Frederick Forsyth

Un très bon bouquin, à ma grande surprise ! Je ne suis pas vraiment attirée par le roman d'espionnage; j'aime bien James Bond, mais sur grand écran, au 3e degré - ou alors quand c'est Daniel Craiig (oumpf-soupir) - Passons...

Ne vous attendez pas aux gadgets, armes à feu ni combats à mains nues, ce sont essentiellement les petites cellules grises qui travaillent, même si le courage physique est aussi mis à contribution. Les jeux de manipulation, l'acuité psychologique et la loyauté de McCready sont enthousiasmants.

Encore !

J'ai lu ce livre en anglais, et ça ne m'a peut-être pas permis de saisir tous les détails ; j'ai apprécié, sans plus

Plusieurs nouvelles rassemblaient dans ce même roman.

A lire.

Un peu compliqué au début avec la description trop détaillée (à mon avis) des différents services d'espionnage et de contre-espionnage - un néophyte comme moi s'y perd! Au fur et à mesure, le suspense prend le dessus et tout compte fait, j'ai assez aimé ce livre mais il ne m'incite pas à lire d'autres romans d'espionnage.

Ce n'est rien de moins que le fantôme de l'opéra qui toujours aussi môche mais bien vivant s'est enfui de Paris pour s'installer à Coney Island et devenir le propriétaire de son fameux parc d'attraction avant de lancer une nouvelle salle d'opéra pour concurrencer le tout flambant neuf Metropolitan,le tout dans l'espoir de retrouver sa bien aimée cantatrice de paris qui l'a pourtant rejeté...Je n'est pas accroché.

Dans une Russie post soviétique en pleine déliquescence, un certain Komarov s'apprête à gagner les élections. Orateur charismatique, Komarov est une icône vénérée par les foules et bénéficie du soutien financier de capitaines d'industrie que ses idées d'extrême droite rassurent.

Mais Komarov a une face cachée. Une fois élu, il projette de commettre les actes les plus terribles pour instaurer un régime autoritaire. Des massacres à grande échelle de catégories indésirables de la population. Il se dit que si ça a fonctionné pour Hitler et Staline ..

Un minuscule grain de sable vient gripper la machine. Un subordonné intègre lit un document qui aurait du rester secret. Un ex agent de la CIA comprend que Komarov tuera des millions de gens. Des gens puissants qui ne gardent pas un bon souvenir d'Hitler mettent leurs ressources en commun. Un plan pour stopper Komarov est élaboré, un plan machiavélique, à la mesure du monstre qu'il doit détruire.

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Une intrigue habile, un contexte politico-économique réaliste, un héros sympathique. Peut être l'un des deux meilleurs romans de l'auteur.

Comme "La somme de toutes les peurs", de Tom Clancy, "L'afghan" raconte en détail un attentat islamiste (ici il s'agit d'Al Qaida) contre les États-Unis. Afin de ménager le suspense, la cible n'est connue qu'à la fin du livre. Mais le récit démonte pièce par pièce les rouages minutieux de l'attentat. Ainsi que ceux d'une opération ultra secrète d'agents anglais pour le faire échouer.

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Le récit est crédible. Il nous mène habilement vers une fin prenante et spectaculaire. On aurait aimé suivre en permanence le personnage de l'agent secret anglais, héros de l'intrigue et homme attachant. Mais l'histoire doit multiplier les points de vues, donc les personnages, pour un tableau complet et réaliste d'un attentat de cette envergure. C'est le défaut de cette formule, défaut qui se retrouvera dans la plupart des Tom Clancy, disciple et héritier de Forsyth.

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Frederic Forsyth aurait pu être le maître absolu du roman d'espionnage s'il avait su développer un cheminement émotionnel dans son personnage principal. On ne s'identifie pas autant qu'on le devrait au héros de ses romans. Ceci mis à part, ses douze romans sont écrits avec beaucoup de soin et une solide documentation.

Pour moi, son roman "L'alternative du diable" (1979) reste ce qu'il a écrit de mieux.

Un bon livre, plein d'action et de rythme, sur un sujet intéressant.

Petite histoire sympathique même si par moment, cela devient un peu trop technique pour un conte. Cela reste tout de même un beau petit roman

Du concentré de Forsyth, cela ne se refuse pas. Les récits sont truffés de détails ciselés et les chutes toujours parfaitement savoureuses. Comme dans tout recueil de nouvelles, on accroche plus ou moins. La première, "Sans bavures", est impeccable ; que les "romances à milliardaires" en prennent donc de la graine, car le début est d'une superbe douceur. "Il n'y a pas de serpents en Irlande" m'a laissée un peu plus sceptique sur le ressort psychologique de la vengeance, mais c'est du beau travail aussi. "L'Empereur", plus soft - une histoire de poisson, figurez-vous...- nous offre une fin jubilatoire. "Il y a des jours comme ça", qui tourne autour de camions, moins prenante, mais pauvre Murphy ! "De l'argent avec des menaces" s'annonçait plutôt en sourdine, et faisait pauvre mine au début, mais le retournement final : joli, très joli. Vraiment très joli.

"Privilège" - Un de mes préférés, sur la diffamation. En ces temps où la dictature des réseaux sociaux et la cancel culture menacent. Et instructif, qui plus est.

"Devoir" - A part, comme le précise la note de l'auteur.

"Un homme de précaution" - Contrairement à "Utilisé comme preuve" (qui précède "Privilège"), moral ET satisfaisant.

"Qui perd gagne" - Mignon, mais tombe un peu à plat à la fin du recueil.