romain Gary, Albert Camus, Émile Zola… puis j’ai décidé d’aller étudier en psychologie pour tâcher de comprendre ce que j’avais lu. De là, je suis arrivée à Montréal à l’UQAM en sexologie. Mes années d’Université m’ont appris à me débrouiller à la dure pour payer mon loyer et mes frais de scolarité. J’ai dû faire au bas mot cent cinquante mille appels de télémarketing pendant mes études à Montréal pour survivre. Ce qui veut dire que si vous habitiez au Québec entre 1993 et 1995, je vous ai probablement téléphoné à la maison juste au moment où vous déposiez votre assiette de spaghetti sur votre table à côté de votre verre de vin rouge.Sérieusement, j’ai toujours voulu écrire. J’étais en sixième année et lors d’un concours d’écriture où le grand prix était un ordinateur IBM de 64 k. Rappelons-nous que nous parlons de 1983. J’avais écrit en pattes de mouche, l’équivalent de trois pages sur une seule page pour ne pas sortir du cadre limite établi. J’avais gagné dans ma classe, mais l’ordinateur avait été tiré au sort parmi les gagnants. Évidemment, je n’ai pas gagné la fameuse bête électronique, mais j’en ai tellement rêvé que j’y ai presque goûté.

Bref, au lieu de parfaire ma sexologie, je suis allée travailler à temps plein. À la vraie école de la vie. Celle du huit heures et demi à cinq heures, avec une heure pour luncher. Pis apporte ton lunch au lieu d’aller au restaurant parce que t’as d’affaire à placer des REER tout de suite, même à vingt-quatre ans parce que t’auras pas de retraite en 2050! Avoir su, j’aurais investi dans l’immobilier en 1996, pendant qu’il était encore temps. Nous aurions pu nous mettre en gang, du haut de nos revenus de treize mille dollars par année chacun, nous aurions pu acheter la maison de Manon Lachance.

J’ai fait mon chemin comme ça, à travailler loyalement et avec le sourire, jusqu’à aujourd’hui.

Mes romans sont désormais édités et publiés chez Numériklivres. Mes romans sont disponibles sur iBooks, Numériklivres, Amazon/Kindle, etc.

C’est moi ça, la fille qui se prend la tête. Un de mes meilleurs moments sans doute! Ça donne le goût de lire mon écran hein!

Sur ce, bonne lecture … "

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Note moyenne : 8.22/10
Nombre d'évaluations : 264

0 Citations 123 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Marie Potvin

Sortie France/Français : 2024-02-22

Les derniers commentaires sur ses livres

Zoélie l'allumette, Tome 1 : Le garçon oublié

Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Kennes pour ce SP. Ainsi que l'auteure pour la découverte de sa plume. C’est un plaisir de me plonger dans un roman jeunesse.

L'histoire de la jeune Zoélie, qui est trop grande, trop fine, avec de trop grandes oreilles et surtout trop oubliée de ses parents est une histoire adapter pour les 7 ans et plus.

Zoélie est une jeune fille attachante, livrée à elle-même, seule dans la vie, personne ne ce préoccupe d'elle pas même ses parents.

Aucuns amis et à l'école elle subit un harcèlement de la part de certains garçons de son école. Ce sont d’ailleurs eux qui l’ont surnommé « l’allumette ».

Elle va rencontrer le seul garçon à l'appeller par son prénom lorsqu'il viendra à son secours, alors qu'elle sera malmenée par ses camarades qui lui gratte le visage avec du papier de verre pour savoir ci elle s'allume comme les allumettes. A la suite de sa, sa vie va changer être chamboulée. Que va t-il lui arrivé ?

Les enfants peuvent être vraiment méchants entre eux et c’est ce qui est mis en avant dans l'histoire. Malgré une fin simpliste ou l'on souhaiterais en avoir d'avantage avant de passe au tome 2, l'histoire est bien exécutée, lecture rapide et adapter aux jeunes dyslexique par la taille de l'écriture....

Je remercie encore la ME et l'auteure qui jai pu découvrir à travers ce roman jeunesse.

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Mille pages plus tard..., Tome 1 : Je n'ai toujours rien compris

Je dois dire que le livre m’a beaucoup plus. Je l’ai complètement dévoré!

Maxim est adorable et j’ai adoré la suivre durant ma lecture. Je me suis beaucoup vue en elle. J’ai bien hâte de lire la suite!

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Les Filles modèles, Tome 13 : Pierre précieuse

💎 J'ai eu un peu de mal à me remettre dans l'histoire, je ne me souvenais plus trop ce qui s'était passé mais au fur et à mesure, je m'en suis rappelée. Après, l'histoire est toujours intrigante et comme d'habitude, ça se fini d'une façon où l'on très envie de savoir la suite.

💎 Livre jeunesse que je conseillerai à des ados. On y parle de tellement de sujets intéressants et les personnages sont tous différents que vos petits monstres se retrouveront forcément dans l'un d'eux.

💎 Bref, je continuerai cette série avec plaisir 😊

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Mille pages plus tard..., Tome 1 : Je n'ai toujours rien compris

Ce ne fut pas une balade de santé, peut s'en faut.

Une collègue m'a demandé de lire ce roman, perplexe devant les relations des personnages. Et bien, collègue, tu avais entièrement raison. Ce roman aborde le délicat sujet de l'intimidation, mais ce que je vois surtout, c'est une véritable toile de relations malsaines, peut importe dans quel angle on regarde. Comme il s'agit d'une demande, je compte extrapoler et étayer mon point, mais sachez que ce roman me désole et que mon propos sera rude. Les représentations d'amitié sont terribles et bien sur, on a pléthore de beaux Bad boys qui se comportent tous comme des salauds, parce qu'on leur en donne la possibilité. Je ne sais pas ce qui m'a indigné le plus de ce roman: Ce que subit la protagoniste ou tout ce qui cloche dans son réseau social? Mon problème avec ça? Qu'à aucun moment on ne mentionne cet état de fait, qu'on dise clairement que les relations sont horribles ou toxiques. Non, elles sont traitées comme "normales". Autre gros problème pour moi: La présente de gros stéréotypes indigeste et la très évidente masculinité toxique.

Donc, qu'avons-nous?

Comme c'est le cas dans moult romans comprenant des relations malsaines, nous avons les deux profils types,pratiquement pandémiques, à ce stade, vu leur sur-représentation en littérature jeunesse et adulte).

D'une part, nous avons le stéréotype de "La fille ordinaire", qui se décline de cette façon: Amatrice complète de littérature ( avec un penchant pour les romances, bien entendu), Maxim accorde beaucoup d'importance à sa passion littéraire. Elle est de physique standard, mais avec les clichés connus de ce profil: des lunettes, une coupe pas très avantageuse, bref, à travers ses propres yeux, elle ne s'estime pas beaucoup. Maxim admire en secret la tripotée de beaux gars populaires, aussi beaux qu'arrogants, incultes et sportifs ( tiens, tiens, encore des clichés, ma parole!) , mais jamais elle ne va l'avouer, surtout que ces trois narcissiques vont se faire un plaisir de lui nuire. Aussi, Maxim est d'une incroyable maladresse dans les sports, mais brille dans les domaines artistiques. Enfin, elle pense être douée pour faire des critiques et analyser ses romans, mais ce talent est paradoxal: en réalité, dans les interactions, elle ne s'y connait pas du tout. C'est peut-être pour cela qu'elle a de l'intérêt pour les pires imbéciles que le genre masculin porte dans son école? À creuser. Le moment le plus éloquent de cet aspect de sa psyché est à la page 125, quand elle prend une douche et se coiffer "au cas où les trois amis toxiques de Félix, soit les trois salauds qui vont éventuellement devenir les intimidateurs, viennent "l'embêter". Planifier d'être jolie au cas où des gars machos et stupides qui t'embêtent viennent te faire la vie dure, brillant, ça Maxim! Absolument cohérent! Bon sang, quelle andouille...

Je ne cacherai pas que ce genre de personnage m'horripile. Elles sont beaucoup trop nombreuses et laisse toujours entendre que les amatrices de livre ne sont que des introverties mal dans leur peau, de vrais maladroites sociales autant que physique et surtout, d'épouvantables "amoureuses". Mais bon, le tome 1 ne donne pas encore le ton de ce côté là, mais je suspecte que cela arrive. Un élément assez chronique aussi de ce genre de personnage, c'est leur incroyable vulnérabilité au détournement cognitif. Maxim illustre assez bien que ses considérations sont réorientés face aux propos de certains personnages, comme si au final, c'était elle, le problème. J'y viendrai. Bref, Maxim est un énorme stéréotype.

Le second personnage, celui que j'ai détesté dès les premières descriptions, c'est Adam, le "Bad Boy". Ténébreux, impertinent, pas sympa, pas très bavard, c'est le type de gars qui revient dans 95% des romans "d'amour" ( plutôt des gros béguins irrationnels). Il est ténébreux ( comme tous les autres), il a fait des trucs audacieux ( évidemment) et se montre détestable avec tout le monde, la fille ordinaire inclue. Ce qui me désespère avec le stéréotype du Bad Boy, c'est que cet archétype d'une banalité affligeante est toujours "superbe". Il a de belles dents droites, il est gracieux, il a de beaux yeux verts, une franche qui cache sa belle gueule d'Ange d'incompris, de la musculature ( il s'entraine), bien sur bon en sports, bien sur Lecteur ( oui, c'est un gars "intelligent", notez les guillemets, mais il ne s'en sert à aucun moment dans le roman, à mes yeux) et a au moins 80k d'arrogance brut, bien entendu. Oh, et comme l'indique la page 134: "Il est un peu compliqué comme gars." Non, il est pas compliqué, c'est juste un ado immature qui ne sait pas se gérer tout ce qui se fait de plus banal! En faire un ténébreux et un Lecteur ne le rend pas plus complexe pour autant. Je dirais même que ça le rend plus con encore. Les livre sont des outils, dude, ça aurait du te mettre un peu de bon sens dans la caboche. Bon sang que je déteste ces personnages-là. Les seules qualités qu'ils ont réellement sont purement physiques. Pour la psyché, ils sont prévisibles et auto-centrés avec la platitude d'une figurine en carton. Que de complexité....

Au fond, "les filles ordinaires" des romans pour filles ne veulent pas se l'avouer, mais elles bavent sur des beaux gars seulement. Superficielles, finalement , ces "intellectuelles", parce que je croise très rarement des romans sur des filles ordinaires qui tombent amoureuses de gars gentils, pas super beaux, intellos, geek, un peu enveloppé ou tout simplement "ordinaire". Non, c'est juste pour les Bad Boy super beaux. Rien d'autre. Et vient le truc que je hais viscéralement dans les romans: Les justifications du Bad boy sur son attitude merdique. Bien sur, ce beau ténébreux ne peut pas toujours rester dans la case du parfait trou-de-cul, autrement il n'y aurait aucune raison "logique" pour les filles ordinaires de les côtoyer. Il faut donc expliquer que ce pauvre petit chat a subit de la violence. Que ce n'est pas de sa faute. Qu'il a des raisons de se comporter en salaud. Que ses comportements inadéquats, blessants et offensant, ainsi que l'humiliation qu'il fait subir à la fille ordinaire ( qui ne lui a rien fait d'ailleurs) est compréhensible. Qu'il faut le plaindre. Qu'il faut avoir pitié de lui. Sortez les violons. Je ne fais pas parti des Lectrices qui trouvent ce genre de tournure de scénario saine ni même crédible. D'abord, parce que contrairement à la croyance populaire, des princes charmants cachés sous des Bad Boys, ça n'existe que dans les romance destinées au filles. Pas dans la vraie vie. C'est donc un fantasme, et un fantasme extrêmement sur-représenté. Ensuite, parce que la logique du pardon pour "le passé difficile" ne concerne QUE les Bad Boys BEAUX. Les autres, ces personnages ordinaires, moins beaux, moins cool, moins sexys, ils peuvent bien continuer de subir les moqueries et le rejet des filles, c'est pas vraiment grave, ils sont "moches". On ne pardonne jamais aux filles d'être simplement elles-mêmes, mais je constate qu'on ne pardonne pas non plus aux personnages masculins ordinaires d'être ordinaires ( et sans problèmes à guérir d'un bon coup de baguette amoureuse).

Adam, donc, ce grand abruti. Oui, je suis dure, mais mon niveau de patience envers ce genre d'archétype est dans le rouge. Il a été odieux, insultant, mesquin, impertinent, cruel parfois, et il a non seulement employé le détournement cognitif sur Maxim, il s'est invité sans permission dans sa chambre, lui a volé un livre et globalement, lui a toujours reproché d'être elle-même. Ce personnage est une raclure et le pire, c'est que Maxim est en bonne voie de lui pardonner. Et à celles qui me diront qu"il a vécu un passé difficile", parce que, bien entendu, il a un passé difficile, je leur lance cette perche: Alors pourquoi est-il le seul personnage a emploer son passé pour être détestable avec les autres? Curieux, Maxim internalise, ELLE, elle ne déplace pas ses frustrations et son vécu "difficile" sur les autres, ELLE. Comme je le disais, on pardonne tout aux Bad Boy, même d'être des immatures et de pathétiques gestionnaire d'émotions, car c'est exactement ce qu'est Adam, un immature qui ne se gère pas.On ne verra pas beaucoup de transfert et de projection chez les personnages féminins, parce que dans la société, on s’attend qu'elles internalise. On s'attend en revanche à ce que les gars explosent et déplacent leur ressenti sur les autres. Pire, on le banalise. Une fille qui se montre colérique, c'est une hystérique. Un gars qui se montre colérique, c'est séduisant. C'est un "Mâle alpha", un gars qui ne se laisse pas faire. Un "viril", un VRAI gars. Ce qui me fait penser que c'est exactement ce que reproche Adam à Maxim: "Laisse toi pas faire!" Hey, Machin, gère dont tes problèmes avant de te mêler de ceux des autres! Ce personnage s'accorde beaucoup d'importance, alors qu'il est déjà assez hypothéqué en capital sympathique. C'est sa belle gueule qui le sauve.

Dans les passages dérangeants liés à Adam, en voici des exemples:

1-Au début, Maxim évite Félix, parce qu'il se tient avec Monsieur Tronche-Sinistre Malcommode ( alias Adam). Si ce n'est peut-être pas la meilleure réaction, reste que c'est le choix de Maxim, qui préfère la fuite à l'affrontement. C'est une stratégie d'évitement. Pourtant, ce même Adam va ensuite lui reprocher cet évitement, parce que "Félix est mon ami. Je protège mes amis". Pardon? Il sait pertinemment que c'est SON problème d'attitude qui fait fuir Maxim, alors lui reprocher ensuit de faire "souffrir" Félix, un ami exécrable en passant, c'est une exemple de détournement cognitif évident. Lui reprocher un état de fait qu'il a lui même créer, en somme.

Je déplore l'usage du détournement cognitif. Commode cette manipulation vicieuse qu'Adam emploie sur Maxim, vraiment, une très bonne arme. Lui faire croire qu'elle est le problème. Lui faire sentir que s'il est odieux avec elle, c'est son problème d'attitude à elle qui le fait réagir comme ça.

2-La scène de la page 104: On a le très traditionnel "combat de coq", très présent lui aussi dans les romances toxiques. Histoire d'être bien sure qu'on comprenne, nous Lectrices, que le beau ténébreux est le Mâle Protecteur par excellence, on a droit à une scène de rivalité entre Mâle Alpha toxique 1 et Mâle Alpha toxique 2, soit Adam et Matéo, le chef des intimidateurs. On les présente en capitaine dans un cours de physique ( oui, un sport, histoire de bien insister sur leur force physique et leur mâlitude de meneur), puis on les oppose sur le terrain. Cette scène est vraiment de trop.

3-Adam s'invite lui même dans la chambre de Maxim ( qui ne proteste même pas) et va fouiner dans sa bibliothèque ( c'est là qu'il vole un livre).

4- Félix explique le "passé difficile" vraiment prévisible ( beau papa l'aime pas) d'Adam et lui demande d'avoir de l'empathie pour lui, que c'est un gars bien et qui trouve la justice importante. Pardon?! Lui? La JUSTICE? On parle du même gars qui a été profondément injuste avec Maxim? Ce gars là?? Faudrait avoir pitié d'un gars qui joue les justiciers quand son humeur bougonne et son égocentrisme ne lui donne pas l'air d'un foutu salaud avec une fille qui ne lui a rien fait? Je n'en reviens pas...Et venant du même personnage qui n'est jamais là quand ça compte pour Maxim, en plus. Oh, oui, pardon, "il a la chienne".

Je peux comprendre le désarrois que vivent les amis de personnes subissant de l'intimidation et le sentiment d'impuissance qui vient avec. Mais Félix n'est pas le personnages solidaire qui aide discrètement, ni l'épaule de consolation ou même l'écoute attentive. Il n'est RIEN de tout cela. C'est le personnage qui fait sentir Maxim fautive, c'est celui qui rit des situations de malaise qu'il cré et c'est aussi le gars qui invalide le ressenti de Maxim. Je n'ai donc aucune pitié envers lui quand il se justifie ( oui, lui aussi a des raisons d'être un ami exécrable).

J’apprends aussi éventuellement que la relation entre Maxim et son "Meilleur ami" est secrète. Donc, non seulement elle et Justine, sa meilleure amie de fille, ont une façon passive-agressive de se parler, mais en plus, Félix est un "ami de façade"? Ça commence à devenir drôlement lourd tout ça, d'un point de vue interpersonnel...Et encore pour des raisons superficielles, on se croirait dans Breakfast Club. C'est que Félix joue au HOCKEY, s'cusez le de vouloir préserver son image auprès des trois intimidateurs de Maxim. Yup. Les amis de Félix sont les intimidateurs de Maxim, vous avez bien lu.

Félix aussi joue souvent sur la corde de "qui a dit quoi" et lui aussi se fait passer souvent pour la victime des circonstances. Oh, il y a eu des excuses, mais c'est assez mou comparativement à ce qu'il apporte réellement au personnage de Maxim.

Dans les passages qui m'ont semblé problématiques avec Félix, en voici quelques uns:

1-"Je suis fâchée qu'il ( Félix) ne prenne pas ma défense ( Maxim) [ ... ]"

Bon, déjà, ce serait quand même à toi d'apprendre à te défendre Maxim, attend pas que tes potes gars le fassent parce que t'es une fille. Mais je comprend son point: Un ami qui rit d'une situation qui rend son ami mal à l'aise ou qui est à son détriment, en bon français, c'est vraiment ordinaire. Mais c'est un peu ça, la relation entre Maxim et Félix: Des non-dits, aucune solidarité, beaucoup d'invalidation émotionnelle et Félix semble ami avec Maxim "quand ça l'arrange". Une belle relation malsaine.

2-Une scène où Félix arrive chez Maxim, qui l'a évité. Il s’incruste, fait comme si l'avis de Maxim était non-recevable du fait d'avoir été "évité" et a le culot en plus de demander à Maxim de saluer le Bad boy qui lui sert d'ami. Belle attitude, ça, Félix, on appelle ça "Invalider un propos" et on ne fait pas ça en amitié, quand on apprécie vraiment son ami, ce qui n'est pas ton cas.

Ça c'était juste les trois personnages centraux, passons aux secondaires! On a la meilleure amie Justine, pas super solidaire, passive agressive et comme Maxim ne fait pas confiance à son jugement, elle ne prend qu'une partie des infos de son amie. En clair, y a pas de confiance solide. Maxim la trouve même "dramatique", voir qu'elle "exagère souvent". Ah ben bravo pour la saine communication et la confiance!

Il y a les trois cerbères, Matéo, Roan et Jules. Les trois intimidateurs. Les deux autres ne sont au final que des Crabbe et Goyle en beaucoup plus beaux, c'est Matéo le vrai "Mâle Alpha toxique #2. Il est bien sur doté de toutes les qualités vénérées dans l'Élite Sociale Patriarcale: Beau, talentueux, sportif, sur de lui, arrogant et attirant ( pour ce que ça veut dire...). Matéo est un connard en règle, un tir-au-flan ailleurs que dans son sport, une calamité sociale qui tire profit de son physique avantageux. En clair: S'il pouvait sortir avec lui même, je pense qu'il le ferait. Il a des traits narcissiques et on n'a pas de mal à le trouver détestable. Je remarque que la façon se parler entre eux trois est à peu près aussi sympathique et profonde que la petite pataugeoire remplie de pipi de bambins de la piscine municipale. Encore des relations amicales malsaines.

Il y a même des personnages tertiaires dans le baril de bad boys! Saluez Louis et Carl, deux "extravertis qui vont m'intimider!" pour citer Maxim ( c'est pas gentil, ça Max). On nous rappelle encore qu'en leur qualité de voyous, ils sont super beaux ( quoi, encore?!) et se foutent des règles. Ils sont les seuls à trouver cool qu'une fille ait remit le roi des cons ( Matéo) à sa place. J'aurais quand même apprécié que Maxim ait eu la présence d'esprit de remarquer que Matéo et Adam ont quand même beaucoup de point communs et qu'il eut été cohérent de ne pas se laisser malmener par Adam non plus.

Dans un autre ordre d'idée, je remarque que pratiquement chaque personnage féminin adolescente est étiquetée d'un stigmatisme désobligeant. Pour une, c'est son odeur nauséabonde. Pour une autre, c'est sa voix qui porte "trop". Pour une autre encore, elle dramatise. Ayoye. Ok, et y a un peu de positif, non? Non, on en rajoute: La protagoniste qui minimise ses talents, sa meilleurs qui est "snob" et fait de vilaines généralisations. Je constate que les personnages ont vraiment une façon malaisante de se parler, mais Maxim elle-même a de gros préjugés envers les filles. Vraiment moche pour une fille qui se déclare "bonne critique littéraire ", parce que sa pensée critique est assez médiocre envers les vivants.

J'ai un soucis avec les représentations de l'introversion-extraversion. Les autrices ont la mauvaise manie de cantonner les personnages sur l'un ou l’autre des extrêmes de ces deux pôles, soit du parfait ermite maladroit socialement au total désinhibé exubérant. Bon sang, c'est vraiment pas ça! Déjà, être "sociable" ne relève aucunement de l'introversion ou de l’extraversion, c'est un trait de personnalité séparé. On peut être un introverti à l'aise socialement, comme ont peut être un extravertis mal à l'aise socialement. Toujours nous servir la petite maladroite-cafouillante-coincée-dans-ma-bulle, ça m'énerve beaucoup et c'est un gros cliché facile de plus! Ajoutez à cela les extravertis couillons et imbus d'eux même qui se foutent de l'opinion des autres et de suivre les règles et on a donc les deux extrêmes dans le même roman.

Les adultes sont décevants aussi. Ce prof qui, sous prétexte d'inculquer aux ados la notion de résolution de problème, est incapable de reconnaitre un cas d’intimation de groupe, ça me navre. Les mamans sont tertiaires, plus décoratives que vraiment participatives. Globalement, aucun personnage ne m'a interpellé ou m'a semblé intéressant. Dans les thèmes, on reste dans les relations malsaines souvent, sans approfondir sur autre chose. On revient beaucoup sur les livres comme refuge, mais ça sonne aussi comme une évasion hors de la réalité. Triste, quand même.

Un thème très présent est la masculinité toxique. Modèles de gars épouvantables autant pour Matéo et ses "amis" que Félix et Adam, ils constituent de très piètres représentant de leur genre. Leurs relations amicales sont teinté de domination, de moqueries et même de mauvais coups. On est dans ce qu'on désigne comme de la violence psychologique. Quand les mots servent le dénigrement, le rabaissement et la stigmatisation, c'est de la violence psychologique. Y a rien d"amical" là-dedans et ça me navre que nul part on désigne ce genre de relation comme tel. On traite cet aspect avec désinvolture, comme si, bah ouais, on est des "gars", des vrais, on aime ça "rude". C'est tellement n'importe quoi que s'en devient risible. Entendre Félix et Adam se défendre mutuellement, mais avoir des rapports si pourris entre eux me fait rire jaune. Et comme la totalité des beaux gars du roman sont des salauds à des degré variables, franchement, on envoie un très mauvais message aux gars comme aux filles. Aucune beauté ne devrait permettre d'abuser des autres et de justifier d'être des humains exécrables. Si c'est vrai pour Matéo et cie, ce devrait être aussi le cas d'Adam et Félix, mais ce n'est pas le cas. Félix et Adam sont dépeint comme de pauvres petits maladroits, alors qu'ils auraient beaucoup de choses à se reprocher dans leur façon de traiter les autres. Surtout ceux et celles supposés être leur "ami.e.s". De plus, dans le cas de quatre d'entre eux, on comprend très bien que c'est leur statut de hockeyeurs qui leur permet autant d'abus. On ne conteste pas ces Quasi-Dieux masculins quand ils sont des hockeyeurs, c'est aussi vrai dans la fiction que dans la vie. La différence, c'est que dans la vie, on travaille à dénoncer la culture toxique qui gangrène ce sport et donne lieu à des scandales. La masculinité toxique dans le Hockey est un réel enjeu social au Québec et au Canada. Vous n'avez qu'à lire sur le scandale de Hockey Canada pour comprendre l'étendu des dégâts, qui ont ruiné des vies autant chez les joueurs que chez les filles qui ont subit leurs "initiations" et marchandisation sexuelle.

Je trouve aussi formidablement ironique qu'avec toutes les relations toxiques camouflés en romances qui gangrènent la littérature adolescente et adulte, Maxim ne sache toujours pas les reconnaitre, parce qu'elle en lit, forcément.

Finalement, je reconnais encore le toxique filon de "Ennemis à amoureux" qui est aussi assez chronique en littérature destinée aux filles. Je dis "pour les filles" parce que les personnages masculins, eux, ne tombent jamais en pâmoison pour des Bad Girls détestables. En revanche, ces romans qui créent des contextes où "le gars et la fille se détestent" pour des raisons tellement insipides et illogiques en plus, pour ensuite faire basculer sur l'autre extrême, c'est tellement courant comme élément que s'en est devenu banal. Bref, je ne compte pas lire la suite que je devine déjà. Trop frustrant et prévisible. Pire que ça, y a rien de constructif ou positif a en tirer, parce que même les personnages supposés être des alliés sont des éléments malsains.

Ce roman fut une vraie descente aux enfers pour la personne que je suis qui hais les stéréotypes ( qui auraient pu au moins évoluer quelque peu) et condamne les relations malsaines banalisées et/ou glorifiées. Quand la seule chose positive que je retiens du roman est ce professeur gentil qui s'inquiète du sort de Maxim, mais refuse de la sortir de son pétrin, ça va mal.

Au final, "mille pages plus tard..." y a rien à comprendre. Faite surtout pas ce que font ces personnages dans la vraie vie, surtout, quel qu'il/elle/iel soit.

Pour un lectorat adolescent, 13 ans+

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Mille pages plus tard…, Tome 2 : Je ne peux plus me concentrer

Cette critique-ci fait écho à la précédente et je sais que je tiens le rôle de celle qui "pète la balloune", que ça va fâcher des filles, mais il faut bien dire les choses comme elles le sont: Cette série comporte des relations TOXIQUES, qui tendent à être banalisées, voir même glorifiées.

J'ai pu constater, à ma grande aberration et ma grande indignation surtout, que notre petite introvertie mal dans sa peau de Maxim a désormais le béguin non pas pour un, mais DEUX hommes violents, et accessoirement, ses propres intimidateurs. On retrouve le même profil que la série Twilight, avec un triangle amour toxique, une jeune fille stupide et deux mâles alphas qui viennent complètement occulter l'intimidation pour tendre vers le syndrome de la Sauveuse et celui de Stockholm en même temps! Je ne comprend pas comment on peut employer près de 5 relations toxiques filés les unes par dessus les autres sans que personne ne le remarque.

Dans ce tome-ci, il est question d'une correspondance entre la victime et son bourreau, parce que Maxim a giflé Matéo avec son livre, et elle en porte désormais le blâme. Plutôt que de chercher de l'aide au plus vite, car je rappelle que Matéo a une bande de gars sous ses ordres ( les hockeyeurs, dont la solidarité de groupe dans les sports explique l'unité) et commit plusieurs infractions sur la personne de Maxim ( donc des menaces)

Nous tombons directement dans le profil de victime que j'anticipais chez Maxim. Elle se laisse si aisément manipuler par les beaux gars, s'en est désolant. Ce qu'elle aime voir, c'est la pauvre petite chose vulnérable derrière ces gros Bad boys magnifiques, ceux que, dans son âme de Sauveuse, elle commence à se plaire de sauver. Oubliant complètement la pression et torture psychologique qui vient autant de cet immature d'Adam, qui projette sa colère sur la mauvaise personne, bravo à lui, Maxim se retrouve comme toutes les filles de son genre dans un cycle infernal de violence.

On oublie souvent de le dire, mais la violence n'est pas que physique. Elle peut être psychologique, verbale, sexuelle et aussi financière. Ici, on est dans la psychologique et dans la verbale et elle vient de partout: autant de Matéo et ses sbires, que d'Adam, que de Justine et de Félix. Maxim est dans un univers social terrifiant, où les non-dits, le passif-agressif, les mensonges, les insultes, le détournement cognitif, l'invalidation émotionnelle et l'égoïsme sont les piliers pourris de relations interpersonnelles malsaines. Si un psychologue devait atterrir là-dedans, il capoterait.

Le meilleur exemple de cette violence est dans la correspondance elle-même. Matéo a le champs libre pour insulter plus encore sa victime, puisque personne ne surveille ces interactions, bien sur. Quand celle-ci manifeste la saturation de ses émotions, souhaitant donc mettre un terme à ces échanges, Matéo change de manœuvre: Il emploi une vieille tactique qu'usent les manipulateurs dans les relations toxiques: Restreindre ou ébranler le réseau social de sa victime. Il le fait en minant sa confiance en ses ami.es: Il assure à Maxim qu'il et elle ( Félix et Justine) parlent dans son dos. Je rappelle que Maxim est très fragile sur le plan de son estime personnelle et pas spécialement rationnelle. Elle a en plus, des doutes sur ses amitiés, nullement aidé de leur attitude, j'en convient. Justine et Félix sont de piètres amis, j'en ai déjà parlé dans ma précédente critique. Cependant, une révélation provenant d'un narcissique tel que Matéo fait beaucoup plus de mal qu'autre chose. Venant de lui, ça ne devrait même pas compter aux yeux de Maxim, parce que c'est un BOURREAU. Sa tendance à excuser les Bad boys m'inquièterais énormément si j'étais dans son cercle social. Elle a la mémoire bien courte et j'ai du mal à comprendre comment ce personnage qui se pense intelligente peut continuer de se faire martyriser comme ça. En même temps, si le récit était pertinent, il illustrerait avec quelle facilité les jeunes filles peuvent se faire manipuler, mais ce n'est pas l'axe choisi ici. L'axe choisi, c'est la romance.

Maxim voit de l’honnête dans le rapportage de Matéo, moi j'y vois une pique de plus. Oh, il y a surement un fond de vrai dans les propos de Matéo, mais là est le vicieux de la chose: les meilleurs manipulateurs se servent de la vérité.

Tomber en amour avec quelqu'un qui menace sa propre intégrité, qui emploi la menace, la violence verbale et l'intimidation, c'est carrément perturbant. Où sont les bases d'une saine relation? Ou est le respect mutuel, la confiance, la gentillesse et la tendresse? Pourquoi est-ce qu'on vend de plus en plus l'idée à nos filles qu'un amour violent, néfaste et souffrant c'est correct? Que c'est "cute"? Cette série n'est certainement pas la seule à jouer avec les extrêmes et faire passer éhontément de "relation conflictuelle et violente" à "amour avec le Grand A", mais bon sang, comment peut-on imaginer un instant que c'est "normal"? Des femmes de part le monde témoignent chaque jours de l'enfer relationnel qu'elles ont vécu, avec des hommes odieux, qui ont pilé sur leur estime, qui les ont humiliés et tourmentés ( entre autres choses), pour que je retrouve des romans destinés aux ADOS qui prétendent que ces mêmes relations sont ACCEPTABLES??

Ce que je remarque, comme ce fut le cas pour les Twilight, c'est la présence de deux BEAUX mâles alphas qui se justifient sans arrêt d'être ce qu'ils sont. Ce que je remarque aussi, c'est que les deux beaux gars ont le béguin pour sempiternelle "fille ordinaire mais au fond différente". En fait, Maxim n'a rien de vraiment spécial, elle encaisse, c'est tout. Elle préfère se donner des raisons de pardonner et de plier pour des gars qui ne la mérite même pas.

Je constate un élément récurent dans les romances toxiques qu'on vend comme des romances: L'idée que les filles ne méritent jamais mieux que des salaud. Oh, ce n'est pas explicitement dit, ça ne passerait pas, mais si je boude les romans ado ces dernières années, c'est précisément pour la récurrence de la stupidité affective des personnages féminins, qui préfèrent souffrir et se battre pour des amours néfastes, toujours à leur détriment, et ce , pour des Bad boys, seulement. Et pour des Bad boys qui sont d'épouvantables amoureux. Non, faire des mauvais coups pour sauver les fesses de la demoiselle, ce n'est pas romantique, c'est puéril et illustre une grosse immaturité. La première chose qu'il devrait faire, mais ne le fait, pas égo mal placé oblige, c'est de s"excuser et rétablir des bases saines. Mais non. Mais, il est dont beau! Et il a besoin d'une fille suffisamment masochiste pour subir les contre-coups de son estime malmenée et de sa virilité toxique. Alors, ça vaut la peine, non? Quand à Matéo...franchement, je ne comprend pas Maxim et je la trouve stupide. Ne pas faire la différence entre ses émotions et un brin de raison, ça me rappelle les émois illogiques des personnages de Harlequin. Et comme elle affectionne les "romances" de livre, sans aucun doute les pires exemple de relations qui existent, avec tous ces "ennemie à amoureux", "Je t'aime moi non plus" et "violente moi c'est sexy", franchement, pas étonnant que ses perceptions soient erronées et truffées de biais cognitifs.

Le problème que j'ai avec cette série, c'est que nul part, c'est écrit que tout cela est malsain. Aucun personnage n'a le bon sens de le voir. Aucun adulte ne voit l'intimidation. Et personne n'aide Maxim, réellement ( Non, commettre des actes de violences en guise de vengeance, c'est pas recevable! Ça ne règle RIEN!) À mon sens, Maxim est un centième cas de dépendance affective, dans un groupe social avec des interactions épouvantables, où la confiance est minée de toute part, où les commentaires mesquins sont sans cesse utilisés et où le détournement cognitif est visible. Pour ceux et celles qui ne m'ont pas lu sur le tome 1, le détournement cognitif est une manipulation psychologique où on fait douter des perceptions d'une personne pour la faire douter d'elle même.Outil très utilisé par les manipulateurs de ce monde, dans tous les types de relations ( conjugal, professionnel, familial et amical). Adam est assez doué avec ça, toujours à faire croire à Maxim qu'elle est la source du problème, alors qu'il se sait désagréable et cruel avec elle. Résultat, elle doute et pire, elle s'excuse sans arrêt. Elle préfère voir ces gentillesses, oblitérant assez facilement l'ensemble de comportements inadéquats qu'il a pu avoir envers elle ( pour aucune bonne raison en plus!).

Le meilleur exemple que je puisse donner est celui qui illustre la façon d'Adam de pousser Maxim à se défendre, puis de la défendre lui-même avec la violence physique, pour ensuite lui dire qu'il fait ça pour Félix, pas pour elle. C'est complètement illogique. Certaines me diront: "oui, mais il veut juste pas avouer qu'il l'aime!". Parce que c'est de l'amour de jouer avec la santé mentale de quelqu'un?? De lui donner l'impression qu'il l'aide pour ensuite la poignarder dans le dos en lui disant que c'est pas pour elle , que c'est pour son meilleur ami couillon? Que c'est "cute" peut-être, de lui mettre la pression pour réagir à SA façon à lui de faire les choses? Non, mais quel prétentieux condescendant ce personnage, il m'enrage! Il a tellement un profil d'homme violent et contrôlant, wake up Maxim! Non, ce n'est pas de l'amour, c'est du contrôle, c'est de la violence et je ne souhaite à aucune fille au monde de subir un Adam, surtout avec un Matéo et un Félix dans le portrait.

Par ailleurs, je fustige les triangles amoureux de type "Double-Mâle-Alpha", ces créations toxiques qui gangrènent par légion les romans adolescents ( destinés aux filles, je rappelle que les personnages masculins préfèrent les filles parfaites, eux) et dont la base est toujours la même: la fille-ordinaire-mais-spéciale avec deux mâles dominants. Le problème avec cette construction? Au final s'agit-il vraiment d'affection? Ou plutôt un combat de coq? Twilight en est d'ailleurs un bon exemple: La seule chose qui unit réellement Bella avec son vampire, roi du voyeurisme et du détournement cognitif, c'est le sexe et la beauté. Pas la confiance, le respect, la tendresse, la complicité et l'équité. Non, ça c'est "ennuyeux".

Parlant d'ennui, on en a un exemple ici. Maxim rencontre un certain jeune homme qui a le béguin pour elle, mais "ce bon gars" ne lui inspire pas le béguin irrationnel que les deux autres gros Bad boys. Deux choses ici. Premièrement, je ne suis pas stupide non plus: Jamais une fille ne devrait sortir avec un gars juste parce qu'il est "gentil", parce que ça relève de la transaction relationnelle. "Je suis fin, donc sort avec moi". C'est aussi une relation toxique, si c'est le cas. Donc, je conçois pourquoi Max ne se sent pas obligée de sortir avec si ses émotions ne sont pas réciproques. Le seul hic, c'est qu'elle craque pour des salauds. Donc, deuxièmement, cela revient à ce que je disais: Max est une petite superficielle qui raffole des belles gueules à sauver. Comme je disais dans ma critique du tome 1, on ne pardonne pas aux autres groupes de gars d'être autre chose qu'un superbe apollon ténébreux. Surtout pas de la part les filles "ordinaires". J'en viens à questionner Max dans sa dimension affective. J'ai tendance à penser qu'on choisi nos amoureux entre autre à travers l'estime qu'on se porte. Et dans la fiction comme dan la vie, je remarque que les filles mal dans leur peau ( pas forcément les plus laides!) se choisissent des hommes très peu vertueux et souvent odieux avec elles. Comme si elles ne s'estimait pas mériter mieux. Ce que je vois, c'est une Maxim qui se pâme et emploi toute sorte de biais cognitifs pour se donner une raison de sortir avec des salauds. Je pense que ce personnage a des enjeux affectifs et aussi personnels et franchement, j'espère qu'elle finira chez une psychologue pour traiter tout cela. Matéo et Adam en auraient aussi bien de besoin, l'un pour son narcissisme et l'autre pour son incapacité à gérer ses émotions et donc, sa violence.

On fabrique des romans toxiques pour nos filles sans que cela ne choque grand monde, car il semble que collectivement, on assume que des filles qui souffrent en amour, c'est méritoire et donc acceptable. Qu'une fille se batte pour son amour, c'est même valorisé. Quelle fille gentille âme charitable, quelle pureté innocente! Ce que je vois surtout, c'est le modèle valorisé au siècle dernier: La fille stupide qui s'oublie pour un gars, qui n'a pas beaucoup de qualité, mais qui fait "rêver". Et il faut croire que ça marche, parce que ces histoires sont innombrables. Même les relations gay commencent à devenir toxiques: un homme dominant sur un homme dominé. Y a rien de mieux que de voir un humain dangereux se transformer en prince charmant grâce à l'amour pure et dure, visiblement, même si c'est totalement inexistant dans la vraie vie. Ma foi, finalement, on évolue pas vite. J'espère qu'un jour, on parlera de cette période où les amours étaient toxiques et que la psychologie autant que le bons sens reprendra le dessus. Voir une ado souffrir comme ça pour deux exécrables êtres humains trop lâches pour se regarder franchement, ça ne me fait pas rêver. Ça me décourage. Et ça m'inquiète pour le sort des femmes, qui risque d'internaliser que la violence faite envers elles est séduisante.

Pour un lectorat ado, 15 +

***Pour les profs et bibliothécaires: Présence de violence psychologique et verbale, ainsi que de masculinité toxique.

Catégorisation: Roman fiction québécois, littérature jeunesse ado, 2 cycle secondaire, 15 ans+

Note: 1/10

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Les Filles modèles, Tome 7 : Transitions chocs

Je trouve ce livre super comme la sériée puisque je trouve qu’on embarque dans le livre et moi personnellement au début des livres quand j’en finissait un je voulais tous de suite lire l’autre. Par contre j’aurais aimer que ils y aillent plus de suspense. Mais pour vraie c’est un super livre !!!

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Mille pages plus tard..., Tome 1 : Je n'ai toujours rien compris

Je n'étais pas sûre à quoi m'attendre de ce livre, car j'adore la plume de Marie Potvin, mais je ne lis pas de romans jeunesse-ado habituellement. Eh bien, j'aurais dû m'en douter, Marie Potvin m'a complètement séduite avec ce premier tome. 

On y suit Maxim, une adolescente de 14 ans, avide lectrice, avec ses défis ainsi que des forces et valeurs qui la rendent réaliste, attachante, mais aussi en qui on peut se reconnaître. Même, parfois, d'une façon presque étrange tant nous avions des similitudes, elle et moi. Mille pages plus tard parle aussi d'amitiés, d'amour (quoique brièvement effleuré), de pression sociale, de relations familiales, d'école et des difficultés qui peuvent en ressortir. L'auteure aborde plusieurs enjeux de l'adolescence avec un tel doigté et sensibilité que l'histoire et les personnages n'en semblaient que plus réalistes et que ça ne pouvait que venir nous toucher.

L'écriture de Marie Potvin était fluide et divertissante, le livre se lisait tout seul. Le ton utilisé et le langage imagé rajoutaient une touche d'humour et rendaient le personnage attachant. Maxim avait aussi parfois un petit côté dramatique (mais bien dosé) qui me faisait bien rire. Les allusions à son amour des livres et les références très modernes à ses habitudes de lectrices apportaient un clin d'oeil amusant, d'autant plus qu'elles étaient apportées avec parcimonie et banalement, ce qui fait qu'on n'avait pas l'impression que c'était forcé.

Les personnages en général et leurs interactions étaient divertissants. J'étais investie et me suis complètement laissée happer par l'histoire.

C'était "ado" sans être immature. J'ai eu un coup de coeur pour Maxim et j'ai très hâte de lire la suite. Si vous cherchez une lecture divertissante, simple mais à la fois vraie et bien construite, je recommande fortement!

Cote finale: 5 étoiles

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Mille pages plus tard…, Tome 2 : Je ne peux plus me concentrer

Deuxième tome réussi pour cette série où l'on suit une lectrice passionnée de 14 ans qui veut seulement être épargnée du drama des ados et de l'école pour avoir la paix pour lire.

J'aime beaucoup Maxim et me reconnais énormément en elle. Elle a de bonnes valeurs, est mature, cherche pas la chicane, et son petit et subtil côté dramatique me fait rire. On a également pu observer une certaine évolution dans son affirmation de soi, ce qui nous garde accroché à l'histoire.

Dans ce deuxième tome, l'auteure complexifie les embûches sociales que rencontre Maxim, au point tel où on en vient nous aussi, en tant que lecteurs, à se demander qui on doit croire et qui on doit aimer.

J'aime beaucoup cet univers et ces personnages. L'écriture de Marie Potvin est fluide et remplie d'humour. Un vrai petit délice.

Et que dire de cette fin, qui se clôt sur un petit bang, mais un bang efficace.

C'était léger, divertissant, drôle, j'étais curieuse de voir ce qui allait arriver et je me suis attachée aux personnages. Le livre a livré ce qu'il devait livrer. Je suis très satisfaite de cette lecture et je me plonge dès maintenant dans le tome suivant.

Cote finale: 4.5/5 étoiles

*Raconté à la première personne, sous le point de vue unique du personnage féminin principal. Série dont les tomes doivent être lus dans l'ordre.

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Mille pages plus tard..., Tome 3 : Je n’ai pas écrit mon dernier mot

Hautement addictif!

J'ai dévoré les 3 premiers tomes de la série sans m'en rendre compte. Je me suis fait happer par l'histoire et me suis sentie connectée aux personnages tant que j'en aurais pris 3 fois plus.

Cette série jeunesse-ado a été un plaisir à lire. On suite une ado de 14 ans, Maxim, qui rencontre des difficultés typiques de l'adolescence dans lesquelles on peut se reconnaître, mais avec une belle légèreté. Une bonne dose d'humour contribue au dynamisme de l'histoire et on ne peut qu'aimer Maxim, qui est à la fois mature, indépendante, juste, timide et introvertie par moments mais qui sait montrer du caractère dans d'autres.

Dans ce 3e tome, des nouvelles relations se tissent ou se resserrent, de nouveaux enjeux apparaissent et on termine sur un petit punch qui me donne extrêmement le goût de lire la suite.

Une série qui pourra plaire aux ados et aux plus vieux. L'auteure aborde avec sincérité plusieurs des enjeux qu'on peut rencontrer à l'adolescence, mais avec subtilité dans une histoire captivante, et les expose à un personnage principal en lequel les ados peuvent se reconnaître. Sincèrement, je ne lis pas de roman jeunesse habituellement, mais l'écriture de Marie Potvin a su me charmer.

*Raconté à la première personne, sous le point de vue unique du personnage féminin principal.

**Série dont les tomes doivent être lus dans l'ordre.

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Mille pages plus tard..., Tome 3 : Je n’ai pas écrit mon dernier mot

J’ai beaucoup aimée ce livre j’ai hâte au 4!

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Dédicaces de Marie Potvin
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

Editions Les Malins : 25 livres

NUMERIKLIVRES : 11 livres

Kennes Editions : 11 livres

Goélette : 3 livres

edition Goélette : 2 livres

Roman de fille : 1 livre

les éditions goélette : 1 livre

Éditions Maison Rose : 1 livre

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