Philippe Rimauro

Yeleen est une jeune femme terroriste/révolutionnaire qui se bat contre l'oppression des populations. Elle vit sur la planète desdera. Un jour,un grand cataclysme survient et détruit tout sur son passage. Elle est sauvée et mise a l'abri dans un cercueil médicinal,en dormance. Elle se réveillera plus d'une centaine d'années après,dans un monde qu'elle ne connait pas et qui est pire que celui qu'elle a connu. Un monde érigé en caste : les sachems, qui gouvernent,les mentors qui sont a la solde des sachems,et les serfs qui sont esclaves des deux précédents. Maître kritonsk sera présent à son réveil,il va lui apprendre les us et coutumes de cette nouvelle société,dont elle devra servir l'intérêt par ses connaissances de l'ancien monde . Elle va être mise au rang des mentors,et vivre dans un palais doré. Lequel lui conviendra au début,pour reprendre des forces. Mais bien vite, elle va devoir composer avec son passé,sa culpabilité de voir le traitement réservé aux serfs. Elle va décider d'aller à l'encontre de cette population miséreuse... Sa fièvre de rébellion va refaire surface et elle n'aura qu'un seul but : agir dans l'ombre pour remettre toutes les castes au même rang et ainsi sortir les serfs de leur condition. Ça ne sera pas sans péripéties,sacrifices et représailles,mais notre héroïne,force de courage et de résilience parviendra peut être à arriver à ses fins,d'une manière un peu différente de celle qu'elle imaginait.

Suivez les aventures de yeleen,femme de force et de courage,au travers d'une plume très agréable et vraiment addictive !

Je sors de ma zone de confort avec ce livre post-apolyptique écrit par Philippe Rimauro. Cela me permet aussi de découvrir la plume de l'auteur.

Je dois reconnaître que j'ai trouver cette histoire intéressante dès le début mais que j'ai vite ressenti un doute. J'avais un sentiment de lenteurs et de descriptions sans fin au fil des chapitres.

Mais j'ai tout de même continuer car j'étais intriguée par Yéelen et ce monde fait de castes où les serfs étaient comme des esclaves. Et je ne peux dire qu'une chose c'est que j'ai bien fait de m'accrocher car dès que Yéelen commence à prendre conscience des choses et à ne plus vouloir se laisser faire, tout prend sens et l'action arrive.

Ce roman est bien écrit bien structuré, l'écriture est fluide et accessible.

L'auteur a su faire en sorte de nous donner envie de partir avec Yéelen et de sauver Desdéra mais il a su garder une part de mystère pour la suite.

Un bon roman du genre dont je lirai le tome 2 avec plaisir.

Dans un monde post apocalyptique, Elikya se reveille après une "hibernation" de plus d'une centaine d'années et doit se familiariser avec cette nouvelle planète et ses habitants. Cette jeune révolutionnaire découvre alors un monde inégalitaire régit par les castes et le pouvoir, mais arrivera-t-elle à y trouver sa place ?...

L'auteur à fait un sacré travail d'écriture et de construction et nous propose une épopée pleine de rebondissements !

👨‍🚀 L'univers est très riche mais pas trop complexe, ce qui nous permet d'intégrer facilement tous les éléments qui le compose.

De plus, comme on suit l'intrigue du point de vue de Elikya, les informations nous sont données petit à petit ce qui rend le tout très fluide, ça facilite vraiment la lecture et l'immersion.

On découvre des personnages très réalistes et complexes avec toutes les subtilités de l'être humain (le bon comme le mauvais), ce qui va créer des retournements de situations et divers rebondissements 😊 Ils m'ont provoqué beaucoup d'émotions, je les ai aimés autant que je les ai détestés ( ça dépend des personnages ^^).

L'intrigue est vraiment bien construite dans ce beau roman de pas moins de 590 pages, et se découpe en plusieurs parties qui permettent une mise en place progressive avec une tension et une action croissante pour atteindre une fin explosive ! On s'aperçoit que les époques et les planètes changent, mais la perversité humaine reste, ainsi que les jeux de pouvoir.

J'ai vraiment adoré ce roman, j'ai été complètement embarquée par l'histoire d'Elikya et la plume de l'auteur est vraiment efficace, on ne voit pas les pages passer!

Si vous aimez les aventures post apocalyptiques je ne peux que vous le conseiller !

La perle des confins, c’est déjà un beau bébé de 580 pages, mais à la fin de ma lecture je me suis bien demandé ou été passées toutes ces pages, il se lit tellement bien et tellement vite, je n’ai pas une seule fois trouvé de longueurs, et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Pourquoi le temps est passé si vite ?

Je pense avoir quelques réponses à cette question !

Je peux commencer par vous parler du world Building.

Un sabotage, une cryogénisation, un réveil quelques revol’ plus tard.

Nous sommes bien dans un roman de science fiction, en pleine dystopie.

Le régime politique a eu le temps d’évoluer pendant ces révol’ (je ne vous dirais pas le temps d’une révol’ je vous laisserai le découvrir). Notre héroïne arrive dans un monde ou le schéma pyramidale est en place. Nous avons, du plus asservis au plus « libre » :

Les Serfs, les Diligents, les Mentors, Les Sachems mais aussi des Claters qui eux sont hors pyramide. Alors que pour notre héroïne une vie est une vie, dans ce nouveau monde l’ordre en place ne partage pas cet opinion. De plus, ce monde dans lequel notre héroïne atterri est plus archaïque que le sien, elle va devoir s’habituer à ce que la technologie soit une relique.

Je peux maintenant vous parler des personnages. Tous les personnages sont très bien travaillés, j’ai adoré les détester, les adorer, et même les « destorer » (c’est quand on adore en même temps qu’on déteste) Les relations entre eux sont très bien travaillées, parfois subtiles, parfois brutales mais souvent tout en nuances. J’ai beaucoup aimé le personnages de Romulf.

Nous avons donc un super World Building, des personnages au top, mais l’histoire vous me direz, de quoi ça parle ?

Je n’ai pas envie de vous en dire trop , mais peut être juste vous laisser avec quelques indices, si je vous parle des « Mondes engloutis » vous savez ce dessin animé des années 80 ? Non ? Vous ne l’avez pas ? Et plus connu, si je vous parle de la planète des singes ? Oui le niveau est là ! Je vous l’ai annoncé en début de chronique !! J’adore l’idée de retour en arrière en allant en avant. Un combat pour des valeurs trop vite oubliées, des images sacralisées. Le nombre de fois ou je me suis demandé comment l’auteur allait s’en sortir !!! Et a chaque fois il s’en sort d’un coup de maître !!

Je crois que vous l’aurez compris, ce roman est tellement complet, que je n’ai rien d’autre à ajouter que lisez le !!

Si quand même, je vais me répéter mais pour un premier roman je suis bluffée !!

Fan de SF, de dystopie, foncez !! les autres?! Foncez aussi, oui !!!

Merci à Philippe Rimauro pour m’avoir permis de découvrir « La Perle des Confins ».

Récit post apocalyptique mêlant dystopie et science-fiction.

Nous faisons la connaissance de Elikya/Yéelen, jeune révolutionnaire assoiffée de justice et de liberté, elle échappe au grand cataclysme en étant à l’abri dans une sorte de sarcophage médical en sommeil.

Commence l’histoire au moment où elle se réveille un siècle après et découvre un monde qu’elle ne connait pas. Un monde de castes, les Sachems peu nombreux qui ont la main mise sur tout, les Mentors un peu plus nombreux mais à la solde des Sachems, les Diligents une caste entre deux, ni dirigeant ni esclave et enfin les serfs qui sont les esclaves, en très grand nombre. Il ne faut pas oublier les Claters, pour moi ce sont les rebelles ceux qui refusent l’oppression.

L’histoire est découpée en plusieurs parties, ça fait référence à des moments clés du roman. L’univers qu’a créé l’auteur est minutieux, foisonnant. Les descriptions sont nombreuses mais n’alourdissent pas le récit, on se fait une très bonne idée du monde dans lequel tous ces protagonistes évoluent. Le scénario se met en place progressivement, la tension monte crescendo, les abondants rebondissements donnent un rythme dense. On s’aperçoit qu’encore et toujours les planètes et les époques changent mais que la folie humaine persiste, que la soif de pouvoir, la manipulation des foules, l’appât du gain restent des enjeux pour lesquels l’Homme est prêt à tout.

Les personnages sont très travaillés et aboutis, il y a bien sûr Elikya/Yéelen le personnage principal, une femme au caractère bien trempé avec des idéaux qui lui donnent envie de se battre pour une cause qu’elle sait juste : l’égalité et la liberté. Ça ne va pas se faire sans mal ni sans dommages collatéraux car en plus des personnes c’est la planète tout entière qu’elle veut sauver. Les autres personnages bons ou mauvais ont tous leur importance, ils mettent chacun une pierre à l’édifice. Quelques-uns ont ma préférence : Laena mentor élégante, faisant partie du convoi qui a sauvé Elikya/Yellen et qui s’est prise d’affection pour notre héroïne, Romulf, diligent, qui travaille contre salaire, amoureux de Laena et protecteur de Elikya/Yéelen pendant sa convalescence. Myrianna, personnage beaucoup plus complexe qu’il n’y parait, elle va se dévoiler au fil des pages. Liorge, clater, croisé dans la deuxième partie du livre, attachant, un brin casse-pied, très attiré par Elikya/Yéelen, j’ai beaucoup aimé leurs joutes verbales. Je vais taire tous les méchants même si sans eux le livre n’aurait pas de raison d’être, je vous laisse le soin de les découvrir et de vous faire votre propre opinion. Clin d’œil spécial à tous les enfants serfs tellement courageux, amusants et qui donnent de l’espoir.

« La Perle des Confins » est une pépite à l’écriture fluide, soignée qui nous embarque dans un univers ultra riche, très complexe. Une histoire captivante, très visuelle qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. Fin dont je ne m’attendais pas, bien trouvée. Les chapitres sont courts et le lecteur ne peut arrêter de tourner les pages pour en connaitre la suite. L’intrigue est très bien ficelée. Je salue l’imagination de l’auteur et sa maitrise parfaite.

Il y a beaucoup d’émotions dans ce roman, j’ai versé quelques larmes, j’ai parfois été en rogne contre l’auteur de faire mourir un personnage attachant, en colère contre Elikya/Yéelen de repousser le bonheur. Bref il y a tous les bons ingrédients pour passer un bon moment. Le tout est remarquablement structuré.

Pour conclure si vous avez envie de vous évader, de découvrir Désdera Elikya/Yéelen et tous les autres plongez dans ce beau roman de science-fiction !

L’histoire d’Elikya débute avec une bonne dose de mystère. Pourquoi était-elle en train de saboter l’Ascenseur Spatial ? Quels sont les pouvoirs de cet étrange bracelet, le Polymorphe, qu’elle semble tant apprécier ? En trois mots : qui est-elle ? D’ailleurs, Elikya n’est pas même son véritable prénom. Elle se nomme Yéelen.

Cela donne envie de dévorer les chapitres, pour le découvrir. Surtout que les interrogations sont tout aussi nombreuses à grande échelle. Pourquoi la société a-t-elle régressé ? Que s’est-il passé lors du Grand Cataclysme ? Même si les actions limitées de l’équipe d’Elikya ne peuvent avoir déclenché la catastrophe, la coïncidence est troublante, et elle se sent dans une certaine mesure responsable.

La plume est efficace, avec des personnages bien trempés, auxquels il est facile de s’attacher. Les descriptions nous font découvrir un univers postapocalyptique riche, sous un angle inédit. L’héroïne a connu la grande époque. Pour elle, qui n’est pas même native de cette planète, les trésors des gens d’aujourd’hui sont bien souvent des babioles qu’elle a eu l’habitude d’acheter en grande surface. Ses connaissances, sur la géographie de la planète ou sur le fonctionnement de certaines machines, font d’elle la nouvelle coqueluche que s’arrachent tous les personnages influents. Et ça fonctionne vraiment bien. Elle se retrouve dans la position de l’héroïne, de l’élue. Mais ce n’est pas forcé. Juste une femme plutôt ordinaire, qui se retrouve au bon moment.

Brillante autant qu’inadaptée à cette époque, Elikya a tout à apprendre sur la façon dont cette société fonctionne. C’est aussi le cas pour nous, lecteurs et lectrices. Souvent, je me suis interrogée, mais jamais je n’ai été plus perdue que ne l’était l’héroïne. Ce décalage est aussi l’occasion de parler de thèmes forts, comme les inégalités sociales ou la crise climatique.

Vous l’aurez compris : j’ai adoré ! C’est presque un coup de cœur cinq étoiles.

Deux petits points expliquent ce « presque ». Tout d’abord, vers la fin de la troisième partie, j’ai eu du mal avec le comportement d’Elikya. Il y a une petite baisse de rythme à ce moment. Je ne vais pas trop détailler, car je ne veux pas spoiler l’histoire, mais je me serais attendue à une réaction un peu plus explosive de sa part, et moins en mode « gamine qui boude ». En second, les titres des chapitres donnent souvent trop d’information sur ce qu’il va se passer.

Ce ne sont vraiment que des détails, car La Perle des Confins est vraiment un excellent roman de science-fiction, qui se dévore sans modération. En plus, l’auteur a prévu deux autres écrits dans le même univers : une préquelle à paraître cette année et une histoire dérivée prévue pour l’année prochaine. Autant vous dire que j’ai très hâte !

Ce que j’ai aimé :

+ Des réponses à des questions soulevé dans La perle des confins

+ Kiya est un personnage attachant

+ Un univers toujours aussi bien construit

Ce que j’ai moins aimé :

- Des passages trop descriptifs longs sur le système en place qui ne m’ont pas accroché

MON AVIS EN RESUME

Alors, alors, alors,

C’est un préquel de La perle des confins, du même auteur et je trouve cette couverture juste magnifique. On en apprend plus sur Kiya et la raison de sa présence sur Desdera.

Pour la petite histoire : Kiya n’a jamais fait le deuil de sa sœur. Elle ne survit qu’en se lovant dans la débauche, l’alcool, la drogue et le souvenir de son aînée. Au cours d’une de ses soirées de débauches, elle fait la rencontre d’Elrick, jamais elle n’aurait pu s’attacher à lui, représentant ceux qui ont fait de sa vie un enfer, mais le destin en a décidé autrement. En parallèle, on redécouvre Elikya, alias Yéelen, c’est elle qui raconte ce préquel et on en apprend plus sur les évènements ayant mené le chaos sur Desdera, mais aussi dans tous les systèmes.

Mon avis : J’ai trouvé intéressant de découvrir Kiya et Yéelen avant le chaos de La perle du confin. C’est original et très bien construit, l’univers de Philippe Rimauro est complet, j’imagine aisément qu’il doit avoir un beau tableau avec toutes les subtilités de la construction de cet univers et de ses personnages.

Cependant, certains passages sont longs et répétitifs ralentissant le rythme de l’histoire. Je n’ai pas vraiment apprécié Sören et Marcus, j’aurai presque voulu en savoir plus sur Elrick ou encore le juste après chaos avec la « reconstruction » de la survit, je ne peux encore parler de société.

En conclusion, je dirais que La sœur égarée ou le rôle du monde est un bon roman pour les amateurs de science-fiction, qui aiment les histoires originales, captivantes et émouvantes.

MON PERSONNAGE PREFERE :

Mituyu

Il est attachant même si on ne le voit que trop peu, je l’imagine sans difficulté trotter tant bien que mal derrière Kiya pour tenter de la protéger et quand il dit Yéyou, j’ai comme sa petite voix qui s’incruste dans ma tête.

Avant de commencer à vous donner mon ressenti, je souhaite remercier Philippe Rimauro pour m'avoir encore fait confiance pour découvrir son nouveau roman.

"Kiya a tout perdu dans sa jeunesse. Son père a été assassiné. Sa sœur a pris les armes puis, elle s'est faite traquée et tuée. Adulte, Kiya vit comme une dépravée. Mais par un heureux hasard, elle va rencontrer un homme qui va la changer. Mais dans ce bonheur, les spectres du passé vont ressurgir."

Pour commencer, "La sœur égarée ou le râle du monde "est le préquel du roman "La perle des confins" que j'avais bien aimé. J'avais donc hâte de lire ce que l'auteur allait nous faire découvrir dans ce roman.

J'ai tout de suite été happé par l'histoire. Dans un premier temps, on découvre les personnages et le monde qui les entourent. Puis, dans la deuxième partie, les choses bougent un peu plus et l'action arrive.

J'ai bien aimé l'histoire et le fait que l'auteur répond aux questions que l'on se pose à la lecture du roman "La perle des confins". Cependant, et c'est mon premier point négatif, certains passages sont long et alourdissent l'histoire.

Au tout début, on fait la connaissance de Sören, un jeune homme qui s'engage dans la police de la Confédération de Kéltar malgré le refus de ses parents. Ensuite, on fait la connaissance d'Elric et de Kiya. Lui est un scientifique tandis qu'elle détruit sa vie depuis le jour où elle a perdu sa sœur. Il y a également Marcus, un journaliste à la recherche d'un gros scoop.Et pour finir, Yéelen qui nous conte cette histoire.

Si Kiya est assez développée pour être touchante et le personnage qu'on apprécie le plus. Sören, Elric et Marcus sont fades. C'est mon deuxième point négatif. J'aurais aimé en apprendre un peu plus sur eux afin d'apporter plus de réalisme et qu'ils soient un peu plus mis en avant.

Comme dit plus haute, c'est le deuxième roman que je lis de cet auteur. J'aime l'univers complet qu'il a créé. Sa plume est originale et passionnée.

Pour résumé, malgré quelques longueurs, j'ai passé un très bon moment de lecture.Ce roman complète parfaitement "La perle des Confins". L'histoire est captivante et se lit facilement.

Il s'agit du préquel de La Perle des Confins, du point de vue de Kiya, des années après la disparition de sa sœur Yéelen lors d'une catastrophe majeure.

Le monde est bouleversé suite à de grands changements dans l'unification des différentes planètes et les conséquences se ressentent au travers des personnages qui gravitent dans cette constellation. Le contexte est bien placé, quoique les nombreuses informations sur le système complexe autour de Keltar et Ténova sont parfois un peu denses. Mais une fois passé les premiers chapitres, on entre vite dans le vif du sujet.

Ce roman apporte plus de précisions sur ce riche univers bien construit. Le fonctionnement des colonies avec leur moyen de communication, la vie sur chaque planète et la terraformation nécessaire pour les rendre habitables sont bien détaillés et nous donnent l'impression de les parcourir.

L'ambiance est souvent tendue, sombre, par la politique imposée. On comprend très vite que les choses se sont faites par la force et ne plaisent pas à tout le monde. C'est pourquoi les citoyens décident de se rebeller pour retrouver la liberté qu'ils possédaient autrefois, allant jusqu'à l'extrême.

On suit les frasques de Kiya, qui est une femme bouleversée, brisée par la vie et les pertes familiales. On apprend rapidement à la connaître et à la cerner, à l'apprécier malgré ses vices et ses défauts. Elle est vraiment touchante, pleine de force et de volonté, d'espoir aussi. En connaissant la suite, j'ai forcément eu de la peine pour les deux sœurs...

En revanche, je trouve les autres personnages un peu nuancés et moins développés, c'est vraiment dommage pour pouvoir s'attacher à eux.

L'histoire est toujours racontée par Yéelen. C'est un peu étrange et déroutant au départ, mais finalement je trouve que ça rajoute une certaine touche dramatique bien plus intense encore. Elle assiste impuissante à la chute de Desdéra et de la confédération, et ses actes ont de graves conséquences sur sa vie, celle de sa sœur et la survie de la planète.

Je trouve l'écriture toujours aussi addictive ! Une fois lancée dans ma lecture, impossible de décrocher. Les mots coulent tout seuls pour dire l'essentiel, en détail, avec émotion.

J'ai apprécié rencontrer Kiya. Le fait d'avoir les explications sur les causes des bouleversements, c'est vraiment intéressant. Ça rajoute une autre dimension au récit et rallonge le plaisir. Même si je trouve ce préquel vraiment trop court pour réellement s'attarder sur les évènements.

J'ai tellement adoré la Perle des Confins, j'étais ravie de retrouver cet univers. Je suis vraiment fan. Bon, maintenant j'ai envie de le relire...

J’avais apprécié la plume de Philippe Rimauro dans la Perle des Confins, et j’ai retrouvé sa fluidité et son efficacité dans ce prequel. Ce livre se lit en toute indépendance, suffisamment d’explications sont données pour permettre aux nouveaux lecteurs de s’immerger dans l’univers. Je ne me rappelais d’ailleurs pas tout, et j’ai apprécié ces piqûres de rappel. Bien sûr, c’est aussi l’occasion à plusieurs reprises de se dire : « ah… c’est pour ça que… ». Avec l’envie terrible de (re) lire le premier à la fin, d’autant plus que, dans la continuité temporelle, il en est la suite directe, et les événements sont liés les uns aux autres.

Kiya est une jeune femme volontaire avec ses forces et ses faiblesses qui la rendent attachante. Elle n’a pas eu une vie facile et, dès les premiers chapitres, j’ai vibré pour elle. Les personnages secondaires n’en sont pas moins intéressants, avec des passages entiers qui leur sont dédiés. Un journaliste à la recherche du scoop de sa carrière. Un jeune homme qui pense qu’adhérer aux idéaux de Keltar résoudra les conflits de son monde. Sans oublier l’attraction que Kyia développe pour un scientifique de génie, rencontré au hasard d’une soirée.

Le parti pris de la narratrice externe, omnisciente mais également présente, donne au récit un angle inédit, fort bien trouvé. Encore plus quand elle intervient elle-même, même si c’est souvent en arrière-plan, au hasard des rencontres. Et c’est d’ailleurs ça la force de ce récit : comment des décisions qui peuvent paraître anodines vont impacter durablement des milliards de personnes.

C’est également l’occasion de découvrir la galaxie telle qu’elle était avant, avec son lot de problèmes : les inégalités sociales, la dictature, l’embrigadement militaire, la liberté de la presse…

En conclusion, un excellent roman de science-fiction qui pose de vraies questions, comme il se doit dans les livres du genre ! Je vous le recommande sans hésiter, ainsi que, de nouveau, La perle des Confins. Il ne vous restera qu’à décider par où débuter, l’ordre d’écriture, ou l’ordre chronologique. Dans les deux cas, vous ne le regretterez pas !