Jun Ogino

Un manga qui aborde plusieurs sujets important comme la solitude, les violences conjugales, les problèmes psychologiques, la mort et la violence... C'est un peu rude à lire, il y a une ambiance qui met mal à l'aise et on se sent un peu déboussolé. Il y a beaucoup beaucoup de dessins, très peu d'écrit ce qui renforce le malaise et le fait que les couleurs soient très sombre n'aide pas non plus. C'est la encore difficile de s'attacher au personnage, elle est très froide et distante mais on comprend qu'elle souffre. C'est pas un mauvais manga mais je ne peut dire que se soit le meilleur.

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/09/26/transparente-tome-1/

Extrait :

Petite série en quatre tomes, j’ai cherché les tomes dans mes cartons pour pouvoir enfin la découvrir. Ce qui m’intéresse dans cette série, ses les thèmes, assez dur, abordés. La jaquette du premier tome était assez vague, et le synopsis m’a fait plier. Les violences qu’elles soient conjugales ou autre ne se limitent pas géographiquement, partout dans le monde des personnes innocentes en sont victimes. Cette histoire a pour base ce que vivent sûrement beaucoup de personnes, adultes, comme enfants, mais elle part ensuite vers quelque chose d’autres, qui pousse à la réflexion.

Aya a toujours connu son père violent, surtout verbalement, il a tendance à se mettre en colère facilement, et à perdre le « contrôle » quand ça arrive. Toutefois, comme tout enfant, elle pensait que c’était normal, jusqu’à qu’elle aille jouer chez une amie et voie la complicité entre elle et son père. Ce jour-là, elle a compris que ce n’était pas normal, et a commencé à voir son père différemment. Sa mère s’est toujours mise en travers du père violent et ses enfants, si bien qu’il n’a jamais pu les frapper directement. Toutefois, pour Aya, voir sa mère subir tout ça devient compliquer à supporter, d’autant plus quand son frère ainé s’en fiche complètement. Un jour, sa mère menace de se suicider, n’en pouvant plus, Aya la stoppe de justesse et le père promet de ne plus recommencer, comme il l’a déjà promis auparavant. Cette excuse, c’est la même qu’utilise toutes les personnes violentes (car il n’y a pas que les hommes envers leur femme, mais parfois aussi l’inverse, et parfois aussi envers les enfants). Celle-ci n’est évidemment que rarement tenue, et cela fini souvent en drame…

Aya a de plus en plus de mal, elle essaie de prendre sur elle, en se disant qu’avec le temps, elle grandira et pourra s’éloigner de tout ça. La tentative de sa mère la ramènera à la réalité, celle où même si elle décide de fuir, sa mère, la seule personne qu’elle aime, elle, sera toujours en proie à la violence. A force de souhaiter fuir, elle finira pas développer une capacité la rendant invisible, elle commencera à tester jusqu’où elle peut aller… et finira par commettre l’irréparable, assassiner son propre père, en pleine rue. Vivant désormais avec le poids de ses secrets, elle essaie tout de même de se réjouir en voyant le sourire de sa mère. En voyant le temps passer, elle souhaite quitter la maison afin de vivre seul, sûrement dans l’espoir d’oublier son père. Mais son fantôme la poursuit et le secret devient de plus en plus lourd à porter. Peut-elle encore espérer vivre une vie normale ? Doit-elle regretter son geste ? Selon moi, si elle n’avait pas tué son père, elle aurait fini par perdre sa mère… J’ignore donc qu’elle est le meilleur choix.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/11/14/transparente-tome-2/

Extrait :

Le premier tome de la série m’avait déjà bien marqué avec son ton dramatique, mais franc. C’est une série assez sérieuse qui parle déjà de deux thèmes bien difficiles, entre un père violent, et un stalker. Pour Aya, sa vie n’a pas été de tout repos, lorsqu’elle découvre qu’elle peut se rendre invisible, elle décide de se libérer de son père en l’éliminant. Mais au lieu de ressentir la liberté, elle ressent plutôt de la culpabilité, elle a l’impression qu’elle ne doit pas être heureuse, puisqu’elle est une meurtrière…

Continuant de se faire du mal mentalement, Aya estime qu’elle devra se rendre à la police lorsqu’elle aura repris goût à la vie, et trouver un endroit où rentrer. En résumé, quand elle aura quelque chose à perdre, afin de prendre pleinement conscience de ses actes et de les assumer. Pour elle, se rendre maintenant alors qu’elle n’avait, à ses yeux, rien à perdre ne vaudrait pas le coup. D’une certaine manière, c’est une pensée assez mature de sa part, car il est vrai qu’une personne n’ayant rien à perdre, pourra moins « subir » tout le poids des conséquences de ses actes ou même se remettre en question. C’est aussi une pensée qui l’amène toujours au même point : elle doit souffrir pour expier. Alors que bon, elle n’y est pour rien si son père était violent, et sans vouloir pousser à la violence à mon tour, elle a eu raison de faire ça. Sans son action, sa mère aurait sans doute finie par perdre la vie, pourquoi devrait-on toujours attendre qu’il se passe quelque chose pour agir ? La tentative de meurtre existe, pourtant les violences conjugales sont toujours aussi difficiles à révéler, pourtant celles-ci aussi sont des tentatives de meurtres (même si elles ne sont pas « vraiment » voulues par l’agresseur).

Aya commence à s’épanouir dans ce tome, elle se découvre une passion pour la musique, et finie par accepter la demande de Minakami, qui souhaite chanter une chanson qu’elle aura écrite. Minakami, c’est la personne à qui elle va pouvoir se confier Aya et qui va la pousser un peu afin d’avancer. Mais Aya est têtue, et elle a décidé de se rendre une fois la chanson terminée. Minakami n’a pas l’air du genre à juger les gens, surtout lorsqu’elle ignore tout de leur situation. Enjouée et pleine de vie, elle ne semble pas s’énerver souvent non plus, mais visiblement, elle a horreur des « profiteurs ». Là où Aya n’ose pas parler de ses problèmes avec Kana, elle n’aura aucun problème avec Minakami, et se sent dérouter par cette aisance. Comme la chanson semble être ce qui sonnera le glas de fin, j’imagine qu’elle sera terminée au cours du quatrième et dernier tome. Avec ou non, une potentielle suite après qu’Aya ce soit rendue, si elle finit bien par le faire évidemment, elle peut encore changer d’avis après tout.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/12/19/transparente-tome-3/

Extrait :

Si vous lisez mes chroniques depuis quelques temps, vous aurez remarqué que j’ai indiqué qu’il y a des séries courtes qui sont des vraies pépites, et bien c’est le cas de celle-ci. Certes, elle peut être assez difficile à lire, mais le rythme est très bon, l’intrigue prenante, et les personnages super attachants, tout ce qu’il faut pour apprécier la série à sa juste valeur. D’ailleurs, je trouve que les tranches de vie s’apprêtent plus facilement à un format court, que les séries d’actions par exemple.

Les sentiments et mauvaises pensées d’Aya reviennent alors que son amie Kana a été poignardée pour la protéger. Kana s’en veut énormément et pense qu’elle est responsable de cette situation. De nouveau, elle rêve de disparaître, au point où elle en vient même à traverser les objets, les murs, les voitures… Shiori se doute que ça ne va pas, elle commence donc à la chercher, et finira par la retrouver grâce à un ami à quatre pattes. C’est une manière simple, mais efficace d’évoquer le fait que les animaux sont parfois capables de ressentir des choses dont nous sommes nous-mêmes incapables. L’amitié entre Shiori et Aya continue de se renforcer, Shiori arrive à aider Aya à surmonter ses mauvaises pensées, mais il n’y a pas plusieurs manières de s’en séparer définitivement. Comme Shiori l’indique, elle ne connaissait pas son père, donc elle ne peut pas le pleurer, mais elle adore Aya. De plus, si elle sait qu’il était violent, il serait difficile de le plaindre…

Pour la situation avec Kana, Shiori réussie aussi à convaincre Aya de lui rendre visite. Encore dans le coma, elle commence par tomber sur la mère de Kana et lui dire que sa fille s’est fait poignarder à cause d’elle. Gentille, sa mère lui répond qu’elle est fière de sa fille, Aya ne sait plus trop quoi penser. Pourquoi des personnes sont aussi gentilles avec elle ? La vie continue, et heureusement, Kana fini par se réveiller, et refermer la boucle d’angoisse d’Aya… pour l’instant. Parce qu’Aya souhaite désormais lui dire la vérité, celle qui est si lourde à porter, et qui continue encore de la ronger. En tant qu’être humain, on a parfois le besoin instinctif de voir notre comportement valider par les autres. C’est d’ailleurs un peu le cas pour les harceleurs, et les personnes qui restent passives à leur sujet, validant ainsi leur comportement. Nous, petit êtres humains, sommes aussi des animaux, avec des instincts primaires (suffit de constater la présence du viol and co encore aujourd’hui), parmi ses instincts, il y a celui de vivre en communauté et la recherche d’approbation. Certes, des personnes, comme moi, sont agoraphobe (peur du monde, de la foule), mais vivre en groupe ne veut pas dire vivre entouré de dizaines de personnes, parfois une seule suffit.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/01/17/transparente-tome-4/

Extrait :

Dernier tome pour cette série courte en quatre volumes, dramatique mais pleine d’humanité. L’auteur révèle des personnages attachants ayant parfois un passé dramatique. Quant à la fin, elle révèle quelque chose dont je me doutais un peu depuis un moment. J’aimerais beaucoup un anime sur cette série, même qu’un film suffirait je pense, juste pour voir la chanson d’Aya chanté par son amie. S’il y a des séries courtes de qualités assez moyennes, celle-ci n’en fait pas du tout partie, et restera dans ma collection.

Ce qui me surprend dans ce dernier tome, c’est qu’Aya avoue son crime à sa seconde amie, Kana, mais pas de sa capacité et de son origine. Même si cela ne change rien au crime qu’elle a commis, et à la maturité dont elle fait preuve. Après tout, qui attendrais d’avoir quelque chose à perdre pour se rendre, soit on se rend dès le départ, soit on espère être oublié. Une fois la vérité avouée à sa dernière amie, Aya est convaincue, et elle continue, son frère, sa mère et son grand-père paternel ont aussi le droit à la révélation. Pour tous, c’est le choc, mais le frère s’en doutait malgré tout. Outre ses révélations, le dernier tome se concentre également sur la chanson d’Aya, qui est le signe qu’elle va se rendre. Reprise plusieurs fois, elle finira par la terminer et la montrer à Shiori. Elle attendra évidemment que la chanson soit terminée pour partir, elle partira après le réveillon. Une nouvelle année, un nouveau départ. Elle donne l’impression que la culpabilité ne la quittera jamais, pourtant, elle souhaite tout de même avancer.

La maman d’Aya s’effondre, mais j’avoue ignorer si c’est parce qu’elle aimait son père, ou parce que c’est sa propre fille la responsable, sans doute un peu des deux. Elle a passé son temps à protéger ses enfants, en prenant sur elle, elle pense donc qu’Aya la fait pour elle. Mais Aya lui confirme, elle souhaitait juste que tout cela s’arrête. Les violences conjugales finissent rarement bien, j’ignore totalement comment elles sont traitées au Japon. Mais vu comment elles le sont en France, ça ne doit pas être mieux (étant donné qu’ils sont assez macho). En venir aux mains soi-même pour tout arrêter, c’est peut-être même la preuve d’un manque de considération ou de suivi ? Les enfants en sont souvent aussi les victimes, même s’ils ne sont pas nécessairement attaqués physiquement par le parent violent, cela reste un choc psychique que d’en voir un frapper l’autre.

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https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2024/02/08/transparente-t-1-jun-ogino/

Ce premier tome de Transparente présente le quotidien difficile d’Aya, une jeune fille tourmentée par les violences domestiques au cœur desquelles elle grandit. Un jour, son souhait de disparaître se réalise, puisqu’elle se découvre la capacité de devenir invisible, sans que cela n’améliore sa vie pour autant. À la place, elle finit par commettre l’irréparable…

J’ai beaucoup de mal à déterminer ce que m’inspire ce manga. Il aborde un thème dur, fort, mais sur un ton si froid et détaché que je suis restée indifférente. C’est peut-être voulu, néanmoins il s’en dégage une dimension très scolaire, très… Disons qu’il traite son sujet. Point.

Les amateurs de style épuré s’en réjouiront sans doute. Pour ma part, je trouve qu’il ne va pas chercher suffisamment loin. C’est trop classique, jusque dans les quelques réflexions « philosophiques » qui ponctuent l’histoire. Et l’aspect surnaturel est hélas encore plus superficiel.

Aya est capable de disparaître à sa guise. Là encore, point. On ne sait pas pourquoi, on ne sait pas par quel miracle, elle le fait, c’est tout. C’est un élément au service de l’intrigue, au service des réflexions susmentionnés, c’est… là. Juste là.

À voir ce que donne la suite, avec les nouveaux personnages qui gravitent autour de l’héroïne, et la confession du fardeau qui l’oppresse, mais pour le moment, je suis perplexe. J’accorde la moyenne à ce tome, en attendant de me faire une meilleure idée de ce seinen.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2024/02/15/transparente-t-2-jun-ogino/

Aya a confessé son crime à Shiori, une jeune fille qu’elle vient juste de rencontrer, dans ce deuxième tome de Transparente. Sa camarade l’écoute sans la juger et l’aide à comprendre ce qu’elle ressent, ainsi que ce que son acte lui inspire. En ouvrant petit à petit son cœur, Aya apprend à vivre.

J’ai préféré ce second tome au premier. Il contient plus d’émotions, plus d’interactions, et à travers Shiori, mais aussi Kana, la distance entre Aya et le lecteur s’amenuise. Malgré cela, je n’arrive toujours pas à me laisser convaincre par ce manga.

Je lui reprochais, dans ma précédente chronique, de traiter son sujet de façon minimale et convenue. Cette fois, on a davantage de profondeur, et les messages sont moins bateau. Du moins, certains. Autant j’aime l’idée qu’Aya ne se confie pas à Kana pour ne pas souiller sa pureté, autant le fait qu’elle perd son (inexplicable et inexpliqué) pouvoir de transparence à mesure qu’elle trouve sa place, ça ne va pas chercher très loin.

Il y a donc du mieux, mais aussi une nouvelle source de tension dramatique, et… C’était vraiment nécessaire ? Pas à mes yeux, en tout cas. J’ai eu l’impression de voir le mangaka surenchérir à l’emporte-pièce sur une première intrigue qui commençait certes à se révéler un peu plus intéressante, mais qui demeurait quand même relativement plate et sommaire.

Je crois que je n’accroche tout simplement pas au style sobre, épuré et lapidaire, aussi bien au niveau du dessin que du récit, de l’auteur. Je vais poursuivre son œuvre parce que j’ai acheté l’intégrale en coffret, mais autrement, je pense que j’en serais restée là.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2024/02/19/transparente-t-3-jun-ogino/

Chaque petit pas qu’Aya avait fait en direction des autres est réduit à néant dans ce troisième tome de Transparente. Après que Kana s’est interposée pour recevoir à sa place le coup de couteau qui lui était destinée, la jeune fille replonge dans la culpabilité et le mal-être, au point de décider de disparaître pour de bon.

Le premier tome ne m’avait pas convaincue. Le second non plus, mais je l’avais trouvé tout de même un tantinet meilleur. Celui-ci, en revanche… Il y a sensiblement autant à en dire qu’il n’y a de répliques dans le livre, c’est-à-dire très peu.

On revient à la case départ avec une Aya maussade, qui se coupe du monde, en dépit des efforts de Shiori. Elle s’en veut, ne se sent plus à sa place, estime que le monde se porterait mieux sans elle, et le « fantôme » de son père continue à lui apparaître pour la tourmenter davantage.

C’est bien joli, tous les laïus autour des ténèbres, sauf que j’ai rarement vu une œuvre aussi manichéenne. On a d’un côté les très très méchants bien glauques (papa Aya, le stalker), et de l’autre les très très gentilles amies bien lumineuses (Kana, Shiori). Face à elles, des Bisounours passeraient pour des créatures démoniaques.

Elles se connaissent à peine, et elles sont devenues en trois battements de cils des BFF inséparables, prêtes à mourir les unes pour les autres et à cacher des cadavres. C’est trop, il n’y a pas de nuances.

Aya, à la limite, mais je reste sur mon jugement initial : c’est archi-convenu. « Bouh, j’ai tué une vile personne, ça fait aussi de moi une vile personne, en plus j’attire le malheur sur mon entourage, je ne mérite pas de vivre. » Ah ça, le malheur, pour l’attirer, tu l’attires, mais comme je l’écrivais dans ma précédente chronique, je trouvais que l’intrigue du stalker ne servait qu’à jeter de l’huile sur le feu, et je confirme.

Ce n’est pas parce qu’une œuvre essaye d’aborder des thèmes forts et durs qu’elle est bonne ou intéressante, et encore moins impactante. Là, le seul point positif que j’ai à lui concéder, c’est qu’elle se lit en vingt minutes. J’espère qu’il en ira de même pour le dernier tome, histoire d’en finir au plus vite.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2024/02/26/transparente-t-4-jun-ogino/

Transparente s’achève dans ce quatrième et ultime tome. Aya aura bientôt terminé d’écrire les paroles de sa chanson et se prépare à se livrer, mais auparavant, il y a plusieurs personnes à qui elle souhaite d’abord se confesser.

Ce manga se sera révélé décevant jusqu’au bout. Je craignais une conclusion expéditive, au lieu de quoi c’est à peine s’il y en a une. Je suppose qu’on pourrait la qualifier de « fin ouverte », mais encore aurait-il fallu avoir quelque chose à se mettre sous la dent au préalable.

Je ressors de cette lecture un peu comme les personnages ressortent de la confession d’Aya, en mode « Ah, OK ». Ils sont tous passifs. Sauf ses deux amies, qui restent démesurément dévouées, démesurément mièvres.

Quant à Aya, je lui aurais volontiers mis une claque ou deux. Déjà, dans les tomes précédents, je la trouvais pénible, avec sa culpabilité à outrance, mais là, on atteint le paroxysme. Elle prend tous les torts, s’accable de tous les maux, sans jamais nuancer sa réflexion ni le sens de son acte.

Les autres le font un peu, mais ça reste tel que je dépeins cette œuvre depuis le début : minimal et convenu. Pire, vide. J’aurais pu accepter la transparence d’Aya comme un prétexte (car c’est tout ce qu’elle est) au récit si celui-ci avait été pertinent, mais ce n’est pas le cas.

Il n’y a rien à retirer de ce manga. Aucune morale, aucune émotion, aucune logique. Absolument rien. Je regrette de l’avoir lu, d’autant que j’en attendais beaucoup, et je ne le recommande pas. Sauf si vous aimez les histoires qui se contentent de brasser du vent. « Les violences domestiques, ça brise des vies. » Voilà, je viens de vous épargner quatre tomes. Inutile de me remercier.

Je n'ai pas aimé les graphismes, 'i l'histoire.

Le père fait affreusement peur avec sa grande gueule hurlante, le fils m'a laissé dépité, la mère bras ballants (encore que sa peux se comprendre mais bon) et la petite fille un peu (beaucoup) dans son monde