Michitsune Nakajima

On m'a offert cet One-Shot pour mon anniversaire et je dois dire que je ne m'y attendais vraiment pas car je ne connaissais ni ce manga ni même le mangaka Michitsune Nakajima.

Je dois avouer que dès que j'ai vu la couverture, j'ai été de suite sous le charme. Ce graphisme est superbe et il en va de même à l'intérieur du manga. Souvent, la couverture trompe sur la marchandise mais là... Pas du tout !

Je n'ai pas lu énormément de seinen, peut-être une dizaine à tout cassé, et celui-ci est de loin mon préféré. Je me répète mais ce graphisme est superbe et l'histoire est géniale. Le scénario se base sur des faits réels. Étonnamment, apprendre de l'histoire ne m'a pas dérangé, les informations sont données de telle sorte qu'elles ne rendent pas le récit lourd. (Ce qui, je pense, est la partie la plus compliquée dans ce genre d’œuvre. L'histoire devient très rapidement incommodante.)

Même les personnages sont attachants, chacun à leur manière, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs ambitions, leurs décisions pas toujours faciles, leurs tactiques, leur passé... Une perle qui ne demande qu'a être découverte.

Je conseille vivement ce livre que j'ai littéralement dévoré. Bon d'accord, pas littéralement. ^^

Baltzar – La guerre dans le sang, sorti le 6 août 2019, est une nouveauté de Meian tout comme Jormungand que vous pouvez retrouver ici. Du genre aventure/historique, ce récit amène le lecteur dans une Europe du XIXe siècle revisitée, en période de guerre pour certains pays. Dans notre réalité, on pourrait transposer cela à l’Allemagne et ses pays alliés.

Nakajima Michitsune, qui se considère lui-même comme un débutant maladroit et un non spécialiste de l’Histoire de l’Europe occidentale, nous plonge pourtant facilement au sein de son récit grâce à un placement rapide au cœur de l’intrigue principale. Par ailleurs, ses dessins assez détaillés retranscrivent bien l’atmosphère « ancienne époque » et le côté rustique de certains lieux.

Nous situant dans le milieu de la guerre, le mangaka présente de façon habile les différentes armes et corps composants une armée : la cavalerie, l’artillerie et l’infanterie à travers les yeux de Bernd Baltzar, un commandant ayant été promu à ce grade, trois ans plus tôt que la normale.

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La démonstration forcée et armée efficace de Bernd a eu diverses retombées, aussi bien sur sa réputation que sur les lois régissant l’école militaire. Par exemple, les punitions militaires complètement désuètes et assez barbares qu’on avait pu observer au tome 1 en cas de désobéissance ou de manque de rapidité dans l’exécution des ordres, ont pris fin.Pourtant, loin de se placer comme un héros venant améliorer les conditions des jeunes soldats, Bernd garde la tête froide et n’hésite pas à refroidir les ardeurs des jeunes voyant en lui une sorte de conseiller social.

Les conséquences ne s’arrêtent pas là, la royauté a tenu à agir mais de manière plutôt belliqueuse et risquée : elle ne veut pas que le Baselland soit dépendant de l’Empire de Weißen.

Ceci confirme que cette inspiration historico-géographique n’est pas un simple contexte et que Nakajima tend à plonger dans les problèmes politico-sociaux du Baselland, que ce soit concernant l’avenir des jeunes soldats qui font petit à petit confiance à Baltzar ou encore les protestations civiles qui vont déborder dans ce tome et se muer en une manifestation armée nécessitant une répression militaire.De nombreuses tactiques vont donc se dérouler, et sans passer par la facilité, le mangaka montre qu la demi-teinte n’existe pas dans la guerre : on ne peut pas résoudre certains conflit en parlotte, il faut se salir les mains.

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Le commandant Bern Baltzar chargé d’éteindre les flammes de la protestation populaire se montre sans pitié : il n’hésite pas à foncer dans le tas de civils avec son cheval, ni à les piétiner pour rétablir l’ordre. Ces élans de violences ne seront pas sans conséquences : les jeunes militaires le voient sous un autre angle, mais plus encore, la presse s’empare de ces images lui donnant l’allure de diable pour les jeter en pâture sur la scène internationale et au peuple de Baselland.

Les retombées sont importantes : des tensions se créent à l’intérieur du pays et gonfle à tel point que malgré les plans établis, Baltzar finit par se rendre compte qu’il doit voir plus grand, surtout quand un pays tiers, l’empire Erzreich se mêle à la partie et menace les accords établis entre le Baselland et le Weiben.

Le côté polémique abordé entre les autorités du pays et les rebellions populaires est très bien traité : sous fond de machination, il s’avère que ces images sont à visées politiques avec un effet diffamatoire. En effet, le criminel ayant fuit Weiben et conseiller du premier prince de Baselland tire les ficelles afin de soulever un autre désastre populaire. Son 18e, plus précisément, ce qui promet à l’avenir de nous offrir d’autres attaques et contre attaques stratégiques et réfléchies pour que Bern ne perde pas contre lui et parvienne à l’incriminer pour de bon !

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« Qui est pris qui croyait prendre » est un proverbe pouvant facilement définir le contenu de ce tome dans divers aspects

Comme dit dans le tome 3 (ici), Baltzar se révèle être un personnage fort intéressant qui, par son ingéniosité ayant permis des petits changements mélioratifs dans la situation du Baselland, se voit apprécié par le second prince, Reiner. Un fait qui atteste la largesse de ses compétences quand on se rappelle leur rencontre conflictuelle du tome 1.

Le deuxième prince nourrissant le désir de détrôner son frère Franz du trône, pas par soif de pouvoir mais pour l’incompétence de celui-ci et pour rendre plus fort et sûr son royaume pour ne pas ployer sous la probable invasion de pays tiers, va requérir dans son objectif, l’aide de Baltzar. Si notre instructeur rationnel et réfléchi a fantasmé sur le statut que cela lui conférerait d’être le bras droit d’un homme puissant, il ne perd pas de vue sa mission et son sang-froid : mettant de côté ses envies audacieuses, il permettra au prince (sous sa demande) d’avoir une entrevue non officielle avec ses supérieurs au Weiben !

S’il semble que « madame Chance et Bonne Fortune » soient de bonnes amies du jeune militaire, le vent pouvant les faire tourner en « monsieur Problème » s’infiltre et grossit lentement au fil des pages : son ancien ami et fauteur de trouble par excellence, Rudolf, croise sa route, et quand cette étincelle apparaît, le feu n’est pas loin.

Et quel feu ! à peine sortis des manipulations des dirigeants militaires du Weiben, le prince Reiner, fier d’avoir conclu une alliance avec eux, se retrouve embarqué dans une guerre ! Toutes les mesures à leur arrivée et la partie de chasse propre à cette époque pour tisser des liens et reconnaître « la valeur » des hommes montrent leur vrai visage : un simulacre pour que le pacte soit établi et qu’il se retrouve lié à cette embrouille qui existait bien avant la mise en scène alarmiste du messager.

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Nakajima Michitsune, après un très bon tome 4 nous offre un 5e tome 100% action !

Alors que l’ennemi débarque sur les côtes et que la petite faction se retrouve vite dépassée par leur force numéraire, chacun d’entre eux va apporter sa pierre à l’édifice pour survivre.

Le village qui va se faire envahir va montrer que leur situation géographique à la frontière leur permet de changer de camp pour ne pas ployer comme des pâquerettes sous l’ennemi. Cette tactique réaliste va peaufiner le tableau des principes de la guerre qu’aborde le mangaka.

Comme je l’avais dit au tome 1 on ressent la forte inspiration sur des pays d’Europe comme l’Allemagne dans un genre revisité. De ce fait, toujours sur l’inspiration de notre propre réalité, on retrouve au cœur de ce conflit des règles comme celles de ne pas tuer les blessés qui se sont rendus et le devoir d’en faire des prisonniers de guerre.

L’auteur profite d’ailleurs de cela pour montrer le côté dur et réel de ce qui arrive souvent : le camp adverse ne fait pas de prisonniers. Il tue les blessés, sous le prétexte qu’ils n’auraient pas survécu à leurs blessures. Ça montre combien les traités n’ont que peu d’impact au cœur de l’horreur. Même si par la suite on peut supposer qu’il y aura des sanctions, on se doute qu’elles tomberont pour les perdants ayant enfreint les règles humanitaires. Il est bien connu que ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire et qu’ils ont tendance à masquer leurs fautes et à amplifier celles des autres

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2020/07/28/baltzar-la-guerre-dans-le-sang-tome-5/

https://lapommequirougit.com/2020/09/12/baltzar-la-guerre-dans-le-sang-1-nakajima-michitsune/

Il y a un peu plus d’un an, j’avais acheté les deux premiers tomes de ce manga. Je me décide enfin à le lire, depuis le temps qu’il me tentait. Maintenant, je ne me pose qu’une seule question : pourquoi diable, ai-je attendu si longtemps pour le lire ?

Le commandant Baltzar est envoyé par l’Empire dans l’École militaire du Baselland. C’est un pays allié qui a un gros problème concernant le système militaire. Le but de Baltzar est de les réformer, de leur inculquer comment est fait le système militaire de l’Empire, afin qu’ils s’y adaptent.

Mais au fur et à mesure que Baltzar découvre Baselland, il va également découvrir les mystérieux secrets qui l’entourent. Surtout concernant les hauts placés. Au-delà du fait qu’il est venu mettre en place une réforme, il sera surtout là, afin d’en apprendre un peu plus sur ce pays qui fait tant de mystère !

J’ai A-DO-RÉ. Ce manga rentre dans un univers que j’aime beaucoup. En plus, j’adore le style de dessin du mangaka. C’est d’ailleurs pour cette raison il y a un an, que j’avais acheté ce manga. La couverture m’avait énormément attiré !

L’univers est riche et détaillé et on ne manque pas d’information même dans ce premier tome. On apprend énormément de choses en peu de temps et c’est ce qui rend l’histoire captivante. On est rapidement pris dedans.

En bref, c’est un premier tome qui me donne très envie de sortir le deuxième de ma PAL. L’histoire est détaillée à souhait, les personnages sont intéressants et l’univers me plaît énormément. Il me tarde de découvrir la suite des aventures de Baltzar !

https://lapommequirougit.com/2020/12/02/baltzar-la-guerre-dans-le-sang-2-nakajima-michitsune/

Après avoir eu un coup de cœur pour le premier tome, j’étais impatiente de lire la suite et de retrouver notre très cher Baltzar !

Baltzar a été envoyé à Baselland et a pris fonction dans l’École militaire. Le problème, c’est qu’il se retrouve impliqué malgré lui dans une lutte entre les membres de la famille royale. Il comprend rapidement que faire sa place ici et réussir sa mission ne sera pas simple.

L’histoire reste toujours aussi bien fournie. Ce que j’apprécie vraiment dans ce manga, c’est le fait que les dialogues sont vraiment bien détaillés. De ce fait, les discussions entre les personnages sont riches et on a toutes les informations nécessaires.

De plus, la stratégie, l’intrigue de ce manga me plaît vraiment. Le personnage de Baltzar a une personnalité intéressante, ce qui le rend captivant !

En bref, c’est un deuxième tome qui me plaît beaucoup. De plus, la fin du tome se termine de manière plutôt chaotique on devrait dire et cela m’intrigue beaucoup. Je vais m’empresser de me jeter sur le troisième tome !

https://lapommequirougit.com/2020/12/04/baltzar-la-guerre-dans-le-sang-3-nakajima-michitsune/

Je remercie les Éditions Meian pour l’envoi de cette lecture. C’est toujours un plaisir de lire ce manga et de suivre les aventures de notre Baltzar national ! Un personnage vraiment très particulier qui me plaît de plus en plus, tome après tome !

Une manifestation éclate. Pour faire régner l’ordre, on fait appel à Baltzar. Ce dernier n’hésite pas alors à attaquer, piétiner avec son cheval, afin de calmer cette foule en délire !

Pourtant, ce comportement ne va pas être sans répercussion. En effet, un journaliste était sur place et il a pris des photos de ce qui s’est passé, surtout de Baltzar. Ces dernières ne sont pas très flatteuses et donnent l’impression que ce dernier est le diable incarné. À cause de cela, le peuple en a après lui, le considérant comme le mal venant de l’Empire !

L’histoire avance petit à petit et devient de plus en plus intéressante. On se retrouve dans un univers où la politique mise en place est de plus en plus remise en question et on y retrouve les problèmes basiques d’un retournement de gouvernement !

Baltzar est un personnage vraiment atypique. On l’aime mais en même temps on se méfie de lui et c’est cette appréciation en deux teintes qui le rend si intéressant et attrayant à la fois.

En bref, j’apprécie toujours autant ce manga. L’histoire est toujours aussi captivante. Le manga a le don de me faire passer le temps à une vitesse phénoménale. Si vous aimez l’histoire, la stratégie, etc., je vous recommande fortement de vous lancer si cela n’est pas déjà fait !