John Varley
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Note moyenne : 7.21/10Nombre d'évaluations : 42
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Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai eu du mal à rentrer dedans, et à cause de la bouillie de personnages que je n'arrivais pas à distinguer les uns des autres, et parce que je n'arrivais pas à accrocher au scénario, malgré pourtant de bonnes bases.
J'ai fini par rentrer dedans une fois arrivés au cœur du sujet (c'est bien le mot ici), parce que l'univers plutôt travaillé a titillé mon imagination, et les créatures, de par leur originalité mon particulièrement intrigué, au point qu'il me titille de dessiner l'une de ces titanides un de ces quatre, gros coup de cœur pour ces dernières. Le mélange science fiction et fantasy est très très réussi.
L'histoire en elle même, bien qu'intéressante et plein de rebondissements n'a pas réussi à me captiver entièrement, je ne saurais trop dire pourquoi.
Assez mitigée sur le moment, mais je pense qu'avec le temps, les meilleurs aspect vont rester et j'en garderai un très bon souvenir.
Afficher en entierTitan nous plonge dans un univers de science-fiction à l'ancienne (l'écriture étant un peu poussiéreuse pour ceux qui la lise récemment), avec des éléments très particuliers car le livre devient rapidement n'importe quoi!
Une bonne dose de vieille SF avec un univers extrêmement riche et un humour à toute épreuve, John Varley propose un début de trilogie très détendue qui se moque des classiques de la SF.
L'univers créé par l'auteur est très impressionnant, notamment si l'on tient compte que le livre n'est pas un livre "sérieux", on sent un réel travail dans l'écriture et l'invention.
La plume de l'auteur, bien qu'un peu passée reste tout à fait lisible pour notre époque (contrairement à certains grands classiques de la SF) et n'apporte que du bon à cette lecture qui saura donner le sourire!
Afficher en entierVoici un nouvel opus qui vient ajouter une pierre à l’univers des précédents ouvrages comme Gens de La lune et Le système Valentine tous deux parus chez Denoël et que je n’ai malheureusement pas encore lu. Chris est notre personnage principal, il est un ancien policier reconverti en détective privé et travaille sur Luna. C’est étrange que dans cet univers futuriste on est l’impression de retrouver une ambiance des années 50. Cela correspond à l’obsession de Chris pour la culture terrienne avant l’invasion, du coup on se croirait dans un de ces anciens films noirs avec Philip Marlowe, ce qui est vraiment plaisant quand comme moi on aime cette atmosphère. Heureusement à ses côtés un chien nommé Sherlock cybernétiquement amélioré et fin limier est là pour le soutenir. J’ai trouvé original d’avoir des chapitres alternés avec le point de vue de Sherlock et d’ailleurs ce sont mes chapitres narratifs préférés. Le recensement des odeurs en catégories et leur retranscription quasi impossible dans notre langue est savoureux, heureusement qu’il y a un interprète humain du langage du chien.
Afin de venir en aide à sa cliente, Chris va devoir mener l’enquête dans un des pires quartiers de Luna. Irontown est devenu un refuge pour les étrangers et les rebelles, tous ceux qui souhaitent vivre cachés du système et en dehors des radars. Un des points forts du roman sont les flashbacks qui éclairent notre compréhension, je n’ai pas trop l’habitude de lire de la science fiction mais j’ai aimé les relations entre Chris et son drôle de chien et bien entendu tout ce qui se rapporte à l’univers crée par l’auteur. En revanche l’intrigue en elle-même, bien qu’entourée de toute la technologie de ce monde post-invasion et d’un style narratif particulier, a manqué de développement et m’a paru plutôt moyenne. Dans l’ensemble j’ai passé un bon moment de lecture même si je sais déjà qu’il ne sera pas impérissable mais pour ceux qui aiment les chiens et les fans de SF, ce livre est à tenter. Bonne lecture.
Afficher en entierVoila un petit roman (260 pages) mélangeant SF et polar qui se lit facilement. J'avoue ne pas avoir lu les précédents romans de l'auteur se situant dans le même univers (un univers survolé. Ce que je trouve bien dommage vu son potentiel).
L'histoire est sympathique mais sans plus. On voit venir la fin assez rapidement. le petit plus vient surtout de l'écriture et de la double narration des personnages principaux, à savoir Chris & Sherlock (son chien augmenté).
Afficher en entierC'est un livre extrêmement original, c'est sa première qualité. Ensuite le second attrait réside dans le traitement de cette originalité, il n'y a rien à dire sur cela si ce n'est que c'est du grand art.
Afficher en entierUn univers délirant
Superbe premier tome.
La découverte d'un vaste monde clos avec ses habitants si originaux et pittoresques.
Une aventure, une découverte, une quête.
On est pressé de connaître les tenants et aboutissants de ce monde.
On découvre avec bonheur les différentes races et leurs spécificités.
On se passionne pour le monde, son fonctionnement, ses paysages.
Excellent roman truffé de merveilleux.
Afficher en entierValable pour ce livre et le tome 3 (La trilogie de Gaïa, tome 3 : Démon)
L'effet de surprise est passé.
On a découvert Gaïa, son fonctionnement et la plupart des races qui la compose.
La roue est devenue un gigantesque parc d'attraction, dangereux, délirant, burlesque et tragique à la fois ou Jones finira par affronter Gaïa.
Vaste dépotoir pour une humanité en quête ou parasite.
Néanmoins, on découvre quelques nouveaux personnages, haut en couleur, et bien qu'un peu long, on finit la série sans déplaisir.
Afficher en entierTrop long.
Publié en 1998 en VO et en 2003 en VF, le roman se situe dans le même univers que deux autres romans de l'auteur : le Canal Ophite et Gens de la Lune à savoir : de mystérieux envahisseurs ont éradiqué l'espèce humaine de la terre. L'humanité a essaimé dans tout le reste du système solaire, de la lune à Pluton. (Les envahisseurs n'ont aucune espèce d'importance pour l'histoire).
Kenneth "Sparky" Valentine est un acteur de talent qui m'a immédiatement fait penser à Lorenzo Smythe de Double étoile de Heinlein (auteur qui sera d'ailleurs cité à plusieurs reprises dans ce roman). de part son éducation "à la dure" par son père, c'est probablement un des meilleurs acteurs Shakespearien du système solaire. Mais il vivote et végète aux confins du système solaire. Pourquoi ? Âgé de plus de 100 ans (mais paraissant 30) il a été une star il y a 70 ans de programmes pour enfants. Que c'est-il passé ? Et pourquoi la mafia charonaise lui en veut-elle ?
A travers une fuite dans le système solaire, accompagné de son Pantechicon, une formidable malle pleine de ressources, toutes ces questions trouveront leur réponse.
Le début de l’œuvre est tonitruant. L'auteur s'en donne à cœur joie et avec une formidable verve, il s'en prend, dans un mélange intéressant de drôlerie, de burlesque et de réflexion, aux flics, à la bureaucratie, aux riches... La fin du roman est également splendide, explosive et je la trouve, particulièrement soignée et originale, (malgré un petit deus ex-machina).
Tout le problème vient des 500 pages entre ces deux extrémités. Tout est prétexte à notre héros pour disserter sur autant de sujets divers et variés qu'il est amené à rencontrer. Des considérations philosophico-burlesques sur l'éducation, le théâtre, l'abrutissement audio-visuel ect... Ce n'est pas inintéressant, loin de là, mais c'est trop long. Pour un livre de 700 pages, 200 ou 300 de moins en auraient fait une œuvre plus percutante, plus vivante et donc plus, à mon sens, lisible.
Afficher en entierKenneth Valentine est un acteur galactique assez particulier. Non seulement il est capable de jouer un grand nombre de rôles en se travestissant à toute vitesse dans des pièces de Shakespeare revisitées, mais encore peut-il entourlouper, escroquer, truander comme personne. Il jongle avec ses identités autant dans la vie que sur scène et passe sans arrêt d’une planète à une autre, tel un vagabond du cosmos. L’ennui, c’est qu’un jour, un détective privé se présente au théâtre où il se produit et demande à le rencontrer en le réclamant sous un de ses nombreux noms. Profitant de la confusion créée, Valentine file illico sur une autre planète. Sa carrière débuta très jeune. Son père, acteur également, le fit entrer dans la troupe du célèbre Gédéon Peppy qui animait un médiocre show télévisé pour enfants. Kenneth rencontra immédiatement le succès dans le rôle de Sparky. Il se mit peu à peu à améliorer les séquences et à enjoliver les scénarios jusqu’à faire de l’ombre à Peppy, puis à le pousser au suicide…
« Le système Valentine » se présente comme un roman de science-fiction dans la mesure où le héros vogue d’étoiles en planètes aussi facilement que d’aucuns prennent le train de banlieue. Mais cet aspect « space opéra » ne semble qu’être un prétexte à la parodie, à l’humour et à une dénonciation implicite de toutes sortes de travers de notre société actuelle. Le lecteur y trouvera une satire féroce du monde merveilleux de Disney Channel, de celui tout aussi féroce du théâtre shakespearien, de la télé-réalité voire poubelle et même de la médecine classique. Le fond de l’intrigue est basée sur les rapports difficiles entre Kenneth et son père. Une enfance qui fait penser à celle d’un Michael Jackson avec un père aussi maltraitant qu’ambitieux pour son rejeton. Son destin tragique ne sera que la conséquence logique de ses actes. Le style de l’auteur est agréable et percutant. L’histoire démarre sur les chapeaux de roues. Malheureusement, au bout de deux centaines de pages, le rythme ralentit nettement. On a l’impression que l’auteur se met un peu à tirer à la ligne. L’ennui et la lassitude sont pas loin de s’installer. Heureusement que dans les cent dernières, le rythme repart et le livre se termine au mieux, rachetant ainsi ce passage à vide.
Afficher en entierPetite envolée sur Luna, aux côtés de Chris et Sherlock, un duo détonnant consistant d'un détective privé et de son Saint-Hubert modifié, tout aussi détective que son humain. Mélange entre le polar et la SF, ce livre fait partie d'un univers déjà existant (ce que j'ignorai en l'empruntant, soit dit en passant) et on découvre ici les différents niveaux de Luna où la vie des humains a bien changé depuis qu'ils ont été virés de la Terre.
Avec des thèmes plutôt bien retranscrits, je ne m'attendais pas à retrouver ici celui de l'absence de présence parentale (maternelle ici), ainsi que ce sentiment de n'être qu'un échec perpétuel pour ladite figure parentale. L'enquête, cependant, ne tourne pas autour de ceci, mais d'une possible contagion au sein même de Luna. Chris et Sherlock tentent d'en trouver l'origine pour finalement trouver autre chose...
Lecture sympathique bien qu'un peu longuette sur plusieurs éléments, elle n'en reste pas moins agréable et courte, on s'attache à ce drôle de duo que forment les personnages principaux et se partagent les différents points de vue narratifs. Oui, le chien aussi (un peu étrange au début, il faut le reconnaître).
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de John Varley
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Denoël : 21 livres
Gallimard : 8 livres
J'ai lu : 1 livre
Pocket : 1 livre
Calmann-Lévy : 1 livre
Le Bélial' : 1 livre
Opta : 1 livre
Biographie
Il grandit à Fort Worth (Texas), déménage à Port Arthur en 1957 et est diplômé de la Nederland High School. Il part à l'Université d'État du Michigan avec une bourse d'état du mérite scolaire. Il choisit cette université car, parmi celles qu'il peut se permettre de payer, c'est la plus éloignée du Texas. Il commence des études de physique, change pour des études de lettres puis quitte l'école avant son 20e anniversaire et arrive à San Francisco juste à temps pour le Summer of love de 1967. Vivant de petits boulots et dépendant de la mission de St-Anthony pour manger, il décide que l'écriture est un meilleur moyen de subsistance.
Il se retrouve à Woodstock en 1969 lorsque sa voiture tombe en panne d'essence à un demi mile du concert. Il a également vécu à Portland, Eugène, en Oregon, à New York, San Francisco de nouveau, Berkeley, et Los Angeles.
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