Nanahiko Takagaki
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Note moyenne : 7.83/10Nombre d'évaluations : 18
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Angolmois, l’une des récentes acquisitions dans l’arc de Meian donne le sentiment que l’éditeur restera plutôt du côté des récits historiques/militaires basés sur des faits réels ou contant carrément l’Histoire. On pense notamment aux 7 Ninjas d’Efu (ici), Kingdom, Baltzar (ici) et The Swordsman (ici).
Le récit de Takagi Nanahiko nous transporte vers le Japon du Moyen-Âge, pour nous montrer le point de vue japonais concernant les invasions mongoles. En effet, Jinzaburô Kuchii, un vassal déchu de Kamakura a été condamné à l’exil et, enchaîné comme les autres prisonniers, il se dirige en mer afin d’expier sa peine sur l’île de Tsushima.
Durant ce périple, l’ancien samouraï montrera qu’il est plein de ressources et peut facilement faire changer la donne devant une situation délicate. Et dès lors, on comprend mieux les toutes premières pages du tome 1 qui nous place au coeur d’une bataille où un soldat montre par pure cruauté la tête tranchée des parents de deux enfants à ces derniers.
Les exilés touchant pied au sol ne vont pas connaître des jours paisibles sur cette île. Envoyés comme pions à sacrifier, ils devront résister contre l’armée mongole qui veut asseoir Tsushima sous sa domination afin de s’en servir comme zone de ravitaillement/point stratégique pour les autres guerres qu’ils vont mener, leur cible étant Kyushu. Jinzaburô et les autres exilés n’ont rien à gagner de mourir pour cette île qui leur est étrangère mais certains, s’amusant des combats et des massacres (puisqu’ils sont d’anciens pirates), ne bouderont pas forcément l’offre.
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Afficher en entierLa guerre insulaire bat alors son plein dans le tome 2. Les morts du tome 1, très nombreux et non négligeables du fait de leur rang et importance pour les habitants de l’île et autres, vont souffler un vent de solidarité entre les exilés qui vont menés une bataille à la victoire sous le commandement de Jinzaburô et de respect envers lui en voyant le guerrier implacable qu’il représente et en quelque sorte, leur espoir de sortir vivants de cet enfer.
L’enfer, l’auteur nous le rappelle de bien des façons avec ses dessins portant bien l’essence des émotions des personnages et installant comme il faut les différentes ambiances. Impossible d’oublier qu’il s’agit d’un récit de guerre sans pitié, entre les combats aux sabres, aux lances, à l’arc, aux jets de jets qui déchiquettent les chairs et bien d’autres moyens, les têtes décapités sont un symbole sine qua none pour montrer sa puissance et défaire l’ennemi en entamant sérieusement le moral des troupes et leur combativité. C’est ce qui ressort des pages où moralement, l’auteur montre aussi les effets de la guerre et combien voir perdre la tête de son général peut désarçonner les troupes, les faire fuir et remporter la victoire, ou encore ramener la tête d’êtres cher, apaiser les cœurs, au lieu de les laisser embrocher sur des pics les dégradants.
Mais comme je l’ai dit, il ne s’agit pas d’une histoire de bourrins où des membres volent de partout Les coups fourrés, éclaireurs et tactiques sont très bien mis en avant et l’auteur réussi à surprendre par certaines tournures, tout en usant du jeu des alliances politiques en rajoutant une couche d’Histoire. Par ailleurs, Jinzaburô qui est une énigme, tant on ne saisit pas ses motivations pour l’affrontement (en plus de son flegme plutôt constant), mais qu’il transpire l’honnêteté et l’honneur, va livrer par pensées le type d’homme qu’il est, son passé, et ce qu’il a perdu. Cela en fait un personnage fort intéressant qu’on appréciera découvrir un peu plus par la suite. Ne serait-ce pour savoir quel crime impardonnable il a pu commettre pour être déchu de son titre.
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Afficher en entierLe 3e opus d’Angolmois reprend sur l’arrivée des purificateurs de l’empereur qui était une surprise permettant un virage inattendu dans la situation désespérée de l’attaque de nuit.
Les pertes humaines s’allongent et s’entassent dans les deux camps, peu de temps à soigner les blesser et à appliquer du baume au cœur et moral des troupes, les mongols traquent les japonais sans relâche et leurs laissent de funestes surprises et cadeaux, mettant au défi de se sortir de situations inextricables.
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Afficher en entierPetite passion pour le domaine de la guerre, le tome 4 d’Angolmois satisfait largement par les péripéties qui s’y déroule, dans la bonne continuité des évènements des tomes 1 & 2 (ici) et du tome 3 (ici)
Toujours de bonne facture et d’une bonne prise en main, le manga se lit tout seul car il est en grande majorité composé d’actions et d’affrontements, sans offrir de temps mort !
Dirigé par le jeune général Edei Uriyan, les Mangols acculent l’armée de Tsushima sur une côte de la montagne. En plus des difficultés de déplacement sur un terrain aussi hostile et peu propice à la lutte, leurs faiblesses sont fortement exposées au bon vouloir de l’ennemi qui ne manque ni de munitions, ni d’explosifs pour ravir la victoire.
Dans cette tourmente de poudre et de sang, un personnage secondaire mais important dans l’histoire va tirer sa révérence, suscitant l’intérêt du lecteur par l’effet tragique qui en découle. C’est aussi l’opportunité pour Nanahiko Takagi de faire montre une fois de plus des coutumes guerrières de l’époque.
S’il est vrai que les vainqueurs aiment posséder les têtes de leurs victimes en guise de trophée, symbole de leur puissance et de leurs exploits, la symbolique est tout autre dans le camp du défunt.
Lorsqu’un soldat important tombe au combat, sa tête est récupérée et remise à sa famille. Cela a pour effet d’empêcher le camp adverse de l’emporter et d’en faire leur force ou de profaner le cadavre, mais aussi pour que l’âme du guerrier trouve la paix.
La conception étant que la tête est la partie du corps la plus importante, c’est elle qu’il faut à tout prix récupérer et conserver.
Il en va de même pour les femmes capturées du fait de leur beauté. Nulle considération romantique, c’est un désir de possession qui empli le général Edei pour Teruhi, la princesse du clan Sô et arrière petite-fille de l’empereur Antoku. Ce qui n’est pas sans rappeler l’idée de « femme-objet » qui régnait dans les pensées d’antan, et qui persiste malheureusement jusqu’à nos jours chez certaines personnes.
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