Christophe Beaud
Auteur
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Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 1
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Ce livre m’a attirée par son image de couverture et son accroche tentante. Nous sommes dans le futur oui, mais le postulat de départ est assez facilement envisageable. Ce qui fait froid dans le dos.
C’est un premier roman, il a quelques petites imperfections : les dialogues manquent parfois de naturel, certaines ambiances auraient mérité plus de profondeur. Il faut seulement que l’auteur prenne confiance en lui, en son écriture. Il a de l’imagination, il sait retenir l’attention de son lecteur et rendre l’intrigue plausible. J’ai eu envie de suivre les personnages, de découvrir avec eux ce que cachait ce fameux projet. Et c’est quand même un peu flippant…
Un petit bémol tout à fait perso sur la fin qui ne m’a pas vraiment convaincue, mais je pense qu’elle plaira à la majorité.
J’ai bien aimé la façon d’expliquer le contexte. C’est rapide et précis, on sait tout de suite ce qu’est un free brainer ; l’approfondissement vient ensuite au fur et à mesure de la lecture. J’apprécie de rentrer dans le vif du sujet, tout en ayant certaines infos de base et en gardant le côté un peu mystère.
L’auteur va aborder le thème de la pollution, mais je vous laisse découvrir comment. Sachez juste que ces découvertes se font sans alourdir le texte.
Si je résume, c’est un premier roman prometteur, qui se lit facilement. Pas de temps mort. Action et mystères sont au rendez-vous, on ne s’ennuie pas. Un livre et un auteur à découvrir.
Afficher en entierEncéphalia m’intriguait par son pitch et l’histoire est son gros point fort.
D’un côté, ceux qui acceptent Encéphalia, souvent par facilité. La puce donne accès à des connaissances illimitées, directement accessibles sans devoir passer par une phase d’apprentissage. C’est aussi la seule solution pour vivre légalement dans les villes. Alors oui, le gouvernement s’en sert pour traquer les déplacements des utilisateurs, mais certains n’ont rien à cacher, et s’en fichent. De l’autre côté, ce sont des gens comme Ethan, qui sont prêts à tout pour conserver leur intégrité. Il est difficile de prendre un parti, et la question se pose forcément : que ferions-nous dans leur situation ?
Mais, au-delà du message, le roman souffre malheureusement d’une écriture très scolaire. Les descriptions sont factuelles. Les dialogues manquent de naturel. Les personnages déclament leurs lignes et ne semblent pas y croire. Les explications sont données avec une foultitude de détails, et les secrets éventés avec une facilité déconcertante.
Du coup, j’ai peu à peu décroché. Seule la curiosité de connaître la suite et fin des aventures de Tracy et d’Ethan m’a permis de terminer, je dois l’avouer en zappant certains passages. Sans aller jusqu’à regretter ma lecture, je n’en garderai cependant pas un grand souvenir non plus.
Cela dit, n’hésitez pas à vous faire votre propre avis à propos d’Encéphalia en lisant les premières pages. Car, si vous accrochez plus que moi au style, vous découvrirez une dystopie inquiétante de notre société.
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