Gabriel C.

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous parle aujourd'hui de "LE BAL DES PSYCHOPATHES" de Gabriel C Deborah Coladonato

Il m'a beaucoup touché, tellement, que J'ai envoyé un message à Déborah dés que je l'ai eu fini. Il m'a tenu en haleine du début à la fin.

Je ne résumerai pas l'histoire, car la 4ème de couverture le fait très bien, et c'est très explicite (voir photo).

Ce que j'ai ressenti en lisant ce thriller, que j'appellerai le huis clos de l'horreur, nous amène aux confins de la noirceur de l'âme humaine, de l'épouvante, et je suis passée par un panel d'émotions incroyable : angoisse, frissons, peur, espoir, désespoir, rage, tristesse.

Ce roman, qui porte vraiment bien son titre, est très prenant, avec ces trois personnages, "Papa, Maman et bébé Sam", tous plus dégénérés les uns que les autres, et Chris, séquestrée dans la cave, qui devine à peine le jour, qui subit un calvaire de dément, dû à la frénésie, à la folie, aux vices, de ces trois tarés.

Elle tient le coup tant bien que mal, grâce à Maïa, et à la force de l'amour qu'elle croyait ne plus avoir, ils lui donneront l'espoir et le courage de lutter, malgré sa vulnérabilité, elle trouvera la force en elle.

Mais jusqu'à quand ?

Va-t-elle pouvoir recouvrer la liberté ?

Si oui, comment ?

Une écriture claire, fluide et efficace, sans descriptions inutiles, allant directement au principal, des personnages haut en couleur, de par leur description physique mais aussi par leur personnalité et leur attitude perverse.

Parfois, j'ai ressenti les mêmes sensations qu'en regardant un bon thriller ou film d'horreur.

Et cette fin, elle m'a fait un effet incroyable, je ne m'y attendais absolument pas, j'ai été vraiment très émue. 🥺

Ce roman restera dans ma mémoire, c'est un véritable coup de cœur 💖.

Je vous conseille vraiment cette lecture.

Merci Deborah Coladonato pour ce roman magnifiquement horrible. J'ai été ravie de découvrir ta plume.

Je vous recommande ce roman et cette auteure que j'adore.

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous parle aujourd’hui du petit dernier de Gabriel C « les yeux crépusculaires » édité chez Estelas Editions, que Deborah Coladonato m’a fait l’honneur de découvrir dès la fin d’année dernière et qui est tout comme le premier, un véritable coup de cœur. J’ai découvert l’auteure dans une ambiance différente, à la fois polar et thriller psychologique, mais tout autant captivant et angoissant que « Le bal des psychopathes ».

La couverture très belle, simple, efficace et intrigante. Cet œil qui observe et cette larme de sang, nous met tout de suite dans le bain.

En tout début de livre, on trouve une liste, celle des personnages, on la lit ou pas, chacun son choix, moi, je ne l’ai pas lu, ça gâche le plaisir de la découverte au fil de la lecture, mais ça n’est que mon avis. D’ailleurs, tous ces personnages sont très bien étudiés, du point de vue physique, mais surtout, et c’est le plus important pour l'histoire, l’aspect psychologique qui est excellent.

J’aime tout particulièrement Kim, car elle évolue dans un monde d’homme et doit prouver sa valeur à chaque instant, elle a un fort caractère, mais elle a aussi ses faiblesses et ses doutes, elle m’a beaucoup touché. Mais il y a aussi Marcus, l’étrange et Steve l’insupportable macho. Certains des personnages nous réservent bien des surprises. Je n’en dis pas plus, à vous de le, de les découvrir.

Kim Vein et Steve Doom, deux enquêteurs, se retrouvent plongés au cœur d’une série de meurtres atroces perpétués par un tueur en série qui se prend pour le Jack l’éventreur du 19e siècle. Ne trouvant aucun indice, n’avançant pas ou peu dans leur enquête, ils vont recevoir l’aide de Marcus Herb, un individu à la double personnalité et au surprenant pouvoir.

On est très vite happé par l’intrigue qui est très prenante.

L’enquête est complexe et menée tambour battant avec des retournements de situation qui ont fait que je me suis posée des questions, j’ai eu des doutes, j’ai cru savoir, puis non. Plus je lisais plus j’avais envie de savoir. Un suspense haletant et intense. J’ai été secouée par des révélations auxquelles je ne m’attendais vraiment pas.

L’écriture fluide est efficace et va à l’essentiel. On sent que le travail de recherche sur Jack l’éventreur a été ardu, car tout y est très bien expliqué, les prostituées, les lieux, les crimes. On aurait pu se croire revenu à Londres d’août 1888, avec cette atmosphère glauque et angoissante. Les descriptions des meurtres sont tellement horribles et réalistes, que je me suis surprise à grimacer de dégoût.

J’ai été envahie par tellement d’émotions, l’auteure m’a attrapé dans ses filets, j’ai été captivée du début à la fin, en totale immersion dans l’histoire et j’ai eu cet effet « whaou » que j’adore avoir en fin de lecture.

Bravo et merci pour cette histoire de dingue. Je le conseille à tous, enfin surtout aux lecteurs avertis.

C’est un grand ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ que je mets à ce roman.

C’est attirée par la couverture que je me suis plongée dans la lecture de ses sept nouvelles.

Malheureusement, nombreuses sont les histoires de ce recueil à ne délivrer aucune chute satisfaisante, tant le clap final se dessine dès le départ.

“Jour après jour”, celle qui ouvre le bal en est ainsi un excellent exemple ; ne prenant même pas la peine de se renouveler *jour après jour* (vous m'excuserez pour la blagounette). Tout est devinable assez tôt dans le récit, le reste étant du remplissage avec des dialogues toutefois sympathiques.

Si “Dans leurs yeux” confirme un phrasé qui n’est pas toujours des plus esthétiques chez Gabriel C. lorsque vient l’heure d'accélérer la tension, je m’avoue également déçue du peu de crédibilité avec lequel les cadres universitaires et psychiatriques sont décrits. À tel point que les dialogues (fonctionnant pourtant dans “Jour après jour”) s’avèrent ici sonner faux. Même le côté fantastique ne fonctionne pas, avec ce fameux don transmis par un chef Jivaro offrant un final attendu et réchauffé.

Et puis, tant qu’à m’attarder sur les autres nouvelles, j’ai trouvé “Plumes ensanglantées” assez amusante, en dépit d’un énième problème de tension, là où “En attendant les vagues” et “La ballade de Rosie” ne m’ont pas franchement inspiré de bon mot.

J’ouvre une petite parenthèse avec “Ouija”, où j’ai trouvé burlesque que le personnage de Jeff s’énerve de la sorte suite à une pétarade de questions dont son frère est l’instigateur. J’ai en effet retrouvé à diverses reprises cette manie déplaisante chez Gabriel C. À de nombreux moments, l’auteure vient ainsi ponctuer sa narration de multiples questionnements destinés à instiller le doute chez le lecteur, à l’image du bloc qui suit : “Mais c’était quoi cette histoire ? Avec qui Hélène était-elle ? Il n’avait pas reconnu la voix de l’autre personne. D’ailleurs, il n’était même pas sûr d’avoir entendu quelqu’un d’autre. Sa fiancée se moquait-elle de lui ? Le menait-elle en bateau ?”

Une technique dont je doute de la pertinence, et qui a également le don de m’agacer. Jeff, t’es pas tout seul.

Heureusement, ma ténacité sera récompensée par “L’horoscope”, une franche réussite acide prenant même la peine de délivrer quelques punchlines mémorables (sur la couleur des cheveux de Tina et Mia).

Difficile toutefois de refermer le recueil avec le sentiment d’avoir été pleinement conquise.

J’étais déjà habituée à l’écriture sans fioritures de Gabriel C. pour son recueil Impulsions, et c’est avec cette même simplicité qu’est abordé Les yeux crépusculaires.

Malheureusement, au cours de ma lecture, j’ai dû vite me rendre à l’évidence que ce style dépouillé ne permettait pas de rendre poignant des événements pourtant terribles. L’horreur et le malaise ne m’ont jamais un instant frôlé, alors qu’une véritable course contre la montre s’opérait devant mes yeux.

Peut-être parce que, comme la forme, le fond s’avérait lui aussi trop simple.

Sans chichis, les procédés légaux se veulent minimes, lorsqu’ils ne paraissent pas tirés par les cheveux, avec la possibilité d’obtenir un mandat d’un simple claquement de doigt, ou comme lorsque Kim questionne un vilain en le menaçant d’un mensonge :

“— Je vais expliquer au procureur que vous l’avez rencontrée dans la rue et qu’elle comptait rentrer chez elle. Je dirai que vous l’avez embarquée de force et tabassée jusqu’à ce qu’elle vous obéisse.

Kim savait pertinemment bien que son histoire ne tenait pas la route. Mais l’abruti en face d’elle avait l’air d’y croire. Il commençait à suer à grosses gouttes.”

Le fameux “abruti” tombe dans le panneau comme un rookie, alors que le violent souteneur avec la double casquette de dealer de drogues qu’il est devrait, normalement, être un petit peu plus au courant de ses droits. Comment un gars de son acabit peut-il tomber dans un bluff aussi grossier ? Il ne devrait pourtant pas en être à sa première confrontation avec des flics qui essaient de l’emmerder dans ses sales histoires.

Et que dire de ce genre de réflexions de la part de notre personnage principal :

“Kim savait que de vrais jumeaux pouvaient être si identiques qu’il était pratiquement impossible de les différencier.”

Waouh, c’est du sérieux l’école de police.

Enfin, notre équipe de police tombe sur une lettre d’un certain Jack l’éventreur où il indique noir sur blanc qu’il écrit cette lettre avec de l’encre rouge, qu’il aurait voulu le faire avec le sang de sa victime mais que, - bla bla -, pas possible.

Kim va donc porter une copie de cette lettre son mentor qui s’avère, par chance *clin d’oeil*, un expert de Jack l’éventreur. Ce dernier l’examine, et :

“— Je suppose que cette lettre a été écrite en rouge.”

Waouh. Encore une fois, gros taf de déduction.

Je me rends compte que mon avis doit passer pour extrêmement mesquin au vu de la bonne réception du roman, mais vraiment, je n’ai pas un seul instant été conquise par les méthodes de l’enquête. Tout y est trop simple, du style à la méthode. Tout y est trop rapide également, je n’ai jamais senti ce danger, la montée de la tension.

Sans compter que l’idée de ramener un copy-cat de Jack l’éventreur est, elle aussi, loin d’être nouvelle.

Ce recueil de nouvelles 𝐒𝐚𝐧𝐠 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐚𝐧𝐠 𝐭𝐡𝐫𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 - 𝐬𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝟓, est vendu au bénéfice du Salon "Sang pour sang thriller" qui aura lieu cette année le 𝟭𝗲𝗿 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟯 à Longperrier, organisé par Nadine Doyelle .

La couverture, réalisée par Ludovic Mtzker, montre un peu le sentiment que l’on ressent à lire ce recueil.

19 auteurs, 19 mini-thrillers qui nous emportent dans des univers différents, et parfois dans d’autres époques.

Les auteurs sont allés très loin dans leur imagination pour nous concocter leur histoire.

Certaines nouvelles sont remplies d’émotions, d’amour et de vengeance, alors que d’autres sont oppressantes, palpitantes et dérangeante. Elles m’ont fait sourire, rire, pleurer ou m’ont terrifié ou fait froid dans le dos. Tendresse, amour, suspense, angoisse, peur et parfois horreur, des fins surprenantes, tristes ou tellement horribles, rien ne nous est épargné, alors accrochez-vous !

On fait la connaissance de personnages, pour certains attachants, drôles ou encore effrayants, une maman et son fils, un couple de personnes âgées, des voisines, un mari trompé, des jeunes à l’école, une grand-mère et son petit-fils, une employée des pompes funèbres, etc., bref, vous l’aurez compris, ce sont des gens que l’on pourrait croiser dans nos vies, ou presque, car l’on y trouve aussi une tueuse et un démon, ils se retrouvent tous dans des situations particulières qui pourraient ou ne pas arriver.

Ce recueil est addictif, c’est un véritable page turner.

J’ai découvert de belles plumes dans ce recueil, et apprécié celles que je connaissais déjà.

Mon top 5 :

Celle qui m’a fait le plus sourire : 𝙇𝙖 𝙗𝙤𝙪𝙡𝙚 𝙣𝙤𝙞𝙧𝙚, avec deux étranges voisines qui ont bien du mal à se supporter.

Celle qui m’a le plus oppressé : 𝘿𝙚 𝙡’𝙖𝙞𝙧. J’y étais, quelle horreur !

Celle qui m’a le plus dérangé : 𝙇𝙚𝙨 𝙘𝙝𝙚𝙫𝙖𝙪𝙭 𝙙’𝙖𝙩𝙩𝙚𝙡𝙖𝙜𝙚. Etrange, très étrange.

Celle qui m’a donné le plus de suées : 𝙇𝙖 𝙗𝙤𝙞𝙩𝙚, que ne ferait-on pas pour son enfant ?

Celle qui m’a fait ressentir le plus d’émotion : 𝙎𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙞𝙚𝙙𝙨 𝙡𝙖 𝙧𝙞𝙫𝙞𝙚̀𝙧𝙚, une belle et surprenante histoire avec une fin très émouvante.

À travers ces mini-thrillers, les auteurs, avec leur talent de narrateur, parlent de sujets sensibles et pas toujours faciles à aborder, comme la violence, l’esclavage, l’enlèvement, le harcèlement, la maladie ou même la mort.

J’ai vraiment passé un excellent moment de lecture que je vous conseille de vous procurer sans attendre.

⚜️ Gabriel C. Alias Deborah Coladonato a été la première Autrice à me proposer son roman pour la nouvelle page Le Côté Sombre des Autrices. Je la remercie infiniment pour m’avoir accordé sa confiance, car on ne se connaissait pas du tout, mais j’avais déjà vu passer son roman d’as le fil de l’actualité.

💬 C est vrai que le titre et la couverture ont attiré mon regard et ont donné le ton dès le départ.

💬 Chris est femme très épanouie, chirurgienne, mariée à un homme doux, et attentif, maman d’une fille au répondant au doux prénom de Mara. et très très « libre ». Elle mène la vie que beaucoup de femmes envieraient. Mais la dernière sortie qu’elle fait est peut-être celle de trop. Celle qui va lui faire prendre conscience de la chance qu’elle avait, mais à quel prix ? Ne sera-t-il pas trop tard ? Pour le savoir, il vous faudra passer par la case lecture en passant par la case suspense ??.

💬 Franchement, je n’aimerais pas rencontrer la famille que Chris a rencontrée lors de sa sortie en mode « célibataire » et vous non plus. 😱😱😱

Cette rencontre a tout changé dans sa vie et vous n’êtes pas prêts à découvrir jusqu’à quel point.

🚨🚨Un roman qui m’a retourné l’estomac et a fait partir mon cœur (qui a été se mettre à l’abri de cette lecture) tant ce récit est indescriptible, puissant, affreux et inoubliable. 🚨🚨

💬 Les mots choisis par notre Autrice sont incisifs, émotionnellement intenses et affûtés. Les détails sont nombreux et minutieux pour donner ce relief (que j’affectionne particulièrement) étonnamment réel. On pourrait avoir cette impression d’être aux côtés de Cris tout au long de l’histoire et de vivre ses moments horribles. Même si je sais que ce n’est qu’une histoire, je sais que ce qui a été décrit dans ce roman fait partie de la réalité pour certaines personnes qui sont marquées à vie. En supposant qu’elles soient toujours en vie. Difficile de ne pas faire de parallèle avec la réalité. 😢

💬 Je ne saurais vous dire à quel point Gabriel C. m’a touchée. C’est une histoire où l’horreur prend vie, où les personnages sont aussi moches à l’intérieur qu’à l extérieur. L’Autrice nous démontre que le seul moyen que la victime a trouvé pour essayer de survivre est de s’enfoncer le plus loin possible en elle. Il est certain qu’en lisant j’ai eu l’impression que tout se déroulait très vite, mais que les moments durs me donnaient l’impression que le temps ralentissait, car le cœur a eu du mal à suivre, les larmes étaient souvent aux bords des yeux et le cœur au bord des lèvres.

💬 Je tire mon chapeau, car écrire un tel roman a dû demander beaucoup beaucoup de concentration, de recherches et avoir le cœur bien accroché. Certes mon cœur à eu du mal, mais en même temps c’est ce que je recherche dans mes lectures : l’intensité, la puissance et de l émotionnel.

🚨 Ce premier roman de cette Autrice est une pure réussite à tous les points de vue. Elle a une plume destructrice, émotionnelle, précise comme un scalpel et emporte le lecteur dans son univers très « sombre » pour notre plus grand plaisir. Bravo bravo. Hâte de lire le second roman. Et merci pour cette intense lecture.

Des nouvelles très bien écrites, des histoires addictives. Les plumes sont variées et succulentes. On ne s’ennuie jamais. Certaines interpellent plus que d’autres, mais aucune ne laisse indifférent. Les auteurs nous régalent pour nous permettre de nous évader à travers la noirceur, l’étrange, le thriller ou le surnaturel parfois. Des touches d’humour parsèment certains récits et permettent de reprendre son souffle. J’ai passé un excellent moment de lecture et d’évasion.

J’ai eu l’honneur de participer à ce recueil avec ma nouvelle Les âmes sœur et j’en suis très honorée. Ce fut une belle expérience.

Filez découvrir différentes plumes qui vont donneront surement le goût d’en lire davantage et rendez-vous le 1er octobre au Salon du livre Sang pour sang thriller mais pas que, orchestré par Nadine Doyelle, avec pour marraine la talentueuse Gabriel C et pour parrain, l’irremplaçable Nil Borny.

J'ai eu la chance de gagner cet ouvrage dédicacé de la main de l'auteure, lors d'un salon du livre, d'autant que la sobre et magnifique couverture m'avait tapé dans l'oeil... et j'avoue que c'est une très belle découverte, un vrai coup de coeur !

Le livre est très bien écrit, j'y ai trouvé très peu de coquilles, et l'histoire est parfaitement construite, avec des personnages très attachants, diamètralement opposés, et pas trop nombreux. Ce qui pourrait réduire le champ des possibles pour résoudre l'enquête, mais que nenni ! Pourtant habitué aux polars, je n'ai rien vu venir malgré mes propres hypothèses, et je me suis laissé surprendre par la fin. Je dirais même les fins, car il y a une chute d'un château de cartes dans laquelle tout ce à quoi l'on s'attendait éclate en morceau. J'ai juste eu une petite frustration lors de l'épilogue, mais peut-être est-ce le sentiment recherché, en ouvrant une fenêtre vers une suite probable, ou en tout cas désirée. Pour ma part, ça ne sera pas le dernier livre que je lirai de cette auteure. Il y a du gore, il y a du gras, il y a du sang, mais le thème, c'est quand même ce vieux Jack l'Eventreur, excusez du peu ! Je recommande vivement ! Pour un lectorat averti...

Bonjour à tous !

Aujourd'hui c'est chronique !

J'ai l'immense plaisir de vous présenter "Le Bal Des Psychopathes" de Gabriel C , publié chez Estelas Editions en 2021.

C'est le second roman que je découvre de Gabriel C., après Les Yeux Crépusculaires, et encore une fois, c'est un choc littéraire !

C'est la première fois qu'un roman me remue les tripes autant physiquement que psychologiquement. À m'en donner la nausée... Je m'explique. Comment décrire avec des mots le calvaire que peut subir une femme, prisonnière de trois immondes psychopathes qui lui font subir les pires atrocités qu'un être humain peut supporter ? Eh bien la réponse est dans ce roman écrit d'une plume experte et perverse, dans le sens que l'imagination de l'auteure ne semble avoir aucune limite. Et quelle efficacité, car il ne fait que 276 pages qui se lisent d'une traite, un vrai page-turner ! Les personnages sont divinement immondes, l'héroïne ou plutôt la victime a cette humanité en elle qu'on voudrait tous s'approprier et l'on s'y croirait. On vit ses tourments, on veut l'aider et se transformer en ce petit chat qui finit par l'accompagner dans ses tourments.

Que dire de la fin ? Si vous aimez les twists, vous serez servis ! Je n'ai pour ma part rien vu venir, et me suis même bien planté, ce qui est sans fausse modestie assez rare pour le souligner.

Je recommande vivement cet ouvrage qui n'est toutefois pas à mettre entre toutes les mains ni à lire à l'heure du repas.

Je vous aurais prévenus !

On se retrouve directement dans un thriller psychologique à huit clos avec une ambiance glauque et malaisante au dernier des points. On entre très vite dans le vif du sujet sans passer par des descriptions inutiles, c'est appréciable.

La présentation des personnages est sensationnelle, tant celle de l'héroïne que celle des 3 protagonistes pervers. On ne cautionne pas forcément le comportement de Chris ni son attitude vis à vis de ses proches mais on ne peut qu'admirer sa façon bien à elle de gérer sa captivité ainsi que les sévices subit.

Au fur et à mesure on découvre un degré de perversité insoutenable aussi bien physique que psychologique, le tout dans un langage soutenu.

La fin est totalement déroutante et unique, on ne la voit pas du tout arriver et elle fait clairement réfléchir le lecteur. Le seul mot qui me vient à l'esprit est: fatalité.

Si vous aimez ce genre de roman n'hésitez pas mais sachez qu'il faut tout de même avoir le cœur bien accroché lors de certains passages.