Hazel Prior

Veronica est du genre mamie acariâtre, bourrue, indigeste. Bref, une vielle bique qui passe son temps à embêter les gens autour d’elle et notamment Eileen, dame de compagnie, de ménage et autre. Veronica ne cesse de dire qu’elle a tout sa tête, de temps en temps, je vous l’avoue, elle la perd. Mais son passe-temps favori est sans aucun doute celui de tenter l’impossible. Il aura suffit d’une vielle boîte pour faire surgir tous les vieux souvenirs et les démons qu’ils les accompagnent. Mais Veronica n’est pas une femme à abattre facilement, et le meilleur moyen pour elle de contrer le sort est l’action. Est celle-ci se traduit par une puissante crise existentielle. Retrouver un membre de sa famille et sauver les pingouins !

Veronica s’exile donc au fin fond du monde peuplé de glace et de pingouins. Mais elle n’aurai jamais cru que cette expérience unique serait une véritable révélation.

Nous sommes d’accord les mamies grincheuses, et bien, sont plein de fiel à déverser à tout moment. Difficile de les aimer et de s’attacher à elles. Mais Veronica a ce quelque chose en plus qui va vous surprendre et ramollir votre petit cœur. On oublie souvent que les personnes âgées ont un passé qu’elles gardent tendrement en eux, ou au fond d’une boîte. On oublie qu’une existence entière a façonné cette personne et ce roman nous rappelle gentiment à l’ordre. Avec un certain humour, avec malice et avec quelques coups de punchline, Veronica va vous défriser ! Un roman sentimental dans un décor austère, où finalement la moindre parcelle de tendresse vaut tout l’or du monde. Un voyage introspectif, amusant, frais, décalé, mais où les sentiments et les humains ont, finalement, une place indétrônable. Je crois que l’on peut être que toucher par cette superbe histoire. Il s’en dégage au final une aura de bienveillance. Veronica et les pingouins, est une histoire adorable avec une héroïne hyper agaçante mais qui vous percutera de plein fouet !

Veronica est une vieille dame légèrement acariâtre qui perd un peu la tête. Très déçue par la rencontre avec son petit fils, elle se met en tête de léguer son immense fortune à la préservation des manchots adelie. Sauf qu'avant de le faire, elle part rejoindre le groupe de chercheur sur place en Antarctique. C'est un roman qui met du baume au cœur, Veronica a eu beaucoup d'épreuves dans sa vie mais va apprendre à être plus chaleureuse et à dépasser ses préjugés. Patrick son petit fils est un gars sympa mais un peu perdu qui va tout faire pour mieux connaître cette grand mère dont il n'a jamais entendu parler.

Ils vont apprendre à s'apprivoiser et à se comprendre. L' histoire est très touchante et montre que parfois malgré les aléas de la vie, ça vaut la peine de s'accrocher. Veronica est agaçante, obstinée, pleine de petites manies, mais également courageuse, intrépide et légèrement facétieuse et c'est ce qui fait qu'on l'adore.

Un livre tiré par les cheveux, mais c'est tellement bien écrit et l'histoire si jolie que l'on se laisse piéger par ce roman.

Veronica, mamie grincheuce n'y est pas pour rien tant elle est attachante. Ce personnage est l'atout fort de ce livre.

Une famille qui se découvre, se reconstruit.

J'ai passé un très bon moment.

" Il y a trois sortes de gens, Very. Ceux qui rendent le monde pire, ceux qui n'y changent rien et ceux qui le rendent meilleur. Sois parmi les derniers, si tu le peux."

Veronica est une femme âgée, riche, qui n'a jamais réellement été heureuse. Elle va décider de faire un dernier voyage, en Antarctique, pour découvrir les pingouins et pourquoi pas, léguer une somme conséquente pour la protection de ces drôles d'animaux.

Patrick est un homme qui n'est pas très riche, entouré de peu de gens et qui se sent un peu comme un looseur.

Quand Veronica entreprend des recherches pour savoir si elle n'a pas eu de petits-enfants, elle découvre que Patrick est le fils de son fils, qu'elle a dû abandonner très jeune.

Ils se rencontrent, essaient de s'apprivoiser, de créer une relation... Mais rien n'est simple, Veronica a son petit caractère et Patrick n'aime pas les gens "guindés"...

Vont-ils réussir à créer un lien ?

Je notes rarement les citations que j'ai apprécié dans un livre, je sais que cela peut être une erreur mais j'aime découvrir l'histoire et la refermer ensuite, la clôturer. Mais ici j'ai été obligé de le faire.

Ce livre... Il est génial.

Cette lecture elle m'a transportée, elle m'a fait rire, elle m'a émue, elle m'a chamboulée, dépaysée.

J'ai adoré la plume de l'auteur, c'était addictif, c'était très bien construit.

Pour ce qui est des personnages, alors oui Veronica pourrait vous énervez, vous irritez, même moi au début je l'ai cru. Mais au final elle m'a particulièrement touchée. J'ai aimé que l'héroïne soit une femme âgée et pourtant je ne suis pas vraiment fan des histoires qui les concernent... Malgré son caractère mordant, ses idéaux, on apprend à la connaître, à l'apprécier et à la comprendre.

Patrick lui, est un homme brisé. Qui a besoin de balayer toute sa vie pour la reprendre avec de bonnes bases. Et la rencontre avec sa Granny pourrait être un déclic à bien des égards.

Leur relation sera parfois tendue, parfois belle, parfois drôle, parfois bancale et pleine de sous entendus...

Les souvenirs de la jeunesse de Veronica sont très touchants, on a toutes les réponses aux questions que l'on se pose au fur et à mesure. J'aime beaucoup quand il y a deux temporalités et qu'elles s'emboîtent parfaitement, on passe d'une époque à une autre avec aisance. À certains moments c'est très triste sans que cela devienne larmoyant, c'est là que ça m'a le plus touchée.

Pour ce qui est du décor, un peu d'Écosse, beaucoup d'Antarctique et de pingouins, j'ai adoré. J'ai vraiment été transporté aux côtés des scientifiques et de leur dévouement pour ces animaux, on parle environnement, préservation de l'espèce, on apprend eux aussi à les aimer. D'ailleurs le groupe compose les personnages secondaires, avec de vraies présences, ils sont également attachants.

En bref, j'ai aimé ce livre. Ça été ma dernière lecture de 2021. Mon dernier coup de cœur.

Exmoor, Angleterre. Dan est facteur de harpes. Ellie, quant à elle, est femme au foyer. Lorsqu’au détour d’une promenade, la jeune femme tombe par hasard sur la grange dans laquelle Dan fabrique ses harpes, elle est loin de se douter du chamboulement que cela va représenter dans son quotidien.

Quelle belle histoire. Je dois malgré tout admettre avoir eu un démarrage très compliqué avec ce roman, mais peu à peu, j’ai fini par m’attacher aux deux personnages principaux et je finis conquise par ce beau récit empli de sensibilité et de douceur.

Les deux protagonistes sont très bien dépeints et vont se soutenir mutuellement face aux épreuves qu’ils subissent. La place à la musique est importante, et le monde des harpes est bien décrit. J’ai été très touchée de voir l’évolution des personnages, notamment en ce qui concerne Ellie.

Dan est terriblement touchant et Ellie est tout en sensibilité. Ce roman a des allures de récit feel good mais est également profond. J’ai suivi avec intérêt l’évolution de la relation entre les deux personnages.

La plume est très fluide. Le schéma narratif est particulièrement judicieux, puisque l’auteure va alterner les chapitres concernant Ellie et Dan. Malgré ce début compliqué, l’auteure a réussit à finalement beaucoup m’émouvoir avec cette belle histoire.

Un roman tendre, doux et empli de sensibilité dans lequel les personnages se soutiendront et apprendront à se connaître. Je ressors très émue par cette belle lecture que je conseille.

L'année dernière, je découvrais Hazel Prior avec son roman Comment les pingouins ont sauvé Véronica qui m'avait emmenée en Antarctique avec une mamie de 84 ans et avec des pingouins. Je m'étais régalée avec la lecture de ce roman. Lorsque j'ai vu son nouveau roman, je n'ai pas longtemps hésité pour le lire. J'avais très envie de retrouver la plume de l'autrice et je n'ai pas du tout été déçue

Le sujet du précédent roman était déjà particulier et original, celui de ce nouveau roman aussi. En effet, nous allons suivre des personnages dont un qui a un métier particulier, puisqu'il est facteur d'harpes. C'est-à-dire dire, qu'il fabrique des harpes, ces magnifiques instruments au son si pur et cristallin. J'aime beaucoup écouter cet instrument, et je suis toujours impressionnée par les musiciens qui en jouent, je suis fascinée par les mains des harpistes qui courent sur les cordes et laissent passer un son si pur. Donc même avant d'ouvrir le roman, j'étais sous le charme du sujet. Et cette sensation n'est pas retombée à la lecture. 

J'ai donc fait la connaissance de Dan, c'est lui le facteur d'harpes, il est solitaire et habite dans une grange qui lui sert également d'atelier. Dan aime être tranquille, le calme, et la campagne de l'Exmoor. L'autre personnage, c'est Ellie, elle est femme au foyer, elle consacre sa vie à sa maison, à son mari Clive. Elle ne se sent pas si heureuse que cela. Quand son chemin va rencontrer celui de Dan, sa vie va en être changée. Oh pas à cause de ce que vous pourriez pensé avec le jeune homme, non plutôt à cause des instruments qu'il fabrique. Ellie va découvrir la magie de cet instrument qui va lui apporter ce petit plus qui lui manque. Mais Clive ne doit rien savoir, car il ne partage pas du tout sa passion... Ellie se retrouve tiraillée... Et je vous laisse découvrir la suite, mouvementée, pas comme je me l'étais imaginée et c'est ça qui est très plaisant dans ce roman. 

J'ai beaucoup aimé les personnages et je me suis très vite attachée à eux. J'ai eu envie d'aider Ellie, de la réconforter, de lui dire qu'elle avait raison, je l'ai très vite considérée comme une amie. Pareil pour Dan. Ils sont tous les deux bien dépeints et travaillés par l'autrice. D'autres personnages interviennent également, donnant plus de densité à l'histoire, ils l'étoffent. Certains sont énervants et je me demandais qui ils étaient vraiment, je ne peux rien dire, mais si vous lisez ce livre, vous comprendrez de qui je veux parler. L'autrice fait passer de très beaux messages et de très belles valeurs au travers de ce duo de personnages. Ce que je retiens surtout, c'est qu'il faut profiter de la vie et faire le plus possible ce que l'on aime tant que l'on peut, pour ne pas vivre avec des regrets. Beaucoup de livres traitent de ce sujet, et pourtant, à chaque fois, j'aime retrouver ces messages dedans.

Les personnages sont rendus attachants également grâce au choix narratif de l'autrice à la première personne du singulier. Ce "je" me permet de me mettre à la place du personnage et de ressentir la moindre émotion qui le traverse. Il me permet le temps d'une lecture d'être une autre personne. Et ici, j'ai eu un double rôle, puisque j'étais soit Ellie, soit Dan. Je suis toujours épatée par ces auteurs qui arrivent à écrire et interpréter deux personnes différentes et de sexes différents également. Ici, Hazel Prior a très bien réussi à différencier l'homme de la femme, amenant également une certaine sensibilité à Dan qui est touchante. 

Les chapitres alternent entre les deux personnages, et j'ai bien aimé aussi. Cela permet d'avoir un point de vue différent sur une même situation. Et cela donne beaucoup de rythme à la lecture. Quand on quitte l'un, on a très vite envie de le retrouver, et cela fait à chaque fois cet effet. 

Les lieux sont eux aussi très bien dépeints. J'ai très bien réussi à m'imaginer la ville d'Exmoor, la campagne anglaise, l'atelier de Dan. Les odeurs des essences d'arbres traversent les pages, et j'ai même réussi à entendre les harpes. C'est une histoire pleine de sensations, les odeurs, les goûts, les sons, tout nos sens sont mis à contribution. Pour mon plus grand plaisir. 

J'ai beaucoup aimé ce roman, son histoire, ses personnages. J'ai adoré le thème de la musique, et l'originalité de l'instrument. En lisant la biographie de l'autrice, je comprends la justesse des sujets, puisqu'elle vit elle-même à Exmoor et est harpiste.  J'ai aimé la douceur bienveillante du ton, la chaleur des sentiments. Je n'ai pas vu arriver certains évènements, j'ai été même surprise, pensant même que certains faits étaient un peu trop poussés. Et pourtant, après coup, je trouve que c'était plutôt bien trouvé. D'autres faits sont prévisibles mais ce n'est pas grave, car ça rajoute de la douceur et de l'émotion et j'ai adoré ça. 

Je me suis régalée avec ce livre. J'ai passé un excellent moment. J'avais à la fois envie de presser ma lecture pour savoir et ralentir pour rester plus longtemps avec Ellie et Dan. Ce sont des personnes que j'aimerais connaître vraiment. Je les ai quittés avec une certaine pointe de regret tellement je les ai aimés. 

Ce second livre de Hazel Prior me confirme son talent de raconteuse d'histoires. Je la suis avec grand plaisir et je lirai son prochain roman avec grand plaisir. Si vous ne la connaissez pas, je ne peux que vous conseiller de le faire. Soit avec ce roman, soit avec le précédent. Ils sont tous les deux originaux et émouvants. Je vous les recommande vivement.

Ce roman c'est l'histoire de deux âmes qui se rencontrent

Ellie est mariée à Clive et a quitté son travail pour s'occuper de son foyer. Un mariage dans lequel elle semble heureuse, enfin en apparence seulement. Elle comprend bien plus tard que son mari est un manipulateur et que le bonheur n'est que de façade.

Dan est le facteur d'harpes d'Exmoor. Il vit reclus dans sa grange, à fabriquer des harpes. Il n'a de famille que sa soeur suite au décès de ses parents. Une soeur sur laquelle il compte énormément pour le faire connaître et vendre ses instruments de musique, ou bien ne serait-ce pas plutôt elle qui aimé décider de sa vie à sa place ? Dan est un être doux et sensible, plein de candeur qui ne voit pas forcément le mal dans les autres et a une vision du monde bien particulière. 

Il aura suffit d'une rencontre entre Ellie et Dan pour que leur destin bascule. Une amitié sincère naît entre les deux personnages , qui évoluent au fil du temps tissant un lien particulier entre eux. La musique est au coeur de leur relation où  chacun apporte à l'autre ce quelque chose qui lui manque, dans ce petit coin isolé en plein coeur de la nature. La nature qui elle aussi tient une place importante dans ce roman et qui apporte une quiétude particulière lors de la lecture. 

Un beau roman qui me donne envie de lire le premier roman de cette autrice et de continuer à lire les livres de cette collection que j'aime énormément.

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions l’Archipel pour l’envoi de ce roman. Je ne savais pas forcément à quoi m’attendre mais j’avoue que c’était une belle découverte. Ellie tombe sur l’atelier de Dan, elle parle avec lui, il lui offre une harpe. Finalement, elle va lui rapporter et c’est le début d’un changement de vie, elle va vouloir se mettre à en jouer, elle va lui rendre visite à plusieurs reprises et finalement des sentiments naissent sans qu’elle s’en rende réellement compte. Le soucis c’est que son mari n’est pas quelqu’un de facile et elle lui cache tout cela. Mais avec les mensonges, quand les vérités sortent tout part en vrille.

Il faut dire que Clive, le mari d’Ellie bien qu’attentionné est assez protecteur, il ne la laisse pas s’épanouir et la laisse en tant que femme au foyer où elle fait toutes les tâches toute seule. Dan lui est un peu à part, il fait des harpes, il est géré par sa sœur, il n’a pas le sens des responsabilités mais c’est un homme au cœur pur. Ellie ne peut que tomber sous son charme même si elle n’en avait pas l’intention à l’origine. La rencontre des deux est comme une explosion dans leur vie, le déclic qui leur fait prendre conscience des choses et qui va tout changer.

En résumé, Ellie et Dan est un roman touchant, une très bonne découverte ! La fragilité des deux héros les rapproche et c’est une histoire assez prenante et la fin est étonnante. Une très bonne lecture.

Ellie est dans une relation qui l'empêche d'être elle-même.

Dan aime fabriquer des harpes et quand il rencontre Ellie, il arrive à lire en elle.

Leur destin va être lié, ils sont abîmés et se trouver leur sera bénéfique.

Ça été une chouette lecture mais je l'avoue un cran en dessous que le précédent ("comment les pingouins ont sauvé Veronica ?"). Même s'ils sont complètement différents et que donc, je ne peux pas les comparer lol.

Alors qu'est-ce qui m'a plu ici ?

Dan.

Et tout ce qu'il y a autour de ce personnage.

Son tempérament, sa dévotion pour son art, sa manière de voir les choses, sa poésie et sa gentillesse.

Il est solaire.

Et la façon dont l'auteur a retranscrit ses pensées, ses paroles, ses sentiments, sont aussi jolis que déroutants.

J'avoue qu'au début j'ai eu un peu de mal à m'y habituer, à rentrer dans l'histoire. Mais ensuite, j'ai été accroché.

Ellie quant à elle, c'était un peu plus dur. J'ai totalement compris son envie (son besoin) de se détacher de son mari pour vivre enfin sa vie. Et en même temps parfois elle a paru si naïve que j'avais envie de la secouer...

Et maintenant leur rencontre, leur histoire.

C'était très beau bien que platonique sur une grosse partie du livre. Je me permets de vous faire cette précision, parce que j'aimerai mettre en lumière le fait qu'il n'y a pas besoin que ce soit l'amour fou et incendiaire pour que ce soit beau et fort.

Ils deviennent amis, ils sont là l'un pour l'autre et ils se comprennent.

Pour ce qui est de la plume, j'ai retrouvé le côté addictif et plein de sentiments que j'ai découvert dans son précédent livre et j'espère pouvoir en lire un autre prochainement.

Et pour finir j'ai adoré qu'on parle musique, harpes et fabrication. Tout ce côté était très fourni et intéressant à suivre.

En bref, une très chouette lecture et une histoire d'âme en reconstruction.

C’est un roman bien écrit et qui commençait plutôt bien, tout en introspection, dans une ambiance intimiste. Ce début est cependant trompeur et l’histoire part dans une tout autre direction avec une expédition improbable au pays des manchots. C’est surprenant et pas inintéressant, mais je n’ai pas réussi à accrocher. Les personnages sont un peu tristes et désespérés, cela m’a fait penser aux romans nordiques qui, rapidement, me dépriment… Je n’ai pas adhéré mais j’ai conscience de ne pas être rentrée dans ce roman. Ce n’est pas un mauvais livre, selon moi. C’est juste qu’on ne se comprend pas (enfin surtout moi). Je crois que nous ne sommes pas dans le même univers.