Irène Némirovsky

"Suite française" ressuscite d'une plume brillante et intuitive un pan à vif de notre mémoire.

Une fresque sur les états d’âme et les actions bonnes ou mauvaises des français lors de l’occupation allemande de 1940. Il y est décrit à la perfection l’exode et les sentiments des gens de toute classe sociale, de l’héroïsme à la lâcheté, de l’égoïsme a l’amour…l’autrice est d’une lucidité remarquable. L’époque fut très dure et quelle leçon de vie dont certains devraient bien s’inspirer. Quel destin tragique pour cette romancière dont la vie et le roman s’arrêtent ensemble.

Au moment de l invasion, l un des héros est en train de repasser. Rien de tel pour figer la fiction dans le reel. Car c’est aussi ce que ma grand mere me racontait: le jour de la declaration de guerre elle repassait. Depuis, j'évite les fers et je n’ai plus peur de froisser.

J'ai mis un moment avant d'accrocher à ce livre, mais finalement je dois avouer qu'il m'a beaucoup marqué, notamment dans le bon sens.

Spoiler(cliquez pour révéler)Le personnage de Gladys est très marginal. Cette femme dotée d'un égocentrisme hors-du-commun et qui tient absolument à ce qu'on ne connaisse pas son vrai âge, au point de sacrifier ses proches et de tuer, finit par forcer le respect, tant elle sort du lot, et l'assume.

Le livre remet en question notre vision de la vieillesse, de la beauté, de la mort, mais aussi la limite du raisonnable. Jusqu'à où doit-on aller pour préserver nos secrets les mieux enfouis ? Jusqu'à quel point doit-on se mentir à soi-même pour préserver notre bonheur ?

Un livre à lire.

Je n'ai pas particulièrement accroché sur la première partie de l'intrigue, je n'arrivais pas à suivre toutes les histoires parallèles et les personnages. J'ai davatange apprécié la deuxième partie, qui m'a plus tenu en haleine. L'écriture est fluide et très agréable, je l'ai trouvée d'une surprenante délicatesse, compte tenu du contexte dans lequel le livre a été écrit, et ce qu'il dépeint.

Interessant Belle oeuvre a finaliser peut être<; Un récit intense au niveau des émotions: passion destructrice, peur du vieillissement, relation familiale complexe, une mère qui est avant tout une amante...C'est le 4ème roman d'Irène Némirovsky que je lis avec un immense plaisir. C'est douloureux et beau. Une construction tragique implacable.

J'ai choisi cette note pour inciter un grand nombre de lecteur a ne pas passer a côté de ce livre remarquable. Tellement vrai hélas dans la description des relations entre les personnes, des privations de tout ordre., les séparations C'est un livre pour tous les ages, les anciens mais aussi les plus jeunes, qui au fil des pages pourront approcher l'état d'esprit qui régnait durant cette période.Cette auteure a été une révélation pour moi: une écriture magnifique ( quelle sensibilité!) des portraits si incisifs (toutes les classes sociales sont représentées) une ambiance si réaliste que l'on a l'impression d'avoir fait un voyage dans les moeurs de cette France occupée.

La canicule sévissant en plaine, j’ai embarqué Le bal pour une randonnée en montagne dans la sublime région du Lötschental proche de chez moi, loin des faux semblants, du paraître, des désirs de luxe, des mensonges et des mauvais coups.

Tout petit dans mon sac à dos, ce mini-roman a animé ma fin de soirée à la cabane Anenhütte. Le spectacle des étoiles dans ce ciel sans nuages m’a ému en profondeur et c’est dans cet état d’esprit que j’ai entamé cette œuvre classique.

Le bal est l’un de ces romans efficaces, captivants qu’on ne peut lâcher et qu’on lit d’une traite. Rien à voir avec un polar à suspense insoutenable, mais la quatrième de couverture suffit à nous tenir en haleine.

On sait que la relation entre Antoinette et sa mère est compliquée et on attend impatiemment de savoir quelle farce tragique l’adolescence a concocté pour contrer le projet de sa mère d’organiser un bal étincelant et inoubliable.

Tout le récit tend à nous immerger dans l’ambiance détestable de cette famille nouvellement riche. La mère particulièrement odieuse tant avec les domestiques qu’avec les membres de sa famille, cherche par tous les moyens à faire l’étalage de sa pseudo valeur.

Je me suis cru au théâtre en dévorant les pages. J’avais devant mes yeux la demeure des Kampf décorée à la mode « sapin de noël trop chargé ». Je souriais aux messes basses des domestiques dès que la maîtresse de maison avait le dos tourné. Je compatissais aux colères de l’adolescente boudant sur son lit. Je jubilais aux explosions nerveuses (pour ne pas dire caca nerveux) de Mâââdâââme Kampf rougissant au point de ressembler à une tomate flétrie…

Bref, vous l’avez compris, je me suis amusée !

L’écriture d’Irène Némirovsky est colorée, expressive, intelligente et descriptive. Elle a évidemment donné envie à un cinéaste d’en réaliser un film en 1931 et à moi de découvrir d’autres pépites de son écriture talentueuse.

Le livre se lit très rapidement. Le rythme rapide du livre nous emporte dans une lecture effrénée. J'ai eu cependant du mal à m'attacher aux personnages. Ils m'ont paru froid. Aussi, je n'ai pas réussi à éprouver des émotions lors de ma lecture.

L’histoire de Antoinette nouvelle riche et faite sur des bases de la jalousie de l’égoïsme c’est pas le meilleur livre que je peux vous conseillé. Bof car le livre est fait dans un vocabulaire trop vieux et soutenu malgré les traductions. Le problème des traduction c’est que sa nous décroche du fil de l’l’histoire.