Robert Cappadoro
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Note moyenne : 10/10Nombre d'évaluations : 3
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Aujourd’hui, nous avons la triste mission de suivre Arnold, écrivain sexagénaire, qui vient de prendre en otage sa femme de ménage Leila Boualem et sa fille de six mois. Mathias, le fils d’Arnold qui travaillait dans l’humanitaire a été enlevé et décapité. Alors, il enfile à sa femme de ménage un gilet relié à des explosifs, et menace de tout faire sauter si le message qu’il a enregistré sur Youtube n’est pas diffusé sur les plus grandes chaînes de télévision du monde. Arnold reconnaît que son geste est absurde, mais c’est sa façon de répondre à l’absurdité et à l’injustice des prises d’otages et des crimes commis au nom de la religion. Arnold ne se venge pas, il n’est pas raciste, n’a rien contre les musulmans ; il veut juste avoir de la visibilité et montrer au monde que la prise d’otage est un geste ridicule.
Dès lors, le RAID va prendre l’affaire en charge, et Bernard Dumesnil va mener les négociations : tenter de calmer Arnold, essayer de persuader des chaînes de télévision de diffuser le message…
De temps en temps, Arnold se rend dans la chambre de Mathias, il a besoin de se confier à son fils, il veut lui expliquer pourquoi il a été moins présent pour lui durant les mois précédant sa mort, il visualise le film des évènements qui ont eu lieu pendant cette période. Arnold se confie, se souvient, raconte son incroyable histoire d’amour avec Radhia, une femme musulmane de 30 ans sa cadette. La joie pour un homme de son âge d’être aimé à ce point, les problèmes rencontrés à cause des interdits imposés par la religion de Radhia…
Nous allons participer à ce triste huis clos dans l’appartement d’Arnold, nous serons témoins des appels téléphoniques et des négociations, de la terreur de Leila qui ne comprend pas pourquoi elle se trouve là avec sa fille, de la douleur d’Arnold qui n’accepte pas que son fils soit parti aussi stupidement et qui a encore tant de chose à lui dire, à lui avouer, à se faire pardonner et nous revivrons avec Arnold son histoire avec Radhia...
Bien sûr, Arnold a tort, Leila n’y est pour rien, mais comment aurions-nous réagi ? Qu’y a-t-il de plus douloureux que la perte d’un fils dans de telles conditions ? Et comment supporter la réaction des internautes, du public ?
Robert CAPPADORO a une écriture extraordinaire, il nous entraîne dans cette histoire dont nous ignorons l’issue. Nous partageons tout avec Arnold, cet homme cultivé et sympathique, nous apprécions Leila et Radhia… Nous souhaitons très fort que tout se termine au mieux…
Bref, une histoire magnifique sur l’engagement humanitaire et les risques pris, sur les crimes commis au nom de la religion, et enfin et surtout sur l’Amour, qui aide à rendre le monde acceptable...Un roman vraiment réussi.
À lire emmitouflé(e) dans un gilet (sans les explosifs), en écoutant une musique douce, en dégustant un bon repas halal avec un café noir. Bonne lecture !
Afficher en entierAprès avoir publié son premier roman, « Aucune gomme n’efface le manque« , à l’âge de 75 ans, Robert Cappadoro, ancien scénariste et réalisateur de télévision et de court métrages (notamment le film « Sibylle », nommé aux Césars et récompensé à de nombreuses reprises), continue d’être animé par sa passion inébranlable pour l’invention d’histoires. Il nous offre maintenant un deuxième ouvrage d’une force exceptionnelle.
Dans ces pages envoûtantes, l’auteur tisse avec une habileté remarquable les liens puissants de l’amour entre un père et son fils, ainsi que l’affection inattendue entre un homme mûr et une femme jeune. Au cœur de cette trame émouvante se déroule un drame poignant : la perte tragique du fils d’Arnold, un humanitaire innocemment pris au piège de la violence des extrémistes.
Afficher en entierUn premier roman à 75 ans ! Robert Cappadoro, ancien scénariste et réalisateur de télévision et de court-métrages (« Sibylle », nommé aux Césars et multi primé) n’a jamais cessé d’être habité par la passion d’inventer des histoires.
L’histoire qu’il vous raconte dans ce roman vous mènera de rebondissement en rebondissement comme un véritable film.
À l’aide d’une écriture fluide et efficace mise au service d’une atmosphère tour à tour sombre et pleine de tendresse et d’espoir, Robert Cappadoro déroule un récit qui ne se contente pas de vous tenir en haleine mais qui, en explorant la question du Manque, embrasse les destins de ses personnages pour atteindre à l’essence de la psyché humaine avec une pertinence parfois douloureuse mais toujours percutante.
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Biographie