Caroline Zurawinski

Lorsque Tibo Magani se retrouve dans les souterrains de Lacrum, il n’a aucun souvenir de son arrivée ni de la raison qui l’aurait conduit ici. Il peine à se rappeler son nom ou même son âge. Ne lui reste que des dessins et des poèmes pliés au fond de ses poches.

Dans ce nouvel environnement particulièrement hostile, il croisera diverses créatures monstrueuses et en viendra à se demander ce qu’il est lui-même devenu : un Juste, un Sans-espoir ou un Insanis ?

Tous semblent attendre et craindre en même temps un homme du nom de Silas. Un homme capable de les sauver de ce cauchemar…

Malgré certains postulats qui nous renvoient à une saga bien connue :

- Le système des dons qui confine à la magie ;

- Le héros qui s’entoure de Cassine, une fille particulièrement douée qui est surnommée « La Fouineuse » et de Daniel, un garçon tout aussi doué mais plus effacé qui traîne une réputation de « lâche » ;

- Le fait que Tibo soit harcelé dès son entrée au Manoir par un abruti particulièrement agressif, Dax, flanqué de deux comparses, Sitrine et Tarek…

Caroline Zulawski a su ajouter une touche plus personnelle aux partis pris complètement différents. Son monde est travaillé et plausible, l’ambiance horrifique est dépeinte avec justesse et le suspens est maintenu jusqu’au bout.

Pour autant, j’ai eu un mal fou à m’attacher à un jeune héros aussi arrogant et manipulateur. Et le fait d’avoir accès à ses pensées n’a pas plaidé, pour ma part, en sa faveur. Certes, il y a des prises de conscience et des explications mais autant quelques personnages dégagent une humanité certaine comme Cassine, Daniel ou Misha autant Tibo n’y arrive pas.

De plus, j’avoue que je me suis un peu laissé distancer par les faux-semblants, les multiples explications, les découvertes qui n’en sont pas et les coups de théâtre. Dans ce premier roman, nous traversons deux « mondes », le Souterrain et le Manoir à l’histoire et au fonctionnement complexe (mais loin d’être inintéressant !). Or vient se greffer l’histoire de Tibo qui est partie intégrante de ce dernier lieu, du coup, j’ai eu l’impression de survoler des étapes importantes et de passer à côté d’une partie de l’intrigue.

Une lecture donc en demi-teinte mais que je conseillerai volontiers aux jeunes lecteurs avides de terreur et de magie.

Je remercie Marathon Editions via SimPlement Pro pour cette proposition de découverte.

Une lecture service presse que j’ai mis du temps à apprécier. Elle est divisée en même plusieurs parties qui n’ont pas toutes la même saveur à mon goût et la premier à faillie me perdre.

L’écriture

L’écriture est agréable mais certains mots restent compliqués à comprendre même si l’auteur nous explique le tout plusieurs fois. J’ai encore un peu de difficultés entre les prodigis, les justes, les sans espoirs, les pouvoirs, les personnages, le manoir bref 🤯.

Il y a énormément de potentiel surtout à partir du manoir. J’ai eu l’impression de lire une toute autre histoire et qui cette fois m’a embarquée.

L’histoire

Tibo un jeune ado se retrouve propulsé dans le monde d’en bas. On ne sait pas par qui, pourquoi, comment. Ce monde est peuplé de créatures (monstres à vous de voir) qui vont le dépouiller et avec qui il va devoir composer pour survivre jusqu’à l’arrivée de Silas et son départ pour le manoir.

Le manoir, un nouveau monde plein de magie, de pouvoirs mais aussi de secrets.

Parfois les personnages m’ont fait penser à des vampires avec leurs façons de se nourrir, de dormir et leur style un peu ancien mais le mot n’est jamais posé.

Une histoire complexe, travaillée avec un énorme potentiel mais pas assez exploré pour moi.

Un petit air d’Harry Potter dans la composition des personnages (un héros, une fille intelligente et douée, un autre garçon persécuteur, etc…) mais aussi de bones season (dans l’ambiance du manoir) et d’entretien avec un vampire (le style des personnages).

Les personnages

Je n’ai pas aimé Tibo. Je l’ai trouvé sûre de lui, imbue et remettant les autres. Il évolue un peu en mieux mais ce n’est pas ça pour moi.

Misha est mon coup de cœur. Petite pepette on a envie de la protéger.

Un bon moment de lecture malgré des débuts laborieux et un casi abandon. Le deuxièmes partie est vraiment top alors je vous le conseil.

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier les Éditions Marathon pour m'avoir proposé leur livre en SP via le site SimPlement.

Concernant la couverture, je la trouve vraiment très belle. Le côté sombre annonce quelque chose d'un peu noir. On y voit les marécages, la forêt et ce que je suppose être le manoir. Le tout en dessous d'un point de lumière qui est sans doute Lacrum. L'espèce de fumée qui semble s'élever vers cette dernière peut laisser envisager que quelque chose se profile entre les deux "mondes".

Concernant la plume de Caroline Zurawinski, je l'ai trouvée agréable et fluide, bien rythmée entre action, réflexion et révélations. Les descriptions sont très bien réalisées et nous emportent sans difficulté dans l'imaginaire de l'auteure. Les personnages sont bien pensés et bien travaillés psychologiquement.

Nous commençons le livre alors que Tibo ouvre les yeux et découvre, perdu et terrifié, qu'il est dans les souterrains de sa ville natale, entouré de monstres. Assez vite, mais avec de l'aide, il se rend compte qu'il en est lui-même devenu un. Pourquoi ? Là réside toute la question. L'adolescent n'a aucun souvenir de la façon dont il est arrivé dans cet endroit.

Il va très vite faire des rencontres qui ne seront pas toutes des plus plaisantes. C'est pourquoi lorsqu'il entend dire qu'un certain Silas pourrait le faire sortir de cet endroit horrible, il est prêt à faire n'importe quoi pour que celui-ci l'emmène.

C'est ainsi qu'il va apprendre qu'il est un Prodigis, un monstre doté de dons, et qu'il est emmené au Manoir, un lieu d'apprentissage et d'enseignement pour ceux comme lui. Le Cercle est constitué de guides, des professeurs qui aident leurs élèves à découvrir leur don (attention, on ne parle pas de magie, Silas s'en offusquerait !), à le contrôler et à l'exploiter.

Si j'ai eu une petite pensée pour Harry Potter, dans le sens où c'est un ado qui découvre qu'il n'est pas (ici plus) celui qu'il croyait être et qui va rencontrer de nouveaux camarades au sein d'une école qui va lui apprendre à développer ses pouvoirs et qui cache bien des secrets. Mais si je devais faire une comparaison, cela s'arrêterait là. Ce roman n'est pas un plagiat. C'est vraiment le côté école qui m'y a fait penser, mais le contexte, les personnages et l'histoire sont complètement différents.

Si Tibo va rencontrer des camarades amicaux, il y en aura aussi des moins sympas, de type harceleurs. Son contact avec les professeurs est aussi plutôt froid. Sans compter qu'il ne se sent pas vraiment à sa place. Néanmoins entre amitié, apprentissage, rivalité, enquête et mystères, il n'aura pas du tout le temps de s'ennuyer.

J'ai bien accroché avec son personnage. Tibo est un adolescent qui avait du succès du temps de sa vie à la surface, mais qui cachait une grande souffrance, qui n'a pas disparu, malgré sa mémoire défectueuse. Maintenant qu'il est un monstre, c'est un adolescent qui se plait dans sa solitude, mais qui ne peut s'empêcher de venir en aide aux plus faibles alors qu'il repousse leur amitié. Ce qui le mettra plus d'une fois dans des situations parfois dangereuses. Il a un petit côté anti-héros qui ne m'a pas dérangée.

Cassine est une adolescente très curieuse, douée et intelligente, au physique faisant penser à une souris et qui n'a pas forcément sa langue dans sa poche. Daniel est lui aussi un adolescent, mais plutôt timide et sujet à l'asthme. Rond, il est l'objet de moqueries de la part de certains, étant donné que les montres n'ont normalement que la peau sur les os. Ce sont deux personnages que j'ai beaucoup apprécié et qui, je trouve, complètement bien celui de Tibo.

J'ai beaucoup aimé le façon dont l'auteure aborde les dons de ses personnages, qui s'expriment tous au moyen de l'art, que ce soit littéraire, culinaire, architectural... C'est original et bien pensé. Tout comme le fait d'en faire des "monstres". Pas des vampires, des loups-garous ou des zombies (bien qu'ils puissent avoir des points communs). Des monstres, mais ayant gardé un caractère et des traits humains, avec leurs caractéristiques propres, des castes différentes et un mystère qui plane quand même sur leurs têtes.

L'ambiance est partagée entre apprentissage, secrets, enquête et amitié, le tout à la fois dans un climat scolaire (les nouveaux monstres ont plein de choses à apprendre sur leur nouvelle condition), un peu sombre et jalonné de mystères ainsi que de sombres secrets.

L'auteure sait garder un certain degré d'angoisse et de surprises. Un détail n'a cependant pas échappé à ma vigilance, je me suis d'ailleurs plusieurs fois demandée pourquoi Tibo n'y faisait pas référence plus tôt dans l'histoire. J'ai aussi rapidement vu venir une des ficelles de l'histoire. Attention, cela n'a pas du tout entaché mon plaisir à continuer à avancer dans l'histoire.

Concernant la fin, celle-ci laisse présager qu'il y aura une suite, à ma plus grande joie.

En résumé, je ne peux que vous dire que j'ai dévoré ce roman, totalement prise par l'histoire, ses mystères, ses belles descriptions ainsi que ses personnages attachants et très bien travaillés. C'est pourquoi il a frôlé le coup de cœur. Je vous recommande donc ce livre et ses monstres porteurs de dons qui saura, je l'espère, vous plaire autant qu'à moi.

http://booksfeedmemore.eklablog.com/prodigis-t1-ceux-d-en-dessous-caroline-zurawinski-a214905967

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier les Éditions Marathon pour m'avoir proposé à nouveau un de leurs livres en SP via le site SimPlement.

Concernant la couverture, je la trouve jolie et bien construite tant au niveau du dégradé des couleurs que dans sa composition, avec cette horloge, tous les écrans, ainsi que cette mer de nuages qui ne semble pas des plus calmes. Cette luminosité intense cache en réalité quelque chose de beaucoup plus sombre... Avec le bleu que l'on voit tout en bas, elle reprend le pendant de celle de Prodigis - Ceux d'en dessous, que j'ai lu et beaucoup aimé en octobre 2023.

Concernant la plume de Caroline Zurawinski, j'ai pris plaisir à la retrouver. Elle est toujours aussi fluide et agréable, avec un univers vraiment bien construit et des personnages très travaillés psychologiquement.

Nous sommes donc en 2230, à Lacrum, la ville qui donne sa chance à tous de pouvoir percer dans la carrière artistique qu'ils désirent... du moins s'ils s'en donnent les moyens.

Dès l'âge de six ans, on implante une puce sous l'œil de tous les Lacrimiens. Cette dernière permet de prendre des photos et des vidéos, pardon, des visions, et de les partager sur le Globe, le seul réseau social existant. Chaque chose postée peu rapporter des étoiles, que donnent ceux qui les regardent. Plus la personne a d'étoiles et plus sa popularité, ses avantages et sa chance de percer dans le métier qu'elle désire augmentent. À l'inverse, les personnes ayant une côte de popularité plutôt basse deviennent de plus en plus invisibles... Dans une ville où seule la popularité et les apparences comptent, c'est une punition que tout le monde redoute.

Suu est l'une d'entre elles. Adolescente rêvant de devenir écrivain, elle fait de son mieux pour proposer des histoires intéressantes, tout en étant limitée par les codes et les mots interdits par Lacrum.

Alors qu'elle tente d'innover pour sortir du lot, un incident se produit et sa puce est temporairement bloquée. La jeune fille vit très mal cette déconnexion forcée qui va lui faire perdre des mois de travail et des étoiles, remettant ainsi en cause son avenir. Ses amies lui tournent également le dos durant cette période, vu qu'il ne serait bien vu d'être vu en sa compagnie pour leur popularité. Mais pas de soucis pour elles : une fois cette punition levée, tout redeviendra comme avant.

C'est alors que Suu va faire la rencontre d'Ola et d'Artus, deux jeunes gens qui vont faire prendre un tout autre tournant à sa vie. La jeune fille était loin de se douter tout ce que ses choix allaient impliquer comme découvertes... et comme changements. Lacrum est-elle réellement la ville de toutes les opportunités ? Ou cache-t-elle de sombres secrets ?

J'ai apprécié le personnage de Suu, cette adolescente un peu dépassée par cette compétition pour l'avenir, par cette course à la popularité. On sent son amour pour les histoires qu'elle crées, mais aussi sa frustration d'être limitée par des règles strictes. Pour autant, sa déconnexion forcée va vraiment peser très lourd pour elle.

Elle dégage une certaine force, mais aussi pas mal de fragilité, ce qui fait qu'elle est assez malléable et influençable. Par contre, une fois qu'elle a décidé quelque chose, elle va faire preuve de caractère et s'y tenir.

En suivant son quotidien, nous allons apprendre à mieux la cerner, mieux la connaître et nous demander quels choix auraient été les nôtres à sa place. Nous allons aussi avoir nos suspicions, nos surprises et nos découvertes, certaines plus plaisantes que les autres.

Il est donc question ici de ne pas reproduire les erreurs du passé, mais aussi d'une course à la popularité nocive via les réseaux sociaux pour obtenir gloire et influence. Mais on parle aussi de manipulation, de mensonges, de persécution et d'envie de liberté. Entre autres.

Concernant les autres personnages, j'ai immédiatement trouvé celui de Bella complètement superficiel, complètement obsédée qu'elle est par sa beauté et sa popularité. En même temps, comment lui en vouloir alors qu'elle est loin d'être la seule dans ce cas et qu'on leur a toujours appris à vivre ainsi ?

À contrario, j'ai beaucoup apprécié les personnages de Jonah, Artus, Ola, Corto et Arilk. Ils sont tous différents mais tous attachants à leur manière.

Quant à la plus haute figure de Lacrum, je l'ai détestée tout de suite. J'avoue cependant qu'au début, c'était juste purement personnel : elle s'appelle Lavande et c'est une odeur que je déteste depuis toute petite ! lol

Je dirais que ce roman se compose de deux parties. L'une à Lacrum, et l'autre... je vous laisserai le plaisir de le découvrir par vous-même. Néanmoins, il y a eu une petite chose qui m'a titillée dans la première, et que j'ai pu vérifier dans la deuxième. J'entends par là, qu'il y a deux scènes communes avec Prodigis - Ceux d'en dessous, même si pas du même point de vue. Et j'en ai franchement été ravie. Je me demande si le tome suivant regroupera Prodigis et Lacrum, ou si un autre le fera par la suite. J'ai hâte de le savoir. ^^

Concernant la fin, j'ai beaucoup aimé la direction qu'elle prenait et je suis impatiente de connaître la suite.

En résumé, j'ai beaucoup aimé ce tome et les sujets qu'il aborde. On obtient des réponses sur Lacrum dont des interrogations avaient découlé via la lecture de Prodigis - Ceux d'en dessous. J'ai apprécié le personnage de Suu, avec ses forces et ses faiblesses, et tout le chambardement que font en elle ses découvertes. La seconde partie du roman est vraiment très intéressante.

P.S. : Je vous conseille de lire Prodigis avant Lacrum, sinon le premier perdrait de son mystère.

http://booksfeedmemore.eklablog.com/lacrum-ceux-d-en-haut-caroline-zurawinski-a215111113

Après mon coup de cœur pour Prodigis, j’ai sauté sur l’occasion de lire la suite avec “Lacrum” de Caroline Zurawinski. J’ai beaucoup de chance que les éditions marathon me renouvellent leur confiance très régulièrement sur simplement pro.

Dans ce tome, nous ne suivons pas les héros de Prodigis. Ici, nous sommes à Lacrum, une cité ultra moderne où le bien être et l’épanouissement artistique de la population prime et où la popularité des habitants détermine leur place dans la société ainsi que leur métier. Suu est une adolescente de 15 ans qui souhaite devenir écrivaine. A son grand désarroi, elle reste dans la moyenne au niveau popularité, au contraire de son amie Bella qui est sur la bonne voie pour devenir un mannequin réputé. Un jour, Suu est prise sur le vif à répondre du tac au tac à Bella. Cette réplique va entraîner une popularité surprenante pour Suu mais malheureusement va aussi être le début d’une série d'événements improbables jusqu’à ce qu’elle reçoive la pire punition pour un lacrimien : l’invisibilité.

Comme avec Prodigis, la magie a opéré. J’ai dévoré ce roman en deux jours. J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Caroline qui est super fluide. Les pages se tournent sans effort, aidées en celà par des chapitres extrêmement courts. Impossible de s’arrêter de lire dans ces conditions !

J’ai beaucoup aimé Suu qui est une jeune fille imparfaite, influençable mais qui évolue petit à petit et révèle une force insoupçonnée. Les autres personnages sont moins approfondis malheureusement et évoluent peu.

J’ai adoré l’univers de ce tome. C’était passionnant de découvrir Lacrum et sa manière de fonctionner. C’était super original même si j’ai retrouvé quelques vibes à la “passe-miroir”. J’ai été surprise par le déroulé de l’histoire à plusieurs reprises.

Ce tome n’est pas un coup de cœur comme le fut Prodigis. En effet, l’histoire étant très prenante et addictive, elle suit néanmoins un schéma assez classique et prévisible. Mais malgré ces quelques défauts, cette histoire est impossible à lâcher, extraordinairement addictive ! Et avec cette fin, je n’ai qu’une envie : connaître la suite !

Une lecture prenante et captivante. Dès le réveil de Tibo sous terre, la découverte de ce monde situé sous sa ville Lacrum, ses questions et sa nouvelle vie, j'ai de suite été prise par toutes les questions sur pourquoi tout ça ?

Qui sont ces gens ? Pourquoi y a-t-il des clans? Que fait-il ici?

Quand in réussi à intégré le château et les Prodigis, il va aller de découverte en découverte et, se rendre compte que lorsqu'il était au dessus, et bien beaucoup de choses ont été cachés aux habitants.

Dans ce château, bien qu'il découvre une vérité, il y a aussi des mensonges.

Vivre si on a un don (danse, écriture, comédie etc), le développer ou alors et tes rejeté et devenir une sorte de monstre. Il va également apprendre beaucoup de choses sur ses parents.

Pourquoi tout ça ? Qui est il vraiment ?