Benoît marie Lecoin

Nous voici plonger dans un roman assez noir qui nous amène au travers du New York des années 70 afin de rencontrer Ron et Kessy, tous deux thanatopracteurs à la morgue de la ville et amants. À l'aube de sa première ride, kessy décide qu'il est temps pour elle de donner de la stabilité à sa relation avec Ron et va lui avouer tous ses secrets afin de construire une vie auprès de lui ... Elle lui confie être une jeune femme de couleur mais qui est atteinte d'albinisme, et qu'à la nuit tombée, elle se grime afin de ressembler à ce qu'elle devrait être et parcours les boîtes de nuit disco afin commettre des crimes sur les jeunes femmes qui sont à son goût plus jolies qu'elle. Va-t-elle réussir à entraîner Ron dans sa folie ? Jusqu'où iront-ils ensemble ? Pour le découvrir je vous invite à lire Wonderland Babe de Benoit Marie Lecoin paru chez AFITT Éditions , dans lequel vous pourrez, de surcroît, retrouver au fil des pages de belles illustrations de Chabouté.

J’ai été déçue par cette histoire. Je m’attendais à autre chose. L’écriture veut se faire passer pour un roman japonais mais n’en est pas un. Je n’ai pas trouvé l’âme de l’écriture japonaise. La contemplation, la douceur des mots, la poésie sont inexistantes. C’est dommage. L’utilisation de la fantasy japonaise ne relève pas vraiment l’histoire, même si parfois j’arrivais à me plonger dans ce conte romantique. J’ai trouvé aussi que Ikiro était un peu malsain dans sa façon d’être amoureux. Enfin , bref, ça ne l’a pas fait. Peut-être que d’autres aimeront ce roman qui a pourtant du potentiel.

Ikiro, orphelin, part vivre chez son oncle et sa tante pour poursuivre ses études d'architecture à Tokyo. Il tombe éperdument amoureux de Midori avec qui il va vivre une aventure extraordinaire à la croisée des mondes parallèles, où les cœurs se cherchent pour mieux se chahuter...

Quel voyage fabuleux où le merveilleux côtoie le réel. La culture et les traditions japonaises y sont très bien exploitées et nous invitent ici à traverser les mondes et la temporalité.

Ikiro est un personnage pudique, avec des émotions toutes neuves qui le submergent. Et on s'évade avec lui à mesure qu'il intègre, qu'il digère et se construit. On y rencontre des chats humanoïdes et facétieux, des créatures magiques, la puissance du sacré. La nature y est foisonnante, pour nous ancrer à l'essentiel.

Dans ses rêves imaginaires, Ikiro ne s'éloigne jamais de son but, ni de ses obsessions. Ils sont des intermèdes idéaux à ses peurs et à ses questionnements. L'écriture est poétique, débordante de métaphores subjugantes. Des références multiples nous invitent à nous plonger dans un roman de Kawabata pour prolonger le charme de cette lecture.

L'étrange et la nostalgie se confondent jusqu'à écarter nos doutes et nous transcender. Un roman qui plaira sans surprise à tous les amoureux du Japon !

Ikiro, orphelin vivant chez sa grand-mère, part pour Tokyo étudier l'architecture. Il y est hébergé par son oncle et sa tante et s'y sent comme chez lui.

Si le roman commence comme un de ces doux romans de la littérature japonaise, avec cerisier en fleurs et douceur de vivre, l'illusion se brise assez vite.

Ikiro développe un amour obsessionnel pour Midori. Amour qu'il révélera à l'intéressée qui le repoussera gentiment.

Mais Ikiro s'entête. Il aime Midori, il ne peut pas se passer d'elle. Et là clairement on tombe dans un amour malsain, avec un homme à qui on dit non mais qui ne le comprend pas. Qui se refuse de ne plus la voir, donc qui la traque sur le campus et fait les même activités qu'elle pour la croiser.

Il la surveille car il ne supporterait pas de la voir avec un autre.

Non, ça ce n'est pas de l'amour. Surtout que le coup de foudre alors qu'il ne la connait absolument pas, c'est juste une attirance physique. Il n'essaye pas tellement de la connaitre.

S'ensuit un changement d'ambiance très (trop) soudain avec une glissage dans le fantastique avec un monde parallèle qui ressemble à des rêves. Ikiro y découvre la possibilités d'ouvrir un vortex pour regarder ce que fait Midori (au secours !).

Il la regarde donc dormir, sortir avec ces amis, lire, etc. Mais vraiment, ça, non quoi.

Puis vient encore une autre dimensions où carrément il se retrouve avec une "copie" de Midori. Elle elle l'aime. Alors Midori ou sa copie, c'est du pareil au même.

Et nous voilà découvrant leur vie à deux au gré des plongées dans les différents vortex.

Au Japon, en France ou au Tukménistan, l'amour d'Ikiro et de cette copie de Midori est très fort...

En bref, je n'ai pas aimé ce roman. Par la relation malsaine qui est décrite comme un bel et grand amour (non !) comme par cette envie d'écrire un roman qui ressemble aux écrits japonais très en vogue.

Malheureusement dans ce roman il n'y aura que la couverture qui m'aura conquise, le reste m'aura laissé de marbre voir clairement dérangé.

Une lecture un peu mitigé pour moi car j'ai apprécié la première moitié du roman que j'ai trouvé fluide et agréable mais le basculement dans les rêves et le vortex je n'ai pas était conquise et cela a rendu ma lecture fastidieuse, j'ai perdu l'envie de poursuivre et j'ai du m'y reprendre à plusieurs reprises pour finir ma lecture. Cela reste néanmoins un livre court a découvrir