Stéphanie Jouan

La commandante de police coopérante tombe dans une certaine routine et remet en cause ces choix de vie. La découverte d’un cadavre va rebattre les cartes.

Même si elle n’a pas les coudées franches, elle va tout de même faire le maximum et même plus pour trouver des réponses.

En quelques mots l’auteure a réussi le tour de force de me faire plonger dans cet univers très particulier de la coopération.

Chacun tout en faisant son travail doit vérifier de ne pas froisser les autochtones dont la police n’a pas les mêmes critères.

J’ai apprécié l’opposition entre les possibilités du pays et celle qu’on peut trouver en France. Mais aussi la différence de rythme de travail et d’ordre entre l’administration française et la police locale.

Pour cette enquête, la commande va faire équipe en binôme avec un gendarme coopérant. Il a une meilleure connaissance des habitudes des habitants du pays.

J’ai apprécié la relation de confiance et de soutien qui unissent nos deux protagonistes.

A la lecture de cette histoire, j’ai eu la sensation de retrouver ce que les journaux appellent le France Afrique.

On a le portrait d’un microcosme particulier d’expatriés qui vivent en un vase clos d’où une ambiance parfois étouffante.

La plume est fluide et agréable, l’auteure n’a pas choisi la simplicité mais au contraire une intrigue très construite, pleine de rebondissements et revirements.

J’avoue avoir été surprise jusqu’à la fin.