Silvia Moreno-Garcia

Beaucoup trop de longueurs, et ce dès le début. Il a bien fallu attendre la moitié du roman pour que des choses intéressantes se passent. Après celle-ci dépassé les choses se débloquent un peu et la tension devient beaucoup plus palpable. A part ça, c'est pas si mal même si certains personnages m'ont tapé sur les nerfs. Cette découverte d'un pan de l'Histoire du Mexique est également un vrai plus.

J'ai beaucoup aimé le mélange stylistique entre conte, romance, gothique. L'ambiance est parfaite, l'histoire addictive, tout y est pour s'attacher à Judith et vouloir connaître son destin à tout prix.

Malgré une intrigue qui m’a semblé un peu longue à se mettre en place, j’ai été captivée et envoûtée par ce roman !! L'ambiance est angoissante à souhait. Je ressentais l’énergie oppressante qui émanait de ce fameux manoir complètement isolé dans la campagne mexicaine et dans lequel évoluait Noemí et sa cousine… Et si je savais qu’il se passait quelque chose d’anormal, que j’ai vite eu des débuts de réponses pour expliquer ces phénomènes étranges, le dénouement était bien plus impressionnant et effrayant que ce à quoi je m’attendais.

Et sans vous spoiler : j’ai ADORÉ la fin que j’ai trouvé assez parfaite pour clôturer ce roman !

Je ne peux pas dire que j’ai aimé tous les personnages, puisque certains ne sont clairement pas appréciables, mais je les ai tous trouvés très bien construits et intéressants. Chacun apporte quelque chose d’essentiel à l’histoire et ils sont réalistes dans leurs comportements et fonctionnement. Noemí est une héroïne très solaire et combative. Elle cherche à aider les autres et ne se laisse jamais abattre. D’ailleurs, elle forme une équipe très intéressante avec Francis (qui habite le manoir), qui lui n’est que douceur et résignation… J’ai particulièrement apprécié ce petit duo.

En bref, un roman angoissant et palpitant dans lequel j’ai adoré me plonger !!

Le roman n’est pas mauvais mais il n’a rien d’incroyable. Ce n’est pas mal écrit, mais il y a beaucoup de longueurs dont on peut totalement se passer : une première moitié dont on voit difficilement la fin parce qu’il ne se passe rien, et une deuxième partie presque prévisible compte tenu des éléments que l’on découvre au fur et à mesure de la lecture.

Un synopsis accrocheur une histoire simple sur fond de légende Maya: tout pour me plaire... Malgré tout , je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire,beaucoup de longueurs ...

Le final est néanmoins plus rythmé ,rempli de magie ,ce qui a permis d'atténuer mon avis...

Une excellente lecture, genre horreur et thriller donc âme sensible s'abstenir. L'ambiance est parfaite et frissonnante à souhait avec un effet screamer dans la lecture. J'ai vraiment adoré et je recommande cette lecture.

Les Dieux de Jade et d'Ombres est le premier roman de Silvia Moreno-Garcia, l'autrice de Mexican Gothic et La Fille du Docteur Moreau, bien que cela soit le dernier en date de publié en France.

Il reprend les thèmes de ces autres romans : folklore mexicain, ici, il s'agit notamment de la mythologie maya. Bien que pour cet aspect, cela reste quelque peu minime. On y retrouve également la recherche de soi et l'indépendance de la femme dans une société patriarcale, ainsi qu'une touche de romance et de fantastique.

C'est une histoire qui se lit facilement, malgré un rythme assez lent. Les protagonistes doivent parcourir le Mexique pour rester en vie et si cela apporte un côté d'aventure, cela ajoute aussi un côté très "slice of life" tant Casiopea et Hun-Kamé se découvre en tant que personne, en tant qu'humain, durant leurs échanges. Si la magie est importante, elle n'est pourtant pas omniprésente. On peut être un Dieu ayant vécu des siècles durant et pourtant, ne pas être figé dans le temps et c'est ce que vont apprendre certains. Nos héros sont plutôt agachiants, la romance est prévisible autant que la fin puisse l'être, tandis que Martín est vraiment chiant, il est le contraire de sa cousine, tant par ses ambitions que par son statut. Petite déception quant à la fin, que je trouve un chouia abrupt, mais qui reste une fin comme un autre.

Bref, une lecture que j'ai préférée à la précédente, La Fille du Docteur Moreau, mais qui ne détrône pas Mexican Gothic, qui reste mon préférée de l'autrice !

Acheté par hasard, je l'ai choisi parce que l'histoire tourne autour de la mythologie maya que je ne connaissais pas du tout, et je me suis dit que ça changerait.

Pour ça, je ne suis pas déçue. L'histoire est intéressante, seulement je regrette que les personnages soient si peu attachants. Le sentiment que j'avais pendant ma lecture, c'était qu'en fin de compte, je voulais que les gentils gagnent parce que ce sont les gentils, mais s'il leur arrivait qqch, et bien ça ne m'aurait fait ni chaud ni froid.

Enfin une lecture qui change des thématiques du moment !

Une mythologie que l’on ne connaît que peu, un conte sombre avec des personnages envoûtants, une héroïne débrouillarde qui n’est pas sans nous rappeler une Agathe Christie sur les traces d’un mystère au sein d’un manoir quelque peu hanté.

Je le recommande fortement, de part sa facilité, son intrigue qui est imaginative et vraiment prenante et les personnages plus que bien construit même si deux personnages ne servent pas à grand chose si ce n’est demarrer et terminer l’intrigue.

Un voyage fort sympathique en compagnie de personnages en quête d'émancipation et de liberté. On en perd parfois le côté quête de fantasy pour y privilégier les aspects pragmatiques de cette rencontre amoureuse et de ce qu'un premier amour peut nous apprendre sur nous-mêmes, nous remettre en question ce qu'on considère comme normal car sans cesse répété par notre entourage, etc... J'ai un peu moins apprécié le côté "amoureux riche" qui forcément montre une vie de rêves et qui, s'il permet à cassiopea de s'émanciper de ses inquiétudes quotidiennes pour se remettre de rêver et de faire preuve de plus de spontanéité, nous fait perdre de vue cet entêtement et cette force de caractère qui m'avait séduites chez elle dès le début.

En soit, les personnages n'étaient de toute façon pas le point fort de l'oeuvre pour moi, car je les ai trouvé assez caricaturaux et je n'ai pas su m'attacher à elleux.

Pour finir sur un point positif, j'ai beaucoup aimé les épreuves de fin, cette dimension presque onirique et très marquée mythologie dans la façon dont s'est écrit et conté, c'était très agréable à lire.

De même le message qu'on peut se soustraire au cycle de la violence sans avoir pour autant à pardonner m'a plu, même si manquant un peu de nuance à mon goût.