Valérie Clermon

Partons sur les traces de la Grande Faucheuse (en fait, Elle n’aime pas cette image qui ne lui ressemble pas du tout. Vous vous demandez de quoi Elle a l’air vraiment, alors ? ) qui en a ras le bol de travailler depuis des millénaires et s’octroie quelques jours de vacances bien mérités. Bah oui, même la Mort a le droit à ses RTT ! C’est dans un palace du Sud qu’Elle pose ses valises. Mais pas facile de s’y faire, à la vie humaine ! Susceptible à souhait, Elle fait connaissance avec ceux qu’Elle occis en temps normal. Le genre humain lui déplaît, cela va sans dire. Et il y a de quoi ! Elle porte alors son regard plein de sarcasme et d’ironie sur le monde qui l’entoure, tout en remettant sa fonction et ses idées en question, pour des moments de grosse poilade. (Ce n’est pas un livre à lire dans les transports en commun ou en cours, car vous ne pourrez réprimer vos fous rires !) Et si la Mort n’était pas si inhumaine que cela ?

Le sujet de la finitude, du passage de l’arme à gauche, du Grand Trépas ou que sais-je encore est abordé sous tous ses angles, dans ce livre. Avec cet humour qui habite chaque page, quelques réflexions profondes se profilent avec bon sens… mais pas trop longtemps, pas de temps mort (sans mauvais jeu de mot) et c’est de suite une autre anecdote sur les coulisses d’un décès d’une personne connue ou moins connue (Ma préférée reste Cléopâtre, je vous laisse découvrir pourquoi !).

La plume de l’auteure est juste exquise et très bien maniée. L’humour noir, le sarcasme, la dérision sont au rendez-vous et je ne compte plus les fois où j’ai franchement rit. Cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé pour un livre ! L’intrigue n’est pas oubliée et les pages se tournent d’elles-mêmes, avec dynamisme et fluidité. Les personnages sont bien développés et on s’y attache facilement (car il n’est pas seulement question de Madame la Mort dans ce livre… même si je suis sûre qu’Elle aurait apprécié être le seul et unique protagoniste des ses frasques). Et Elle aussi, Elle aime bien les parenthèses !

Un super coup de cœur ♥️ c’est un roman super léger, qui permet de relativiser sur les sujets qui fâchent, ayant perdu ma grand mère il y a 1 mois (désolé de plomber l’ambiance 😅), ça m’a permis d’en sourire.

Je dirai même que c’est un super roman, on appréhende souvent la mort mais si en vrai ça se passe vraiment comme ça, franchement moi je me fends la poire avec Madame la Mort 😂

Elle est attachante et elle c’est même fait des amis, et en plus elle a un gros avantage grâce à ses « pouvoirs » j’ai adoré et je recommande ce livre plus que tout, un coup de cœur ++++

C’était top de le lire, et j’espère de tout cœur qu’il y aura un deuxième tome, je le lirai avec grand plaisir 😍♥️

Merci à bêta publisher et à l’auteure pour cette super plume !

Si vous avez besoin de légèreté c’est le roman qu’il vous faut 🥰😘

Madame la Mort en a marre de trimer ! C'est décidé, elle prend des vacances à la Côté d'azur dans un hôtel de luxe (bah oui, tant qu'à faire, autant se mettre bien !). le moins qu'on puisse dire, c'est que la Mort a de l'humour, un humour bien à elle ! Elle expérimente la vie humaine avec un nouveau regard, n'hésitant pas à pointer du doigt nos incohérences tout en apprenant à nous connaître. Un roman drôle, à lire sans prise de tête.

Ça vous dit de résoudre un meurtre ?

Le Meurtre de Richard McMalone - Valérie Clermon

(Livre reçu en service de presse)

TW : meurtre, mention d'agressions homophobes, de viols, de suicide

Le commissaire Thomas Miller prend la plume pour raconter sa première enquête, trente ans plus tôt, alors qu'il n'était encore qu'un jeune lieutenant fraîchement muté dans le Sud de la France. Le soir du 14 juillet 1986, l'acteur Richard McMalone était mort assassiné dans sa riche demeure, en présence de toute sa famille et de ses domestiques. Mais qui pouvait bien lui en vouloir à ce point... ?

Le résumé peut paraître vu et revu ; l'intrigue de ce polar est assez classique, en vérité. Mais bon sang, qu'est-ce que c'était BIEN ! Attention, lecture hautement addictive.

La relation entre Thomas et son commissaire de l'époque, Jules Latour, est la grande force du récit. Ils s'envoient toujours des piques mais finissent par s'entendre comme un père et son fils. L'humour est d'autant plus important qu'il dédramatise les horreurs découvertes au fil de l'enquête. Sous les strass et paillettes de la soirée du 14 juillet, la crasse n'est pas belle à voir. L'acteur décédé cache en réalité de lourds secrets qui pourraient bien bouleverser tout son entourage...

Si vous êtes amateur (bien plus que moi) de polars, ce roman fourmille de références aux détectives de fiction célèbres (Poirot, Columbo, Sherlock...). Le personnage de Richard McMalone m'a aussi légèrement rappelé Johnny Hallyday, en figure artistique qui a changé de nom pour faire sa carrière aux États-Unis, tout en gardant quelques racines françaises et une part de secrets de famille.

Seules ombres au tableau : des dialogues qui manquent "d'oralité" et donc de réalisme parfois, et une romance au coup de foudre qui ne m'a pas du tout emballée, ça arrive.

Si vous cherchez un excellent policier à lire sur la plage cet été (ça se passe à Nîmes au mois de juillet), n'hésitez plus !

Yo mes petits fromages, ça gaze ? Aujourd’hui, c’est avec un immense plaisir que je viens te parler de Je suis la mort et je suis en vacances, de Valérie Clermon, publié aux éditions Beta Publisher !

À. MOURIR. DE. RIRE. (sans mauvais jeu de mots)

Bon, avant de vous partager mon avis concernant cet ovni littéraire, une remise en situation s’impose : on va suivre les vacances de la Mort, qui va s’arrêter un moment de tuer les gens. Et pour profiter de son repos bien mérité, Elle se retrouve dans un corps d’humaine. Or, la Mort ne s’est JAMAIS retrouvée dans une telle position, et découvre donc enfin les joies de la condition humaine (je veux pas vous spoil hein, mais disons que sa découverte du système digestif est quelque peu originale).

Le personnage de la Mort est tout simplement incroyable. Oui, elle peut se montrer exigeante et un peu cruelle (vous vous attendez à quoi ?), mais elle sait diriger son fiel sur les bonnes victimes (il semblerait que nous avons en commun la haine de Karen à la marmaille mal élevée).

Bon, je me répète mais clairement ce livre est trop drôle, j’ai rigolé du début à la fin (et je rigole encore en repensant aux (nombreux) passages qui m’on fait rire). Situations cocasses, quiproquos, sarcasme et ironie, tout y passe.

Et puis c’est quand même aussi touchant. Y’a même des thèmes un peu plus compliqués qui sont abordé tout en douceur, comme le burn-out ou le suicide.

J’ai aussi fort aimé la plume de l’autrice. Et, oui, j’avoue, l’idée qu’elle soit belge, ça me plait énormément (patriotique, moi ? Tss tss). C’est fluide, ça se lit (boit ?) comme du petit lait et puis les quelques petites refs à la Belgique c’est bonbon. D’ailleurs en parlant de refs culturelles y’en a pleeeein (y’en a même que j’ai pas mais passons).

Bref, une excellente lecture que je qualifierais de feel-good, sans prise de tête, super drôle et déjantée, avec une touche de belgitude exquise !

J’vous claque la bèse,

Votre humble et dévouée petite souris

Après Je suis la Mort, voilà que Valérie Clermon nous surprend avec un polar saisissant ! Une intrigue surprenante, des personnages attachants, j'ai apprécié découvrir le point de vue de Thomas, sa relation avec son collègue et surtout le meurtre de Richard McMalone et tout ce qui en découle... Un bon roman pour les fans de policier !