Sacha Morage

One shot, fantasy, bonne reco... Je n'ai pas tergiversé, je l'ai tenté et... J'ai tellement aimé !! Des lustres que je n'avais pas été aussi captivée par une lecture!

On suit Vaelle, une jeune fille dont le frère, qui est "une Voix Illégale" (a savoir qu'il détient le pouvoir de contrôler les choses ou les gens en "Parlant") se fait égorger sous ses yeux par les autorités, le bureau de contrôle des Voix. Elle aussi est une Voix Illégale qui a toujours eu peur d'utiliser son pouvoir. Mais elle se souvient de l'homme qui a tué son frère, et mettra tout en oeuvre pour se venger.

C'est donc une histoire de vengeance. L'histoire d'une anti-heroine qui s'enfonce toujours plus loin dans ses abysses, impitoyable et perpétuellement sous tension. Grâce à une plume délectable (je tiens à le souligner, je l'ai trouvé singulière, belle et immersive) on est tenu en haleine, entre les émotions intenses, viscérales, de Vaelle et les rebondissements qui la rapprochent de son but. Ce fut une lecture particulière, parce que plus j'avançais, plus je me sentais mal pour elle devant ses nombreux dérapages, j'avais peur qu'elle franchisse un point de non-retour absolu, me demandant comment ce récit allait terminer.

Et je crois que j'ai quand même dû reprendre mon souffle quelques minutes après avoir posé ma liseuse pour me dire: ok, cette fin est parfaite.

Son évolution montre comment un seul objectif peut se muer en obsession, et corrompre la personnalité entière d'un individu. Jusqu'à quel point l'horreur est-elle justifiable, si elle est commise par une victime?

C'est une lecture originale, j'aime qu'on démontre les côtés sombres des héros (là, j'ai été servie 🤣) tout était cohérent, poignant, haletant.

J'ai vraiment adoré !

J’ai tellement adoré ce roman. J’ai aimé le personnage de Vaëlle, qui se perd dans cette soif de justice au point de se perdre elle-même. Qui finalement ne se rend plus compte des limites qu’elle franchit alors que ce sont celles qu’elle souhaite dénoncer. Et le personnage de Yervain est également hyper intéressant. Ils avancent à contre courant.

Je pense que la fin est juste et intelligente. J’ai trouvé la plume de Sacha très agréable.

18 ⭐️ J’ai lu pour le Cozy Book Challenge La Voix de la vengeance un one shot de fantasy écrit par Sacha Morage et paru chez Plume Blanche. Je ne savais pas à quoi m’attendre avec ce roman et une anti-héroïne et une fois le livre terminé j’en suis ressortie super satisfaite 👌🏻

Déjà la plume de Sacha apporte beaucoup à l’histoire, je l’ai trouvée très bonne, on est immergé dans son récit et on ressent les choses. Il y avait tout un woldbuilding intéressant et qui donne envie de découvrir plus de cet univers de fantasy complètement inventé.

Ensuite le personnage de Vaelle, on ne s’attache pas forcément à elle, en tout cas pour ma part, car c’est une anti-héroïne mais on a envie de connaître le dénouement de l’histoire, de savoir ce qui va lui arriver et jusqu’où elle est prête à aller. Saura-t-elle s’arrêter à un moment ou non? On se questionne aussi sur si nous nous aurions pu ou non faire certains choix à sa place.

La fin est bonne, je la trouve logique, je ne voyais que deux façons que ça se finisse. Il y a des questions qu’on peut se poser, quelques révélations qui en créent d’autres. J’adorerais qu’il y ait une suite pour avoir nos réponses. Mais comme me le disait Sacha c’est à nous de faire notre propre scénario 🤭

La Voix de la vengeance, c’est une immersion dans la tête et les pensées d’une psychopathe.

C’est la première chose qui m’a frappée avec le personnage de Vaelle : cette impression diffuse qu’elle est entièrement centrée sur elle-même, qu’elle ne ressent pas réellement les sentiments qu’elle croit éprouver à l’égard des autres.

C’est d’ailleurs aussi ce qui m’a gênée sur le début de ma lecture. Parce que Vaelle se répète inlassablement qu’elle veut venger son frère, mais toujours avec beaucoup de froideur. En intellectualisant totalement cette intention. Ce ne sont pas ses tripes, la douleur du deuil ou la rage de l’injustice, qui la poussent. C’est un calcul glacial, qui se pare des atours de la logique et du droit… alors que, disons-le franchement, il est difficile de considérer que la justice est de son côté, puisque son frère a été tué par des représentants de l’autorité en situation de légitime défense.

L’autrice a donc réussi l’exploit de me faire beaucoup apprécier un roman dans lequel, pourtant, je n’ai dès le début éprouvé aucune empathie pour l’héroïne.

Ce que j’ai rapidement ressenti, en revanche, c’est une espèce de fascination morbide.

Parce que Vaelle est bel et bien une anti-héroïne. Elle est foncièrement antipathique, et c’est clairement assumé. Au fil de l’intrigue, elle monte crescendo dans l’horreur et l’abomination (et je vous jure que je pèse mes mots, même si je n’en dirai pas davantage pour ne pas spoiler) des actes qu’elle est capable de commettre, sans jamais cesser de se mentir à elle-même sur la pureté de ses intentions, alors qu’il m’a semblé très vite évident que sa quête n’était que celle du pouvoir. Une psychopathe, donc.

Au niveau du rythme du récit, j’ai quelquefois trouvé que certaines révélations tardaient un peu à venir, parce qu’elles sont si bien préparées qu’on les devine pour la plupart longtemps avant l’héroïne elle-même, ce qui peut lui donner un côté très naïf. Mais il ne faut pas oublier que je lis avec des yeux de mon âge, soit plus du double de celui du lectorat cible (young-adult), qui, je pense, ne partage donc pas du tout cette impression.

Quant à l’univers, son exposition m’a semblé parfaitement dosée : le système de magie est original et cohérent, le cadre socio-politique est bien construit, et tout est dessiné par petites touches, juste suffisantes pour nous faire comprendre comment fonctionne ce monde sans jamais nous noyer sous des informations inutiles.

Pour conclure ce bref avis, je terminerai en disant que de mon point de vue, le gros point fort du roman, c’est sa fin. Elle est juste… parfaite. Avec un petit côté jouissif. Vraiment. Et c’est frustrant de ne pas pouvoir en dire plus sans spoiler.

Dès que j'ai entendu parler du roman "La voix de la vengeance" de Sacha Morage, j'ai été immédiatement intrigué par son titre évocateur et son résumé captivant. En tant qu'amateur de littérature fantastique et fervent adepte de la maison d’édition Plume Blanche, je me suis plongé immédiatement dans la lecture, attiré par le fait que c’est un One Shot, offrant ainsi une expérience complète en une seule œuvre et découvrir cet univers de vengeance et de mystère.

L'histoire suit Vaelle, une anti-héroïne complexe, ayant subi la perte tragique de son frère et poursuivie par le redoutable Bureau pour l'usage illégal de sa Voix. Déterminée à se venger de Yervain, le responsable de la mort de son frère, Vaelle s'embarque dans une quête sombre et obsessionnelle où la vengeance devient son unique motivation.

"La voix de la vengeance" a profondément marqué mon esprit grâce à son exploration complexe de la nature humaine à travers le personnage fascinant de Vaelle. Son évolution, de l'innocence à l'obsession, est brillamment dépeinte par l'autrice. J'ai été captivé par sa détermination implacable, même lorsque ses choix devenaient de plus en plus sombres et désespérés. L'écriture fluide et immersive de Sacha Morage m'a transporté dans un monde où les frontières entre le bien et le mal s'estompent, où chaque choix entraîne des conséquences inattendues.

L'une des forces de ce roman réside dans son exploration profonde des émotions humaines et des dilemmes moraux. L'autrice parvient à créer une atmosphère sombre et envoûtante qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page. J'ai également apprécié la manière dont elle a intégré des éléments de fantasy dans l'histoire, sans jamais perdre de vue le développement des personnages et l'intrigue principale.

Bien que unique en son genre, "La voix de la vengeance" m'a rappelé certains aspects du manga "Death Note", notamment dans la détermination du protagoniste à tout sacrifier pour atteindre son objectif de justice. Cependant, le roman de Sacha Morage possède sa propre identité distincte et offre une expérience de lecture tout aussi captivante et immersive.

En conclusion, "La voix de la vengeance" a été un véritable coup de cœur pour moi. C'est un récit sombre et envoûtant qui explore les méandres de la vengeance et de l'obsession. Je le recommande vivement à tous ceux qui recherchent une lecture immersive et émotionnellement intense, ainsi qu'à ceux qui sont fans de personnages complexes et de récits captivants.

Excellente lecture ! Une évolution subtile, loin des clichés, qui tient compte des faiblesses humaines que peut avoir une fille de 18 ans qui a passé sa vie à couver un profond sentiment d'injustice. J'ai aimé que Vaelle prenne de mauvaises décisions, qu'elle ne soit pas l'Intelligence Suprême qui déjoue tous les pièges, comme on a tendance à le voir partout et, du coup, comme on a tendance à l'attendre d'un personnage BadassTM. Ici, on a un personnage avec des défauts, qui ne réfléchit pas toujours droit… et c'est normal.

Pour la même raison j'ai aimé la fin, tout en finesse et en nuances.

Je suis heureuse d'avoir enfin un livre avec un arc de corruption réaliste, qui s'éloigne des ornières creusées par booktok et par les publications anglosaxonnes toujours calibrées de la même façon. Une bouffée d'air !

Ce roman et moi ne nous sommes pas entendu. Il traite d'une anti-héroïne par excellence. Vaelle est prête à tout pour venger la mort de son frère. Elle sacrifie tout et tout le monde sur son entourage, ses actes sont vraiment discutables, elle en devient une méchante et perd un peu la tête. Elle fonce droit devant elle pour atteindre son unique objectif. Ce sujet de personne aveuglée par la vengeance et qui bascule du mauvais côté est très bien traité par le récit, la narration transmet parfaitement cet état d'esprit. Le problème que j'ai personnellement rencontré avec ce roman, c'est que justement Vaelle est prête à toutes les bassesses et tous les actes pour accomplir sa vengeance, sans distinction aucune. Ce qui fait qu'elle a été pour moi un personnage sans valeurs, complètement détestable, auquel je ne me suis pas du tout attacher, et de fait, je me moquait bien qu'elle atteigne ou non ses objectifs, et de ce qui pouvait lui arriver. Je me suis ainsi ennuyée avec ce livre, car je n'avais aucun intérêt pour son protagoniste.

Je n’ai pas aimé pour beaucoup de raison j’ai publié ma chronique complète sur Instagram:

clara_bluee_

Bon sang, quel livre! J’ai adoré lire le personnage de Vaelle, sa vengeance et rentrer dans sa tête, l’écriture était tellement fluide que l’histoire aussi. Ça change beaucoup de ce que l’on peut lire de d’habitude et j’ai beaucoup aimé !

Une lecture qui ne m’a pas convaincue.

Cet avis est purement personnel, en règle générale, je me mets souvent à la place du personnage principal, qu’il soit masculin ou féminin, cela me permet d’accrocher à l’histoire et d'être en plein immersion.

Hors ici, nous suivons Vaelle qui fait des choix incompréhensibles pour pouvoir réussir à faire sa vengeance.

Au début, je pouvais comprendre certaines choses, elle était plutôt naïve, voire innocente, car elle ne comprenait pas pourquoi personne ne pouvait l’aider dans sa quête.

J’étais encore dans l’histoire jusqu’au moment où elle décide de trahir Letrez, l’homme qui l’a aidée dès la mort de son frère et qui l’aime au point de se laisser arrêter par Le Bureau.

La goutte qui a malheureusement fait que j’ai décroché, voire même complètement détesté Vaelle.

Sûrement un choix complètement voulu par l'auteure, je pense qu'il n'y a pas de demi-teinte, soit c'est un coup de cœur ou soit on n'aime pas du tout ce roman.

Néanmoins ce que j'ai apprécié, c'est l'écriture de l'auteure, que je n'ai pas trouvée lourde comme certains, l'univers construit est pas mal, j'ai particulièrement bien aimé le fait que la magie se trouve dans la voix et qu'il faut choisir ses mots avec précautions avant de l'utiliser.

Concrètement, Vaelle est une vraie psychopathe, une manipulatrice, une menteuse, une sociopathe, bref… le fait de voir son frère se faire tuer lui fait complètement péter un câble.

J'avais du mal avec Yervain au début, le fait qu'il soit méchant au début du roman, imbu de lui-même, froid et calculateur. Je me suis finalement plus attaché à ce personnage dont on apprend à connaître au fur et à mesure, au point de comprendre pourquoi sa vie ne tourne qu'autour du bureau.

Pour finir, sans trop en dévoiler, j’ai été surprise et en même temps frustrée par cette fin ouverte, j’aurais aimé qu’elle soit plus développée.

Ce roman trouvera son public, mais pour ma part, j’en ressors insatisfaite, je suis complètement passée à côté. Dommage.